chapitre 6 Flashcards

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1
Q

Types de mutations ponctuelles :

A
  • Substitution → Une paire de nucléotides remplacée
    par une autre sur le brin d’ADN
    o Peut n’avoir aucun effet = mutation silencieuse
    o Peut entraîner la modification d’un acide aminé =
    mutation faux sens
    o Peut entraîner l’insertion d’un codon d’arrêt =
    mutation non-sens
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Q

Théorie de l’évolution - Critères

A

1) Variation de caractères
Exemple : Individus différents
2) Caractères héritables
Exemple : Génération à l’autre
3) Différence dans le succès reproducteur
Exemple : Individus qui se reproduisent plus que d’autres
4) Pression de sélection (lutte pour la survie)
Exemple : Ressource, partenaire de reproduction

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3
Q

Variation génétique d’une population

Principes de variation génétique à deux niveaux :

A

Individuel :

Enjambement
Assortiment indépendant des chromosomes
Fécondation aléatoire
Mutation (chromosomique et ponctuelle)

Population :

Sélection naturelle
Dérive génétique
Flux génique (migration)

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4
Q

Variation génétique d’une population

1) Sélection naturelle

A

Repose sur le succès reproductif différentiel.
Augmente ou diminue la fréquence d’un allèle dans une population (pour les plus adaptés).
Transmet les allèles de manière disproportionnée entre chaque génération.

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5
Q

2) Dérive génétique

A

Fluctuation imprévisible (hasard) des fréquences alléliques d’une génération à la suivante dans des petites populations.
Peut mener à une perte en diversité, surtout dans les petites populations.
Deux phénomènes associés : Goulot d’étranglement et Effet fondateur.

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6
Q

2) Dérive génétique - Goulot d’étranglement (bottleneck)

A

Changement soudain dans l’environnement réduisant la taille de la population.
Population survivante peut ne pas être représentative de la population initiale.
Conséquences : diminution de la variation génétique et vulnérabilité accrue à la dérive génétique.

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7
Q

2) Dérive génétique - Effet fondateur

A

Des individus isolés forment une nouvelle population non représentative de la population d’origine.

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8
Q

3) Flux génique

A

Population gagne ou perd des allèles par migration ou échanges de gamètes.
Tendance à augmenter la variation génétique intra-population.
Tendance à diminuer la variation génétique inter-populations.

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9
Q

Sélection naturelle vs Dérive génétique :

Dans quelle mesure la sélection naturelle est-elle plus « prévisible » que la dérive génétique ?
Dérive génétique vs Flux génique :

A
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10
Q

Quelle différence y a-t-il entre la dérive génétique et le flux génique concernant leur incidence sur la variation génétique future d’une population ?

A

La dérive génétique a un effet plus important dans les petites populations, conduisant souvent à une perte de diversité génétique et à une fixation aléatoire d’allèles.

Le flux génique, en revanche, a un effet contraire en augmentant la diversité génétique. Il peut contrer les effets de la dérive génétique et maintenir la variabilité génétique au sein des populations.

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11
Q

Les types de sélection dans une population évolutive

1) Sélection directionnelle

A

Favorise les individus rares situés à une extrémité de la distribution.
Souvent causée par des changements de l’habitat initial.
Exemple : Cas des phalènes du bouleau pendant la révolution industrielle.

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12
Q

2) Sélection divergente

A

Favorise les phénotypes extrêmes.
Désavantage les phénotypes intermédiaires.
Présente dans des environnements hétérogènes.
Exemple : Cas des oiseaux bec-croisés.

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13
Q

3) Sélection stabilisante

A

Favorise les phénotypes intermédiaires.
Élimine les phénotypes extrêmes.
Présente dans des environnements sans extrême.
Exemple : Cas de la grosseur des bébés chez les humains.

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14
Q

Carte mémoire 4
Thème : Les types de sélection dans une population évolutive

La sélection sexuelle

A

Cas particuliers de la sélection naturelle.
Exclusivement en lien avec le succès reproductif.
Les individus ne s’accouplent pas au hasard.
Ils se choisissent entre eux selon divers critères (couleur, combat, parades nuptiales, etc.).

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15
Q

Carte mémoire 5
Thème : La sélection sexuelle et ses exemples

A

Exemple de la rainette versicolore (Hyla versicolor)

Long appel = Sélectionné par les femelles (chant plus long).
Court appel = Moins préféré par les femelles.
La durée de l’appel nuptial est un indicateur de la qualité du matériel génétique.

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16
Q

Carte mémoire 6
Thème : Risques associés à la sélection sexuelle

A

Risques associés à la sélection sexuelle (théorie de l’handicap).
Exemple : Les plumes longues d’un paon mâle peuvent augmenter les chances d’accouplement, mais trop longues peuvent empêcher le vol.
Lien vers une vidéo sur Maratus volans.

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17
Q

Carte mémoire 7
Thème : Rôles dans la sélection sexuelle

A

Généralement, c’est la femelle qui choisit son partenaire sexuel.
Rôle de la femelle = Faire le meilleur choix possible, soins parentaux.
Rôle du mâle = Maximiser le nombre d’accouplements.

18
Q

Thème : Convergence évolutive

Qu’est-ce que c’est ?

A

Deux espèces très éloignées géographiquement ou evolutivement développent des traits similaires.
Exemple : Le phalanger du sucre (marsupial en Australie) ressemble au polatouche (mammifère placentaire en Amérique du Nord).

19
Q

Thème : Convergence évolutive

La preuve de la convergence évolutive

A

Deux espèces de lignées différentes (marsupial vs. placentaire) peuvent finir par se ressembler en occupant un environnement semblable.
Par sélection naturelle, les deux espèces développent des traits similaires malgré une origine différente.

20
Q

Thème : L’espèce - Principes de base

A
  • La frontière entre les espèces peut être floue.
  • Critères de base : Comparaisons morphologiques, fonctions corporelles, biochimie, comportement, composition génétique.
21
Q

Espèces « biologiques”**

A
  • Population capable de se reproduire naturellement et de produire une descendance féconde.
  • Isolée génétiquement des autres espèces.
  • Ne s’applique pas à la reproduction asexuée, aux fossiles, ou aux populations géographiquement séparées.
22
Q

Espèces « morphologiques”**

A
  • Concept basé sur l’apparence.
  • Utilisé en classification.
  • Fondé sur des caractères anatomiques observables et mesurables.
23
Q

**Thème : Isolement reproductif
Barrière prézygotique

A
  • Barrière prézygotique**
  • Isolement écologique : Habitats différents dans la même région.
  • Isolement temporel : Reproduction à des moments différents.
  • Isolement éthologique : Pas d’attirance sexuelle.
  • Isolement mécanique : Incompatibilité anatomique.
  • Isolement gamétique : Pas de fusion entre les gamètes.
24
Q

**Thème : Isolement reproductif
Barrière postzygotique

A
  • Barrière postzygotique**
  • Viabilité réduite des hybrides : Maturité sexuelle non atteinte.
  • Fécondité réduite des hybrides : Hybrides généralement stériles.
  • Déchéance des hybrides : Descendants viables, mais fragiles ou stériles.
25
Q

Thème : Hybridation fonctionnelle

A
  • Dépassement des barrières prézygotiques et postzygotiques.
  • Exemple : Recensement en mars 2014, quelques individus hybrides devenus viables.
26
Q

Qu’est-ce que la spéciation?

A

La spéciation est le processus par lequel de nouvelles espèces évoluent à partir d’une population ancestrale.

27
Q

Qu’est-ce que la spéciation allopatrique?

A

La spéciation allopatrique se produit lorsque des populations sont séparées par des barrières géographiques, entraînant une interruption du flux génique.

28
Q

Quelles sont les conditions favorables à la spéciation allopatrique?

A

Elle survient avec une isolation géographique, fragmentation d’habitats (montagnes, lacs) et est influencée par des effets fondateurs.

29
Q

Quels sont les mécanismes de la spéciation sympatrique?

A

la sélection de l’habitat et l’accouplement non-aléatoire chez les animaux
la polyploïdie chez les végétaux.

30
Q

Quel est un exemple de spéciation sympatrique chez les animaux?

A

Les poissons Pudamilia, où la couleur des mâles constitue une barrière reproductive.

31
Q

Donnez un exemple de spéciation sympatrique chez les végétaux

A

La polyploïdie, impliquant l’augmentation du nombre de chromosomes, est observée dans des plantes telles que la pomme de terre et le blé.

32
Q

Qu’est-ce que l’autopolyploïdie?

A

L’autopolyploïdie implique la production de gamètes diploïdes, fusion de deux gamètes diploïdes pour former un descendant tétraploïde. Exemples incluent la pomme de terre et la banane.

33
Q

Qu’est-ce que l’allopolyploïdie?

A

L’allopolyploïdie résulte du croisement de deux espèces, combinant leurs chromosomes pour former un hybride, conduisant à une nouvelle espèce par non-disjonction. Exemples incluent le tabac et la fraise.

34
Q

Pourquoi la spéciation allopatrique a-t-elle moins de chances de se produire sur une île proche du continent que sur une île éloignée du continent?

A

La proximité réduit l’isolation génétique, favorisant l’échange génétique fréquent entre l’île et le continent, diminuant ainsi les chances de spéciation allopatrique.

35
Q

Pourquoi la variabilité génétique est-elle cruciale pour la survie des populations?

A

La variabilité génétique permet aux populations de s’adapter aux changements. Une plus grande variabilité génétique rend une population plus apte à s’adapter, tandis qu’une variabilité génétique réduite accroît les risques d’extinction.

36
Q

Pourquoi les populations de petite taille ont-elles un risque d’extinction plus élevé?

A

Les populations de petite taille sont plus sujettes à la dérive génétique et à la consanguinité, augmentant ainsi le risque d’extinction.

37
Q

Quels sont les concepts importants en biologie de la conservation?

A

La dépression de consanguinité (inbreeding depression) et la taille effective de la population (Ne), qui est une valeur corrigée de N pour prédire le comportement génétique d’une population réelle.

38
Q

Quelle est la problématique liée à la population de lions du Gir en Inde?

A

La population de lions du Gir fait face à une perte d’abondance importante due à des activités anthropiques.

39
Q

Comment la comparaison de l’empreinte génétique peut-elle aider à évaluer la santé génétique d’une population?

A

Elle permet de déterminer la perte de diversité génétique et les cas de consanguinité, comme illustré dans l’exemple du Lion du Gir en Inde.

40
Q

Quels indicateurs de fitness ont été mesurés chez les lions du Gir en Inde?

A

Compte de spermatozoïdes,
pourcentage de spermatozoïdes anormaux,
nombre de spermatozoïdes mobiles par éjaculat
niveau de testostérone

41
Q

Quelle conclusion peut-on tirer de l’étude sur le Lion du Gir en Inde?

A

La population de Gir présente une perte de diversité génétique, une diminution du fitness, indiquant un risque accru d’extinction dû à la consanguinité.