Chap 8 Troubles du comportement Flashcards
- Anxiété
- Définition
trouble émotionnel caractérisé par un état de peur permanente dont les origines sont multiples
- Facteurs modulateurs
environnement
génétique
développement social
2 chats élevés ens et subissant le même événement n’auront pas le même compt
- Causes
déterritorialisation nouvel habitant maladie (douleur) enfermement (milieu clos) environnement mal adapté (bruits incessants, aucun moment de tranquillité (enfants), manque d’activités,…
- Symptômes
biologiques (augmentation de la fréquence cardiaque, hyperglycémie, spasmes urinaires, perte de poils, …)
et comportementales (agressivité, malpropreté, boulimie, anorexie, …)
changements des habitudes
˗ Il ne vient plus réclamer de caresses.
˗ Il recherche des lieux en hauteur et sécurisants pour dormir, et abandonne le canapé ou son panier trop exposé.
˗ Il diminue le marquage facial. Le marquage facial est un signe d’apaisement.
˗ Il se déplace le long des murs et court se cacher au moindre bruit.
˗ Il ne mange plus que la nuit.
˗ Il disparaît dès qu’une personne inconnue entre, et ne cherche pas à la rencontrer.
- Démarche thérapeutique
a) déterritorialisation
disparaît souvent quelques jours à quelques semaines après le déménagement
varie en fonction de la gravité des troubles comportementaux rencontrés
˗ Manifestations subtiles : la patience suffit généralement
˗ Malpropreté : trouble le plus fréquent car le chat marque à l’urine son nouveau territoire.
Il ne faut pas le réprimander, mais s’assurer de la bonne localisation de la litière (cfr. 8.7.)
˗ Agressivité : ne plus approcher le chat mais le laisser venir de lui-même car l’agression est due à l’irritation.
Lui offrir plusieurs lieux sécurisants est indispensable.
Dans tous les cas :
˗ Administrer des croquettes ad libitum jusqu’à ce qu’il ait retrouvé ses habitudes
afin d’éviter d’aggraver son anxiété devant un bol vide.
˗ Ne pas le déranger pendant le repos, ni essayer de le réconforter s’il a été se cacher en haut d’un meuble.
Le chat a besoin d’observer et d’avoir un lieu sécurisant pour pouvoir s’isoler.
˗ Un diffuseur de phéromones synthétiques (Feliway) est conseillé lors de chaque déménagement
ou de travaux dans une maison.
˗ Jouer avec son chat : véritable anxiolytique ! Cependant, un chat très anxieux refuse souvent de jouer.
˗ Si l’anxiété persiste après deux semaines ou que les troubles sont très incommodants,
un traitement chimique anxiolytique peut être administré (sous prescription vétérinaire)
b) cohabitation
principalement en appartement
mais également dans maison avec accès extérieur si les chats se supportent pas (asociaux)
agresseur : harcèle le chat agressé et peut l’empêcher d’entrer pour se reposer, d’accéder à la litière ou de s’alimenter
agressé : se cache, se lèche sans arrêt (cfr. 8.9.) et devient malpropre
cas extrême : envisager de se séparer du chat
(1) dans les foyers surpeuplés de chats, ou (2)dans un appartement trop petit où cohabitent deux chats
1) déménagement vers une résidence plus grande ou se séparer de certains chats
2) aménagement du territoire en trois dimensions
phéromones faciales (Feliway)
- Agressivité : définition
- Agression
acte portant atteinte à l’intégrité physique ou psychique d’un individu
fait suite à une émotion (frustration, peur…) ou à de la douleur
seuil de tolérance du chat varie selon son degré de socialisation et de son humeur
L’anxiété diminue radicalement ce seuil de tolérance, le chat devient alors irritable et agressif
- Symptômes
pas qu’une réaction de défense, certains chats sont agressifs malgré que tous leurs besoins soient respectés
chats asociaux ont leur seuil de tolérance bas et leur distance de sécurité très faible
principalement des chats errants
peut s’améliorer en les nourrissant quot et en les approchant de + en +
L’agression débute par des menaces explicites : feulements, postures typiques, …
tentent de se contrôler et évitent de passer à l’attaque
car les conséquences des morsures et des griffures sont parfois dramatiques
Si environnement particulier (appartement trop petit, densité élevée) ou troubles du comportement : l’attaque
a) agression par irritation
si le chat se sent très menacé ou qu’il souffre
ex: chat coincé dans un coin : utiliser brosse
ex : chat couché sur le dos toutes griffes dehors : ne pas approcher
b) agression par frustration
agression par irritation
ex : si frustration alim
violente si le chat a un déficit en autocontrôle
passe à l’agression malgré les signes d’inhibition de son partenaire (regard fuyant, posture basse, éloignement)
mordre malgré les signes d’inhibition de son rival (immobilisation, cris de douleur), voire le poursuivre après sa fuite
c) agression prédatrice
habituelle chez chatons (chevilles, mains)
disparaît naturellement mais peut persister principalement dans un environnement pauvre
redoutable si le chat manque d’autocontrôle (morsures profondes)
et qu’elle est associée à une anxiété et/ou une hyperactivité
redirection de l’agression vers humain ou autre animal
chat frustré
besoin de finaliser le processus d’agression et se redirige vers une autre cible
1) soit activement 2) soit de man défensive
1) bien plus dangereux
ex : arrivée nouveau conjoint ou enfant
personne traquée par chat
pronostic le plus sombre : réussite thérapeutique faible et conséquences importantes
2) n’attaque que si la personne s’approche de lui
probl si appart car petit
origine multi facteurs
anxiété de territorialisation et/ou dépression
manque de sociabilité
mauvaises réactions de la personne agressée
bien analyser les origines et l’hist du chat
- Agressivité : démarche thérapeutique
- agressions actives dirigées vers une personne
les plus dangereuses et les plus complexes
a) anamnèse précise, détaillée et remonter dès la naissance du chat
Objectifs
˗ Asocial : détailler le développement du chaton entre 3 et 9 semaines.
chaton élevé comme un enfant roi par une personne seule.
Un chaton retiré avant l’âge de 7 semaines a plus de risque de devenir actif et agressif.
˗ Anxieux : connaître la cause (cohabitation, déterritorialisation…).
connaître les réactions des personnes face à leur chat agressif.
Des réactions exacerbées peuvent aggraver la situation
˗ Dominant : si le maître ne lui a pas fixé de limites,
le chat peut refuser la présence d’un autre animal ou d’une autre personne.
Le chat peut harceler la personne et chercher perpétuellement l’agression.
˗ Un manque d’autocontrôle : évaluer le niveau de contrôle des morsures.
chat qui pince sans blesser et qui fuit : ok
chat qui mord de toutes ses forces et ne lâche pas la main : ko
˗ Hyperactif : le chat harcèle sans cesse sa victime et l’agresse sans menace préalable.
L’hyperactivité peut être décelée après l’âge de trois mois.
Le chaton : joue, court, bondit à l’excès
réagit très fort à un faible stimulus, manque d’autocontrôle à cause de sa surexcitation,
détruit le mobilier, pas la moindre contrainte… (cfr. 14.1.)
b) pronostic
sombre si le chat est asocial et dominant
favorable si l’agressivité provient d’une anxiété par exemple
manque d’autocontrôle et l’hyperactivité sont souvent irréversibles
diminuer fréquence mais pas intensité
c) solutions
˗ Phéromones (Feliway)
˗ Aménagement du territoire en trois dimensions
˗ Jeux (agression prédatrice) et occupations : distributeur de nourriture à étages,
accès à une fenêtre pour observer l’extérieur…
˗ Changement de comportement du maître : laisser le chat dans son coin (agression par irritation)
ne pas le réprimander, ne pas l’enfermer dans une petite pièce sans litière ni nourriture, …
˗ Eliminer la source de frustration/énervement (agression redirigée)
˗ Le soigner si l’agression par irritation est due à une douleur : boiterie, cystite, abcès…
˗ Anxiolytiques (sous prescription vétérinaire)
L’euthanasie est parfois requise
attendre au minimum un à deux mois pour remarquer si la situation évolue
Abandonner ou donner le chat n’est pas une alternative
car ses troubles s’accentueront suite à l’anxiété de déterritorialisation
- Dépression
- Définition
profond trouble de l’humeur qui se caractérise par une apathie et un dépérissement flagrant
rare chez le chat
chronique : suite soit à une dépression aiguë soit à une anxiété non traitée
symptôme d’une maladie (maladie hormonale, tumeur cérébrale, sénescence, insuffisance rénale,…)
aigüe après un traumatisme : perte du maître, un déménagement vers un appartement trop petit, sans accès extérieur et pauvre en stimuli, ou l’arrivée d’un animal qui le harcèle
- pronostic
souvent bon si la dépression est d’origine comportementale, mais est variable si l’origine est une maladie
- Symptômes
différenciée d’une prostration due à une maladie/souffrance physique
(intoxication, insuffisance rénale aiguë, trauma violent)
voir anamnèse et description environnement
a) aigüe
anorexique (ne mange plus) urine et défèque sous lui dort sans cesse n’explore plus son territoire semble se laisser mourir
b) chronique
alterner des phases de boulimie et d’anorexie,
ne se toilette pas ou au contraire se lèche sans cesse (cfr. 11.1.),
se ronge les griffes,
ne s’intéresse plus à son environnement (jeux, congénères, ne protège plus son territoire),
peut être agressif par irritation et/ou par peur
et a un sommeil perturbé (réveil au milieu de la nuit associé à des vocalises d’angoisse).
le chat ne recherche plus de contact
difficile pour proprio qui peut avoir un compt inadapté et aggraver la situation
- Démarche thérapeutique
comportemental et médical
˗ Consulter un vétérinaire comportementaliste. De plus, s’assurer qu’une maladie n’est pas la cause de cette dépression.
˗ Feliway (surtout en cas d’anxiété non traitée)
˗ Aménagement de l’environnement (surtout en cas d’anxiété non traitée)
˗ Jouer avec le chat et lui trouver des occupations
˗ Eliminer la source responsable de sa dépression aiguë (si possible), ou se séparer du chat si la situation ne peut pas changer:
chat qui s’ennuie dans un appartement trop petit où les propriétaires sont toujours absents à cause de leur travail
˗ Ne pas réprimander le chat
˗ Brosser le chat et lui retirer les noeuds (pas de bain car trop stressant)
˗ Antidépresseur (sous prescription vétérinaire)
