Chapitre 2: Jugement social Flashcards
2 modèles pour l’organisation des traits pour une impression globale (Asch)
- modèle additif: impression = somme des traits
- modèle alternatif: le tout de l’impression est plus que lq somme des parties (inspiré par la psychologie de Gestalt)
Effet de centralité
L’information atypique exerce un effet supérieur à son niveau de représentativité dans la liste. D’autant plus important que le trait est un trait central d’un point de vue informationnel (chaleureux/froid décrit plus que poli/impoli)
Effet de primauté
L’ordre des attributs dans une liste va influencer la façon dont on interprète la personne ou chose décrite.
3 faits démontrés par Asch pour la formation d’impression
- capables de fair inférences “on-line” (je pense sans avoir rencontré la vraie personne)
- s’appuie sur infos les + utiles: primaires et centrales (effet de primauté et centralité)
- cherche à construire impression cohérente
2 dimensions de formation d’impression (Rosenberg, Sedlak & Vivekanathan)
- question: dimension de chaleur (Intentions?)
(> subdivisée en 2: sociabilité et moralité) - question: dimension de compétence(s) (ressources?)
(> subdivisée en 2: capacité et assertivité)
Biais de confirmation
On va porter notre attention aux informations qui confirment notre hypothèse en tête (illustration: effet de primauté)
> va influencer notre comp. à l’égard d’autrui (tester hypothèse(s))
Effet pygmalion (Rosenthal & Jacobson)
prophétie autoréalisatrice (le fait de croire en quelque chose augmente les possibilités qu’elle se réalise)
Biais de négativité
Information négative nous stimule plus que l’info positive
Attribution de traits (Expérience Asch)
Attribution de traits aux comportements est le mieux rappelé quand en combinaison avec un indice dispositionnel mais aussi bien rappelé avec un indice sémantique
Présentation d’images pendant 1/10, 1/2 1 seconde ou temps illimité (Expérience Willis & Todorov)
Durée de présentation n’a pas d’impact sur attribution de traits en fonction d’une image
(Ambady & Rosenthal ont aussi trouvé une forte raltion entre le jugement d’enseignants avec un clip de 30 secondes et le jugement afin d’un semestre)
Sources des premières impressions
- infos verbales, timbre de voix
- visage, émo, démarche
- Habillement, odeur, corpulence
- MAIS aussi: “traces dans l’environnement (Gosling: consistence de jugements entre observateurs de bureaux et chambres avec personnalité réelle)
Vision “pragmatique” de Guido Peeters
Les traits peuvent bénéficier aux détenteurs (compétence) et aux autres (chaleur)
Vision acteur-observateur de Abele & Wocjiszke
Perspective acteur: + intéressé par propres compétence
Perspective observateur: + intéressé par la chaleur d’autrui
Beauvois & Dubois considèrent que
l’attribution sur verticale (compétences) = jugement d’utilité sociale/éco et l’attribution sur horizontale (chaleur) = jugement de désirabilité sociale (relations sociales)
Modèle d’Heider (2+2)
- Gens ne peuvent s’empêcher d’invoquer des sentiments et intentions (tradition gestaltiste rompt qvec trqd. béhavioriste)
- doivent prédire futur et s’assurer de contrôle
- 2 types de cause:
- causes dispositionnelles:
- capacité
- motivation
- causes situationnelles
- causes dispositionnelles:
Modèle de l’inférence correspondante de Jones et Davis (4)
On recherche les intentions de l’auteur, regarder si le comp:
- a des conséquences non-communes
- a petinence hédonique (influence-t-il l’observateur?)
- est désirable (attentes, si oui > comp peu informatif)
- est réalisé en dehors de tte contrainte
Modèle de la covariation de Kelley
face à conduite ambiguë (ici: Antonin a bcp ri hier lors d’un spectacle d’humoriste)
3 grand types de causes:
- Constance (Ri-t-il chaque fois avec cet humoriste?)
- Distinctivité (Ri-t-il face à plupart des humoristes ou celui-là en particulier)
- Consensus (Tt le monde ri face à cet humoriste?)
Points commun entre modèles de Jones et Kelley
conduite désirable chez Jones = consensus pour Kelley
Théorie de labilité émo de Schachter
- applique théorie de l’attribution aux émotions qui pour lui ont 2 composants:
- activation physio (arousal)
- cognitions qui permettent de nommer
l’émo
Paradigme de mésattribution (Schachter)
Attribuer des causes erronées aux symptomes ressentis
Théorie d’auto-perception de Bem
vision béhavioriste sur soi-même; cognitions > boîte noire (Je ne sais pas pq j’aime x, mais je consomme x donc je déduis que j’aime x.
L’attribution des performances (Weiner) (3)
Weiner dit qu’on peut expliquer les performances sur 3 dumensions:
- “Locus” (cause interne ou externe)
- contrôlabilité
- stabilité
La nature des causes va influencer la motivation et les émotions
Goudeau et l’erreur fondamentale dans le contexte scolaire
Différences en connaissances préalables attribuées à l’intelligence des enfants et non leur environnement favorable ou défavorable surtout quand les différences sont visualisées pour les enfants (lever la main si on connaît la réponse)
Effet acteur-observateur, différence entre causes et intentions (Heider)
Pour acteur -> causes du comp inattendu
Pour observateur -> intentions/raisons des conduites observables (Pourquoi ?)
Causes: Contexte situationnelle qui va influencer et motiver le comp.
Intentions: Objectif final du comp.
Influence de culture sur attributions utilisés (Miller)
Enfants amis & indiens utilisent situationnelle, tandis qu’Amis vont utiliser le dispositionnel en grandissant
Conclusions (6)
- Impressions d’autres crucial pour nous orienter
- 2 grandes dimensions:
- horizontale (chaleur)
- verticale (compétence)
- Traits de personnalité: facteur de choix pour expliquer conduites d’autrui
- Modèles normatifs d’attribution causale remplacés par modèles cognitifs (de l’automatique vers plus contrôlé)
- Situation influence certains individus et cultures plus que d’autres
- Propension à l’EFA chez gens et chercheurs