Chapitre 2: L’entreprise et la production Flashcards
Effet de la concentration vis-à-vis de l’Etat
Si entreprise cert.dim., Etat peut difficilement refuser aide si prob. Pour limit, licenciement massif . Etat peut intervenir directement : aides financières ou indirect. : octroi garanties de crédits.
Grande entreprise moyen financ. propre équipe lobbyiste. Appeler hommes politiques ou hauts fonct. à la tête de l’entrep. -> connaissent fonctionnement & relations monde pol.
Gr.Entrep. pouvoir économique tel influ. néf. domaine politique.
Effets de la concentration vis-à-vis des fournisseurs
En achetant quantité import. -> entreprise a poss. réd. coûts de prod, allonger échéances de paiement
Effets de la concentration vis-à-vis des concurrents
Conc.eco. mene constit de monop&oligopoles. Monop struc marché cara par présence 1seul vend. en face de grand nombre acheteurs. Oligo si qq vendeurs se partagent le marché p.ex. auto sidé petrole
Peut etre résultat acion délibéré de entre => disp concu pour orga marché à leur guise. p.ex guerre de prix supporté + longtemps par GEntrep avec rés finan nécess.
Effets de la concentration vis-à-vis des consommateurs
Si entrep contrôlent acti éco concu fonctionne plus. Quand entre se réunissent elles dom marché et orga en fonct de propre intérêts aux dépens des conso qui suppo conséq de fix arbitraire des prix v choix réd de prod offerts sur marché
Pays ont législation pour maintenir degré de concu pour prot conso et Etat a l’abris de press intérêts perso
Formes de la concentration
Les contrats
Les contrats sont des alliances entre entreprises qui restent indépendantes. Ces alliances portent sur une série d’activités communes (synergies) comme:
• la coopération commerciale;
• la coopération technique au niveau de la recherche ou des techniques de production.
3.2. Les ententes ou cartels
Les ententes ou cartels représentent des accords entre plusieurs entreprises indépendantes de la même branche en vue d’atteindre un but commun: celui de la limitation ou de la suppression de la concurrence.
On distingue:
• le cartel des prix visant la fixation arbitraire des prix communs, plus élevés qu’en situation de concurrence;
• le cartel de production fixant pour chaque entreprise un quota de production qu’elle s’engage à ne pas dépasser;
• le cartel des débouchés déterminant pour chaque entreprise une zone d’écoulement.
en principe interdites par le Traité de Rome, à moins qu’elles ne présentent un intérêt d’ordre général.
3.3. Les liaisons financières
Une liaison financière s’établit si une société acquiert des actions d’une autre société en vue de la contrôler.
Une société mère se trouve à la tête de la structure. C’est à ce niveau que sont prises les décisions stratégiques. Les filiales sont des sociétés dont le capital est contrôlé pour plus de 50% par une autre société. Cette participation permet à la société mère de pourvoir le conseil d’administration de la société filiale par ses représentants. Ces derniers contrôlent la gestion de ces entreprises.
3.4. La fusion
La concentration devient effective par la fusion d’entreprises. Elle est réalisée par la création d’une nouvelle société réunissant plusieurs entreprises préexistantes qui disparaissent.
Le droit à la concurrence
La concurrence est un pilier fondamental de l’économie de marché; elle stimule l’innovation, la recherche, le développement, l’esprit d’entreprise et vise à garantir une allocation optimale des ressources. Elle constitue un moyen simple et efficace pour garantir aux consom- mateurs le meilleur choix quant à la qualité et au prix des biens et des services.
L’objectif du droit de la concurrence (Wettbewerbsrecht) est de maintenir une concurrence saine et effective sur le marché, d’inciter les entreprises à rechercher la compétitivité économique et à veiller à ce que tous les acteurs économiques soient soumis aux mêmes règles de jeu.
Les violations des règles de concurrence peuvent provenir d’entreprises qui adoptent un comportement anticoncurrentiel. Il s’agit:
• d’ententes qui ont pour objet ou pour effet d’empêcher, de restreindre ou de fausser le
jeu de la concurrence;
• de comportements d’entreprises qui abusent de leur position dominante sur un marché. Ces ententes et abus de position dominante sont interdits par la loi luxembourgeoise et le Traité instituant la Communauté européenne
Dans le domaine des ententes illicites il peut s’agir de clauses qui, par exemple:
• limitent la liberté d’un acheteur de s’approvisionner où bon lui semble;
• restreignent la liberté d’une entreprise de déterminer les produits qu’elle entend mettre
sur le marché;
• interdisent la libre fixation des prix.
La situation d’abus de position dominante se rencontre en cas de monopole, mais aussi lorsqu’une entreprise détient une part appréciable du marché. Toutefois, la seule position dominante n’est pas interdite; ce n’est que l’abus qui en est fait qui encourt la sanction de la loi.
Qu’est-ce qu’une multinationale?
Une multinationale est une entreprise exerçant ses activités dans plusieurs pays.
Quels sont les raisons de l’apparition des multinationales?
Au 19e siècle, à l’époque coloniale, les sociétés multinationales sont apparues pour trois raisons: contourner les barrières douanières, abaisser les coûts de transport et exploiter les gisements de matières premières.
Ajd en + :
• coût salarial moins élevé;
• internationalisation de l’activité économique;
• avantages fiscaux;
• présence sur les marchés émergents;
• contraintes écologiques;
• avantages découlant d’une logistique exercée à une
échelle mondiale.
Rôle de l’internet
Le réseau informatique mis au point par l’armée américaine, puis repris par les universités, était conçu à l’origine comme un vaste réseau d’échanges non marchands entre cher- cheurs. Depuis son adoption par le grand public, Internet est considéré aujourd’hui comme une révolution technique de grande ampleur. L’Internet, au départ un simple lieu d’échange d’informations, est devenu un nouveau marché sur lequel on peut acheter la plupart des biens et services. Ses retombées risquent de bouleverser le fonctionnement économique et social de nos sociétés.
Rôles économiques et sociales de l’Etat
Producteur
Consommateur et investisseur
Régulateur
Législateur
Offre de biens et de services non marchands
Pour satisfaire les besoins fondamentaux de la collectivité, les pouvoirs publics fournissent aux agents privés des biens et services qui, en principe, sont gratuits pour l’utilisateur final. Ainsi, l’Etat produit des biens et des services que l’initiative privée ne fournit pas ou vend à un prix jugé trop élevé. Exemples: l’enseignement public, la fréquentation des bibliothèques ou des centres culturels, l’usage des routes, la sécurité intérieure et extérieure, etc.
Offre de biens et de services marchands
Les pouvoirs publics offrent, parfois dans le cadre d’entreprises publiques, des biens et services vendus à la collectivité à un prix souvent fixé en dehors du jeu concurren- tiel. Exemples: dépollution des eaux résiduaires, transport sur rails, exploitation de l’aéroport de Luxembourg, etc.
Si certains de ces biens et services sont offerts à un prix permettant de supporter les coûts (distribution d’eau, épura- tion des eaux polluées, électricité, etc.), d’autres sont par contre vendus à un prix inférieur au coût de production. Tel est le cas des transports collectifs, des piscines publiques, des activités culturelles.
Il arrive que l’Etat et l’initiative privée s’associent en constituant ou en exploitant des entreprises appelées sociétés d’économie mixte. Les activités de ces entreprises présentent souvent un caractère d’intérêt national (Luxair6, ArcelorMittal, Cegedel,
ETAT CONSOMMATEUR ET INVESTISSEUR
Pour assumer sa fonction de service public, l’Etat, au même titre que les autres agents économiques, effectue des dépenses. On distingue entre dépenses courantes et dépenses en capital
L’ ETAT REGULATEUR DE L’ ACTIVITE ECONOMIQUE ET SOCIALE
Eviter les déséquilibres économiques (chômage, inflation, etc.) et garantir, voire améliorer le bien-être des citoyens, constituent des objectifs poursuivis par les pouvoirs publics.
La réalisation de ces objectifs se fait moyennant la politique budgétaire qui peut avoir une vocation conjoncturelle, structurelle, sociale et écologique.
Politique budgétaire et objectifs conjoncturels
La conjoncture désigne l’ensemble des variations à court terme de l’activité économique. Le P. I.B., le chômage, le commerce extérieur, le niveau général des prix représentent autant d’indicateurs qui permettent d’analyser la situation économique d’un pays. Par une poli- tique appropriée, les autorités publiques tentent de corriger le niveau de l’activité économique.
Dans un scénario de basse conjoncture (demande insuffisante, chômage en hausse), l’Etat peut stimuler la demande des ménages et des entreprises par une politique de relance de la demande en se servant des instruments suivants:
• une baisse des impôts permet d’accroître le revenu disponible (pouvoir d’achat) des
ménages et le bénéfice des entreprises. Les responsables politiques s’attendent à une
augmentation de la demande privée (consommation et investissement) qui peut être
suivie d’une relance de la production et, par conséquent, d’un recrutement de travail-
leurs au chômage;
• une hausse des dépenses publiques permet de stimuler l’activité des entreprises
(construction d’un lycée, d’une salle de concert, etc.) et d’augmenter la consommation
des ménages (augmentation des allocations familiales, etc.).
Dans un contexte de haute conjoncture (demande trop forte, risque d’inflation), l’Etat pratique une politique inverse afin d’éviter une surchauffe de l’économie. Les responsables poli- tiques peuvent décréter:
• une hausse des taux d’imposition;
• une réduction des dépenses publiques.