Chapitre 3 : Les opérations concrètes Flashcards

I- Définition et idées générales

1
Q

Qu’est-ce qu’une opération ?

A

C’est une action intériorisée et réversible coordonnée en structures d’ensembles.

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2
Q

Vrai/Faux : Dans période préopératoire les opérations deviennent réversibles puisqu’elles sont mentalisées. (C’est d’ailleurs pour ça qu’on la décrit comme “préparant le stade des opérations”).

A

Faux. Elles sont bien mentalisées mais irréversibles.

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3
Q

Pourquoi on dit que les opérations sont “concrètes” ?

A

Car elles portent sur des objets concrets et non sur des hypothèses.

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4
Q

Qu’est-ce que la conservation ?

A

C’est la capacité à identifier ce qui reste invariant dans une transformation.

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5
Q

Qu’est-ce qu’une action renversable ?

A

C’est un retour mental empirique au point de départ . Mais la pensée reste figée sur des états puisque l’enfant n’a pas conscience de la transformation.

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6
Q

Vrai/Faux : Au stade des opérations concrètes, l’enfant est renversable.

A

Vrai, il est aussi réversible.

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7
Q

Qu’est-ce que la réversibilité ?

A

C’est la capacité à exécuter mentalement une même action dans les deux sens de parcours, mais en ayant conscience qu’il s’agit de la même action.

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8
Q

Vrai/Faux : Une transformation opératoire peut se faire sans invariant, c’est ce qui va permette à l’enfant de les acquérir.

A

Faux -> Elle est toujours relative à un invariant afin de prendre conscience que rien ne change.

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9
Q

Qu’est-ce qu’un invariant ?

A

C’est un système de transformation qui constitue un schème de conservation.

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10
Q

Quand-est-ce que l’activité cognitive de l’enfant devient opératoire ?

A

Quand il est réversible et repose sur des invariants.

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11
Q

Quels sont les types de conservations ?

A
  • Physiques
  • Spatiales
  • numériques
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12
Q
  1. Quels sont les invariants de la conservation physique ?
  2. À quels âges sont-il acquis ?
  3. Quelles épreuves les recherchent ?
A
  • quantité de substance :
    (7-8 ans)
  • poids :
    (9-10 ans)
  • volume :
    (11-12 ans)

Les épreuves sont : Boulette d’argile, les liquides et les perles.

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13
Q
  1. Quels sont les invariants de la conservation spatiale ?
  2. Quelles épreuves les cherchent ?
A
  • longueur (> 5 ans / baguettes décalées) .
  • surface ( La vache dans le pré)
  • volume spatiaux (l’île).
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14
Q

Quelle épreuve permet de tester la conservation numérique ?

A

Les jetons.

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15
Q

Quels sont les niveaux de réponses aux épreuves de conservations ?

A
  • Niveau 1 : non conservation ou non conservation franche. (NC)
  • Niveau 2 : Intermédiaire (I)
  • Niveau 3 : Conservant (C)
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16
Q

Que dire du niveau 1 de conservation (NC) ?

A

= Non conservation franche.

L’enfant est trop prit par la centration et fait donc des fixations successives non coordonnées.

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17
Q

Que dire du niveau 2 de conservation (I) ?

A

= Intermédiaire.

L’enfant donne quelques réponses de conservation sans certitude (et pour les transformations les plus simples).

L’enfant oscille entre des phases de décentration et de centration.

+ ne résiste pas aux contre-suggestions.

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18
Q

Que dire du niveau 3 de conservation (C) ?

A

L’enfant conserve la substance puisqu’il la considère toujours comme identique peut importe son apparence physique.

Il est capable d’apporter une justification à ses réponses.

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19
Q

Quels sont les arguments qu’un enfant de niveau 3 peut apporter pour justifier la conservation ?

A
  • Réversibilité simple.
  • Réversibilité par réciprocité.
  • Argument d’identité.
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20
Q

Qu’est-ce qu’un argument de réversibilité simple ?

A

C’est un argument pour justifier la conservation : Il revient à dire qu’on peut refaire la même chose qu’avant.

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21
Q

Qu’est-ce qu’un argument va réversibilité par réciprocité ?

A

C’est un argument pour justifier la conservation : Il est basé sur une compensation.

(Ex: “c’est plus long mais c’est aussi plus mince”)

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22
Q

Qu’est-ce qu’un argument d’identité ?

A

C’est un argument pour justifier la conservation : Il revient à dire que la quantité ne change pas car c’est la “même chose”.

Mais il n’y a pas d’aspect dynamique dans cet argument, il ne prend donc pas vraiment valeur de conservation.

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23
Q

Qu’est-ce que la conservation ?

A

C’est la capacité à dégager les aspects invariant de l’objet au travers des transformations qu’il subit.

24
Q

Vrai/Faux : Quand un enfant fait preuve de conservation, c’est qu’il a intériorisé la notion de groupement au sens mathématique du terme.

A

Vrai : L’enfant raisonne en combinant ou en additionnant l’ensemble des transformations.

25
Q

Que signifie cette loi ? :

“ET=T0,T1,T-1,T2,T-2,…..”

A

C’est un ensemble de transformation sur lequel le sujet raisonne en les combinant ou en les additionnant.

C’est une loi de composition (+).

Elle possède 4 propriétés.

26
Q

Quelles sont les propriétés de la loi de composition ?

A
  • Interne
  • 1 neutre
  • 1 inverse
  • Associative
  • E(t) est une structure de groupe.
27
Q

Qu’est-ce que la “pseudo-conservation” ?

A

C’est quand l’enfant adopte un pdv conservant par anticipation et change d’avis après la transformation.

28
Q

Qu’est-ce qu’un décalage horizontal ?

A

Ce sont des développement de l’enfant intra stade (dans le même stade), le niveau de l’enfant ne dépend pas seulement de son stade, cela dépend aussi du contenu sur quoi porte l’épreuve.

29
Q

Qu’est-ce qu’un décalage vertical ?

A

Il désigne le fait que l’enfant doit reconstruire, quand il change de niveau de structuration, ce qu’il a déjà construit.
= Inter-stade.

30
Q

Qu’est-ce que “l’erreur A-non-B” ?

A

C’est quand on met un objet sous un écran A puis on change et on le met sous un écran B.

Et on regarde comment régit l’enfant.

31
Q

Que dit Piaget vis-à-vis de l’erreur A-non-B ?

A

Il dit que le bébé ignore que l’objet continu d’exister, donc il regarde sous l’écran A.

32
Q

Que dit Houdé vis-à-vis de l’erreur A-non-B ?

A

Il critique Piaget et dit que c’est par manque de flexibilité que le bébé va voir sous l’écran A. Il agit comme une routine.

33
Q

Vrai/Faux : Le stade N est inclus dans le stade N+1.

A

Vrai

34
Q

Qu’est-ce que le constructivisme Piagétien ?

A

C’est le fait de dire que c’est l’individu qui construit sa connaissance par rapport à ses actions.

35
Q

Qu’est-ce que la théorie de l’esprit ?

A

C’est la capacité à concevoir la pensée de quelqu’un comme étant différente de la nôtre
(ex: expérience des smarties et des raisins).

36
Q

Vrai/Faux : À 3 ans, l’enfant est capable de différencier sa pensée de celle d’autrui.

A

Faux, -> 5 ans.

37
Q

À partir de quel âge l’enfant peut attribuer de fausses croyances ?

A

5 ans. -> Il différencie sa pensée de celle d’autrui.

38
Q

Qu’est-ce qu’une opération logico-mathématique ?

A

Ce sont des opérations qui organisent les objets discrets ou discontinus.
Elles sont fondée sur les différences et ressemblances entre les éléments et leurs équivalences (= classification, sériation, nombre).

39
Q

Qu’est-ce qu’un opération infra-logique ?

A

C’est une opération qui porte sur des objets continus : l’espace, le temps, la constitue de l’objet en tant que tel avec ses propriétés (poids, substance, volume).

40
Q

De quoi est issu le nombre?

A

Opérations de classification + Opérations de sériation.

41
Q

Qu’est-ce qui différencie les opération logico-mathématique des opérations infra-logiques ?

A
  • Infra-logique = relations à l’intérieur des objets.
  • Logico-mathématique = relations entre les objets.
42
Q

Vrai/Faux : Les opération infra-logiques sont aussi logique que les logico-mathématiques.

A

Vrai mais elles portent sur une autre réalité : le monde physique.

43
Q

Qu’est-ce qu’une classification ?

A

C’est le regroupement des objets selon leur ressemblance sur une de leurs propriétés.

44
Q

Sur quels critères ont définit une classe ?

A

Simultanément entre Compréhension et Extension.

45
Q

Qu’est-ce que la compréhension dans la définition d’un classe ?

A

C’est l’ensemble des qualités communes aux éléments de la classe. (=le critère commun)

Ex: Rouge.

46
Q

Qu’est-ce que l’extension dans la définition d’une classe ?

A

C’est l’ensemble ces éléments dont les qualités communes permettent de définir la classe.
(= Tout ce qui appartient à la classe).

Ex: Si la compréhension = rouge alors l’extension = l’ensemble des objets rouges.

47
Q

D’où vient le problème de la construction des classes ?

A

D’une mauvaise coordination entre extension et compréhension.

48
Q

Vrai/Faux : Il peut arriver qu’il est y ait des classes isolées suite à une mauvaise coordination de la compréhension.

A

Faux -> Pour qu’il y ai une classe il en faut forcément une 2nd pour exclure ce qui ne fait pas parti de la première.

49
Q

Qu’est-ce que la “classification spontanée” ?

A

C’est la manière dont l’enfant classe seul des formes géométriques ou objets usuels.

50
Q

Comment l’enfant réalise la classification spontanée entre 2 et 5 ans ?

A

Il fait des collections figurales.

51
Q

Qu’est-ce qu’une collection figurale ?

A

C’est quand l’enfant réalise avec des formes géométriques ou des objets usuels des petits alignements partiels selon des relations de convenance ou d’usage.
≠ selon un critère commun.

L’enfant réalise des petites configurations isolées.

(Ex: au lieu de classer les rond ensembles et les carrés ensembles, l’enfant mettre 1 rond avec 1 carré car “ça fait un bonhomme”).

52
Q

Comment l’enfant réalise les classification spontanée à partir de 5-7 ans ?

A

Il fait des colletions “non figurales”. -> Il y a un début de critères.

L’enfant fait des sous-classes et n’arrive pas à intégrer les sous-classes dans les classes. C’est pou ça qu’il fait des collections et non des “classes”.

53
Q

Vrai/ Faux : L’enfant de 5-7 ans réalise des classes non-figurales dans sa classification spontanée.

A

Faux -> Il fait des collections non-figurales.

une collection ≠ classe car pas de notion de hiérarchie dans “collection”.

54
Q

Qu’est-ce qui différencie une classe d’une collection.

A

Dans “classe” il y a une notion d’inclusion hiérarchique.

55
Q

Comment l’enfant de 8 ans et plus réalise les collections spontanées ?

A

Par classifications hiérarchiques, il réalise des croisements sur le plan mental.

56
Q
A