Chapitre 7 Flashcards
Connaître l’état de la résistance dans le monde
- 515 cas (espèce x site d’action)
- 267 espèces
o 154 feuilles larges et 113 graminées - 21/31 modes d’action
- 165 herbicides
- 97 cultures
- 72 pays
Connaître l’état de la résistance au Canada
- 3e pays après les É-U et l’Australie
- 70 cas (espèce x site d’action)
- 56 espèces
Connaître l’état de la résistance au Québec
- Portrait 2011-2021
o Résistance trouvée chez 68 % des populations testées
701 échantillons reçus
1107 tests réalisés
475 populations résistantes - 8 groupes d’herbicides
- 13 régions touchées
- Le soya et le maïs sont les plus affectés
Plantes qui ont de la résistance au Québec
Mauvaises herbes les plus résistantes
o #1 – Petite herbe à poux
o #2 – Amarante tuberculée
o #3 – Morelle noire de l’EST
o #4 – Moutarde des oiseaux
o #5 – Canola spontané
o #6 – Chénopode blanc
Facteurs favorisant le développement de la résistance
- Monoculture
- Stratégie de désherbage peu diversifiée
- Utilisation répétée du même herbicide ou groupe d’herbicides
- Utilisation de doses réduites
- Utilisation d’herbicides résiduels
- Utilisation d’herbicides extrêmement efficaces
- Mauvaise herbe à forte variabilité génétique (espèces annuelles dioïques)
- Forte production de semences et germination en continu
Pourquoi se soucier de la résistance?
- Les traitements alternatifs sont plus coûteux et comportent des indices pour la santé et l’environnement supérieurs et donc plus nocifs
Définition résistance
: La résistance aux herbicides se définit par la capacité d’une mauvaise herbe à survivre et à se reproduire suite à l’application d’un herbicide effectuée à une dose normalement létale pour les individus de la même espèce et dans des conditions normales d’utilisation
Différence entre résistance croisé et résistance multiple
Résistance croisée
- Résistance à plusieurs matières actives du même groupe d’herbicides
Multirésistance
- Résistance à plusieurs groupes d’herbicide dans une même population
Comment détecter la résistance?
-Nommez les Signes d’une résistance possible
o Une seule espèce de mauvaise herbe a survécu au traitement
o Le patron de distribution de la mauvaise herbe est aléatoire
o Dans cette population de mauvaise herbe, le niveau de dommage dû à l’herbicide varie d’une plante à l’autre
o Le même problème a été observé au cours des dernières années dans ce champ lorsque des herbicides du même groupe ont été utilisés
o Des herbicides du même groupe ont été utilisés à répétition, année après année, dans ce champ
Résistance liée à la cible (TSR) ou - Résistance non liée à la cible (NTSR) Expliquez la différence
Résistance liée à la cible :
- Mutation dans la séquence d’acides aminés
- Augmentation de l’expression du gène codant pour la protéine ciblée
Résistance non liée à la cible
- Diminution de l’absorption de l’herbicide
- Diminution ou une augmentation du transport de l’herbicide dans la plante
- Séquestration de l’herbicide ailleurs dans la cellule
- Dégradation des molécules d’herbicide par des enzymes
Connaître les différentes techniques qui permettent de détecter la résistance
Tests en serre par aspersion de plantules
Tests in vitro sur gélose
Biologie moléculaire
Moyens de prévenir la résistance
- Diversifier les rotations
- Diversifier les techniques de désherbage (physique, mécanique, électrique, thermique et chimique) pour éviter d’utiliser des moyens de lutte redondants
- Diversifier les traitements d’herbicides (varier les groupes utilisés) pour éviter l’apparition de résistance à un groupe précis
- Utiliser les doses recommandées pour éviter de sélectionner les mauvaises herbes comportant de caractères favorisant le développement de résistance
- Réduire l’utilisation d’herbicides résiduels
- Réduire l’utilisation d’herbicides extrêmement efficaces sélectionnant les mauvaises herbe les plus résistantes
Gestion intégrée des mauvaises herbes résistantes
- Connaître les mauvaises herbes résistantes au Québec et dans notre région
- Identifier les sources de contamination possible
- Identifier nos pratiques qui sont à risque de causer de la résistance
- Effectuer une surveillance accrue de nos champs
- Diversifier les stratégies de lutte aux mauvaises herbes
- Faire le suivi de l’efficacité des stratégies utilisées et ajuster au besoin
- Faire tester toute population de mauvaises herbes pour laquelle on un soupçon en vue de planifier la prochaine année
Bonnes pratiques de gestion de la résistance
- Diversifier les rotations et les dates de semis
- Diversité de la flore adventice et réduction du risque de dominance d’une seule espèce
- Diversifier les pratiques non chimiques (travail du sol, binage…) adaptées au contexte agropédoclimatique et la biologie des mauvaises herbes présentes
- Effectuer une rotation des groupes d’herbicides utilisés ou utiliser des mélanges d’herbicides avec plusieurs groupes différents
- Limiter l’importation de semences d’adventices
- Utiliser des lots de semences certifiées, détruire les mauvaises herbes en bordure de champ avant grenaison, travailler les parcelles les plus infestées en dernier, nettoyer outils et la machinerie