chap penseurs Neo classiques Flashcards
Cest quoi la stagflation?
Généralement, on a une relation inverse entre L’inflation et le chômage. La stagflation est une période de stagnation économique, soit de chômage élevé, tout de même accompagnée d’une crise d’inflation. ‘est une situation délicate
Les recettes post-keynésiennes n’arrivent pas à répondre aux chocs pétroliers de 1973 et 1979
Quelles sont les problèmes soulevés par le nouveau courant néo-libéral durant cette crise?
- l’inefficacité de la régulation de la demande globale;
- Les effets pervers de l’intervention publique sur l’offre;
- La critique de la conception de l’Etat développée par la synthèse néo-classique.
Quelles sont les différentes propositions de Friemann et du monétarisme? (5)
- Un flux de création monétaire crée une hausse de la demande/production en même temps que les prix, jusqu’au moment où les consommateurs se rendent comptent de l’inflation alors la demande/production stagne.
- La courbe de phillips change: il y a bel et bien une relation inverse chômage-inflation à court terme, mais pas à long terme.
- Au long terme, la production est déterminée par les facteurs réels (technologie, offre, formation capital), au court termes ce sont des perturbations hors de contrôle.
-il n’y a pas de place pour une quelconque politique macroéconomique conjoncturelle de relance de l’activité économique, sauf en ce qui concerne la maîtrise de l’inflation, qui peut être obtenue par le contrôle de la masse - le budget public doit être équilibré, car les déficits engendrent l’inflation s’ils sont financés par la création monétaire, ou une baisse de l’investissement privé s’ils sont financés par un emprunt auprès des ménages (effet d’éviction).
- laisser flotter le taux de change pour rendre autonome la politique monétaire nationale.
de quoi consiste le chômage naturel proposé par friedmann?
chômage volontaire des classiques + taux de chômage frictionnel ( du aux imperfections du marché du travail)
Qu’est-ce que la nouvelle école classique, et comment diffère t’elle du monétarisme?
Une version plus “radicale” du monétarisme.
Alors que Friedman admet l’existence d’une période transitoire au cours de laquelle la création monétaire peut stimuler l’emploi, due aux anticipations adaptatives des agents économiques, cette période n’existe PAS pour la nouvelle école classique, sauf si la politique monétaire est totalement imprévisible.
Les agents ont alors des anticipations dites rationnelles, et toute politique annoncée est immédiatement déjouée par les agents économiques qui adaptent sans retard leurs comportement à ses conséquences prévisibles.
De quoi consiste la critique de Robert Lucas, figure de la nouvelle école classique (1976)?
- Lucas reconnait l’existence d’un équilibre naturel des marchés, donc du chômage naturel de Friedman. En l’absence de surprises, les agents économiques s’adaptent rapidement, et il n’est pas possible de maintenir un chômage en-dessous de ce niveau naturel via des politiques économiques classiques. Autrement dit, les marchés s’autorégulent.
- Les politiques conjoncturelles sont donc jugées inefficaces, à cause des anticipations des effets de ces politiques par les agents.
- Les anciens modèles macroéconomiques (comme le keynésianisme traditionnel) sont dépassés, car ils ignorent ce mécanisme d’anticipation.
- SEULE POLITIQUE QUI PEUT AVOIR UN EFFET: POLITIQUE QUI SURPREND LES AGENTS
Que stipule la théorie de l’offre de l’économiste Arthur Laffer?
partant d’un taux d’imposition nul, toute hausse d’impôts augmente dans un premier temps les recettes de l’État; lorsque le taux atteint un certain niveau, toute nouvelle majoration réduit les rentrées fiscales.
Ce phénomène s’explique par le fait qu’un taux d’imposition élevé constitue une contrainte importante à l’acquisition (et éventuellement, à la déclaration) de revenus imposables
Que stipule l’école du choix publics?
Contrairement à la synthèse néoclassique qui considère l’État comme une entité bienveillante, l’école du choix public critique cette vision comme étant irréaliste.
Selon elle, les échecs du marché ne suffisent pas à justifier l’intervention de l’État, car cette intervention elle-même peut être imparfaite ou biaisée.
Cette école applique le modèle de l’homo oeconomicus :Elle considère la vie politique comme un marché politique, où différents acteurs (électeurs=voter pour leurs intérêts respectifs; politiciens=se faire élire, bureaucrates= avoir le plus de pouvoir/budget) interagissent pour maximiser leurs intérêts respectifs.
Le biais bureaucratique : La bureaucratie étant souvent la seule source d’information sur les coûts des services publics, elle tend à surévaluer les budgets nécessaires, ce qui peut entraîner un gaspillage des ressources publiques.
La régulation douteuse : Les interventions publiques peuvent être inefficaces ou orientées par des intérêts politiques plutôt que par un souci de bien-être collectif.