Chapitre 4 La mémoire à long terme Flashcards

1
Q

Définition de la mémoire sémantique? Et mémoire épisodique?

Qui a fait cette distinction le premier?

A

Sémantique : Connaissances générales ne dépendant pas d’indices contextuels
Episodique : connaissances relatives à des événements personnels

Tulving 1972

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2
Q

Quels sont les arguments expérimentaux qui prouvent qu’il y a une distinction entre mémoire épisodique et sémantique?

A

Expérience de McKoon & Ratcliff 1979
Prérequis : Si les deux systèmes de mémoire sont distincts alors l’information dans les 2 systèmes devrait être accessible de manière indépendante.
2 tâches données au sujet :
- Décision lexicale : On présente une liste de lettres et le sujet doit dire si les lettres forment un mot ou pas?
- Reconnaissance d’un item avec amorce (mémoire épisodique)

Résultat : l’effet d’amorce n’influe pas les résultats dans la décision lexicale mais influe énormément la reconnaissance d’un item. : L’amorce a un effet de facilitation sur les cibles déjà présentées

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3
Q

La distinction entre mémoire sémantique et épisodique est elle un consensus?

A

Non, Anderson 1983 : Par exemple l’affirmation “mon professeur de philo est un homme” est une connaissance personnelle qui n’a pas de spécificité de situation. Est il donc mémoire sémantique ou mémoire épisodique?

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4
Q

Sur quoi reposent les différences entre mémoire déclarative et mémoire procédurale?
QUi en a parlé le premier?

A

La différence entre ces deux mémoires repose sur la verbalisation.
Mémoire déclarative : Connaissances verbalisables, elles correspondent aux connaissances sémantiques et épisodiques
Mémoire Procédurale : Connaissances portant sur des actions, automatique, (tenir en équilibre sur un vélo) Stockage des savoir faire
Squire 1980

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5
Q

Qui a proposé la distinction entre mémoire implicite et explicite?

A

Graf et Schacter 1965

Oppose les informations selon qu’elles peuvent faire l’objet d’une récupération consciente ou non

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6
Q

Caractéristiques du modèle de Tulving?

A

1982, précise et complète le modèle de 1972
Basé sur la relation entre mémoire sémantique et épisodique
Modèle SPI (Seriel, parallèle et indépendant)
1/ Encodage sériel : d’abord dans les systèmes perceptifs, puis sémantique puis épisodique
2/ Stockage parallèle à la fois dans la mémoire épisodique et sémantique
3/ Récupération indépendance dans la mémoire sémantique (connaitre) et épisodique (se souvenir)

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7
Q

Interêt et critiques de Tulving?

A

Bonne réception mais critiques sur la hiérarchisation des systèmes de représentation.

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8
Q

Modèle de Squire?

A
1996
Ontologie des différents systèmes de mémoire
Mémoire à long terme
  1- Mémoire explicite
      - Episodique
      - Sémantique
  2- Mémoire implicite 
      - Procédurale
      - Apprentissage perceptif
      - Conditionnement
      - Non associatif
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9
Q

Quelles sont les différences majeures des modèles Tulving et Squire?

A

Chez Tulving la mémoire sémantique et épisodique sont hiérarchisées alors que pas chez Squire, elles sont simplement deux sous systèmes de la mémoire explicite. ``
> conduisent à prédire des dissociations très différentes de ces mémoires dans les syndromes amnésiques

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10
Q

Quelle est la différence entre amnésie rétrograde et antérograde?

A

Rétrograde : Incapacité à se rappeler de savoir qui se sont passés avant une lésion cérébrale.
Antérograde : Incapacité à se rappeler depuis la lésion cérébrale
Patient Henri Molaison

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11
Q

Quels sont les facteurs facilitant la fixation en MLT

A

attention? motivation? Ne suffisent pas c’est plus du côté du traitement de l’info que ca se joue :

  • La répétition du matériel
  • le rythme d’apprentissage
  • l’organisation du matériel
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12
Q

Qui a réalisé une expérience majeure sur le rôle de la répétition dans l’apprentissage

A

Atkinson 1972
le sujet doit apprendre la traduction de 7 listes de 12 mots allemand (la langue maternelle du sujet est l’anglais, 2ème langue allemand)
On présente d’abord la liste de 7 mots que le sujet doit apprendre et ensuite un mot de la liste choisi d’une des trois manières suivantes :
1> Sélection libre des mots par le sujet en leur suggérant de se concentrer sur les mots qu’ils ne connaissent pas
2> Selection / ordinateur ou les mots choisis à réviser sont juste ceux qui ne sont pas acquis ou en cours d’acquisition
3> Selection aléatoire parmi tous les mots

Les résultats au bout de 4 présentations des 7 séries sont meilleurs en termes d’apprentissage pour la sélection par ordinateur sur les mots inconnus, la sélection aléatoire étant la pire.

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13
Q

Comment le rythme d’apprentissage joue il sur la mémorisation ?

A

Mieux d’apprendre de manière distribuée dans le temps que massée.
Baddeley et Longman 1974
Apprentissage de la frappe sur une machine à écrire : Mieux de faire une séance d’une heure par jour que 2 séances de 2h par jour. > importance de répartir dans le temps sur de courtes séances

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14
Q

Quid de l’influence de l’intervalle des sessions d’apprentissages sur la mémorisation?

A

Semble montrer que la performance est meilleure quand l’intervalle entre sessions est plus long mais rien de concret.

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15
Q

Quelle stratégie de répétition est particulièrement efficace?

A

Landauer et bjork : Augmenter l’intervalle entre les répétitions d’un item qui est bien connu et diminuer l’intervalle pour les items pas encore bien récupérés.

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16
Q

Quel est le rôle de l’organisation du matériel à apprendre sur la mémorisation?

A

Très important
Mandler 1969 2 groupes qui doivent classer des mots en catégories.
mémoire incidente : juste classer des mots
mémoirex explicite : classer avec but d’apprendre
même résultat.
> Ce qui explique l’efficacité des moyens mnémotechniques comme organisation par rimes

17
Q

Qu’en est il de la profondeur de traitement de l’information dans la mémorisation? Théorie..

A

1972 Craik et Lockhart proposent théorie en mettant en avant les différences de codage entre MCT et MLT
MCT : Codage préférentiel acoustique
MLT : Codage préférentiel sémantique
Selon eux, la lecture d’un mot passe d’abord par :
- Identification des caractères physiques (forme)
- Niveau phonétique
- Niveau sémantique

18
Q

Expérience mettant en jeu la profondeur de traitement dans la mémorisation?

A

1975 Craik et Tulving expérience
- Est ce que le mot est en lettres capitales
- Est ce que le mot rime avec chouette
- Est ce que le mot est approprié dans la phrase “Jean a bu un …. de vin”
Résultats : le temps de réponse augmente en fonction de la profondeur de traitement (mais cela ne veut rien dire sur la mémorisation
En revanche le taux de réponses correctes augmente avec la profondeur de traitement

> > Théorie remise en cause en 80 car postule qu’il y a hirérachie entre systèmes de codage et en plus par Baddeley car la MCT n’est pas qu’un simple stockage mais devient aussi traitement de l’info

19
Q

Recap des facteurs influencant la fixation de la MLT?

A
  • La répétition du matériel
  • le rythme d’apprentissage
  • l’organisation du matériel à apprendre
  • la profondeur de traitement
20
Q

Définition de l’interférence?

A

C’est l’influence d’un apprentissage sur un autre apprentissage.
> interférence proactive: du à un apprentissage antérieur
> Interférence rétroactive

21
Q

Expérience qui permet de mesurer les deux effets d’interférence?

A

Proactive
Apprentissage préalable > apprentissage cible&raquo_space;»»>test de l’apprentissage cible

Rétroactive
Apprentissage cible > apprentissage ultérieur> test de l’apprentissage cible

22
Q

Qui a étudié l’interférence rétroactive?

A

Slamecka 1960
Fait apprendre texte en prose à 3 groupes en répétant le texte 2, 4 ou 8 fois.
Puis il fait se reposer une partie des sujets alors que l’autre partie doit apprendre un deuxième texte avec 4 ou 8 répétitions
Résultats : Ceux qui ont du apprendre un nouveau texte ont vu le premier se déteriorer. Plus il y a avit de répétitions dans le deuxième texte et plus le premier était déteriorié

23
Q

L’interférence rétroactive est elle un effacement de l’info initialement mémorisé ou un masquage de l’ancienne info par la nouvelle?

A

Il semblerait qu’elle ne fasse que masquer sans effacer l’info mémorisée en MLT
(expérience de Loftus 1977 avec questionnaire sur accident voiture verte)
reprise ensuite par Bekerian et Bowers avec questionnaire dans l’ordre chrono et aléatoire.

24
Q

Quel est l’effet connu qui illustre la différence entre disponibilité et l’accessibilité des souvenirs en mémoire à long terme?

A

Le mot sur le bout de la langue ou le phénomène d’économie au réapprentissage illustré par Ebbinghaus

25
Q

Quelle expérience a permis de démontrer les caractéristiques de l’accès à l’info dans la mémoire à long terme ? (parallèle et direct)

A

Expérience de Schneider et Schiffrin 1977
Tâche : sujets doivent explorer très rapidement des planches visuellement et détcter une liste de 1 à 4 items qui leur a été fournie avant.
1- La liste d’items change à chaque essai > les items doivent être stockés en mémoire de travail
2- La liste d’items ne change pas > les items sont stockés en mémoire à long terme

Résultats :
1- les items critiques sont mieux détectés si il n’y en a qu’un et le temps de réponse dépend du nbre d’items à détecter donc les réponses et temps de réponses dépendent du nbre d’items
2- les items critiques ne dépend pas du nombre d’items et le temps de réponse non plus > preuve que en mémoire à long terme, la récupération se fait sous forme parallèle et directe

26
Q

Qu’est ce que l’activation?

A

C’est le mécanisme qui permet la disponibilité de l’information en MLT à un moment donné

27
Q

Avec quoi ne faut il pas confondre l’activation?

A

Avec le souvenir conscient de l’information (l’activation peut être inconsciente mais permettre la dispo de l’info comme dans le cas des amorces sémantiques) et de préparation attentionnelle (délai de 700ms)

28
Q

Quelles sont les 3 caractéristiques de l’activation et quelle est l’expérience qui les démontre?

A
  • Rapidité
  • Automaticité
  • Diffusion

1974 Anderson

29
Q

Quel modèle de la mémoire met en jeu le concept d’activation?

A

Modèle ACT Anderson 1983 : Activation de noeuds dans le réseau des mots