Chapitre 4 Flashcards
Qu’est-ce que l’attitude?
Évaluation générale (positive ou négative) d’une personne à l’égard d’un «objet» (situation, personne, action, opinion).
Quelle est la nature des attitudes? Comment ses différentes composantes (3) s’influencent?
La direction : positive ou négative
L’intensité: le degré ou la puissance
La force : la durabilité ou la résistance
Comment mesure-t-on les attitudes?
Déduites du comportement verbal. On la mesure à l’aide d’une échelle d’attitudes, d’habitude à un item –> on demande à l’individu de se prononcer sur une affirmation touchant un seul objet (situation, personne, action, opinion). Peut être nominale ou ordinale.
De quoi découle les forces des attitudes?
- La certitude subjective (conviction d’être dans le vrai, d’avoir raison. Surtout quand on a eu une expérience directe avec l’objet).
- La centralité (position occupée par une attitude dans la hiérarchie de l’ensemble de nos attitudes. Attitude «générique» d’où d’écoulent un certain nombre d’attitudes associées).
Schéma sur le réseau d’attitudes.
Les attitudes forment des réseaux hiérarchisés où certains objets occupent une place plus centrale que d’autres.
Quels sont les 2 types d’attitude?
Explicite: accessible à la conscience, contrôlable, facilement exprimable.
Implicite: association entre : l’objet d’attitude et l’évaluation qu’on en fait.
Comment se fait l’acquisition des attitudes? (4)
- Conditionnement évaluatif (l’association entre un stimulus neutre et un autre stimulus positif ou négatif)
- Simple exposition (répétition d’un stimulus rend son traitement automatique et produit un sentiment plaisant)
- Conditionnement opérant (expression d’une attitude est renforcée ou punie)
- Apprentissage social (observation des attitudes des comportements des autres).
Quelles sont les étapes du conditionnement évalutif, dans l’acquisition des attitudes?
- Stimulus inconditionnel (supermodèle) –> réponse inconditionnelle (affect positif).
- Stimulus neutre (lait) –> SI (supermodèle) –> réponse inconditionnelle (affect positif).
- Stimulus conditionnel (lait) –> réponse conditionnelle (affect positif).
Quels sont les 4 facteurs attribuables aux changements des attitudes?
Qui: personne qui livre le message
Quoi: contenu même du message
À qui: caractéristiques du public-cible
Comment: type de média utilisé
De quoi dépend la crédibilité du messager? (5)
- La compétence ou l’expertise dans le domaine (réelle ou simulée)
- L’attrait suscité et la similarité encouragent l’identification
- La qualité de la communication
- Cache son intention de convaincre
- Utilise des arguments contraires à nos intérêts (semble plus désintéressé).
Qu’est-ce que le messager doit dire? (4)
- Des arguments rationnels (auprès d’un public informé ou scolarisé)
- Faire appel aux émotions (auprès d’un public peu informé ou scolarisé. Vaut mieux susciter des émotions positives).
- Un ou deux côtés de la médaille? (UN: quand le public est peu informé ou concerné. DEUX: quand le public est informé et concerné)
- Répéter (améliore la mémorisation. Attention à ne pas susciter l’ennuie ou l’agacement).
Quand est-ce qu’utiliser la peur est utile? (4)
- Quand la menace est plausible.
- Quand on propose un moyen crédible, sûr et facile d’éviter le danger.
- Assez puissant pour faire réagir.
- Pas trop fort pour susciter l’évitement.
PEUR OU HUMOUR?
À qui s’adresse-t-on? Le public cible (4)
- Public plus instruit: message complexe.
- Public moins instruit: message simple.
- Public favorable: avec distraction.
- Public hostile: sans distraction.
Comment le messager passe-t-il le message au public cible? (2)
- Électronique (30-40% par la télé. Plus d’importance est accordée à l’enrobage qu’au contenu pour garder l’attention).
- Écrit (plus utilisé pour passer des messages complexes).
La place occupée par les médias est centrale, dans les deux cas.
Qu’est-ce que la théorie de l’équilibre dans la consistance cognitive et ses 2 menaces?
Consistance cognitive: c’est le besoin de garder une cohérence interne.
Menacée lorsque…
- Deux personnes qui s’estiment mutuellement sont en désaccord
- Deux personne qui ne s’estiment pas sont en accord