Chapitre 5 - 6 Flashcards
Connaître les différentes mesures préventives en matière de répression des mauvaises herbes
- Limiter l’introduction des mauvaises herbes
- Effectuer la surveillance et le suivi des mauvaises herbes
- Stratégies d’intervention
Expliquer ce qu’est la biosécurité
La biosécurité représente les outils, mesures et procédures contribuant à prévenir l’introduction et la propagation des organismes nuisibles
Comprendre et expliquer les pratiques culturales permettant la répression des mauvaises herbes (1/2)
- Opérations liées au semis
- Cultivar adapté à la région
- Travail primaire du sol avant le semis
- Préparation adéquate du lit de semence
- Date de semis
- Le faux semis
- Taux de semis adéquat
- Rétrécissement de l’espacement entre les rangs
- Profondeur adéquate et constante du semis
Comprendre et expliquer les pratiques culturales permettant la répression des mauvaises herbes (2/2)
2.Opérations liées à la régie de production
- Fertilisation adéquate
- Utilisation de plantes étouffantes
- Implantation d’engrais verts et de cultures intercalaires
- Pratiquer une jachère
Expliquer pourquoi la rotation des cultures est bénéfique pour réprimer les mauvaises herbes
- Enrayer l’envahissement des mauvaises herbes qui y sont adaptées
- Monoculture → accumulation d’espèces de mauvaises herbes adaptées aux conditions de croissance de la culture
- Rotation de 2 ans de maïs et 1 an de soya : 35 % de réduction de la sétaire géante par rapport à une monoculture de maïs
- Rotation maïs-soya-blé : diminution de 80 % par rapport à la monoculture!
- Plus la rotation est diversifiée, plus elle contribuera à combattre les mauvaises herbes
Pour une bonne rotation des cultures, cela prend…
- Répression des mauvaises herbes
- Ajout à la rotation de cultures plus compétitives
- Ajout de cultures qui ne prennent pas toute la saison de croissance
- Autres effets
(1. Amélioration de la fertilité et de la structure des sols 2.Meilleure hygiène des champs 3. Augmentation des rendements)
Expliquer la lutte biologique
- Utilisation délibérée d’un ou plusieurs ennemis naturels (agents) pour réduire la densité d’un hôte ravageur (mauvaise herbe, insecte, pathogène) sous un seuil de nuisibilité
(Trouver des agents de lutte qui combattent spécifiquement une ou plusieurs mauvaises herbes sans affecter la culture)
Expliquez la méthode classique ou inoculative
- Relâchement d’un nombre relativement restreint de l’agent de lutte
- L’agent se nourrit de la mauvaise herbe, se reproduit et supprime progressivement la mauvaise herbe au fur et à mesure que sa population augmente
- Fonctionne mieux dans les habitats peu perturbés par les humains (pâturages ou cultures pérennes)
- Agents de lutte : Arthropodes phytophages
Expliquez la méthode inondative ou augmentative
- Application de grandes quantités d’un agent de contrôle, généralement un agent pathogène sur la mauvaise herbe (comme un herbicide)
- Agents de lutte : Champignons (fungi), bactéries, nématodes
o Causent des maladies chez la mauvaise herbe visée
Avantages des champignons par rapport aux insectes
Souvent plus spécifiques
Pulvérisation conventionnelle
Possibilité d’élever un grand nombre d’individus (spores) de l’agent et de le relâcher à un endroit et un moment précis
Élevage facile
Stade infectieux facile à produire
Désavantages des champignons par rapport aux insectes
Détermination de l’espèce plus complexe
Période de virulence courte
Possibilités de mutations
Avantages de la lutte biologique
- Permanent
o Une fois relâché l’agent continu à se multiplier - Haute spécificité
o Très peu de danger de dommage sur les espèces non ciblées - Efficace dans les endroits difficiles d’accès
- Effets négligeables sur l’environnement
- Relativement peu cher comparativement aux méthodes chimiques
Désavantages de la lutte biologique
- Une fois relâché, l’agent de lutte ne peut plus être contrôlé
- Les temps de réponse sont longs et les résultats ne sont pas garantis
- Possibilité de résurgence d’un nouveau problème de MH
- Éradication ≠ objectif premier, car impossible
- Efficace contre les vivaces, mais inefficace contre les annuelle
Comprendre et expliquer les étapes du développement d’un programme de lutte biologique
- Étape 1 : Identifier la mauvaise herbe cible
- Étape 2 : Identifier des ennemis naturels
- Étape 3 : Étude de l’écologie de l’agent
- Étape 4 : Étude de la spécificité de l’agent pour l’hôte
- Étape 5 : Libération de l’agent sur le terrain
- Étape 6 : Suivi des sites de libération
- Étape 7 : Maintien des populations de l’agent de contrôle
Connaître les grandes lignes de la lutte thermique
- Le principe n’est pas de brûler la plante, mais d’augmenter la température des cellules végétales durant une fraction de seconde
o Destruction des parois cellulaires et dénaturation des protéines et mort des cellules
Connaitre les caractéristique des paillis (organiques, synthétique)
Paillis organiques
- Matériaux biodégradables (paille, bran de scie, écorce…)
- Barrière physique aux plantules de mauvaises herbes
- Faible efficacité contre les vivaces
Paillis synthétiques
- Plastiques ou fibres biodégradables
- Barrière physique aux plantules de mauvaises herbes
- Plus efficace que les paillis biodégradables pour contrer un problème de vivaces
paillis transparents vs paillis organique granulaire
- Paillis de plastique transparents
o Réchauffement du sol
o Développement des plantes ↑ au printemps - Paillis organiques granulaires (composts, écorces, aiguilles de pin, bran de scie, etc.)
o Effet isolant
o Maintien de températures plus fraîches
o Installation plus tard en saison pour « rafraîchir » la culture en conditions chaudes
Expliquez la Solarisation par paillis
- Réchauffement du sol pour stériliser à l’aide de paillis de plastique transparents
o Les températures atteintes sont plus élevées qu’avec un paillis opaque - Températures supérieures à 45 °C durant 6 semaines pour détruire la viabilité des semences de mauvaises herbes
o Besoin d’un climat chaud - Sous nos conditions, les températures atteintes sont non létales et favorisent la croissance et le développement des mauvaises herbes
o Paillis opaques préférables
o Absence de lumière
Décrire les différents outils de désherbage mécanique et expliquer leurs effets sur la répression des mauvaises herbes
- Arrachage manuel
- Houe
- Fauche ou tonte
Qu’est ce que le travail primaire
- Objectifs :
o Retourner et rendre le sol friable sur une profondeur supérieure à 15 cm
o Incorporer la chaux et les autres amendements
o Enterrer les résidus de culture - Désherbage :
o Pas un objectif principal, mais :
o Permet d’enterrer les graines de mauvaises herbes
o Permet l’épuisement des réserves des vivaces (jachère)
Qu’est ce que le travail secondaire
- Objectifs :
o Retourner et rendre le sol friable sur une profondeur inférieure à 15 cm
o Création du lit de semence et incorporation des fertilisants (et herbicides…) - Désherbage :
o Destruction des plantules de mauvaises herbes avant le semis (faux semis)
Qu’est ce que le travail tertiaire
- Intégration possible de l’utilisation des doses réduites d’herbicide
- Utilisation d’appareils mécaniques spécialisés
- Travail sur toute la surface (Houe rotative, Herse étrille)
- Travail entre les rangs (Sarcleur léger, Sarcleur mi-lourd, Sarcleur lourd, type de Soc, Type de Disque)
Principe de la gestion intégrée
- Connaissance
- Prévention
- Suivis des champs
- Intervention
- Évaluation-rétroaction
Dresser un bref historique des herbicides
Début 1900 : Utilisation du sulfate de cuivre
1ère génération d’herbicides
- Sels inorganiques
2e génération d’herbicides (1940 – aujourd’hui)
- Herbicides organiques de synthèse
3e génération d’herbicides (1970 – aujourd’hui)
- Herbicides biologiques