Chapitre 3 Flashcards

1
Q

Définition organisme nuisible

A
  • Entre en compétition
  • Détériore
  • Transmet des maladies
  • Dérange
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Q

Types d’organismes nuisibles (3)

A
  1. Continus
    - Toujours présents
    - Nécessitent un contrôle régulier (seuils)
  2. Sporadiques, migratoires ou cycliques
    - Nécessitent un contrôle de façon occasionnelle
  3. Potentiels
    - Nécessitent un contrôle sous certaines conditions
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3
Q

But du contrôle des organismes nuisibles

A

Prévention :
- Intervention avant l’apparition de l’organisme nuisible
- TOUJOURS (mais pas avec des pesticides) !!!!!
Suppression :
- Réduction du nombre d’organismes nuisibles à un niveau acceptable
(seuils établis- 80% de contrôle)
Éradication :
Destruction complète d’un organisme nuisible
**Répression = 60% de contrôle

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4
Q

Démarches dx au champ

A

Examiner :
Poser des questions :
Éliminer certaines
causes :
Consulter :
Conclure :

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5
Q

Dx au champ (étape 1)

A

Renseignements préalables sur le champ :
- Culture
- Sol
- Fertilisation ou fertigation
- Pesticides
- Autres (météo, irrigation, plan de ferme…)

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6
Q

Dx au champ (étape 2)

A

Observations au champ
- Questions pour le producteur
- Outils pour observations terrains
- Distribution spatiale des plants
affectés (patron de dommages au champ)
- Symptômes et signes sur les plants

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7
Q

Observation au champ : Questions pour le producteur

A
  • Depuis quand ?
  • Déjà arrivé?
  • Apparition soudaine ou graduelle?
  • Évolution du problème?
  • Changements dans la régie?
  • Conditions climatiques particulières?
  • Voisins?
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8
Q

Observation au champ : outils

A
  • Pelle, sonde, couteau, sécateurs
  • Appareil photo et GPS (cellulaire)
  • Loupe, filet fauchoir
  • Papier, crayons, étiquettes, marqueurs
  • Sacs et autres contenants
  • Drapeaux, piquets, ruban à mesurer
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9
Q

Observation au champ : patron de dommages au champ

A

(A) Patron de dommages réguliers ou répétitif dans le champ
- Problèmes d’application (pesticides, engrais, chaux)
- En bordure: pH, compactage, sels de déglaçage, animaux
- Circulaire: foudre, nématodes,
maladies, déversement de pesticide

(B) Champ entier, plusieurs champs ou sections de champ entières
- Climat
- Utilisation du mauvais pesticide
ou d’un mauvais mélange
- Compactage
- Chaulage (trop, pas assez)
- Semis (trop tôt, trop tard, trop
profond)
- Dérive de pesticides
- Carence, toxicité

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10
Q

Observation au champ : Symptômes et signes sur les plants

A

Flétrissement de la plante :
- Maladies, température, pesticides, insectes, engrais, foudre

Plants chétifs :
- Compaction, pH, insectes, maladies, pesticides

Taches ou colorations anormales du feuillage :
- Maladies, pesticides, insectes, carences minérales

Dommages physiques aux feuilles :
- Insectes, grêle, sable, machinerie

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11
Q

Dx au champ (étape 3)

A

Échantillonnage et analyse
- Analyse de sol
- Analyse minérale de tissus végétaux
- Analyse par le Laboratoire d’expertise et de diagnostic en
phytoprotection du MAPAQ
- Analyse par le Laboratoire d’expertises et d’analyses
alimentaires (LEAA) du MAPAQ pour détecter des résidus
de pesticides

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12
Q

Dx au champ (étape 4)

A
  1. Consultation de références et d’experts
    - Pour confirmer ou infirmer
    - Bien documenter ses sources
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13
Q

Dx au champ (étape 5)

A
  1. Diagnostic final et recommandations
    - Si la recommandation finale est en phytoprotection
    - Compléter les informations au besoin selon la Grille de
    référence de l’OAQ
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14
Q

Principales méthodes préventives

A
  • Choix du site approprié - Rotation des cultures
  • Choix des cultivars
  • Couverture végétale du sol
  • Travail du sol
  • Gestion de l’eau
  • Gestion des éléments nutritifs
  • Mesures sanitaires
  • Semis et plantation
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15
Q

Prévention : choix du site approprié

A

Type de sol:
- pH, drainage, pente, texture, …
Santé du sol:
- Fertilité (chimique, biologique)
- Structure
Conditions météorologiques :
- Exposition, vents dominants, degrés-jours
Historique du site

Ex : Vers fil-de-fer
- Plus dans les sols
organiques, sables et loam sableux, moins dans les sols argileux

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16
Q

Prévention : choix des cultivars

A
  • Adaptation au climat et au sol
  • Résistance aux maladies et aux ennemis
  • Concurrence aux mauvaises herbes
  • Disponibilité et coût ($)

Ex : Cultivars de soya résistants à la sclérotinia, au nématode à kyste du soya, et au pourridié phytophthoréen

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17
Q

Prévention : Travail du sol
(contrôle des ravageurs)

A

Conventionnel - réduit - semis direct
Contrôle des ravageurs :
- Brassage du sol dérange les insectes (Scarabée japonais
et vers fil-de-fer)
- Exposition des larves des insectes aux prédateurs et à la
dessication

18
Q

Prévention : Travail du sol
(maladies fongiques)

A
  • Résidus de culture en surface = conditions propices à la pourriture des semences et à la fonte des semis
  • Plusieurs champignons phytopathogènes survivent sur les résidus (ex. fusariose de l’épi)
  • Enfouissement des résidus de culture = diminution de l’inoculum (pas travail réduit)
18
Q

Prévention : Travail du sol
(contrôle des mauvaises herbes)

A
  • Type de mauvaises herbes =
    important

Labour :
- Court terme (moins de semences de mauvaises herbes en surface)
- Long terme (augmente la profondeur des semences)
Ex : favorise graminés annuelles (vivent en profondeur)

Travail réduit (chisel) :
- Court terme (plus de semences de mauvaises herbes en surface)
- Les résidus de culture influencent peu la germination
- Long terme (diminution des graminées annuelles (semences moins viables à faible
profondeur)

Semis direct :
- Court terme (plus de semences de mauvaises herbes en surface)
- Les résidus de culture peuvent influencer la germination des
semences de certaines mauvaises herbes si > 60% de couverture
- Long terme : Diminution des graminées annuelles (semences moins viables à faible
profondeur)

Faux-semis
- Préparation du lit de semence sans faire de semis
- Après la levée des mauvaises herbes, préparer le sol à nouveau pour le semis
- Retarde le semis de 2 semaines
- Permet de réduire les adventices annuelles à germination précoce

19
Q

Prévention : gestion des éléments nutritifs

A

Engrais verts :
- Maintient et amélioration de la fertilité des sols
- Stimule l’activité microbienne
- Amélioration de la structure du sol
- Arrêt du cycle vital des ravageurs et des maladies (espèces appartenant à des familles différentes des
cultures)
- Attraction d’organismes bénéfiques
- Concurrence aux mauvaises herbes
- Composés allélopathiques (seigle, vesce velue, avoine)

Engrais minéraux et fumiers :
- Fertilisation adéquate = culture plus résiliente
- Fumier (peut contenir graine de mauvaises herbes)

20
Q

Prévention : Semis et plantation

A

Semences de qualité :
- pas maladie ou MH
Conditions au moment du semis :
- Bon semis = levée rapide et égale de la culture = meilleure
compétitivité
- Bon semis facilite les interventions culturales

Date et profondeur de semis :
- Date de semis versus levée des mauvaises herbes
- Semis hâtif des céréales
- Éviter les semis trop profonds des céréales (fonte des semis)

Densité de semis et de plantation :
- Semis dense = meilleure compétition aux MH
- Peut être plus propice à certaines maladies (humidité)

21
Q

Prévention : rotation des cultures

A
  • Nécessite planification
  • Rotation courte (3 ans)
  • Rotation longue (4-8 ans)
  • Perturbation du cycle de plusieurs organismes nuisibles (diversification)
22
Q

Prévention : rotation des cultures
(MH)

A
  • Compétitivité envers les mauvaises herbes (semis automne = bonne compétition)
  • ROTATION = Perturbation du cycle de vie de certaines mauvaises herbes
  • Rotation des cultures combinée à une variation dates semis et au nettoyage des équipements (et à la
    rotation de groupes d’herbicides)
23
Q

Prévention : rotation des cultures
(lutte aux maladies)

A

Rotation sur trois ans
- Permet le contrôle de plusieurs maladies
- Certaines exceptions
- Rotation réduit l’incidence des maladies

23
Q

Prévention : rotation des cultures
(contrôle des insectes)

A
  • Insectes problématiques en monoculture
  • Insectes polyphages (rotation n’est pas un moyen efficace)
  • Attention aux hôtes alternatifs (contrôle des MH)
23
Q

Prévention : couverture végétale du sol

A

Effets bénéfiques des cultures couvre-sol :
- Protection contre l’érosion
- Amélioration de la santé globale des sols
- Compétition aux mauvaises herbes
- Allélopathie
Choix des cultures couvre-sol :
- Effets recherchés
- Coût
- Nombreux facteurs culturaux

24
Q

Prévention : gestion de l’eau

A

Conditions optimales pour la croissance des plantes (assez, mais pas trop)

Irrigation :
- Éviter les stress hydriques
- Limiter le mouillage du feuillage

Drainage optimal :
- Permet de lutter contre pourriture noire des racines
- Les vers-gris noir (préfèrent les sols mal drainés)

25
Q

Prévention : Mesures sanitaires préventives

A

Semences de qualité, organes de reproduction sains, semis
sains et rigoureux
- Lavage des mains, nettoyage des vêtements et chaussures,
nettoyage des outils et des équipements (biosécurité)
- Traitement des semences
- Pasteurisation du sol et du compost
- Élimination des insectes vecteurs, des adventices hôtes
- Gestion des résidus de culture
- Se débarrasser des plants malades

26
Q

Modèles prévisionnels

A
  • Simplification de la réalité (pas une réponse exacte)
  • Outil puissant d’ide à la décision
  • Précède les observations (dépistage)
  • Suivi pour intervenir au moment critique
  • Les modèles prévisionnels utilisent de
    paramètres
  • Météorologiques (degrés-jours, précipitations, humidité)
  • Pratiques culturales
  • Basés sur le principe que la dynamique de population des organismes nuisibles (patron répétitif)
27
Q

Modèles prévisionnels : degrés-jours de croissance

A
  • Températures journalières sont cycliques
  • Le développement des organismes dépend : Tbase et Tsup
  • Chaleur nécessaire pour croissance est constante (temps requis pour cumuler cette chaleur = variable)
  • Degrés-jours de croissance = cumuls thermiques
  • Différentes méthodes pour calculer les degrés-jours (Méthode standard et Méthode des sinus simples)
28
Q

Modèles prévisionnels : Modèles de développement d’insectes

A
  • Les insectes sont poïkilothermes (influence de la température du milieu sur leur développement)
  • Utilisation des degrés-jours cumulés dans les modèles de développement des insectes
  • Pour chaque insecte, on doit connaître : Tbase, Tsup et Date biofix
  • CIPRA (Centre informatique de prévisions des ravageurs
    en agriculture)
  • Insectes qui passent certains stades de leur vie dans le sol (Ex. vers fil-de-fer)
29
Q

Modèles prévisionnels : Modèles de développement de maladies

A
  • Facteurs considérés dans les modèles pour plusieurs organismes (influence la durée du mouillage des feuilles)
  • Plateforme CIPRA (modèles pour des combinaisons cultures-maladies, Indices d’infection)
  • Plateforme RIMpro (Réseau-pommier du Québec)
30
Q

Modèles prévisionnels : Modèles de développement de mauvaises herbes

A
  • Plusieurs modèles en développement (rien d’appliqué en pratique
    actuellement)
  • Diversité des processus à considérer dans les modèles
  • Levée de la dormance des semences non uniforme
  • Modèles peuvent devenir complexes
    On s’oriente vers :
  • Des modèles empiriques simples (ex: équation de Weibull)
  • Moins précis, mais plus faciles d’utilisation
  • Concept de temps hydrothermal (germination des semences)
  • Extension du concept de degré-jours
  • Combinaison de températures (Tbase, Tsup, Topt) et humidité du so
31
Q

Quand dépister?

A

Pour les mauvaises herbes :
- Le plus tôt possible au printemps
- Pendant la saison
Pour les maladies et les insectes :
- Dépend de l’organisme et de la culture
- Modèles prévisionnels

32
Q

Comment dépister?

A

Maladies :
- Inspection des plants (présence de l’organisme, dommages),
capteurs de spores
Arthropodes :
- Inspection des plants (organismes, dommages), pièges
Mauvaises herbes :
- Inspection des champs

33
Q

Dépistage des maladies

A

Dépistage au champ - Généralités :
- Historique
- Fréquence du dépistage: hebdomadaire
(5-10 plants)
- Observations, loupe
- Laboratoire d’expertise et de diagnostic en phytoprotection
Capteur de spores :
- Résultats dépendent de plusieurs facteurs
- L’interprétation résultats selon données
météorologiques et de modèles prévisionnels

34
Q

Dépistage des mauvaises herbes

A

Identification au stade plantule
- Dépister tout au long de la saison de croissance (Interventions plus ciblées, documentation des espèces présentes, détecter l’arrivée de nouvelles espèces/les problèmes de résistance)
- Éviter à tout prix la montée en graine

Quoi noter lors du dépistage?
- Niveau d’infestation selon le type de mauvaises herbes
- Les principales espèces
- La date, le numéro de la parcelle et le stade de la culture
- Les interventions effectuées
- La distribution des mauvaises herbes dans le champ
- Le stade des mauvaises herbes

35
Q

Dépistage des arthropodes

A

Inspections visuelles :
- Dommages, organismes
- Savoir où et quoi regarder (feuilles, tiges, racines, fruits)
- Densité du dépistage
Pièges :
- Différents types
- Attention au nombre et à leur localisation
- Spécifique à chaque organisme

36
Q

Dépistage des nématodes

A
  • Symptômes sur les plants: peu spécifiques (souvent aucun)
  • Conséquences: pertes de rendement
  • Observation du champ (zones)
  • Prélèvement d’échantillons de sol et de racines
  • Laboratoire d’expertise et de diagnostic en phytoprotection du MAPAQ
37
Q

Seuils d’intervention

A

Seuil d’intervention des arthropodes :
- Souvent un nombre d’organismes nuisibles (divers stades) pour un
certain nombre de plants échantillonnés

Seuil d’intervention contre les maladies :
- Estimation des dommages ou de la présence
- Certaines maladies: Intervention dès la détection (Ex: Chancre bactérien de la tomate)