Chapitre 9 Flashcards

1
Q

Quel est le thème principal du développement à l’âge scolaire?

A

Le développement du sentiment de compétence

Cela concerne les enfants âgés de 6 à 12 ans.

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2
Q

Selon la perspective psychodynamique, quels facteurs influencent le développement du sentiment de compétence?

A

Les caractéristiques émotionnelles des interactions avec les pairs et les frères et sœurs

Les réactions des enfants varient en fonction de ces interactions.

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3
Q

Que signifie la période de latence selon Freud?

A

C’est une période où les pulsions sexuelles sont mises en veilleuse

Cela se produit chez les enfants âgés de 6 à 12 ans.

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4
Q

Quelles émotions peuvent ressentir les enfants lorsqu’ils sont rejetés par leurs pairs?

A

Colère, isolement, crainte généralisée des interactions sociales

Ces réactions varient d’un enfant à l’autre.

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5
Q

Quel est le défi principal des enfants d’âge scolaire selon Freud?

A

Établir de nouveaux liens avec leurs pairs

Cela implique de dépasser les liens affectifs avec leurs parents.

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6
Q

Quel est le stade psychosocial d’Erikson pendant l’âge scolaire?

A

Travail ou infériorité

Ce stade influence le sentiment de compétence des enfants.

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7
Q

Quels sont les résultats d’un bon ou mauvais passage du stade ‘travail ou infériorité’?

A

Sentiment de compétence ou sentiment d’infériorité

Cela peut affecter la vie entière de l’enfant.

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8
Q

Quelles habiletés les enfants doivent-ils maîtriser selon Erikson?

A

Les habiletés scolaires, y compris la lecture, l’écriture et le calcul

Cela est attendu entre 6 et 12 ans.

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9
Q

Comment les expériences scolaires influencent-elles le sentiment de compétence des enfants selon Erikson?

A

Les enfants évaluent leur propre compétence en fonction de leurs réussites scolaires

Cela inclut la maîtrise de tâches comme la lecture et le calcul.

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10
Q

Quelles activités peuvent aider les enfants à développer leur sentiment de compétence en dehors de l’école?

A

Activités parascolaires valorisées dans leur culture

Par exemple, le sport ou la lecture de livres intéressants.

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11
Q

Vrai ou Faux: Selon Erikson, un élève médiocre ne peut pas développer un sentiment de compétence.

A

Faux

Les élèves peuvent trouver d’autres moyens, comme des activités parascolaires.

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12
Q

Complétez: La résolution de la période de latence passe par la formation des _______.

A

mécanismes de défense

Ces mécanismes aident à gérer l’anxiété liée aux interactions sociales.

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13
Q

Qu’est-ce qu’un trait de personnalité?

A

Un modèle stable de réaction aux situations.

Cette définition est liée à l’étude du tempérament chez le bébé et le jeune enfant.

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14
Q

Quels sont les pionniers de la théorie des traits de personnalité?

A
  • Gordon W. Allport
  • Raymond B. Cattell
  • Hans J. Eysenck

Chacun a contribué de manière unique à l’approche basée sur les traits.

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15
Q

Qu’est-ce que l’analyse factorielle dans l’étude de la personnalité?

A

Une méthode statistique utilisée pour déterminer les variables corrélées et les regrouper en facteurs.

Cattell a introduit cette technique pour identifier les traits de personnalité.

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16
Q

Quels sont les cinq grands traits de personnalité selon la théorie des Big Five?

A
  • Ouverture/fermeture
  • Conscience/désorganisation
  • Extraversion/introversion
  • Agréabilité/antagonisme
  • Névrosisme/stabilité émotionnelle

L’acronyme OCEAN est souvent utilisé pour mémoriser ces traits.

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17
Q

Vrai ou faux: Les traits de personnalité sont relativement stables dans le temps.

A

Vrai.

Cependant, le degré d’expression de certains traits peut varier.

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18
Q

Comment l’environnement influence-t-il le développement de la personnalité?

A

Par des pratiques parentales et des expériences de travail.

Cela montre que des facteurs externes peuvent affecter la personnalité.

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19
Q

À quel âge la personnalité se stabilise-t-elle généralement?

A

À l’âge adulte.

La stabilité se renforce au cours de l’âge scolaire.

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20
Q

Qu’est-ce que le déterminisme réciproque selon Bandura?

A

Un modèle où les facteurs personnels, comportementaux, et environnementaux s’influencent mutuellement.

Ce modèle explicite les interactions complexes qui façonnent le développement de la personnalité.

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21
Q

Quel est le lien entre le tempérament d’un enfant et ses traits de personnalité à l’âge adulte?

A

Il existe une forte corrélation entre le tempérament évalué à 15 mois et les traits de personnalité à 9 ans.

Par exemple, un enfant actif peut devenir plus extraverti.

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22
Q

Quels effets les traits de personnalité ont-ils sur le succès scolaire?

A
  • Extraversion
  • Conscience

Ces traits sont fortement associés aux habiletés sociales et au succès durant l’adolescence.

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23
Q

Complétez la phrase: La théorie des traits n’explique pas pourquoi ________.

A

[l’extraversion ne mène pas toujours à la compétence sociale].

Cela souligne une limitation de la théorie des traits.

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24
Q

Vrai ou faux: Les traits de personnalité sont entièrement déterminés par des facteurs génétiques.

A

Faux.

La stabilité de la personnalité résulte de facteurs génétiques et environnementaux.

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25
Q

Comment se développe le concept de soi à l’âge scolaire ?

A

Il s’améliore de 6 à 12 ans et inclut des éléments comme le moi psychologique, le sentiment d’efficacité personnelle et l’estime de soi.

Le développement du concept de soi est influencé par les relations sociales et la personnalité de l’enfant.

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26
Q

Quelles sont les nouvelles dimensions du concept de soi à la fin de l’âge scolaire ?

A

Le moi psychologique, le sentiment d’efficacité personnelle, et l’estime de soi.

Ces éléments reflètent une compréhension plus complexe et abstraite de soi.

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27
Q

Qu’est-ce que le moi psychologique ?

A

La compréhension qu’a un individu de ses caractéristiques psychologiques stables et de ses traits internes.

Il commence à se développer lors de la transition de l’âge préscolaire à l’âge scolaire.

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28
Q

À quel moment l’enfant commence à comprendre son moi psychologique ?

A

Durant la transition de l’âge préscolaire à l’âge scolaire.

Cette compréhension devient plus complexe à mesure que l’enfant se rapproche de l’adolescence.

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29
Q

Comment le concept de soi évolue-t-il pendant l’âge scolaire ?

A

Il devient plus complexe, plus relatif, moins dépendant des caractéristiques externes et plus centré sur les sentiments et les idées.

Cela implique une transition vers une définition de soi plus abstraite.

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30
Q

Quel type de caractéristiques les jeunes enfants utilisent-ils pour se décrire ?

A

Des caractéristiques de surface (externes).

Par exemple, des descriptions simples comme ‘intelligent’ ou ‘stupide’.

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31
Q

Comment la description de soi change-t-elle chez les enfants âgés de 6 à 10 ans ?

A

Elle passe d’une description simple à une description comparative.

Un enfant de 10 ans dira par exemple qu’il est ‘plus intelligent que la plupart des enfants’.

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32
Q

Quel type de développement du concept de soi observe-t-on chez les enfants pendant les opérations concrètes ?

A

Le concept de soi devient plus complexe, plus relatif, et moins dépendant des caractéristiques externes.

Cela inclut l’émergence du concept de conservation de la personnalité.

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33
Q

Vrai ou Faux : Les enfants d’âge scolaire se décrivent principalement par leurs traits psychologiques stables.

A

Faux. Ils commencent par des caractéristiques externes avant de développer des descriptions plus abstraites.

Cela évolue avec l’âge et la maturité.

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34
Q

Quel est l’impact des relations sociales sur le développement du concept de soi chez l’enfant ?

A

La qualité des relations sociales influe sur l’évolution du concept de soi.

Inversement, le concept de soi influence également les relations sociales.

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35
Q

Complétez : Le concept de soi à l’âge scolaire inclut le _______ et l’estime de soi.

A

moi psychologique

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36
Q

Qu’est-ce que le sentiment d’efficacité personnelle?

A

Croyances d’un individu quant à sa capacité d’obtenir des résultats satisfaisants dans un domaine

Défini par Albert Bandura comme la croyance en ses capacités à réaliser avec succès une tâche ou un défi

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37
Q

Qui a proposé le concept de sentiment d’efficacité personnelle?

A

Albert Bandura

Contributeur majeur à la compréhension du développement de la personnalité et de l’identité

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38
Q

Quel est le facteur clé de l’action humaine selon Bandura?

A

Les croyances relatives au sentiment d’efficacité personnelle

Ces croyances influencent la pensée, la motivation, les émotions et les comportements

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39
Q

Quelle est la principale source des croyances relatives au sentiment d’efficacité personnelle?

A

Les pairs qui servent de modèles

Bandura souligne l’importance des modèles dans le développement de ces croyances

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40
Q

Comment les enfants développent-ils leur sentiment d’efficacité personnelle?

A

En observant leurs pairs et en recevant des encouragements de personnes valorisées

Les enseignants et les parents jouent un rôle clé dans ce processus

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41
Q

Vrai ou faux: Les comparaisons sociales n’ont aucun impact sur le sentiment d’efficacité personnelle.

A

Faux

Les comparaisons sociales aident les enfants à évaluer leur propre efficacité personnelle

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42
Q

Quel rôle jouent les expériences de vie dans le développement du sentiment d’efficacité personnelle?

A

Elles ont un impact plus fort que les croyances sur les plans émotionnel et cognitif

Réaliser une tâche est plus puissant que simplement y croire

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43
Q

Complétez la phrase: Les encouragements venant de _______ contribuent au sentiment d’efficacité personnelle.

A

gens que les enfants valorisent

Exemples incluent les enseignants et les parents

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44
Q

Quel exemple illustre le développement du sentiment d’efficacité personnelle chez un enfant?

A

Une fillette qui commence à s’entraîner pour faire partie d’un club de vélo

L’acceptation par l’entraîneur contribue à son sentiment d’efficacité personnelle

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45
Q

Quel est l’obstacle final dans le développement du sentiment d’efficacité personnelle d’un enfant selon l’exemple donné?

A

Réussir à participer à sa première expédition avec le club

Cela surmonte le dernier obstacle au développement du sentiment d’efficacité personnelle

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46
Q

Comment définit-on l’estime de soi?

A

Le jugement global qu’on porte sur sa propre valeur et la satisfaction qu’on retire de la façon dont on se perçoit.

L’estime de soi ne se limite pas aux habiletés dans divers domaines.

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47
Q

Quels sont les deux types de jugements internes qui influencent l’estime de soi d’un enfant?

A
  • L’écart entre son moi idéal et son moi réel
  • Le soutien social dont il dispose

Ces jugements sont essentiels pour comprendre comment un enfant se valorise.

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48
Q

À quel âge les enfants commencent-ils à avoir une autoévaluation globale?

A

Vers 7 ans.

Les enfants de 7 ou 8 ans peuvent répondre sans hésiter à des questions sur leur satisfaction personnelle.

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49
Q

Quelles sont les caractéristiques typiques du développement de l’estime de soi chez les enfants d’âge scolaire?

A
  • Autoévaluation
  • Évaluation de leur entourage
  • Évolution entre 6 et 12 ans

L’estime de soi évolue considérablement durant cette période.

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50
Q

Vrai ou Faux: Tous les enfants ont les mêmes attentes en matière d’estime de soi.

A

Faux.

Les attentes varient d’un enfant à l’autre en fonction de leurs expériences et valeurs personnelles.

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51
Q

Quels facteurs peuvent influencer l’estime de soi sociale d’un enfant?

A
  • Popularité
  • Compétences sociales
  • Écart entre le moi social idéal et le moi réel

La perception de sa popularité peut affecter l’estime de soi sociale.

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52
Q

Quelles différences culturelles peuvent influencer l’estime de soi?

A
  • Cultures individualistes: valorisent les intérêts et habiletés de l’enfant
  • Cultures collectivistes: basent l’estime de soi sur des idéaux culturels

Ces différences peuvent également affecter l’anxiété face à l’écart entre le moi idéal et le moi réel.

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53
Q

Remplissez le blanc: L’estime de soi dépend aussi de la qualité du ________ que l’enfant pense recevoir.

A

[soutien social].

Le soutien des parents et des pairs est crucial pour le développement de l’estime de soi.

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54
Q

Quel type d’environnement est nécessaire pour le développement de l’estime de soi chez les enfants?

A

Un environnement où ils peuvent trouver des pairs ayant des intérêts et des habiletés similaires.

Les amitiés basées sur des intérêts communs sont essentielles.

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55
Q

Quel est le degré de persistance de l’estime de soi au cours de la vie?

A

Relativement constant à court terme, mais moins à long terme.

Le coefficient de corrélation entre deux résultats d’estime de soi diminue avec le temps.

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56
Q

Vrai ou Faux: Les recherches montrent que les filles ont généralement une estime de soi moins stable que les garçons.

A

Faux.

Les filles semblent avoir une estime de soi plus stable que les garçons.

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57
Q

Quels sont les principaux éléments du développement affectif durant l’âge préscolaire?

A

La régulation émotionnelle s’est complexifiée, influencée par les amis et les nouveaux milieux de vie.

L’influence des comportements d’attachement, des comportements agressifs et prosociaux, et des comportements liés à la régulation du stress devient plus évidente.

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58
Q

Comment les influences passées et présentes affectent-elles le développement des jeunes durant l’âge scolaire?

A

Elles orientent les trajectoires développementales, influençant l’attachement aux pairs et aux enseignants, et affectant le développement durant l’adolescence et l’âge adulte.

L’attachement à la base de sécurité est crucial pour ces influences.

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59
Q

Quelles différences observe-t-on entre les sexes dans l’expression de l’agressivité durant l’âge scolaire?

A

On observe des différences plus marquées entre les sexes dans l’expression de l’agressivité.

Cela inclut l’évolution des comportements agressifs et prosociaux.

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60
Q

Qui a proposé que l’interaction organisme-environnement influence les trajectoires développementales?

A

John Bowlby.

Il a suggéré que le contexte culturel a également un impact significatif.

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61
Q

Quelle vision Bowlby avait-il du développement de l’attachement?

A

Une vision dynamique et non linéaire, où les expériences passées et les circonstances actuelles influencent l’évolution de l’attachement.

Cela inclut l’idée que les styles préétablis peuvent être modifiés par de nouvelles expériences.

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62
Q

Quel impact a un attachement sécurisant sur les compétences sociales des enfants?

A

Il contribue à rendre les enfants plus sociables, moins agressifs, et plus empathiques.

Les enfants avec un attachement sécurisant réclament moins d’attention de leurs enseignants.

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63
Q

Comment un enfant d’âge scolaire gère-t-il le stress par rapport à son attachement?

A

Il a des compétences et des stratégies d’adaptation au stress plus efficaces, se référant ouvertement à ses parents.

Cela l’aide à mieux gérer ses émotions.

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64
Q

Vrai ou faux: Le style d’attachement tend à changer fréquemment durant la période scolaire.

A

Faux.

Le style d’attachement reste relativement constant à moins d’un changement notable dans la sensibilité parentale.

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65
Q

Quelles conséquences peut avoir la séparation prolongée d’un enfant de ses parents durant l’âge scolaire?

A

Elle peut rendre l’enfant plus susceptible à des problèmes sociaux et émotionnels.

Le lien affectif avec les parents reste crucial malgré l’indépendance croissante de l’enfant.

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66
Q

Quels facteurs peuvent transformer le style d’attachement d’un enfant?

A

La discontinuité de la disponibilité émotionnelle et des soins parentaux.

Un parent moins disponible peut amener un attachement sécurisant à devenir insécurisant, et vice versa.

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67
Q

Quel est le rôle des nouvelles expériences dans l’évolution de l’attachement selon Bowlby?

A

Les nouvelles expériences sont façonnées par les styles d’attachement préétablis et peuvent les modifier.

Cela montre l’interdépendance entre le passé et le présent dans le développement affectif.

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68
Q

Quel est l’effet d’un attachement insécurisant sur les attentes sociales d’un enfant?

A

Il a des attentes sociales moins positives et présume que personne ne l’aidera en cas de besoin.

Cela affecte également sa perception de sa compétence et sa régulation émotionnelle.

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69
Q

Quelles études soutiennent la théorie de l’attachement de Bowlby et Ainsworth?

A

Des études longitudinales récentes.

Ces études apportent des nuances tout en soutenant les assises scientifiques de la théorie.

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70
Q

Quel type d’agressivité augmente durant les années préscolaires?

A

L’agressivité verbale

L’agressivité physique diminue durant cette période.

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71
Q

Comment les garçons et les filles se comparent-ils en termes d’agressivité?

A

Les garçons affichent une plus grande agressivité et une plus forte affirmation de soi que les filles

Cela est vrai tant dans les amitiés avec les pairs que de manière générale.

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72
Q

Quels types d’agressions sont plus fréquents chez les garçons par rapport aux filles?

A

Les garçons sont:
* au moins deux fois plus susceptibles de se montrer méchants
* quatre fois plus susceptibles d’attaquer physiquement
* trois fois plus susceptibles de s’engager dans une bataille
* cinq fois plus susceptibles de détruire leurs propres choses
* deux fois plus susceptibles de détruire les choses d’autrui
* trois fois plus susceptibles de menacer de blesser quelqu’un

Ces résultats proviennent d’une enquête canadienne rigoureuse.

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73
Q

Qu’est-ce que l’agression relationnelle?

A

Une forme d’agression visant à porter atteinte à l’estime de soi ou aux relations des pairs

Cela inclut l’ostracisme, les potins cruels et les expressions faciales de mépris.

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74
Q

Vrai ou faux: Les filles expriment leur agressivité de la même manière que les garçons.

A

Faux

Les filles peuvent utiliser des formes d’agression relationnelle plutôt que physique.

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75
Q

Quel est le lien entre l’agression physique et la testostérone?

A

Il existe un lien positif entre le taux d’agressions physiques et le taux de testostérone

Des études montrent des taux plus élevés d’agression physique chez les mâles dans différentes sociétés.

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76
Q

Qu’est-ce que l’agression en représailles?

A

L’agression qui vise à se venger

Elle devient plus fréquente entre 6 et 12 ans.

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77
Q

Quels facteurs influencent l’agression chez les enfants selon Tremblay et son équipe?

A

Les facteurs familiaux et le statut socioéconomique

38% de la variance pour les agressions physiques et 43% pour les agressions indirectes sont attribuables à des facteurs familiaux.

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78
Q

Quel pourcentage des garçons au statut socioéconomique inférieur présente des comportements agressifs?

A

Les garçons au statut socioéconomique inférieur présentent une incidence d’agressions plus élevée

Cela inclut des agressions physiques et indirectes à un âge plus précoce.

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79
Q

Quelles stratégies peuvent aider à réduire l’agression parmi les enfants?

A

Utiliser des stratégies sociales positives

Un exemple est le programme Peacebuilders qui enseigne à louer les autres plutôt qu’à les critiquer.

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80
Q

Les enfants qui ne cherchent pas à se venger sont plus susceptibles d’être considérés comme _______.

A

socialement incompétents

Cela peut mener à des comportements d’intimidation.

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81
Q

Qui a proposé le terme « stress » et dans quel contexte?

A

Hans Selye, dans les années 1920, emprunté à la physique.

82
Q

Comment le stress est-il généralement défini?

A

Résultat de toute perturbation de l’homéostasie d’une personne.

83
Q

Quels sont les quatre ingrédients qui rendent une situation stressante?

A
  • Contrôle faible sur la situation (C)
  • Imprévisibilité (I)
  • Nouveauté (N)
  • Ego menacé (E)

Ces ingrédients sont résumés par l’acronyme CINE.

84
Q

Vrai ou Faux: Les jeunes adultes sont les plus stressés selon des études sur le cortisol.

A

Faux

85
Q

Pourquoi les enfants sont-ils particulièrement sensibles au stress?

A

Leur cerveau et leur corps sont encore en développement.

86
Q

Quels problèmes rencontrent les enfants stressés?

A
  • Difficulté à se calmer
  • Utilisation sous-optimale de leurs capacités
  • Découragement facile
  • Non-reconnaissance de leurs progrès
87
Q

Comment les adultes peuvent-ils aider les enfants stressés?

A

En leur procurant une sécurité émotionnelle et en les aidant à développer des capacités d’adaptation.

88
Q

Comment est définie l’adversité dans le contexte du stress?

A

Accumulation de stresseurs difficiles à gérer.

89
Q

Quels facteurs de risque sont souvent associés à la négligence et la maltraitance parentale?

A
  • Pauvreté
  • Conflits familiaux
90
Q

Quels symptômes peuvent présenter les enfants de quartiers défavorisés?

A
  • Anxiété extrême
  • Troubles du sommeil
  • Irritabilité
  • Difficulté à se concentrer
  • Explosions de colère
  • Hypervigilance
91
Q

Quel rôle joue le stress chronique chez les enfants maltraités ou négligés?

A

Il compromet leur développement et leur réussite scolaire.

92
Q

Pourquoi la plupart des enfants vivant dans la pauvreté se développent-ils normalement?

A

Ils acquièrent de saines habiletés sociales, émotionnelles et cognitives malgré les défis.

93
Q

Qu’est-ce qui explique la différence dans le développement des enfants exposés à l’adversité?

A

L’effet cumulatif des divers types de stress.

94
Q

Quels facteurs personnels peuvent protéger certains enfants des effets nuisibles du stress?

A
  • Caractéristiques personnelles (innées ou acquises)
  • Talents ou intérêts particuliers
95
Q

Comment l’entourage des enfants peut-il favoriser l’apprentissage de la résilience?

A

En étant des modèles de réactions résilientes aux stresseurs.

96
Q

Quelle est la caractéristique clé de l’enfant résilient selon les psychologues du développement?

A

La compétence, qui englobe les aptitudes cognitives et interpersonnelles.

97
Q

Quels types d’aptitudes sont nécessaires pour résister à l’adversité?

A
  • Aptitudes sociales
  • Aptitudes cognitives
98
Q

Qu’est-ce que l’autorégulation ?

A

La capacité intellectuelle d’un individu à contrôler, modifier ou rediriger ses pensées, émotions ou comportement pour atteindre ses buts.

Compas et autres, 2002

99
Q

Quels sont les éléments essentiels de l’autorégulation ?

A
  • Contrôle conscient et volontaire des pensées
  • Prises de décision
  • Gestion des émotions
  • Comportement
  • Conception de la liberté et des responsabilités

Ces éléments sont fondamentaux pour le développement sain des enfants et adultes.

100
Q

À quel âge l’autorégulation se développe-t-elle considérablement ?

A

À l’âge scolaire.

Grâce au développement des capacités cognitives et à l’influence de l’environnement.

101
Q

Comment les enfants exercent-ils l’autorégulation durant la période scolaire ?

A
  • Contrôle des envies
  • Régulation des paroles et gestes
  • Adaptation aux règles de vie de leur culture, famille ou milieu scolaire

Cela inclut la gestion des peurs, frustrations, et le stress.

102
Q

Vrai ou Faux : Les enfants qui savent attendre les récompenses développent des compétences de gestion de la frustration et de concentration.

A

Vrai.

Peake et autres, 2002.

103
Q

Quels types de situations exigent une autorégulation ?

A
  • Contrôle des peurs
  • Régulation des envies de manger ou de jouer
  • Gestion du stress
  • Apprentissage scolaire

L’autorégulation est essentielle dans ces diverses situations.

104
Q

Quel rôle joue le milieu scolaire dans le développement de l’autorégulation ?

A

Il permet d’acquérir et d’expérimenter de nouvelles habiletés d’autorégulation individuelle, interpersonnelle et sociale.

Les interactions sociales fréquentes contribuent à ce développement.

105
Q

Comment les relations sociales des enfants d’âge scolaire évoluent-elles ?

A

Les enfants deviennent plus indépendants, leurs relations avec les pairs se stabilisent et peuvent se transformer en amitiés à long terme.

À cet âge, la qualité des relations entre pairs commence à façonner leur avenir.

106
Q

Quel est l’impact du milieu scolaire et des médias sur les enfants d’âge scolaire ?

A

Ils ont une influence marquante sur le développement des enfants.

Ces facteurs jouent un rôle important dans le développement social et émotionnel.

107
Q

Qu’est-ce que la théorie de l’esprit ?

A

C’est la capacité de comprendre les pensées, croyances et intentions des autres.

Elle évolue avec l’âge et influence la manière dont les enfants perçoivent leurs relations.

108
Q

Comment évolue la compréhension des enfants de 6 à 12 ans concernant les autres ?

A

Ils acquièrent une meilleure compréhension des autres et d’eux-mêmes, ainsi qu’une compréhension morale des relations sociales.

Cette évolution est liée au développement de la théorie de l’esprit.

109
Q

Quelles sont les quatre étapes de l’évolution de la théorie de l’esprit chez l’enfant ?

A
  • Des caractéristiques extérieures vers des caractéristiques intérieures
  • De l’observation à l’inférence
  • De l’absolu au nuancé
  • Du point de vue de l’observateur à un point de vue plus général

Ces étapes montrent la complexification de la pensée sociale chez l’enfant.

110
Q

Quelle est la différence entre les descriptions d’un enfant de 6 ou 7 ans et celles d’un enfant plus âgé ?

A

Les jeunes enfants se concentrent sur les caractéristiques externes, tandis que les enfants plus âgés se concentrent sur les traits internes et supposent qu’ils se manifestent dans diverses situations.

Cela reflète une évolution dans la compréhension de la personnalité.

111
Q

À quel âge commence-t-on à voir un changement notable dans les descriptions des autres par les enfants ?

A

À partir de 7 ou 8 ans.

Les enfants commencent à se concentrer sur les traits internes et à faire des généralisations sur la personnalité.

112
Q

Quel type de termes les jeunes enfants utilisent-ils pour décrire les gens ?

A

Ils utilisent des termes globaux comme « gentil » ou « méchant », sans considérer ces traits comme durables.

Cela montre qu’ils n’ont pas encore développé le concept de conservation de la personnalité.

113
Q

Vrai ou faux : Les enfants de 6 ou 7 ans décrivent souvent les gens en utilisant des caractéristiques internes.

A

Faux.

Ils se concentrent principalement sur les caractéristiques externes.

114
Q

Comment les descriptions d’un enfant de 7 ans diffèrent-elles de celles d’un adolescent ?

A

L’adolescent inclut des traits de personnalité comme la cruauté ou le manque d’humour, en plus des caractéristiques physiques.

Cela indique une maturation dans la compréhension sociale.

115
Q

Qu’est-ce que la deuxième enfance caractérise?

A

L’indépendance croissante de l’enfant par rapport à sa famille

Peu importe la structure familiale, les relations avec les parents et la fratrie restent importantes.

116
Q

Selon la théorie sociale cognitive, quelles sont les capacités des enfants à l’âge scolaire?

A

Ils saisissent mieux le sens des relations et des rôles familiaux

Cela leur permet de négocier avec leurs parents divers aspects de leur vie.

117
Q

À quel âge un enfant comprend-il que les rôles parentaux diffèrent des rôles congés?

A

À 9 ans

Cela reflète une meilleure compréhension des dynamiques familiales.

118
Q

Comment les enfants d’âge scolaire traitent-ils la séparation de leurs parents par rapport aux enfants plus jeunes?

A

Ils comprennent mieux que leurs parents continueront à les aimer malgré la séparation

Contrairement aux enfants de 5 ans qui n’ont pas cette compréhension.

119
Q

Qu’est-ce qui influence la capacité d’autorégulation chez les enfants?

A

La capacité d’autorégulation des parents

Les parents servent de modèles et leurs attentes influencent le comportement autorégulateur de l’enfant.

120
Q

Vrai ou faux: La nécessité des mesures disciplinaires diminue à mesure que l’enfant grandit.

A

Vrai

Les discussions portent davantage sur les tâches et les libertés accordées à l’enfant.

121
Q

Quelles activités les parents permettent-ils aux enfants de pratiquer à mesure qu’ils grandissent?

A

Des activités comme la bicyclette ou la planche à roulettes

Cela reflète une encouragement à l’autonomie.

122
Q

Quel type d’éducation est associé à des attentes élevées en matière d’autorégulation?

A

Une éducation de type démocratique

Cela implique une supervision parentale serrée pour que les demandes soient satisfaites.

123
Q

Complétez: Les parents initient souvent leurs enfants à des tâches productrices _____ .

A

[indispensables à la survie de la famille]

Cela peut inclure le travail agricole et le soin des enfants ou des animaux.

124
Q

Quelles sont les attentes des parents concernant l’autorégulation des enfants?

A

Elles varient selon l’âge et la culture d’appartenance

Cela influence la capacité d’autorégulation de l’enfant.

125
Q

À quel sujet les discussions se concentrent-elles à l’âge scolaire?

A

Sur les tâches à accomplir et la réussite scolaire

Les enfants commencent à avoir plus de libertés.

126
Q

Quels sont les stéréotypes associés aux enfants uniques ?

A

Ils sont souvent considérés comme gâtés et privés d’une expérience développementale importante.

Ces stéréotypes peuvent influencer les perceptions des parents et des éducateurs.

127
Q

Les enfants uniques sont-ils moins adaptés que ceux ayant des frères et sœurs ?

A

Non, la plupart des recherches montrent qu’ils sont tout aussi adaptés.

Wang et al. (2000) ont apporté des preuves soutenant cette affirmation.

128
Q

Quel avantage pourrait avoir un enfant unique selon certaines études ?

A

Un avantage en développement cognitif et réussite scolaire.

Références : Doh et Falbo (1999); Falbo (1992).

129
Q

Quel facteur pourrait influencer l’avantage cognitif des enfants uniques ?

A

L’ordre de naissance.

Les premiers-nés obtiennent en moyenne des scores plus élevés aux tests cognitifs.

130
Q

Qu’est-ce que l’hypothèse de la dilution des ressources ?

A

Elle suggère que les ressources parentales se diluent avec chaque naissance supplémentaire.

Downey (2001) a proposé cette hypothèse pour expliquer les différences de développement.

131
Q

Quelles critiques sont formulées à l’encontre de l’hypothèse de la dilution des ressources ?

A

Elle minimise l’apport relationnel des enfants suivants et leur contribution au développement des aînés.

Gillies et Lucey (2006) ont souligné cette perspective.

132
Q

Quels avantages peuvent avoir les enfants nés plus tard ?

A

Ils peuvent avoir des compétences sociales supérieures, notamment dans la négociation de conflits.

Ross et al. (2006) ont étudié ces compétences.

133
Q

Comment les relations fraternelles affectent-elles le développement des enfants ?

A

Elles réduisent les effets des événements stressants et améliorent la compréhension des états mentaux d’autrui.

Gass et al. (2007); McAlister et Peterson (2006) ont étudié ce phénomène.

134
Q

Quel est le rôle des pairs dans le développement social des enfants d’âge scolaire ?

A

Ils deviennent de plus en plus importants, avec l’émergence de la notion de ‘meilleur ami’.

Schraf et Hertz-Lazarowitz (2003) ont confirmé cette tendance.

135
Q

Quel pourcentage d’enfants d’âge scolaire déclarent avoir un ami intime ?

A

De 50% à 75%.

McChristian et al. (2012) ont rapporté ces statistiques.

136
Q

À quel âge les enfants commencent-ils à montrer une préférence pour certains compagnons de jeu ?

A

À partir de 3 ans.

Hay et al. (2004) ont observé ce comportement.

137
Q

Comment évolue la compréhension de l’amitié chez les enfants en grandissant ?

A

Elle passe de la proximité physique à la confiance réciproque.

Robert Selman (1980) et Thomas Berndt (1983, 1986) ont étudié ce développement.

138
Q

Quel aspect de l’amitié devient plus important pour les enfants à partir de 10 ans ?

A

La fiabilité et le soutien émotionnel.

Rotenberg et al. (2004) ont noté ce changement dans les critères de sélection des amis.

139
Q

Vrai ou Faux : Les enfants d’âge scolaire traitent leurs amis de la même manière que les étrangers.

A

Faux.

Ils sont plus polis avec les étrangers et plus ouverts avec leurs amis.

140
Q

Quel est un comportement typique des enfants d’âge scolaire lorsqu’ils ont des conflits avec leurs amis ?

A

Ils sont plus soucieux de résoudre les conflits.

Newcomb et Bagwell (1995) ont étudié cette dynamique.

141
Q

Quel phénomène de sélection sociale est observé chez les enfants d’âge scolaire ?

A

La ségrégation sexuelle.

Les garçons et les filles jouent principalement avec des pairs du même sexe.

142
Q

Comment les amitiés des garçons diffèrent-elles de celles des filles ?

A

Les amitiés des garçons sont plus grandes et axées sur la concurrence, tandis que celles des filles sont plus exclusives et basées sur la confiance.

Maccoby (1995); Rose et al. (2012) ont analysé ces différences.

143
Q

À quel âge la préférence pour les camarades de même sexe augmente-t-elle considérablement ?

A

De 6 à 12 ans.

Graham et al. (1998) ont observé ce phénomène.

144
Q

Quel type de jeux est plus fréquent chez les garçons d’âge scolaire ?

A

Des jeux en plein air et plus compétitifs.

Benenson (1994); Gottman (1986) ont étudié ces comportements de jeu.

145
Q

Vrai ou Faux : Les amitiés entre filles sont souvent caractérisées par des comportements de domination.

A

Faux.

Les amitiés entre filles sont souvent plus basées sur la coopération et le respect.

146
Q

Comment les enfants d’âge scolaire perçoivent-ils la relation entre sexe et amitié ?

A

Ils évaluent souvent l’appartenance au sexe en fonction de la durée de l’amitié.

Halle (1999) a étudié cette dynamique.

147
Q

Comment les enfants d’âge scolaire évaluent-ils le rôle du sexe dans les relations avec les pairs ?

A

Ils évaluent en fonction d’autres variables

Les enfants d’âge scolaire prennent en compte des facteurs au-delà du genre lorsqu’ils réfléchissent aux relations sociales.

148
Q

Quelle préférence un garçon fictif montre-t-il selon la majorité des enfants d’âge scolaire lorsqu’il s’agit de jouer ?

A

Il préférerait jouer avec une fille qui a été son amie

Cette préférence indique que l’amitié peut être plus importante que le sexe dans les relations.

149
Q

Que suggèrent les résultats sur l’importance du genre dans les relations des enfants d’âge scolaire ?

A

Le genre est important, mais d’autres facteurs peuvent être plus importants

Les enfants commencent à comprendre que des variables comme l’amitié influencent leurs choix.

150
Q

Quelle capacité cognitive accrue possèdent les enfants d’âge scolaire ?

A

Ils peuvent prendre en compte plus d’une variable à la fois

Cette capacité influence leurs idées concernant le monde social.

151
Q

Vrai ou faux : Les enfants d’âge scolaire considèrent uniquement le genre dans leurs relations avec les pairs.

A

Faux

Ils considèrent aussi d’autres variables comme l’amitié.

152
Q

Quel est le moment de la vie où les enfants expérimentent la scolarisation pour la première fois ?

A

Le début de l’âge scolaire

153
Q

Combien d’heures par jour, en moyenne, les enfants passent-ils à l’école ?

A

Six heures par jour

154
Q

Quel modèle illustre la relation entre l’institutrice/instituteur et l’élève dans le contexte scolaire ?

A

Le modèle écologique de la scolarisation selon Bronfenbrenner

155
Q

Quelles sont les conséquences d’une relation positive entre l’institutrice et l’élève dans les premières années du primaire ?

A

Indicateurs de réussite éducationnelle à long terme

156
Q

Vrai ou Faux : Une relation négative entre l’institutrice et l’élève peut avoir des conséquences négatives sur le développement de l’enfant.

A

Vrai

157
Q

Comment l’école a-t-elle évolué au fil du temps et des cohortes ?

A

Elle tente de s’adapter à la transformation des environnements sociaux

158
Q

Quels types de pédagogie ont influencé les générations précédentes au Canada ?

A

Pédagogie punitive et forte influence religieuse

159
Q

Qui a mené plusieurs études sur l’efficacité des écoles en 2002 ?

A

Michael Rutter

160
Q

Quelle est une des conclusions des études de Michael Rutter concernant les écoles efficaces ?

A

Elles encouragent la prise de risque modéré et offrent des occasions de succès

161
Q

Quels éléments distinguent les écoles les plus efficaces selon Rutter ?

A
  • Insistance sur la réussite scolaire
  • Attentes des enseignants
  • Gestion du temps
  • Utilisation judicieuse des récompenses et des punitions
  • Climat agréable et chaleureux en classe
162
Q

Les différences entre les écoles sont-elles liées à la taille ou à l’âge des bâtiments ?

A

Non

163
Q

Quel rôle jouent les instituteurs et institutrices au primaire ?

A

Ils aident les enfants à composer avec les exigences scolaires et sociales

164
Q

Quels aspects du développement sont influencés par la classe et l’école ?

A
  • Développement cognitif
  • Développement socioaffectif
  • Évolution de l’attachement
  • Gestion de l’agressivité et du stress
165
Q

Quel est un excellent prédicteur de l’adaptation et des succès des enfants à l’école ?

A

La perception qu’ont les enfants de l’école et de leurs enseignants

166
Q

Quels processus ont le plus d’effets sur le développement des enfants selon Eccles et Roeser ?

A
  • Processus organisationnels
  • Processus sociaux
  • Processus d’enseignement
167
Q

Les effets de l’école et des enseignants sur le comportement des enfants sont déterminés par quoi ?

A

Des processus psychologiques individuels

168
Q

Quels sont les principaux dispositifs médiatiques présents dans les foyers du monde industrialisé?

A

Télévision, ordinateur, jeux vidéo

Ces dispositifs sont omniprésents et influencent le développement des enfants.

169
Q

Quel est le temps moyen que les enfants canadiens de 2 à 11 ans passent à regarder la télévision par semaine?

A

14 heures

Ce chiffre représente une diminution par rapport à 19,2 heures en 1990.

170
Q

Quels effets positifs les programmes éducatifs de télévision peuvent-ils avoir sur les enfants?

A

Acquisition de compétences en littératie et en mathématiques

Des programmes comme Sesame Street ont des effets mesurables sur le développement cognitif.

171
Q

Vrai ou faux: Les enfants qui regardent des émissions éducatives de qualité sont plus créatifs.

A

Vrai

Les études montrent qu’ils lisent plus et sont mieux préparés pour l’école.

172
Q

Quels types de contenu télévisuel peuvent avoir des effets négatifs sur le rendement scolaire?

A

Contenu de piètre valeur éducative

Une consommation excessive de télévision est liée à de moins bons résultats scolaires.

173
Q

Quelle relation a été observée entre la possession d’un ordinateur et les résultats scolaires des enfants?

A

Les enfants avec un ordinateur et sans téléviseur dans la chambre ont de meilleurs résultats

Cela souligne l’importance de l’environnement médiatique sur les performances académiques.

174
Q

Qui a démontré les effets de la violence télévisée sur le comportement des enfants?

A

Albert Bandura

Ses expériences avec la poupée Bobo ont montré que les enfants imitent les comportements violents.

175
Q

Quels sont les effets à long terme de l’exposition à la violence à la télévision selon L. Rowell Huesmann?

A

Augmentation des comportements violents à l’âge adulte

Les schémas d’activation neuronale peuvent influencer ces comportements.

176
Q

Quels résultats négatifs ont été associés à la consommation de télévision violente durant l’enfance?

A

Comportements antisociaux, détresse émotionnelle, inattention, rendement scolaire inférieur

Ces résultats ont été observés dans l’Étude longitudinale du développement des enfants du Québec.

177
Q

Quel pourcentage de ménages avec enfants aux États-Unis possède un ordinateur?

A

93%

Cela montre l’accès presque universel aux ordinateurs dans les pays développés.

178
Q

Quels types d’activités numériques privilégient les enfants de 8 à 10 ans?

A

Jeux vidéo

Les enfants plus âgés passent plus de temps à communiquer avec des amis.

179
Q

Quels effets peuvent avoir les jeux vidéo sur les habiletés spatio-cognitives des enfants?

A

Amélioration des habiletés spatio-cognitives

Certains jeux peuvent même réduire les différences de performance entre les sexes.

180
Q

Vrai ou faux: L’exposition à des jeux vidéo violents augmente l’hostilité émotionnelle.

A

Vrai

Cette exposition peut entraîner une diminution de l’empathie et un comportement agressif.

181
Q

Quel effet les jeux vidéo violents ont-ils sur l’hostilité émotionnelle des participants ?

A

Augmente le niveau général d’hostilité émotionnelle

Anderson et Dill (2000); Bushman et Huesmann (2006)

182
Q

Comment les jeux vidéo violents influencent-ils la capacité d’empathie ?

A

Diminution de la capacité d’empathie envers les autres

Funk et autres (2003); Gentile et autres (2004)

183
Q

Quels comportements sont associés à la pratique prolongée de jeux vidéo violents ?

A

Augmentation des comportements agressifs

Funk et autres (2003); Gentile et autres (2004)

184
Q

Quels sont les critiques des recherches sur les jeux vidéo violents ?

A

Lacunes méthodologiques qui mènent à une surestimation des effets négatifs

Ferguson et Kilburn (2010); Ferguson et autres (2013)

185
Q

Quel facteur influence l’effet d’un jeu vidéo particulier ?

A

La personne qui y joue

Ferguson et Kilburn (2010)

186
Q

Quel schéma a été observé entre la consommation de contenus violents et le comportement des enfants ?

A

Plus les enfants regardent des émissions violentes, plus ils préfèrent des jeux vidéo violents et montrent des comportements violents

Mediascope (1999)

187
Q

Les résultats des études sur les jeux vidéo violents s’appliquent-ils aux filles ?

A

Oui, autant aux filles qu’aux garçons

Mediascope (1999)

188
Q

Quelle est la réaction des filles envers les jeux vidéo violents ?

A

La plupart des filles ne sont pas intéressées et réagissent mal aux personnages féminins hypersexualisés

Behm-Morawitz et Mastro (2009); Ferguson et Olson (2013)

189
Q

Les filles qui aiment les jeux vidéo violents sont-elles différentes des autres ?

A

Oui, elles ont tendance à être plus agressives physiquement que la moyenne

Ferguson et Olson (2013)

190
Q

Que devraient faire les parents si l’agressivité caractérise les activités de loisirs de leurs enfants ?

A

Se soucier du choix de jeux vidéo

Funk et autres (2000)

191
Q

Quels sont les deux stades du développement moral selon Piaget?

A

Le stade du réalisme moral et le stade du relativisme moral

Ces stades sont définis par Piaget en fonction de l’évolution de la compréhension morale chez les enfants.

192
Q

Qu’est-ce que le réalisme moral selon Piaget?

A

C’est le premier stade du développement moral où les enfants croient que les règles sont fixes et proviennent d’autorités

Les enfants de ce stade voient les règles comme immuables et croient en une justice immanente.

193
Q

À quel âge les enfants atteignent-ils le stade du réalisme moral?

A

Vers l’âge de 8 ans

À ce stade, les enfants adoptent une vision très rigide des règles.

194
Q

Comment les enfants perçoivent-ils les règles au stade du réalisme moral?

A

Ils croient que les règles sont immuables et doivent être suivies rigidement

Les enfants pensent qu’il n’existe qu’une seule façon de jouer et que toute autre façon est mauvaise.

195
Q

Qu’est-ce que la justice immanente selon Piaget?

A

La croyance que toute infraction aux règles entraîne un châtiment

Les enfants pensent qu’ils seront punis pour leurs actions même si personne ne les voit.

196
Q

Quel est le deuxième stade du développement moral selon Piaget?

A

Le stade du relativisme moral

Ce stade commence généralement après l’âge de 8 ans.

197
Q

Quelles sont les caractéristiques du stade du relativisme moral?

A

Les enfants apprennent que les règles peuvent être modifiées et comprennent l’importance de l’intention

Ils deviennent moins égocentriques et plus réceptifs aux normes sociales.

198
Q

Comment les enfants de 8 à 12 ans perçoivent-ils les règles des jeux?

A

Ils comprennent que les règles ne sont pas immuables et peuvent être modifiées par consensus

Par exemple, ils savent qu’un groupe peut décider de changer le nombre de prises au baseball.

199
Q

Quel changement dans la compréhension morale se produit chez les enfants de plus de 8 ans?

A

Ils commencent à distinguer entre l’intention et la conséquence d’une action

Ils comprennent que les accidents ne sont pas des punitions pour une mauvaise action.

200
Q

Vrai ou faux: Les enfants de plus de 8 ans accordent plus de poids à l’intention qu’à la conséquence lors de jugements moraux.

A

Vrai

Des recherches confirment que cette tranche d’âge privilégie l’intention dans leur raisonnement moral.

201
Q

Quelles suggestions Thomas Lickona propose-t-il pour aider les enfants à progresser dans leur raisonnement moral?

A
  1. Demander pourquoi ils veulent quelque chose
  2. Jouer à des jeux adaptés à leur stade de développement moral
  3. Les féliciter pour des comportements sociaux
  4. Accompagner les punitions d’explications
  5. Leur enseigner le principe de réciprocité
  6. Leur confier des tâches importantes
  7. Encourager l’obéissance basée sur l’amour
  8. Inculquer des valeurs spirituelles ou philosophiques

Ces suggestions visent à renforcer le raisonnement moral des enfants de 6 à 12 ans.