Chapitre 8 : Science du sol Flashcards

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1
Q

Qu’est-ce que la qualité des sols et ses indicateurs?

A

Productivité, durabilité de la productivité et de la ressource, capacité du sol à agir comme filtre environnemental

Indicateurs descriptifs : paysage, profil de sol cultural
Indicateurs mesurables : propriétés physiques, chimiques et biologiques

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Q

Concernant la vidéo sur la santé des sols, quels sont les 3 piliers?

A

L’activité biologique, structure, matière organique

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3
Q

Concernant la vidéo sur la santé des sols, comment fait-on pour augmenter la teneur en MO?

A

3 leviers : photosynthèse (systèmes agroforestiers et prairies), apports (cultures couvertures, engrais organiques, semis direct, résidus), décomposition (semis direct)

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4
Q

Concernant la vidéo sur la santé des sols, quels rôles ont les racines?

A

Les racines en croissance ont un impact global sur la santé du sol, elles stabilisent la structure du sol et « injectent » de la MO fraîche dans le sol puis elles stimulent l’activité biologique, surtout dans la rhizosphère.

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5
Q

Caractéristiques de l’érosion en général :

A

Les sols susceptibles sont ceux qui ont : une faible infiltration (érosion hydrique), un faible contenu en MO, une mauvaise structure, une pente élevée, des sols organiques et sableux (érosion éolienne).

Conséquences :
-Perte de productivité des sols par la perte des couches de surface (MO, éléments fertilisants) et par l’exposition des couches de profondeur moins fertiles.
-Pollution avec les sédiments érodés qui sont riches en éléments nutritifs et en pesticides, le tout se retrouve dans les cours d’eau

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6
Q

Donnez des exemples d’aménagements et techniques pour contrer l’érosion en général :

A

-bandes de protection riveraine
-stabilisation des berges et fossés
-voies d’eau engazonnées
-bassins de captage
-haies brise-vent

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7
Q

Définir l’érosion éolienne :

A

Action du vent. Sols exposés soumis aux forces du vent. Dépend de la surface, la pente, la couverture du sol, la vitesse du vent ainsi que la durée du vent.

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8
Q

Définir l’érosion hydrique :

A

Action de l’eau et des glaces. Détachement des particules, transport des particules et redéposition des particules. L’impact des gouttelettes est important aussi.

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9
Q

Quels sont les objectifs du travail du sol en général ?

A

Améliorer les propriétés physiques, chimiques et biologiques. Incorporer fertilisants, amendements, engrais, assainir les cultures, rendements, lutter contre l’érosion.
Les effets négatifs si mal fait : appauvrissement, destruction de la structure, compactage, bris de l’équilibre écologie

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10
Q

Expliquez le travail primaire et secondaire en conventionnel :

A

Primaire : labour (découper, retourner, disloquer), automne et printemps, par une charrue

Secondaire : premiers cm en surface, niveler la surface, préparer le lit de semence, incorporer engrais et pesticides, cultivateur léger ou herse à disques, printemps. Vibroculteur ou herse à disque

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11
Q

Décrire les avantages du travail du sol conventionnel :

A

Incorporation d’engrais, amendements, pesticides. Contrôles de certains organismes nuisibles et des mauvaises herbes. Préparation facile du lit de semence, bonne infiltration d’eau puisque bon écoulement, favorise le réchauffement et l’assèchement au printemps. Nivellement.

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12
Q

Décrire les inconvénients du travail du sol en conventionnel et la possible conséquence :

A

Demande élevée en énergie et en temps, pas de protection du sol pcq pas de résidus en surface, dilution de la MO, impact négatif sur la structure

Possible conséquence : semelle de labour si sol trop humide au moment des interventions

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13
Q

Expliquez le travail du sol primaire et secondaire en travail réduit :

A

Primaire : sol brisé ou soulevé (pas retourné), automne, chisel, herse à disques lourds, ou combiné

Secondaire : 1er cm en surface, préparer lit de semence (vibro), niveler la surface, incorporer engrais et pesticides, printemps : 1 ou 2 passages de cultivateur léger à dents rigides ou herse à disques

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14
Q

Décrire les avantages du travail réduit :

A

Incorporation d’engrais, amendements, pesticides. Contrôles de certains organismes nuisibles et des mauvaises herbes, nivellement, moins d’énergie nécessaire, protection du sol pour l’érosion et la battance, MO en surface, réduction du compactage, meilleure infiltration de l’eau.

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15
Q

Décrire les inconvénients du travail réduit et la possible conséquence :

A

Réchauffement et assèchement plus lent au printemps, adaptation des équipements de travail secondaire et de semis, conditions plus sèches nécessaires

Possible conséquence : semelle de lissage si sol trop humide au moment des interventions

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16
Q

Décrire le labour :

A

Charrue à versoir. Retournement partiel (aérobie), si complètement à plat ce serait en anaérobie et on ne veut pas ça.

17
Q

Décrire l’action du chisel :

A

Brise le sol en gros morceaux, le sol n’est pas retourné = déchaumeuse

18
Q

Décrire le semis direct :

A

Aucun travail de sol, une seule opération : le semis, laisse une quantité maximale de résidus de culture en surface. Progression du systèmes racinaire en profondeur.

Variantes du semis direct : sans travail du sol, avec travail du sol au semis, avec du travail du sol en bandes avant le semis.

19
Q

Décrire les avantages du semis direct :

A

Couverture de résidus (protection contre l’érosion), amélioration de la structure et de l’activité biologique, diminution du compactage, réduction des coûts (machinerie), économie en temps, demande réduite en énergie.

20
Q

Décrire les inconvénients du semis direct :

A

Réchauffement et assèchement lent du sol au printemps, contrôles des mauvaises herbes et maladies plus difficiles donc plus de pesticides

21
Q

Décrire la culture sur billons :

A

Cultiver en rangées sur de petites buttes d’environ 15 cm (maïs) de hauteur, laisse une quantité importante de résidus en surface, billons permanents ou non, sarclage tôt après la levée, suivi d’un billonnage

22
Q

Décrire les avantages de la culture sur billons :

A

Couverture de résidus (protection contre l’érosion), amélioration de la structure et de l’activité biologique, diminution du compactage, réduction des coûts (machinerie), économie en temps, demande réduite en énergie, combinaisons d’opérations (sarclage + semis)

23
Q

Décrire les inconvénients de la culture sur billons :

A

Périodes courtes pour le billonnage et le sarclage, contraintes pour les déplacements dans le champ, semis parfois difficile, technique mal adaptée pour les cultures en rangs rapprochés (ex : le blé)

24
Q

Vrai ou faux, le travail conventionnel fait augmenter la teneur en MO?

A

Faux, elle diminue puisqu’il y a une homogénéisation (dilution) dans la couche de labour

25
Q

Vrai ou faux, la teneur en MO augmente avec le travail réduit?

A

Vrai, dans les premiers cm

26
Q

Vrai ou faux, la teneur en MO augmente avec le semis direct et la culture sur billons.

A

Vrai, dans les premiers cm

27
Q

Vrai ou faux, le réchauffement du sol au printemps est plus rapide en travail conventionnel.

A

Vrai.
Il est intermédiaire pour le travail réduit et il est lent pour le semis direct & culture sur billons

28
Q

Vrai ou faux, la stabilité structurale est plus grande en semis direct et culture sur billons.

A

Vrai. Elle faible en conventionnel, puis faible en surface pour le travail réduit avec moins de compaction

29
Q

Vrai ou faux, le ruissellement augmente avec le travail réduit.

A

Faux, il diminue comparativement au conventionnel.
Il diminue aussi avec le semis direct et culture sur billons

30
Q

Vrai ou faux, le lessivage augmente avec le travail réduit, semis direct et culture sur billons.

A

Vrai, c’est en conventionnel qu’il y a une réduction puisqu’il y a moins de pores (canaux) de créer par le système racinaire pour faire circuler la solution du sol contenant les éléments fertilisants

31
Q

La dégradation des sols selon le rapport 1990 (augmentation des superficies en monoculture), nommez les conséquences :

A
  • Détérioration de la structure (le plus répandu)
  • Compactage
  • Perte de MO
  • Érosion hydrique
  • Érosion éolienne
  • Surfertilisation
  • Pollution par les métaux
  • Acidification
32
Q

Nommez des indicateurs de dégradation des sols :

A

-Érosion (vent, eau)
-Physique (compactage, croûte de battance)
-Biologique (perte de diversité biologique surtout par monoculture)
-Chimique (perte de MO, perte d’éléments, contamination)

33
Q

Pistes de solutions contre la dégradation des sols :

A
  • Rotation des cultures
  • Apport en MO
  • Travail réduit
  • Circulation contrôlée
  • Culture contre-pente
  • Brise-vent
  • Maintien d’une couverture végétale
34
Q

Décrire la gestion de la MO dans les sols (5 sphères) :

A
  1. Climat : précipitations et température
  2. Environnement ou écosystème (ex : marécage comme les tourbières il y a beaucoup de Corg dans le sol versus les sols cultivés)
  3. Propriétés du sol qui ont un impact sur l’activité microbienne : texture, drainage, acidité et teneur en calcium
  4. Façons culturales (impact sur l’aération, types de résidus, qté de résidus, activité microbienne) : travail du sol, rotations, résidus de culture
  5. Types d’apports et amendements :
    Résidus ligneux (C/N élevé, lignine) donc immobilisation N, besoin d’apporter N pour former humus stable

Résidus pailleux (paille et céréales) plus riches en lignine et cellulose, C/N élevé, besoin d’apporter N

Engrais verts (graminées, légumineuses, crucifères, sarrasin)  fournissent éléments nutritifs rapidement, stimulent les microorganismes, améliorent la structure, concurrencent les mauvaises herbes, protection contre l’érosion, produisent PEU d’humus stable, cultures compagnes ou de couverture

Tiges et feuilles similaires au EV

Prairie temporaire : graminées et légumineuses, apport humus stable

Fumiers frais : composition variable, pathogènes, fumier pailleux (bon C/N, faible en P)

Compostage du fumier : minimiser les pertes gazeuses (N) et solubles (K), apport de P, maturation

35
Q

Santé des sols selon vidéo de Vincent Lamarre :

A

Peu importe les pratiques, il faut viser à maintenir et améliorer leur santé en :
-évitant de les dégrader,
-en maintenant et développant la vie du sol
-en préservant la qualité de l’environnement.

36
Q

Quelques notions de machinerie (Vincent Lamarre) :

A

Les dents : remontent les particules grossières en surface (plus recommandé en travail réduit)

Les disques : découpent le sol et les résidus, pulvérisent et broient le sol, mélangent le sol et les résidus (plus à éviter en travail réduit, laisse moins de résidus pcq affine le sol en surface)

Les écrans : éclatent le sol par impacts + ou – importants en fonction de leur angle

Les peignes : trient les particules du sol

Les rouleaux : émiettent le sol en surface, raffermissent le sol pour la gestion de l’eau