CHAP 10, mutations du travail et de l’emploi Flashcards

1
Q

EMPLOI SALARIÉ ATYPIQUE

A

est exercé dans le cadre d’un CDI à temps partiel ou d’un CDD (interim)

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2
Q

EMPLOI SALARIÉ TYPIQUE

A

est exercé dans le cadre d’un CDI à temps plein

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3
Q

EMPLOI NON SALARIÉ

A

est exercé de manière indépendante, l’individu étant son propre employeur

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4
Q

EMPLOI SALARIÉ

A

est exercé dans le cadre d’un contrat de travail liant un employeur et un employé

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5
Q

LE HALO DU CHÔMAGE

A

Correspond a des situations personnelles qui brouillent les frontières entre inactivité et chômage

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6
Q

LE SOUS-EMPLOI

A

Correspond aux personnes qui ont un emploi mais qui travaillent involontairement moins que ce qu’elle souhaitent: Le temps partiel subis

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7
Q

L’EMPLOI

A

est un statut professionnel dans lequel une personne exerce une activité rémunérée

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8
Q

LE TRAVAIL

A

est une activité humaine de création de richesse. Il peut être rémunéré ou non

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9
Q

L’organisation du travail

A

correspond aux modalités de répartition des tâches et des fonctions entre les travailleurs au sein d’une entreprise

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10
Q

L’organisation scientifique du travail (ou Taylorisme) consiste à..

A

rationaliser le travail dans l’entreprise sur la base d’observations scientifiques pour le rendre plus efficace

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11
Q

Premier à proposer une réflexion théorique sur la manière d’organiser le travail afin de le rendre le plus productif possible

A

F.TAYLOR

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12
Q

le «one best way»

A

est la division verticale du travail et consiste à partager les tâches, la réflexion sur les tâches et le processus de production sont réservés aux ingénieurs tandis l’ouvrier est réduit au statut d’exécutants de consignes.

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13
Q

les 3 grands principes d’organisation de Taylor:

A

1- La division verticale du travail
2- La division horizontale du travail
3- Le chronométrage et le salaire au rendement

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14
Q

La division horizontale du travail:

A

simplification des tâches à l’extrême et spécialisation des ouvriers dans une tâche pour la maîtriser complètement par la répétition du geste

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15
Q

chronométrage et le salaire au rendement

A

a pout but d’évite la «flânerie systématique» des ouvriers. Il faut minuter toutes les tâches, contrôler les l’activité des salariés. fixer un salaire à la tâche incitative plutôt qu’un salaire horaire

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16
Q

Le Fordisme complète le Taylorisme en ajoutant 3 autres principes:

A

1- Les hausses salariales
2- La standardisation des pièces
3- Le travail à la chaîne

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17
Q

Le but du 5$ a day:

A

c’est le principe des hausses salariales de Ford, qui a pour but de fidéliser les salariés et éviter le turn-over

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18
Q

La standardisation des pièces a pour but de

A

produire en série des grandes quantités de produits similaires

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19
Q

Le travail à la chaine a pour but de

A

éviter les déplacements des ouvriers, le travail est posté et ce sont les pièces qui se défilent devant eux

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20
Q

Les organisations post-tayloriennes du travail cherchent à

A

répondre à la demande en «juste à temps», plutôt qu’à produire pour ensuite vendre la production

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21
Q

le «juste à temps» est

A

de ne produire que la quantité nécessaire au moment requis

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22
Q

Le post-taylorisme permet pour l’organisation du travail: (avantages)

A
  • Une plus grande flexibilité (gestion du temps et des compétences)
  • Une recomposition des tâches (plus de polyvalence)
  • Un management participatif (appliquer les travailleurs en leurs donnant plus d’autonomie et de responsabilités)
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23
Q

LES LIMITES DES ORGANISATIONS TAYLORIENNES:

A
  • Faible réactivité aux fluctuations
  • Manque de variété et faible qualité des produits
  • Souffrance physique et psychologique des ouvriers au travail
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24
Q

quels événements marquent le désir des salariés et des consommateurs de changement de forme d’organisation du travail ?

A

deux événements important

  • Mai 69
  • les revendications post-matérialistes
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25
Q

Organisation du travail post-taylorienne:

A

nouvelles formes d’organisations du travail (NFOT) reposant sur la flexibilité et l’implication des salariés

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26
Q

Qu’est-ce ce que le principe des «5 zéros»? Qu’appel-t-on cette NFOT?

A

Le Toyotisme, une NFOT, repose sur le principe des «5 zéros» = 0 délai, 0 panne, 0 stock, 0 défaut, 0 papier.

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27
Q

Les objectifs du Toyotisme?

A

Objectifs:

- produire à moindre coûts des produits diversifiés de qualité. 
- produire le plus rapidement possible une fois la commande arrivée, et s’adapter aux goûts des consommateurs 

Cela nécessite donc de mettre en place la flexibilité du travail

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28
Q

La flexibilité du travail:

A

repose sur le principe d’adapter quantitativement et qualitativement les salariés aux fluctuations de la demande. Elle repose sur la variation des effectifs employés, ainsi que sur leur polyvalence

29
Q

Le management participatif a pour but de

A

Impliquer et valoriser davantage les salariés afin de susciter de la motivation et de la productivité. Il faudra donc enrichir les tâches en leur confiant des responsabilités, de la nouveauté, et de les associer à la prise de décision

30
Q

Le management participatif:

A

Repose sur une logique d’implication et de participation des salariés aux prises de décisions. Il repose sur le principe de qualité, d’autonomie, et de responsabilité.

31
Q

Exemples de management participatif:

A
  • Le kaisen chez Toyota ( les salariés sont sollicités pour proposer des améliorations dans une logique d’évaluation continue du processus de production)
  • Les unités élémentaires du travail (UET) chez Renault (des groupes de 8 à 12 salariés se voient confier des responsabilités opérationnelles)
32
Q

Qu’est-ce que la mutation commune subit par les organisations du travail tayloriennes et post-tayloriennes?

A

l’introduction massive des services numériques dans les processus de production

33
Q

2 effets majeures de la numération des organisations productives..

A
  • L’automobilisation d’une grande partie du processus productif
  • L’Uberisation des entreprises
34
Q

Sur quelle logique s’appuie l’automatisation du processus productif ? Quelles sont ses conséquences ?

A

logique de réduction des coûts et de recherche de gain de productivité. Les entreprises ont de + en + recours a des automates, des robots, des ordinateurs et de l’intelligence artificielle via les algorithmes.

conséquences:
Ces derniers remplacent une partie des tâches humaines, les salariés restant doivent donc accroître et modifier leurs compétences pour pouvoir utiliser ce nouveau type de capital. Les compétences manuelles et physiques sont de - en - nécéssaire puisque elles sont aisément remplaçables par les machines

35
Q

Exemple d’uberisation des entreprises

A

AirBnB, Deliveroo, Uber..

36
Q

L’uberisation des entreprises

A

Ces plateformes mettent en relation des particuliers pour qu’ils échangent des services de livraisons, hébergement, restauration.. Sans passer par les entreprises traditionnelle (restaurants, hôtels, taxis)
Emploi un nombre minimal de salariés.

37
Q

Avantages et désavantage de l’uberisation des entreprises

A

allie souplesse (création d’application), rapidité, et coûts de production minimale (pas de coûts liés aux bâtiments ni au coûts du travail des salariés). Mais cela se fait au détriment des travailleurs car les producteurs dans ce business model sont des auto-entrepreneurs

38
Q

La polarisation des emplois

A

Correspond aux mouvements d’accroissement parallèles des emplois qualifiés et de qualité et des emplois non-qualifiés et précaires causé par le progrès technique

39
Q

Les effets de NFOT sur les cadres et les professions intellectuelles supérieures

A

disposant d’un capital humain important leur permettant de tirer partie de nouvelles technologies et de s’impliquer au management participatif, ils ont vu leur condition de travail s’améliorer nettement gagnant en responsabilités et autonomie et voyant des algorithmes effectués des tâches rébarbatives

40
Q

Les effets de NFOT sur les salariés les moins qualifiés

A

quand ils ne voient pas leur emplois supprimés, ils restent dans un cadre taylorien assez stricte, renforcer par le numérique comme moyen de contrôler la cadence et la qualité de leur travail

41
Q

3 Avantages du numérique sur tous les salariés

A

1- Définir le temps de travail sans être contraint par une règle
2- Concilier vie personnelle et vie professionnelle
3- Éliminer les tâches pénibles physiquement ou chronophages

42
Q

Inconvénient du numérique sur tout les salariés

A

La pression, plus par la chaîne ou le contremaître mais des outils numériques (le téléphone portable doit toujours être joignable) et des consommateurs ( développement des services après-vente et des questionnaires de satisfaction).

43
Q

Pourquoi le salarié se met-il une telle pression?

A

L’autonomie et la responsabilité s’accompagnent le plus souvent d’une pression que se donne le salarié à lui même pour être performant car il sera tenu responsable en cas d’échec. Cela s’accompagne le plus souvent d’un accroissement du stress et du temps de travail.

44
Q

L’intégration sociale

A

est un processus par lequel un individu acquiert les valeurs et les normes d’un groupe en vu de lui appartenir. Elle est le résultat de la socialisation.

45
Q

selon Emile Durkheim, les sociétés modernes se caractérisent par..

A

les sociétés modernes se caractérisent par une forte division du travail, les fonctions ayant été spécialisé suite à la révolution industrielle dans les entreprises et les sociétés

46
Q

Conséquences de la forte division du travail dans les entreprises et les sociétés sur l’intégration

A

Ce processus affaibli l’intégration traditionnellement assurée par la famille ou la religion mais met en avant le rôle intégrateur du travail, moyen pour l’individu d’acquérir une fonction complémentaire de celles assurées par les autres membres de la société.

47
Q

Exemples de liens sociaux qui découlent du lien professionnel:

A
  • relations conjugales, amicales

- liens syndicaux et militants à travers les conflits du travail

48
Q

Qu’apporte le travail aux individus

A

Le travail apporte aux individus un capital humain leur donnant moyen d’épanouissement personnel. Il confère aux individus une utilité sociale, un rôle dans la société, des savoirs faire, des compétences reconnues..

49
Q

exemple de moyen d’épanouissement personnel apporté par le travail

A
  • mise en œuvre de compétences dans le cadre de son travail

- donner un sens à sa vie (fonction sociale auprès des autres..)

50
Q

conséquences de la crise économique sur le rôle intégrateur du travail

A

La crise économique qui a accru le nombre de chômage ainsi que la montée du travail précaire n’a pas affaibli le rôle intégrateur du travail mais au contraire lui donne une valeur supplémentaire aux yeux de ceux qui n’y ont pas accès ainsi qu’à ceux qui l’ont et le vivent comme un privilège.

51
Q

l’emploi apporte de nombreux avantages pour intégrer la société: les employés se voient octroyer un certains nombre de dispositions associées au statut qui les intègrent à la société, lesquelles ?

A
  • Un statut social valorisant: métier comme élément constituant l’identité sociale
  • Un revenu et une sécurité: moyen d’accéder à l’autonomie, aux loisirs, pouvoir fonder une famille et élaborer des projets
  • L’accès à des droits sociaux: droit de mobilisation ( droits syndicaux, grèves..), la protection sociale ( retraite, santé..)
52
Q

Que permet l’emploi en terme de droits sociaux ?

A

L’emploi permet aux individus de se protéger contre les principaux risque sociaux (chômage, maladie, vieillesse) en cotisant à la sécurité sociale et en profitant de l’assurance des autres cotisants

53
Q

Expliquer l’importance du lien social issu de l’emploi après l’émergence de la «société salariale» selon Robert Castel

A

le lien social issue de l’emploi est devenu prépondérant quand a émergé la «société salariale»: la société est en faite en grande partie des salariés, ce qui développe une conscience collectives commune aux travailleurs. (les conflits sociaux opposent salariés / patronnât…)

54
Q

La désaffiliation

A

est le processus par lequel la rupture du lien professionnel causé par le chômage s’accompagne de l’affaiblissement des réseaux de sociabilités et relationnels de l’individu. Robert Castel

55
Q

Les effets du chômage croissant et massif apparu dans les années 1970 sur les travailleurs

A

Le chômage croissant et massif apparu dans les années 1970 a provoqué une classe de travailleurs «surnuméraires», «en trop»

56
Q

Les effets selon R.Castel des travailleurs surnuméraires

A

Cela provoque un sentiment d’inutilité et déclenche un processus de désaffiliation, l’affaiblissement du lien professionnel peut fragiliser les autres liens sociaux dans le cadre du processus de désaffiliation (le chômage entraîne souvent la rupture des liens sociaux comme le liens familiale et les liens amicaux)

57
Q

Les effets selon Serge Paugam du chômage

A

Pour S.Paugame le chômage ne correspond donc pas seulement à la perte des liens sociaux mais aussi aux jugement dévalorisant qui est porté sur les exclus ce qui renforce leur isolement: disqualification sociale

58
Q

Le processus de disqualification sociale

A

est celui au cours duquel la rupture successive des liens sociaux mène à la marginalisation d’un individu qui perd ainsi toute reconnaissance sociale

59
Q

Les étapes du processus de disqualification sociale:

A

1- La fragilité: quand un ou plusieurs éléments fragilisent les liens sociaux (divorces, licenciements..)
2- La dépendance: quand la personne continue a être reliée au reste de la société mais par les dispositifs de l’assistance publiques (RSA..)
3- La rupture et la marginalité: quand les aides cessent: rupture du dernier lien social et début de la marginalité (SDF..)

60
Q

qu’est-ce qui a entraîné la création des formes particulières d’emploi? + donner la définition et des exemples

A

Les politiques de flexibilité ont entraîné la création des formes particulières d’emploi qui correspond aux emplois dont le contrat de travail a une durée limitée:

  • CDD: > 24 mois
  • Interim
  • Stages
  • Contrats aidés
61
Q

Les avantages des contrats courts pour les entreprises, et les désavantages pour les employés

A

Ces contrats courts permettent aux entreprises de pouvoir se séparer rapidement et sans coûts de main d’œuvre en cas de retournement de l’activité.
Lors d’une récession économique, ce sont ces emplois précaires les 1ers à être supprimés entraînant une grande précarité du statut et une fragilisation du lien salariale

62
Q

La précarité

A

correspond à une situation d’incertitude face à son statut social engendré par un contrat de travail à durée limitée

63
Q

Serge Paugam montre que l’integration par le travail et l’emploi peut être remise en cause par:

A
  • une insatisfaction au travail: causée par le fait que son travail ne permet pas au salarié d’atteindre les objectifs fixés par l’employeur et lui semble sans intérêt et faiblement reconnues dans l’entreprise.
  • une instabilité de l’emploi: causée par le fait que son emploi est incertain, qu’il ne peut prévoir un avenir professionnel, il est vulnérable et ne bénéficie pas de tout les droits sociaux associés à l’emploi
    (assurance maladie et chômage, retraite..)
64
Q

les formes d’intégration incomplètes:

A

stabilité de l’emploi + satisfaction au travail = intégration assurée

stabilité de l’emploi + insatisfaction au travail = intégration laborieuse

instabilité de l’emploi + satisfaction au travail = Intégration incertaine

stabilité de l’emploi + insatisfaction au travail = intégration disqualifiante

65
Q

la flexibilité du travail entraine

A

le développement de la pauvreté économique d’une partie des salariés, ceux qui occupent des emplois à temps partiel au SMIC, ou qui alternent contrats courts et période de chômage. C’est le phénomène des travailleurs pauvres.

66
Q

la pauvreté

A

correspond à un état économique empêchant une personne de satisfaire ses besoins essentiels. Une personne est considérée comme pauvre si elle dispose moins de 60% du revenu médian

67
Q

malgré les promesses des organisations post-taylorienne du travail, quelles souffrances rencontrent les salariés encore?

A
  • la souffrance physique, touche plus les femmes et les classes populaire (porter des charges lourdes, effectuer des geste répétitifs, ce qui génère des maladies, handicaps voire la reduction d’espérance de vie)
  • la souffrance psychique à cause de l’individualisation de la relation de travail (les salariés se trouvent seuls devant les tâches à effectuer) ce phénomène touche même les salariés qualifiés occupant un emploi stable et bien rémunéré
68
Q

qu’est-ce ce que le BURN OUT/ BORE OUT?

A

le fait de s’ennuyer au travail par manque d’intérêt ou perte de ses des activités que l’on a à effectuer
ou
le fait d’être déborder et d’entrer en dépression du fait que l’on arrive pas à supporter la pression externe ou interne que l’on subit