Chapitre 1 Flashcards
Quelles sont les 5 étapes du processus de construction d’un test ?
- La détermination des utilisations prévues du test
- La définition de ce que l’on souhaite mesurer
- La création des items
- L’évaluation des items
- La détermination des propriétés métriques du test définitif
Que sont les tests normés ?
Les tests normés visent à discriminer les sujets appartenant à la population pour laquelle est construit le test.
Ces tests peuvent, par exemple, nous procurer des informations sur le degré d’anxiété d’un sujet par rapport au niveau de l’anxiété dans l’ensemble de la population. Il en va de même pour le niveau de compétence en mathématique ou pour tout autre caractéristique que l’on souhaite mesurer.
Que sont les tests critériés ?
Les tests critériés ont pour fonction d’évaluer si un sujet possède ou non certaines caractéristiques prises comme référence.
Par exemple, pour remplir correctement une certaine fonction professionnelle, le niveau d’anxiété du sujet ne dépasse-t-il pas un seuil déterminé ? Ou encore, le sujet possède-t-il les compétences en mathématiques nécessaires pour aborder un programme d’études donné ?
Qu’est-ce qu’un test certificatif ?
Un test certificatif doit couvrir l’ensemble d’un programme scolaire. Un tel test est habituellement centré sur les performances. Il doit en effet permettre de vérifier si l’élève est capable de réaliser les tâches que l’on attend de lui en fin d’apprentissage.
Qu’est-ce qu’un test diagnostique ?
Un test diagnostique est généralement beaucoup plus ciblé. Son but est de comprendre le sens d’une performance.
Par exemple, il ne s’agit plus, comme avec un test certificatif, de simplement vérifier si un élève peut additionner correctement deux nombres décimaux, mais de comprendre pourquoi certains élèves présentent des difficultés pour réaliser de telles additions.
Pour définir avec précision les caractéristiques psychologiques ou éducatives que le test devra mesurer, 5 méthodes peuvent être utilisées. Quelles sont-elles ?
- La définition des objectifs pédagogiques et la construction d’un tableau de spécifications.
- L’analyse de contenu d’entretiens.
- L’observation directe des comportements.
- La méthode des incidents critiques.
- La référence à un modèle théorique.
Complétez cette phrase :
Lorsque le praticien n’a pas d’idées précises à propos des ___ permettant de discriminer les individus qui seront évalués par le test, il est intéressant de commencer par ___ des personnes appartenant à la population visée par ce test. L’interview, libre ou ___, permet de recueillir un grand nombre d’informations qui seront sélectionnées et classées au moyen d’une ___ de contenu.
- caractéristiques
- interroger
- semi-structurée
- analyse
Vrai ou faux ?
Dans certains cas, plutôt que d’interroger les personnes, il est préférable de les observer dans leur milieu de vie ou de travail.
Vrai.
Qu’est ce que la méthode des incidents critiques ?
L’origine de cette méthode est attribuée à Flanagan (1954). Elle est particulièrement utile pour construire des outils d’évaluation des performances professionnelles.
Elle consiste à demander à des responsables de décrire des situations de travail où les employés sous leurs ordres ont agi de manière particulièrement efficace ou, au contraire, inefficace. Partant de cette description, certains comportement « critiques » peuvent être mis en évidence et servir à construire des échelles d’évaluation.
Vrai ou faux ?
Lorsqu’il s’agit d’évaluer des apprentissages scolaires, la démarche la plus fréquente consiste à préciser les performances que les élèves devront démontrer à un moment donné de leur apprentissage.
Vrai.
Selon George Gallup, fondateur du célèbre institut de sondage du même nom, à quoi conduisent des différences dans la construction des questions ?
Trop d’attention a été accordée à la constitution des échantillons et trop peu à la création des questions. Des différences dans la construction des questions conduisent souvent à des résultats qui présentent de plus grandes variations que celles habituellement observées en fonction des différentes techniques d’échantillonnage.
Quelles sont les 3 questions qu’un praticien doit se poser lors de la création des items ?
- Quel format d’items choisir ? Pourquoi ?
- Quel doit être le niveau de difficulté des items ?
- Combien faut-il créer d’items ?
Quel doit être le niveau de difficulté des items ?
Le choix du niveau de difficulté des items dépend de l’objectif du test. Ce niveau variera selon que le test est normé ou critérié, certificatif ou formatif. En d’autres termes, c’est la nature des informations que l’on désire recueillir qui doit déterminer le niveau de difficulté des items à produire.
Pour garantir les propriétés métriques des items, une évaluation minutieuse de ceux-ci doit également être réalisée. Deux démarches complémentaires sont habituellement suivies pour réaliser cette tâche. Quelles sont ces démarches ?
- Une évaluation des items par des juges.
2. La réalisation d’une mise à l’essai des items suivie d’une analyse qualitative et quantitative des résultats.
Lors de l’évaluation des items par des juges, que font ces juges exactement ?
Ceux-ci sont chargés d’apprécier la conformité des items aux exigences définies lors de la seconde étape du processus de construction du test.
À quoi consiste la mise à l’essai des items ?
La mise à l’essai consiste à faire passer tous les items à un échantillon de la population. Cet échantillon ne doit pas nécessairement être représentatif ni de très grande taille. Sa taille dépend en fait de l’hétérogénéité de la population visée par le test et de la grandeur de la population de référence.
La validité d’un test peut-être être une qualité acquise une fois pour toutes ? Pourquoi ?
La validité n’est jamais une qualité acquise une fois pour toutes. Chaque nouvelle inférence qu’un praticien veut réaliser à partir des résultats d’un test doit faire l’objet d’une validation spécifique.
Par exemple, si un test de mémoire a été créé pour évaluer les compétences mnésiques des enfants et des adolescents, la pertinence de l’usage de ce test avec des adultes devra être démontré sur base de données empiriques.
Que se passe-t-il lorsqu’un test n’est pas réservé au seul usage de son constructeur, mais est destiné à être diffusé ?
La rédaction d’une documentation destinée aux utilisateurs est nécessaire.