Chapitre 3 Flashcards

1
Q

Quels sont les deux processus cognitifs de la perception d’autrui?

A
  1. Formation d’une impression.

2. Intégration de l’information.

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2
Q

Qu’est-ce que la formation d’une impression (et ses 3 facteurs), dans la perception d’autrui?

A

Organisation de l’information se rapportant à une personne afin de former un tout.
3 facteurs: le comportement, la situation*, l’apparence physique.

  • Ex.: si le prof approche ses étudiants étant enjoué et interessé de les connaître en classe = aime connaître ses élèves. S’il fait la meme chose dans un bar = creepy.
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3
Q

Qu’est-ce que l’intégration de l’information, dans la perception d’autrui?

A

Combinaison des traits d’une personne afin d’en avoir une perception unifiée.

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4
Q

Quelles sont les étapes de la perception d’autrui?

A
  1. Éléments perçus (apparence physique, comportementt, contexte).
  2. 1 . Processus d’attribution (qu’est-ce qu’on pense que la personne pense? Qu’est-ce qu’on pense que la personne veut faire? Ex.; En fonction du comportement ; «est-ce qu’il veut me courir après?». Le cerveau se fait des scénarios).
  3. Traits (ex.: traits de personnalité ; qqun qui est plus peureux vs courageux ; cela va changer la manière qu’on voit les autres
    1. Processus d’intégration (communication des traits d’autrui par la personne qui observe ou par une tierce personne)
  4. Impression.

À partir d’indicateurs (apparence, comportement, contexte), une personne explique le comportement d’autrui grâce au processus d’attribution. Cette explication fait généralement appel à des traits de caractères lesquels, intégrés à ceux communiqués par les tiers, permettent de se faire rapidement une impression.

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5
Q

Qu’est-ce qu’une croyance?

A

Conviction relative à un objet psychologique (peut être une chose, situation, personne. peut être concret, abstrait, réel ou imaginaire).

Une croyance n’est JAMAIS un fait.

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6
Q

Quels sont les deux types de croyance?

A
  1. Croyance neutre (description)

2. Croyance évaluative (jugement)

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7
Q

Quelles sont les 3 sources de la croyance?

A
  1. Expérience personnelle
  2. Interaction sociale
  3. Inférence
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8
Q

Schéma des croyances.

A
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9
Q

Comment explique-t-on les agissements des gens?

A
  1. C’est l’individu (à cause de sa personnalité, de ses motivations ou de ses intentions)
  2. C’est la situation (à cause du contexte, des circonstances ou du hasard).
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10
Q

Qu’est-ce que l’attribution à partir d’un seul comportement?

A

Nous faisons une inférence correspondante. C’est-à-dire l’attribution d’une disposition (ou d’un trait) qui correspond directement à la nature du comportement observé.
Plus un comportement défie les attentes sociales, plus nous l’attribuons à des dispositions internes (pas de manière rigoureuse et pas de manière consciente).

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11
Q

Quelles sont les 3 question que l’on se pose lors de l’attribution à partir d’un seul comportement?

A
  1. L’individu avait-il la possibilité d’agir autrement?
  2. Se comporte-t-il conformément à ce qu’on attend de lui dans telles circonstances?
  3. S’il avait agi autrement, les conséquences auraient-elles été différentes?
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12
Q

Exemple de Guy Turcotte.

A
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13
Q

Qu’est-ce que la théorie de covariation?

A

C’est la perception d’un lien entre le comportement et la cause, quand le comportement varie systématiquement dans le temps et se fait à partir de 3 critères (constance, caractère distinctif et le consensus).

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14
Q

Expliquez les 3 critères (constance, caractère distinctif, consensus) de la théorie de la covariation.

A

Constance: la personne agit-elle toujours de cette façon dans cette circonstance particulière?
Caractère distinctif: La personne agit-elle de cette façon dans toutes les circonstances?
Consensus: la personne agit-elle de cette façon avec toutes les personnes?

*S’il manque des informations pour examiner l’un des 3 critères, on doit combler les vides par des inférences.

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15
Q

Types d’attribution (du comportement)

A
  1. Attribution interne (raison personnelle, caractéristique personnelle, cause d’une action ou facteur personnel). Ex.: Pascal n’aime pas l’école / il se couche trop tard.
  2. Attribution externe à l’entité (caractéristique générale, pas la faute de la personne en particulier)
    Ex.: Ce cours est ennuyant pour tout le monde.
  3. Attribution externe aux circonstances (il avait une raison quelconque pour que la personne agisse comme cela, elle n’est pas ainsi habituellement)
    Ex.: Il est fatigué, il avait un autre examen et n’a pas beaucoup dormi.
  4. Attribution externe et interne à l’entité (raison personnelle par rapport à la situation)
    Ex.: Il n’aime pas ce cours.

EX.: Pascal dort dans un cours.

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16
Q

Quels sont les 2 biais d’attribution (lorsque nous nous trompons)?

A
  1. Le biais de l’acteur/ biais de complaisance : nous trouvons des causes internes à nos succès et des causes externes à nos échecs.
  2. Le biais de l’observateur: dans l’évaluation du comportement d’autrui, nous surestimons les facteurs internes et sous-estimons les facteurs externes (tendance propre aux cultures valorisant la liberté individuelle et l’autonomie et plus retrouvé chez les jeunes adultes et personnes âgées).
17
Q

Qu’est-ce que le modèle Tridimensionnel de Weiner?

A

Utilisé pour expliquer les causes de notre propre comportement et celui des autres.
3 dimensions: les causes sont-elles internes ou externes? sont elles contrôlables ou non? sont elles stables ou instables?

18
Q

Exemple d’exam de MQ.

A
19
Q

Pourquoi privilégions-nous l’efficacité plutôt que la rationalité?

A
  1. Besoin d’asseoir nos relations sur certaines certitudes (ordre dans jugement et prévoir réactions des autres).
  2. Privilégions attributions internes car elles demandent moins d’effort cognitif.
  3. Désidérabilité sociale (c’est valorisé dans notre culture).
20
Q

Comment se fait l’intégration des traits perçus?

A
  1. Effet de centralité (les traits importants organisent l’impression et influent sur le sens retenu pour les autres traits de la personne).
  2. Effet de primauté (tendance à accorder plus d’importance aux premières informations reçues dans la formation d’une impression)
  3. Modèle de la moyenne (impression générale est la somme des évaluations de chaque trait en fonction de son importance, divisé par nombre de traits retenus).
21
Q

Intégration des traits perçus

A

Vu qu’on réussi à avoir un fonctionnement social adéquat, nos impressions (mêmes si elles sont superficielles) ne peuvent pas être toujours erronées.
Les traits évidents s’accompagnent de comportements typiques facilement observables.

22
Q

Quels sont les deux processus dans la formation d’une impression? 2 systèmes?

A

Automatique: inconscient et hors de notre contrôle, permet de traiter beaucoup d’informations en peu de temps.
Réfléchi: démarche plus rationnelle, formelle et contrôlée, pour prendre des décisions dont les conséquences sont cruciales.

23
Q

Qu’est-ce que sont les schémas?

A

Ce sont des structures cognitives qui permettent d’organiser l’information complexe se rapportant aux personnes et aux situations.

24
Q

Qu’est-ce qu’orientent les schémas (structure cognitive)?

A
  1. La perception de l’environnement.
  2. L’organisation des informations dans la mémoire.
  3. Les inférences.
25
Q

Les schémas…

A
  1. Nous aident à définir/transformer/interpréter les informations en fonction de ce que nous savons déjà.
  2. Nous permettent de traiter l’information non verbale (expression visage, physionomie, démarche…)
  3. S’appuient sur un ensemble d’idées reçues sur des stéréotypes et des catégorisations.
  4. S’appuient sur des scénarios acquis en fonction des normes culturelles.
  5. S’appuient sur des scénarios élaborés en fonction de nos expériences et de nos attentes personnelles.
26
Q

Qu’est-ce que la théorie implicite de la personnalité?

A

Type de schéma utilisé pour inférer des traits de personnalité qui s’accordent généralement.
À partir d’un seul trait perçu s’ajoutent des traits apparentés découlant de nos expériences personnelles et de notre culture.

  • Si de nouvelles infos ne concordent pas avec nos schémas, on les ignore ou on les transforme pour les accorder avec notre perception.
27
Q

Les 3 règles heuristiques (pour faire des estimations rapides)

A

Disponibilité, représentativité, ancrage et rajustement.

28
Q

Qu’est-ce que la disponibilité (1ère règle heuristique)?

A

Pour juger de la fréquence ou de la probabilité d’un évènement à partir de la facilité de se remémorer des exemples apparentés. Des souvenirs puissants, frappants mais rares ont plus de chances d’être rappelés.

29
Q

Qu’est-ce que la représentativité (2e règle heuristique)?

A

Pour estimer la probabilité de l’appartenance d’un objet à une classe donnée selon sa ressemblance avec un prototype. En fonction des similitudes perçues dans l’apparence immédiate d’un individu et d’une catégorie sociale.

30
Q

Qu’est-ce que l’ancrage et le rajustement (3e règle heuristique)?

A

Pour estimer une grandeur (fréquence, nombre) en se fondant sur une quantité connue relative à un évènement donné. Afin d’ajuster ensuite cette grandeur pour tenir compte des particularités d’un nouvel évènement semblable.

31
Q

Les biais (5) de la cognition sociale?

A
  1. La positivité (tendance à exprimer des propos positifs plutôt que négatifs à l’égard des personnes)
  2. La négligence de la ligne de base (tendance à sous-estimer les informations statistiques dans nos jugements des personnes et des objets).
  3. La persistance des croyances (tendance à ne pas tenir compte des informations qui contredisent nos croyances: les autres ne sont pas dignes de foi).
  4. Le raisonnement contrefactuel (tendance à reconstruire la réalité en tentant de prévoir comment des actions différentes auraient mené à des conséquences différentes: cette tendance peut être ascendante (positive) ou descendante (négative)).
  5. La combinaison inexacte des probabilités (tendance à croire qu’un scénario se produira d’après notre conviction de la probabilité d’apparition des évènements qui le composent).
32
Q

Qu’est-ce que la positivité (1er biais de la cognition sociale)?

A

tendance à exprimer des propos positifs plutôt que négatifs à l’égard des personnes

33
Q

Qu’est-ce que la négligence de la ligne de base (2e biais de la cognition sociale)?

A

tendance à sous-estimer les informations statistiques dans nos jugements des personnes et des objets

34
Q

Qu’est-ce que la persistance des croyances (3e biais de la cognition sociale)?

A

tendance à ne pas tenir compte des informations qui contredisent nos croyances: les autres ne sont pas dignes de foi

35
Q

Qu’est-ce que le raisonnement contrefactuel (4e biais de la cognition sociale)?

A

tendance à reconstruire la réalité en tentant de prévoir comment des actions différentes auraient mené à des conséquences différentes: cette tendance peut être ascendante (positive) ou descendante (négative)

36
Q

Qu’est-ce que la combinaison inexacte des probabilités (biais de la cognition sociale)?

A

tendance à croire qu’un scénario se produira d’après notre conviction de la probabilité d’apparition des évènements qui le composent