Chapitre 2 vision Flashcards
Longueurs d’onde visibles
de 400nm (violet) à 700nm (rouge).
3 types de vison
- vision scotopique (nocturne, bâtonnets)
- vision photopique (diurne, cônes)
- vison mésopique (mixte)
Quels photorécepteurs dans la fovéa ?
Cônes uniquement
Evolution du seuil de détection quand on éteint
1er seuil vers 7min (seul bas des cônes)
adaptation des bâtonnets vers 25+30 min –> seuil de détection scopique
seuil de discrimination spatiale (1/acuité)
1/60° au centre du champ visuel (fovéa)
Structure de l’œil
de l’extérieur vers l’intérieur :
- Sclérotique (avec cornée)
- humeur aqueuse (entre cornée et cristallin)
- Choroïde (avec iris)
- Cristallin (tenu, derrière la pupille, par les ligaments — zonule de Zinn — attachés aux muscles ciliaires)
- rétine (sauf 25% à l’avant)
- corps vitré (ou humeur vitrée)
Couches de neurones dans l’œil
- photoréceteurs
- cellules horizontales (inhib. latérale)
- cellules amacrines (inhib. latérale)
- cellules bipolaires (transmettent l’info aux c. ganglionnaires)
- cellules ganglionnaires
Nombre de photorécepteurs
6 millions de cônes.
120 millions de bâtonnets.
(Il n’y a plus qu’un million de fibres dans le nerf optique.)
Pigments des photorécepteurs
Rhodopsine pour les bâtonnets
3 pigments différents pour les cônes S, M et L, d’où une sensibilité différentiée aux longueurs d’ondes.
Cellules M
Cellules ganglionnaires “magnocellulaires” : elles ont un grand champ récepteur, ne répondent pas aux contrastes de longueur d’onde, mais sont sensibles aux changements rapides et détectent des contrastes plus faibles que les c. P.
Cellules P
Cellules ganglionnaires “parvocellulaires”. Elles ont un petit champ récepteurs (bonne résolution spatiale) et sont sensibles aux contrastes de longueur d’onde.
Quelles cellules de la rétine émettent un PA ?
Uniquement les c. ganglionnaires, pour communiquer via le nerf optique formé de leurs axones.
Les autres cellules (récepteurs, bipolaires etc.) ont une activité synaptique, mais pas de PA.
Quel effet de la lumière sur l’activité synaptique des photorécepteurs ?
La lumière conduit à une baisse de l’activité synaptique, par la diminution de libération de glutamate.
Action biochimique de la lumière
Les photons modifient la structure des photopigments : la rhodopsine (dans le cas de bâtonnets) se scinde en opsine + rétinal ;
L’opsine active la transducine (une protéine G) ;
La transducine active la GMP phosphodiestérase (une enzyme) ;
La GMP phosphodiestérase dégrade le GMPc en 5’GMP ;
La baisse du taux de GMPc conduit à la fermeture des canaux Na+ ;
D’où un repolarisation, baisse du Ca++ et baisse de la quantité de glutamate libéré.
Point aveugle
Correspond au disque optique (ou papille optique), à 15-20° du centre, coté nasal
Nom des hémi-rétines
- nasales
- temporales
Cheminement du nerf optique
Il chemine du disque optique au chiasma optique, où les axones issus des hémi-rétines nasales se croisent. Au-delà du chiasma, on parle de tractus optique. La tractus optique va se projeter vers les structures sous-corticales.
Quel hémisphère traite un hémi-champ visuel ?
L’hémisphère controlatéral.
Où va le tractus optique ?
- 90% des fibres vers le corps genouillé latéral, relais vers le cortex visuel primaire via des axones (les radiations optiques). C’est la voie rétino-géniculo-corticale.
- 10 % vers le colliculus supérieur (voie rétino-colliculaire) ; de là des connexions partent vers l’amygdale et le pulvinar ; du pulvinar vers le cortex visuel non-primaire.
- quelques axones vers le noyau suprachiasmatique (hypothalamus, rythmes biologiques)
- quelques axones vers le pretectum
Organisation du corps genouillé latéral
Il comporte 6 couches, chacune recevant soit M soit P, soit OG soit OD.
Il reçoit aussi (en rétroaction) des fibres issues du cortex visuel primaire.
Les champs récepteurs des cellules du CGL sont organisés comme ceux des cellules ganglionnaires.
Rôle de la voie rétino-colliculaire
Analyse rapide et grossière, sous corticale, des scènes visuelles. Elle est à l’origine de réactions émotionnelles réflexes et comportementales qui peuvent précéder la perception consciente. Elle est responsable d’une vision résiduelle (ou vision aveugle).
Composition du cortex visuel
Notamment :
- aires primaires
- plusieurs aires secondaires associatives monosensorielles.
Qu’est-ce que le CGL ?
Le corps genouillé latéral est un noyau de la région postérieure ventrale du thalamus, où aboutissent 90% des axones des cellules ganglionnaires, ainsi que des fibres provenant du cortex visuel primaire.
Qu’est-ce que le colliculus supérieur ?
Une structure située à la face dorsale du mésencéphale.
Il reçoit 10% des axones des cellules ganglionnaires et projette vers le pulvinar et vers l’amygdale.
Il fait se correspondre les cartes spatiales visuelle, auditive et tactile, guide les saccades oculaires et les mouvements de la tête.
Qu’est-ce que le pretectum ?
Un noyau du mésencéphale, qui intervient dans l’adaptation du diamètre de la pupille à la quantité de lumière.
Il reçoit quelques axones des cellules ganglionnaires.
Qu’est-ce que le pulvinar ?
Un noyau du thalamus, qui intègre des informations de différents systèmes sensoriels.
Il reçoit des connexions visuelles du colliculus supérieur, et en projette vers le cortex visuel non primaire.
Qu’est-ce que l’amygdale ?
Un noyau du système limbique, impliqué dans la régulation des émotions, notamment la peur.
Il reçoit des connexions visuelles du colliculus supérieur.
Qu’est-ce que le noyau suprachiasmatique ?
Un noyau de l’hypothalamus, qui permet de synchroniser les rythmes biologiques sur les alternances jour/nuit.
Il reçoit quelques axones des cellules ganglionnaires.
Noms du cortex visuel primaire
- Aire 17 de Brodmann
- V1
- cortex strié
Dans le cortex primaire, où arrivent les afférences du CGL ?
Sur la couche 4, particulièrement épaisse.
Le cortex primaire est situé sur la face interne du lobe occipital, le long de la scissure calcarine.
Rétinotopie
V1 reproduit la répartition spatiale du champ visuel.
La partie haute du CV est sous la scissure calcarine, et la partie basse au-dessus.
Le centre du champ visuel occupe une large surface de V1, dans sa partie postérieure ; plus on s’éloigne du centre de la rétine, plus on avance vers les régions antérieures de V1.
Qu’est-ce qui est essentiel à la reconnaissance des contours ?
Les neurones sensibles à l’orientation des bords contrastés, présents dans le cortex visuel primaire.
Voie dorsale
Elle part de V1 vers l’aire temporale médiane supérieure et l’aire pariétale.
Prolongement de la voie M, traitant des relations spatiales et des mouvements. (“Voie du où”).
Conception plus récente : “vision pour l’action”, par des traitements peu accessible à la conscience
Voie ventrale
Elle part de V1 vers les régions inféro-temporales.
Prolongement de la voie du P, permettant la perception des formes, des couleurs. (Voie du “quoi”).
Plus récemment : “vision pour la perception”, par des traitements plus accessibles à la conscience.