Chap2 Les Relations Inter-groupes Flashcards

1
Q

En quoi consiste l’approche de l’ethnocentrisme réalisée par Summer ?

A

Dans sont approche, l’ethnocentrisme se caractérise par la tendance à percevoir et évaluer les autres groupes sociaux, par rapport au point de référence qu’est son propre groupe d’appartenance. Cela nous conduirait à utiliser nos propres grilles de lectures culturelles, pour appréhender les particularités des autres groupes.
Il serait dont inévitable que , au-delà de l’incompréhension potentielle, ce soit la dévalorisation et le rejet qui découlent de l’ethnocentrisme.

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2
Q

Malgré la contribution majeur de Summer sur l’ethnocentrisme, quel été le point faible de son approche?

A

Ne disait rien sur les processus psychologiques associés.

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3
Q

Quels ont été les apport de Levine et Campbell sur le concept d’ethnocentrisme élaboré par Summer?

A

En plus de la distinction endogroupe exogroupe :
+ hypothèse que cette distinction ne s’opère pas simplement sur des critères objectifs (de pratique, de mœurs), mais qu’elle conduit aussi à ne pas appliquer les mêmes principes d’évaluation et d’interprétation.
=> concept de “stereotype universel”.

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4
Q

Qu’est ce que le concept de “stereotype universel” introduit par Levine et Campbell?

A

Ce concept refléterait la tendance à évaluer positivement les critères de jugement quand il s’agit de son propre groupe, et négativement quand il s’agit de groupes extérieurs.
(voir Liste comparative des jugements selon endo ou exogroupe)

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5
Q

Quels sont les deux processus (facettes) de la perception inter-groupe mis en avant par Levine et Campbell?

A

Processus descriptif (le critère) et évaluatif (valeur sociale)

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6
Q

Que concerne la catégorisation sociale?

A
  • les processus dynamique qui nous conduisent à ranger, classer, catégoriser des objects sociaux dans une catégorie.
  • le résultat de ces processus : la catégorie elle même.
    Les produit de la catégorie correspondent à des ensembles d’individus ou objet sociaux qui partagent des traits communs.
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7
Q

En quoi le préjugé et le stéréotype sont ils étroitement liés?

A

Le préjugé correspond au volet attitudinal du stéréotype (valeur sociale globale), alors que le stereotype renvoie au volet architectural ou descriptif (ensemble des traits qui sont reliés entre eux).

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8
Q

Comment la catégorisation se déroule-t-elle?

Deux processus majeurs

A
  • creation de la catégorie : repérer critères d’identification, les assembler, aboutir à une nouvelle catégorie.
  • l’assimilation : attribuer une catégorie existante à un nouvel objet ou reattribuer une nouvelle catégorie à un objet.
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9
Q

Quelles sont les stratégies activées dans la catégorisation?

x3

A
  • la comparaison au prototype : exemplaire représentatif/qui possède le plus de traits commun aux objets de cette catégorie.
    Limite : ne peut fonctionner que so le prototype n’est associé qu’à un nb limite de traits.
  • la prise en compte de la fréquence des traits : repérer les traits de cet élément et repérer la catégorie dans laquelle on retrouve la plus grande partie des traits de l’élément en question.
  • le calcul de la distance moyenne aux autres éléments de la catégorie : comparer l’élément à chacun des éléments de la catégorie pour déboucher sur un score moyen de distance ou similarité -> orienté vers la categorie avec la distance moyenne la plus faible ou similarité la plus forte.
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10
Q

En quoi consiste l’expérience de Reed (1972) sur la fréquence d’utilisation des stratégies de catégorisation?

A

Tâche de classification de visages sélectionnés sur la base de 4 indicateurs : hauteur, séparation des yeux, longueur du nez et hauteur de la bouche.
Puis verbalisation de la stratégie utilisée.
=> 50% comparaison prototype.
=> 25% fréquence des traits.
=> 25% Calcul de la distance moyenne.
⚠️ conclusions non-généralisable.

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11
Q

Selon les enjeux et contraintes sociales, comment peuvent fluctuer les paramètres en cause dans le choix de la stratégie de catégorisation?

A

Selon :

  • saillance.
  • familiarité.
  • importance dans les théories naïves.
  • en phase avec les attentes de valeur sociale portées par la situation.
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12
Q

Qu’est ce qu’un biais perceptif?

A

Distorsion de la perception (notamment influencé par la catégorisation).

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13
Q

Qu’est ce qu’un biais d’accentuation?

A

Accentuation du CONTRASTE entre les différents groupes et accentuation de l’ASSIMILATION (resemblance) entre les éléments d’un même groupe. (à tort)

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14
Q

Qu’est ce que le biais de perception d’homogénéité exogroupe(BPHEx) et le biais de perception d’hétérogénéité endogroupe (BPHEn)?

(Abréviations personnelles)

A
  • BPHEx : décrire les membres de l’exogroupe comme beaucoup semblable/identique qu’en réalité.
  • BPHEn : décrire les membres de endogroupe comme plus différents qu’en réalité.

=> effet accentué par les rapports dissymétriques entre groupes (Lorenzi-Cioldi)

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15
Q

D’après Lorenzi-Cioldi et Doise (1994), quelle est l’influence du statut social sur la représentation du groupe?

A

Le statut social agit sur la manière dont les individus se représentent le groupe, sur la manière dont ils se conçoivent et conçoivent et sur les rapports que leur groupe entretient avec d’autres groupes.

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16
Q

Qu’est ce que la hiérarchie sociale des groupes en interactions?

A

Dans la grande majorité des cas, lorsque deux groupes sont en interaction, il y en a un qui est positionné plus haut que l’autre sur l’échelle sociale.
=> groupes dominants et groupes dominés.
=> conséquences majeur sur les processus perceptifs intergroupes.

17
Q

Quels sont les deux grands prototypes majeurs identifier dans l’étude des representations sociales des groupes de Lorenzi-Cioldi?

A
  • groupes agrégats : en bas de l’échelle sociale. => identité hétéronome, externe, indifférenciée et profondément absorbée par le collectif = identité sociale collective.
  • groupes collections : en haut de l’échelle sociale. => identité autonome, interne, indifférente à l’emprise collective = sociale personnelle.
18
Q

Quels sont les résultats sur l’apparition des biais perceptifs chez les groupes dominants vs dominés?

A
  • G.dominants : homogénéisent d’autant plus l’exogroupe qu’il s’agit d’un groupe dominé.
  • G.dominés : homogénéisent autant leurs propres groupes que l’exogroupe. +/- intériorisation des perceptions des groupes dominants.
19
Q

Quels sont les apports de l’approche cognitive sur les biais perceptifs intergroupes?

A

Le statut social d’un groupe-cible détermine la façon dont on se représente sa variabilité en mémoire, ce qui influence son jugement d’homogénéité. Ainsi le groupe dominé est représenté en mémoire au niveau du prototype, en focalisant la perception sur les similarités intra-groupe, alors que le groupe dominant est représenté au niveau des exemplaires, reflétant une plus grande variabilité. Nous stockerions en mémoire un moins grand nombre d’exemplaires des membres du groupe dominé que du groupe dominant. Selon cette approche les individus dominés seraient plus familiers avec l’exogroupe dominant que l’inverse, et le percevrait donc comme étant hétérogène en vue d’une meilleure adaptation sociale (Fiske, 2000). Par ailleurs, le statut social d’un groupe peut influencer la motivation des individus à mieux connaître ses membres et à leur prêter plus d’attention (Fiske, 2000). Ainsi les individus font plus d’erreurs lorsqu’ils doivent identifier les membres d’un groupe dominé plutôt que dominant (Fiske, Haslam, & Fiske, 1991), ils catégorisent plus vite les membres d’un groupe de bas statut que les membres d’un groupe de haut statut (Zárate & Smith, 1990).

20
Q

Quels sont les apports de l’approche identitaire sur les biais de perceptions intergroupes?

A

Ce sont les effets du statut social du percevant dans la perception de l’homogénéité des groupes, qui sont au centre de la réflexion. Dans cette approche identitaire, la perception d’homogénéité peut dépendre de la différence de saillance entre l’identité personnelle et l’identité sociale.
Plus l’individu s’identifie à son groupe, plus son identité sociale est saillante, et plus la perception d’homogénéité intragroupe est importante (Turner, Hogg, Oakes, Reicher & Wetherell, 1987). Dans le cas des groupes asymétriques, il se peut que les membres des groupes dominés s’identifient plus fortement à leur groupe que les membres des groupes dominants, et qu’ils perçoivent ainsi plus d’homogénéité intragroupe. Dans cette approche identitaire, la perception d’homogénéité intragroupe peut être « stratégique » et servir à améliorer ou préserver une identité sociale positive (Tajfel & Turner, 1979). D’autre part, appartenir à un groupe dominé constituerait une menace à l’identité sociale, et percevoir plus d’homogénéité au sein du groupe d’appartenance permettrait d’augmenter le sentiment de solidarité, et d’améliorer l’image du groupe. Les membres des groupes dominants percevraient leur groupe d’appartenance comme étant moins homogène que des exogroupes afin de justifier la discrimination à l’égard de ces derniers, et de garder ainsi une identité sociale positive.

21
Q

Qu’est ce que l’identité personnelle abordée dans l’approche identitaire des biais perceptifs intergroupes?

A

Elle derive de l’auto-catégorisation au niveau interpersonnel et se réfère aux caractéristiques qui distinguent un individu des autres membre de son groupe.

22
Q

Qu’est ce que l’identité sociale abordée dans l’approche identitaire des biais de perceptions intergroupes?

A

L’identité sociale derive de l’auto-catégorisation au niveau intergroupe et se réfère aux catégories auxquelles l’individu appartient.

23
Q

Qu’est ce que le paradigme des groupes minimaux (PGM) de Tajfel, Billig, Bundy et Flament (1979)?

A

Il repose sur la création de deux groupes sur la base de critères arbitraires. Chaque individu doit ensuite allouer des points à des individus dont il ne connaît que l’appartenance groupale. Cette situation ne met en jeu aucun conflit d’intérêt, les groupes sont anonymes, il n’existe aucune hostilité entre les groupes avant le début de l’expérience, il n’y a aucune interaction entre les membres d’un même groupe ou entre les groupes. Enfin, il n’y a aucun lien entre les gains personnels et ceux recueillis par le groupe. Ces groupes sont donc dit « minimaux » car ils sont purement cognitifs. Cette situation épurée génère pourtant une compétition entre les groupes et des comportements discriminatoires envers l’exogroupe. Il semble donc que la seule présence d’un exogroupe entraîne ce type de comportement. Pour Tajfel et Turner toutefois, la compétition et la discrimination observées ne sont pas l’expression d’une lutte pour des ressources. L’enjeu est la création d’une identité sociale positive.

24
Q

Comment Fischer (1987) définit le préjugé?

A

Une attitude de l’individu comportant une dimension evaluative, souvent négative, à l’égard de types de personnes ou de groupes, en fonction de sa propre appartenance sociale.

25
Q

Quel est le contrast entre émotions et sentiments?

A

On peut considérer que les émotions sont communes aux humains et à certaines espèces animales. On y retrouve la peur, la colère, la joie, la tristesse et le dégoût. Elles seraient acquise et manifestées très tôt dans le dvlpmt.
Les sentiments seraient des expressions d’apparition plus tardive dans le développement de l’individu, et seraient associés à la complexification des interactions sociales, et de l’apprentissage des règles et normes d’interaction. Ils sont considérés comme spécifique aux humains.

26
Q

Qu’est ce que le préjugé émotionnel?

A

Nous attribuons à l’exogroupe moins de sentiments, par rapport à l’endogroupe et plus d’émotion primaires à l’exogroupe qu’à l’endogroupe => mon groupe et plus humain que l’exogroupe.

27
Q

Comment Keynes, Yzerbyt et Schadron (1996) définissent-ils la notion de stéréotype?

A

Croyances partagées concernant les caractéristiques personnelles, généralement des trait de personnalité, mais souvent aussi des comportements, d’un groupe de personnes.

28
Q

Quelle est la différence entre l’auto-stéréotype et l’hétéro-stéréotype?

A

Auto : sur sont propre groupe et souvent positif.

Hétéro : sur l’exogroupe et souvent négatif.

29
Q

Quel est le contenu d’un stéréotype?

A

C’est association de traits, caractéristiques, appliqués à l’ensemble du groupe.

30
Q

Qu’est ce que le Stereotype content model (SCM) proposé par Fiske, Xu, Cuddy et Glick (1999)?

A
  • La construction du stereotype serait articulé autour de deux dimensions majeurs : la chaleur (intentions?)et la compétence(moyen de les realiser?).
  • Certaine variables sociale influencent la construction du stereotype et comment son contenu conduit à ressentir certaine emotions à l’égard du groupe-cible.
31
Q

Quels sont les quatre prototypes de stereotypes proposés dans le SCM?

A
  1. Chaleur + compétence: classes moyenne blanche.
  2. Froideur + incompétence : populations pauvres.
  3. Chaleur + incompétence : handicapés, femmes au foyer (need for paternalisme)
  4. Froideur + compétences: riches.
32
Q

Quelle et la fonction des stéréotypes?

A
  • fonction cognitive : simplifier la perception de la réalité.
  • relations intergroupes : illustration de l’état relationnel des groupes -> cooperation, domination, compétition. Soit une justification on rationalisation des ces relations.
33
Q

Qu’est ce que la jogeabilité sociale (Schadron, 2005)?

A

Elle concerne le lien entre l’individu qui porte un jugement à l’égard d’un membre d’un groupe cible et son propre jugement.
Elle permet de déterminer les conditions qui mènent un observateur à émettre ou non un jugement concernant une autre personne.
Pour cela il faut que le Jude dispose d’une impression, d’un contenu de jugement et qu’il estime que cette impression peut être émise en tant que jugement valide.

34
Q

Comment un stéréotype se construit-il?

3 mécanismes majeurs

A

Sales-Wuillemin (2006) :

  • surgénéralisation à l’ensemble du groupe.
  • biais de souvenir : tendance à ne garder en mémoire que les éléments qui confortent le préjugé.
  • corrélation illusoire : tendance à percevoir une correlation entre deux classes d’évents qui en réalité ne sont pas corrélés ou moins.
35
Q

Comment un stéréotype se renforce t’il?

Deux processus majeurs

A
  • l’expositions et la mémorisation sélectives : éviter les infos venant contredire notre équilibre cognitif et se souvenir de ce qui est conforme au stéréotype.
  • la distorsion de perception et de mémorisation: modification de certaines caractéristiques de la cible qui sont non-conforme au stéréotype(exp Duncan 1976).
36
Q

Quelles sont les mesures explicites des préjugés et stéréotypes?

A

Elles reposent sur l’expression direct du stéréotype :

  • mesure des attitudes à l’égard d’un groupe (préjugés).
  • mesure de l’attribution de traits à un groupe-cible (stereotype->contenu et structure.) ex : différentiateurs semantique d’Osgood.
  • mesure des conséquences comportementales du stéréotype et du préjugé à travers les comportements discrimtaires (tâches de mise en situation).
37
Q

Quelles sont les mesures implicites des préjugés et stéréotypes?

A

Mobilisé les processus que l’individu ne peut pas contrôler.

  • amorçage.
  • associations implicites.
  • etc.
38
Q

Qu’est ce la technique d’amorçage : la complétion lexicale?

A

L’amorçage du stereotype avec en amont la presentation d’un element typique du groupe-cible déclenche ce dernier.

39
Q

Qu’est ce que l’Implicit Association Test (IAT)?

A

Créateur Greenwald.
Se base sur le concept de cognition implicite, que l’on décrire comme une trace de notre expérience passée non identifiable de façon introspective, capable d’influencer nos sentiments, nos pensées et nos actions.
=> la roue avec l’association a black and good ou white and bad et rapidité de réponse.