Chapitre 1/ Dossier 3-4-5 Flashcards
Les effets de la mécanisation dans un contexte d’industrialisation
L’industrialisation transforme complètement la façon de produire les biens. Avec la mécanisation, les usines remplacent les ateliers, et les ouvriers qui actionnent des machines remplacent les artisans.
Secteurs de production
Les. secteurs de l’alimentation , du bois et du textile sont les premiers à connaitre un essar. Les secteurs du fer et de l’acier se développent aussi grâce à la construction du chemin de fer.
Développement et les améliorations du transport (maritime et ferroviaire)
Dans la première moitié du 19° siècle, les canaux constituent le moyen le plus efficace pour faire circuler les marchandises entre les ports du Saint-Laurent en particulier ceux de Québec et de Montréal, vers l’intérieur du continent et vers les États-Unis. A partir de la seconde moitié du 19e siècle, l’augmentation du traffic commercial incite les gouvernements à apporter des améliorations majeures aux canaux existants, dont le canal Lachine
(inauguré en 1825) et le canal Welland (inauguré en 1829).
Le développement du réseau ferroviaire au 19º siècle révolutionne les transports en Amérique du Nord. Il représente un des facteurs clés de la première phase d’industrialisation. Ce réseau comporte plusieurs avantages. Il permet notamment.
• d’accéder rapidement aux matières premières;
• d’acheminer les produits manufacturés;
• d’assurer le transport pendant toute l’année (contrairement aux voies d’eau).
Dans les années qui précèdent la création du Dominion du Canada, la Compagnie du Grand Tronc met en place un réseau ferroviaire qui relie les principales villes de la Province du Canada. Au début des années 1870, plusieurs traçons sont construits pour compléter le réseau des maritimes et le relier à celui du Grand Tronc.
Production laitière et mécanisation
Apres 1870, les agriculteurs privilégient de plus en plus la production laitière car elle offre plusieurs avantages. Elle exige peu d’employés, elle est moins exposée aux variations climatiques. L’industrie laitière deviendra ainsi le principal secteur agricole du Québec. La mécanisation ne prend de l’importance qu’a partir des années 1880.
Les conditions ouvrières
Les conditions de travail dans les usines: Les conditions de travail de l’ensemble des ouvriers sont mauvaises. Les ouvriers travaillent plus de 72 heures par semaine, les lieux de travail sont mal aérer, mal éclairés et mal chauffés. Il y a des machines peu sécuritaires, les blessures sont fréquentes et les ouvriers n’ont aucune protection sociale.
Les conditions de vie dans les quartiers ouvriers: Les quartiers ouvriers sont situés à proximité des usines, et les conditions de vie ils sont difficiles. L’air dans ces quartiers et pollué. Les logements sont petits et malsains.
3 mouvements de population (migratoire)
Exode rural et urbanisation: Puisque les industries ont besoin de main-d’œuvre abondante et que les usines se concentre dans les grandes villes, de plus en plus de personnes quitte la campagne: c’est l’exode rural. La population des villes augmente, c’est l’urbanisation.
Émigration aux États-Unis: La surpopulation des terres agricoles de la vallée du Saint-Laurent incite de nombreux agriculteurs à imiter les ouvriers Canadiens français qui partent en grand nombre vers les États-Unis. (centres industriels)
Nouvelle région de colonisation: Le gouvernement et le clergé estime que le développement de ces régions peut contribuer à régler les problèmes de chômage et à retenir ce qui désirent quitter la province. En 1888, Honoré Mercier, premier ministre du Québec, créé le ministère de la culture et de la colonisation. Ce ministère mets sur pied un programme de colonisation des régions non développés du Québec. C’est le curé Antoine Labelle, nommé sous ministre de la colonisation, qui organise le développement des Laurentides et de l’outaouais.
Immigration et bilan migratoire
À la suite de la création du Dominion du Canada en 1867, le gouvernement fédéral cherche peupler le pays et encourage l’immigration. Dans les dernières décennies du 19e siècle, environ 1.5 millions d’immigrants s’établissent dans le Dominion. Ils proviennent surtout des îles britanniques, mais aussi d’Europe du Nord et des États-Unis.
Bilan migratoire: différence entre le nombre d’émigrants et le nombre d’immigrants pour un territoire et une période données.
L’ultramontanisme
Doctrine politique et religieuse selon laquelle l’église catholique prédominent sur tous les plans, notamment sur le pouvoir politique. Monseigneur Bourget et les ultramontains croient que l’église catholique dois être présente dans toutes les sphères de la société.
Le nationalisme de survivance
Nationalisme qui fait du maintien de la foi et de l’église catholique, ainsi que de la langue et de la culture française, des conditions essentielles à la survie culturelle des Canadiens français en Amérique.
L’anticléricalisme
Attitude consistant a refuser l’influence de l’église dans d’autres sphères que la vie religieuse. Certains s’opposent ouvertement à l’influence du clergé, ce sont des partisans de l’anticléricalisme.
L’acquisition des terres de l’Ouest en 1869
Le gouvernement souhaite acheter les terres de l’Ouest pour trois raisons.
1-Offrir aux nouveaux Canadiens la possibilité de s’y installer
2- Créer un plus grand espace économique afin de favoriser le développement du Dominion
3- Empêcher les États-Unis d’occuper et d’annexer les terres de l’Ouest, laisser sans défense
Relations avec les Métis
La cause des deux soulèvements: Les métis craignent de perdre leurs terres et de voir leur mode de vie leur culture disparaître.
La rébellion de la rivière Rouge: En 1869, à la suite de l’acquisition de la terre de Rupert ,le gouvernement du Canada entreprend de coloniser les terres où les métis sont installés. Des arpenteurs reçoive le mandat de diviser le territoire en concession destinées aux colons. En octobre 1869, craignant l’arrivée massive des colons anglophones de l’Ontario, les métis mettent sur pied le comité national des métis. Ce comité a pour objectif de défendre les droits territoriaux des métis et de sauvegarder leur culture.
La création du Manitoba: Le gouvernement canadien conclu un accord avec le gouvernement provisoire métis. La loi sur le Manitoba entre en vigueur en 1870. Elle est entraîne la création d’une nouvelle province et son entrée dans la fédération canadienne. Le gouvernement canadien promet aux métis des titres pour leurs terres ainsi que le respect de leur langue et de la religion. Dans les années qui suivent la création du Manitoba, la proportion des colons Canadiens anglais augmente dans la province. Ils prennent rapidement le contrôle du gouvernement manitobain, occupent les terres des Métis et abolissent plusieurs droits des catholiques francophones.
La rébellion du Nord-Ouest (Batoche):
Dans les années 1880, l’arrivée massive de colons et le prolongement du chemin de fer dans le nord-ouest réduisent encore une fois le territoire de chasse et de pêche et métisse. Louis Riel prend de nouveau la tête de soulèvement. En 1885 ils forment un gouvernement provisoire à Batoche.
Louis Riel est emprisonné, jugé, condamné à mort, puis exécuté.
Tentatives d’assimilation des Premières Nations
Les traités numérotés et la création des réserves dans l’Ouest: À partir de 1871, le Canada et les Premières Nations de l’ouest concluent 11 traités, appelés traités numérotées. Par ces traités, les premières nations cèdent au Canada d’immense territoire. En échange, le gouvernement propose aux premières nations d’instaurer des réserves. Il leur garantie des droits de chasse, de pêche et de piégeage.
Les pensionnats indiens: Les pensionnats indiens sont un outil d’assimilation. Dans les pensionnats, les enfants autochtones sont éduqués à la religion chrétienne, et ils apprennent la langue et la culture des colonisateurs.
Loi sur les Indiens de 1876: En 1876, le Canada adopte une première loi sur les Indiens: l’Acte pour amender et refondre les lois concernant les Sauvages. Cette loi traduis la volonté du gouvernement canadien d’accélérer l’assimilation des autochtones. Elle traite de plusieurs aspects de la vie dans les réserves, comme l’élection du conseil de bande.
La politique nationale de MacDonald de 1879
• l’augmentation des droits de douane
• l’expansion du réseau ferroviaire
• la colonisation de l’ouest canadien
En 1879, le premier ministre du Canada, John McDonald, mets en place la politique nationale pour encourager le développement industriel du Dominion. Cette politique a pour objectifs de protéger les entreprises canadiennes de la concurrence américaine, d’augmenter le peuplement dans l’ouest du Canada pour en exploiter les terres et de développer le marché intérieur.
Nationalisme canadien français de Honoré Mercier
Les Canadiens français développe le désir de protéger l’usage de la langue française, la foi catholique et les valeurs traditionnelles qui forge leur identité. Au Québec, Honoré Mercier se fait le défenseur nationalisme canadien français il fait la promotion de l’autonomie provinciale.
