Champ d'intervention - Examen 2 Flashcards

1
Q

Qu’est-ce qu’une garde partagée ?

A

Réfère à une garde physique séparée ou l’enfant passe un temps égal ou relativement important avec chacun de ses parents. Une garde partagée n’est pas nécessairement 1 semaine / 1 semaine.

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2
Q

Qu’est-ce qu’une famille recomposée ?

A

Renvoie à la situation de personnes mariées ou vivant en union de fait ayant une garde permanente, partagée ou occasionnelle d’un ou de plusieurs enfants issus d’une précédente union.

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3
Q

Quel est l’âge moyen à laquelle les enfants vivent la séparation de leurs parents ?

A

5,3 ans

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4
Q

Quel est le pourcentage d’enfants qui vont vivre des difficultés dans leur développement dans les familles biparentales intactes ?

A

10%

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5
Q

Quel est le pourcentage d’enfants qui vont vivre des difficultés dans leur développement dans les familles séparées ?

A

25%

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6
Q

Quel est le pourcentage d’enfants qui vont vivre des difficultés dans leur développement dans les familles recomposées ?

A

30%

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7
Q

Quelles sont les conséquences négatives de la séparation parentale sur les enfants ?

A
  • Difficultés académiques
  • Problèmes comportementaux
  • Problèmes psychologiques
  • Problèmes de santé
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8
Q

Dans quelle situation la séparation parentale est positive pour l’enfant ?

A

Lorsque qu’il y a des conflits intenses, chroniques et manifestent entre les parents ?

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9
Q

Est-ce que les enfants de familles séparées vont :
• Un peu moins bien
• Moyennement moins bien
• Beaucoup moins bien que les autres?

A

Un peu moins bien.

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10
Q

Vrai ou faux ?
Les enfants issus d’une famille intacte (vivant avec leur deux parents) ont une meilleure santé que les enfants issus d’autres types de familles.

A

Vrai.

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11
Q

Vrai ou faux ?

La recomposition familiale a plus d’impact sur l’adaptation des enfants que la séparation des parents.

A

Faux.

La séparation a plus d’impact sur l’adaptation des enfants.

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12
Q

Vrai ou faux ?

Vivre la séparation de ses parents en bas âges a un impact plus grand pour l’adaptation.

A

Vrai.

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13
Q

Pourquoi les jeunes de familles séparées vont moins bien que les autres ?

A

Parce que la séparation des parents est une transition familiale :
• Triste et perturbante qui se produit généralement dans un contexte familial déjà perturbé.
• Qui stresse les enfants et les parents.
• Qui affecte le climat familial et les conditions de vie.
• Qui peut marquer le début d’une série de transitions.

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14
Q

Quelles caractéristiques de l’enfants peuvent influencer son adaptation à la séparation ou la recomposition familiale ?

A
  • Âge
  • Sexe
  • Adaptation pré-transition
  • Style de coping
  • Cognition
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15
Q

Quelles sont les ressources qui peuvent influencer l’adaptation de l’enfant à la séparation ou la recomposition familiale ?

A
  • Niveau économique
  • Accès à des interventions thérapeutiques
  • Soutien
  • Investissement parental
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16
Q

Quelles caractéristiques des parents peuvent influencer l’adaptation de l’enfant à la séparation ou la recomposition familiale ?

A
  • Éducation, santé
  • Adaptation du parent
  • Pratiques parentales et beau-parentales
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17
Q

Que disent ceux qui sont pour la garde partagée ?

A
  • Il est bénéfique pour l’enfant de maintenir des contacts avec ses deux parents.
  • Attachements multiples, l’enfant a des relations d’attachements avec ses deux parents.
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18
Q

Que disent ceux qui sont contre la garde partagée ?

A
  • Nuit au besoin de stabilité, car l’enfant doit transiter d’une maison à l’autre.
  • Primauté de l’attachement à la mère, l’enfant a un attachement primaire à la mère et il faut protéger cet attachement.
  • Surexpose les jeunes au conflit continu entre les parents.
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19
Q

Quel est le pourcentage des enfants vivant en garde partagée au moment de la séparation ?

A

40%

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20
Q

Quel est le pourcentage des enfants vivant en garde partagée à 17 ans ?

A

12%

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21
Q

Vrai ou faux ?

Pour réussir la garde partagée, les parents doivent être de très bons amis ?

A

Faux.

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22
Q

Vrai ou faux?

La garde partagée peut s’appliquer, même à de très jeunes enfants (0 à 5 ans) ?

A

Vrai.
- Fait l’objet de débat important.
- Prudence chez les moins de 4 ans.
- Régularité, stabilité, continuité des routines.
Le changement ne doit pas être quotidien.

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23
Q

Vrai ou faux ?

Les adolescents refusent habituellement de passer d’un domicile à l’autre ?

A

Faux, mais :
• Tenir compte de leur préférence, désir.
• Si modèle connu, désirent souvent la maintenir.
• Importance accrue des effets personnels.
• Les statistiques récentes montrent une forte diminution à 17 ans.

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24
Q

Vrai ou faux ?

Pour que la garde partagée soit réussie, il faut qu’il y ait une forme de coparentalité à l’époque de la vie commune ?

A

Faux.
• Mais un minimum d’engagement est nécessaire, surtout sur le plan du lien avec l’enfant.
• On peut apprendre à assumer plus de tâches, de responsabilités.
• On peut apprendre à déléguer, à se coordonner.
• Une coparentalité positive est un facteur aidant.

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25
Q

Vrai ou faux ?
La difficulté la plus importante de la séparation est le passage d’un milieu de vie à l’autre pour l’enfant et d’un mode de vie à l’autre pour le parent ?

A

Vrai.

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26
Q

Les parents qui ont des règles et des exigences de vie différentes arrivent quand même à appliquer une garde partagée ?

A

Vrai et faux.

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27
Q

Dans quelles circonstances les associations entre la garde partagée et l’adaptation des enfants ne sont pas positives pour les familles ?

A
  • Quand il y a un historique de violence.

- Quand l’enfant ne s’entend pas bien ou n’aime pas son autre parent.

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28
Q

Vrai ou faux ?
Peu importe la composition familiale, avoir au moins un parent de style démocratique est associé à une meilleure adaptation des enfants.

A

Vrai.

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29
Q

Expliquez le conflit de loyauté que peuvent vivre les parents lors de la séparation.

A

Confit de loyauté lorsque le parent côtoie les enfants de son nouveau conjoint. Surtout lorsque le parent passe plus de temps avec les enfants de son conjoint qu’avec ses propres enfants. Cela crée des sentiments négatifs (ils se sentent mal).

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30
Q

Quel pourcentage d’enfants a des contacts avec leur mère suite à la séparation (soit qu’ils vivent avec leur mère ou qu’ils sont en garde partagée) ?

A

93%

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31
Q

Quel pourcentage de jeunes à 17 ans a des contacts avec leur mère suite à la séparation (soit qu’ils vivent avec leur mère ou qu’ils sont en garde partagée) ?

A

87%

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32
Q

Quel pourcentage des relations entre les ex-conjoints sont qualifiés par un climat mauvais ou très mauvais ?

A

18%

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33
Q

Quels sont les défis particuliers reliés à la séparation conjugale ?

A
  • Composer avec le choc de la séparation
  • Séparer les rôles et identités de conjoints (ex) et de parents
  • Coordonner deux maisonnées
  • Partager le temps et les rôles parentaux
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34
Q

Quel est le pourcentage des ex-conjoints qui sont en conflit par rapport aux enfants ?

A

25 % à 35 %

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35
Q

Quel est le pourcentage des ex-conjoints qui se désengagent l’un envers l’autre ?

A

25 % à 50 %
Les parents préservent l’intégrité du système parental en ne se dénigrant pas l’un l’autre. Le bien‐être de l’enfant n’est pas compromis mais l’absence de coordination constitue un risque.

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36
Q

Quel est le pourcentage des ex-conjoints qui coopèrent ensemble ?

A

25% à 40 %

C’est le plus favorable au bien‐être de l’enfant.

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37
Q

Quels sont les 4 types de familles recomposées ?

A
  • Substitution : ce sont les familles recomposées où le beau-parent joue un rôle de parent auprès des enfants. Le beau-parent ne prend pas la place de quelqu’un d’autre, il prend une place qui est vacante.
  • Pérennité : Le beau-parent va avoir un rôle complémentaire. Il soutient l’équipe parentale.
  • Exclusion : C’est lorsque le jeune est dans une famille recomposée en garde partagée et que le jeune va côtoyer un beau-parent et ses enfants. Lorsqu’il est dans ce milieu, il peut vivre de l’exclusion (car son parent donne de l’attention aux enfants du conjoint-e par exemple). Parfois le jeune ne se sent pas bienvenu ou chez-lui dans une des maisons de la garde partagée.
  • Monoparentalité : En apparence sur le plan structurelle, ça ressemble à une famille recomposée, mais c’est une famille monoparentale. C’est par exemple une femme qui a été monoparentale longtemps et qui est habituée de tout gérer et le conjoint est plus comme un «chum», il n’a pas de rôle parental.
38
Q

Quelles sont les étapes du cycle des réorganisations familiales ?

A
  • Famille intacte
  • Séparation
  • Divorce
  • Adaptation en famille monoparentale
  • Changement de formule de garde
  • Recomposition
  • Séparation
39
Q

Quelles sont les tâches psychologiques à accomplir pour les enfants de parents séparés ?

A
  • Comprendre la séparation et ses conséquences.
  • Se dégager de la crise et reprendre ses activités normales.
  • Faire face à la perte, à ses sentiments de colère, cesser de se sentir coupable et de s’attribuer la responsabilité de la séparation.
  • Accepter la permanence de la séparation.
  • Développer de l’espoir face aux relations.
40
Q

Comment soutenir l’adaptation des enfants de familles séparées (pour le parents) ?

A
  • Expliquer les raisons concrètes de la séparation ;
  • Permettre l’expression des émotions ;
  • Préciser clairement que ce sont les parents qui sont responsables de la séparation ;
  • Clarifier certains faits de base ;
  • Faire comprendre que la séparation ne change rien à l’amour que les parents portent à leurs enfants ;
  • Permettre le maintien de sentiments positifs et de contacts avec les deux parents ;
  • Ne pas alimenter l’espoir que les parents reviennent ensemble (rêves irréalistes) ;
  • Les protéger du conflit ;
  • Développer une coparentalité marquée par la coopération ;
  • Prendre soin de soi comme parent ;
  • Ne pas précipiter les choses ;
  • Permettre le développement d’une relation positive avec le beau‐parent (de préférence avant le choc de la cohabitation) ;
  • Le couple recomposé doit clarifier les règles ;
  • Parfois, l’autorité parentale doit demeurer la responsabilité du parent ;
  • Le respect du beau‐parent: une nécessité ;
  • Tenter de ménager un coin à chacun ;
  • Continuer d’impliquer le parent non-gardien ;
41
Q

Comment les grands-parents peuvent-ils soutenir les enfants dans les transitions familiales ?

A

La présence des grands‐parents est une source de soutien et d’affection très appréciable, particulièrement pour les jeunes qui vivent des transitions.

42
Q

Comment peut-on définir les problèmes de comportement ?

A

Un ensemble de comportements problématiques qui occasionnent un dysfonctionnement (physique, cognitif, social, affectif, etc.) chez le jeune.

43
Q

Nommez des exemples de problèmes de comportements extériorisés.

A
  • Abus et dépendance
  • Immaturité
  • Difficultés dans les interactions
  • Comportement agressif
  • Comportements délinquants
  • Fugue et itinérance
  • Absentéisme et abandon scolaire
  • Comportements sexuels problématiques
44
Q

Nommez des exemples de problèmes de comportements intériorisés.

A
  • Retrait
  • Anxiété
  • Problèmes émotifs
  • Problèmes d’attention
  • Problèmes sur le plan de la pensée
  • Suicide
  • Plaintes somatiques
45
Q

Comment peut-on classifier les problèmes de comportement ?

A
  • Selon la dimension concernée (extériorisé ou intériorisé)
  • Selon la présence d’un trouble (troubles neurodéveloppementaux, trouble oppositionnel avec provocation, trouble des conduites, trouble dépressif)
  • Selon la nature (hiérarchisation des problèmes du moins grave au plus grave, plus pour les enfants)
46
Q

Combien y a-t-il d’hospitalisations par jour au Québec suite à une tentative de suicide ?

A

8.

47
Q

Combien y a-t-il de suicides complétés par jour au Québec ?

A

3.

48
Q

Combien y a-t-il eu de suicides d’enfant de 0 à 14 ans en 2011 ?

A

6.

49
Q

Combien y a-t-il eu de suicides d’enfant de 15 à 19 ans en 2011 ?

A

43.

50
Q

Vrai ou faux ?

Il y a trois fois plus de femmes que d’hommes qui déclarent avoir commis une tentative de suicide.

A

Vrai.

51
Q

Pendant quelles années y a-t-il eu le plus haut taux de suicide ?

A

Entre 1995 et 1999.

Depuis 2000, il y a une baisse des suicides, surtout chez les hommes.

52
Q

Quelle fraction occupe le suicide dans les causes de décès chez les garçons de 15 à 19 ans ?

A

1 décès sur 4 chez les garçons

53
Q

Quelle fraction occupe le suicide dans les causes de décès chez les filles de 15 à 19 ans ?

A

1 décès sur 5 chez les filles

54
Q

Quel pourcentage des jeunes qui se sont suicidés avaient reçu des services des Centres Jeunesse ?

A

24%
Les jeunes pris en charge par les CJ ont un taux de suicide allant de 4,6 à 8,3 fois plus élevé que les jeunes québécois (de la population générale)

55
Q

Quels jeunes sont particulièrement vulnérables au suicide ?

A
  • Jeunes pris en charge par les Centres Jeunesse)
  • Jeunes faisant partie de la diversité sexuelle
  • Jeunes des Premières Nations
  • Jeunes Inuits
56
Q

Vrai ou faux ?

Le suicide chez les enfants de 6 à 12 ans est extrêmement rare.

A

Faux.

57
Q

Vrai ou faux ?

Les enfants de cinq ans et moins ne peuvent pas se tuer.

A

Faux.

Ils peuvent se suicider, même si leur intention n’est pas nécessairement de mourir.

58
Q

Vrai ou faux ?

Les enfants n’en connaissent pas assez sur le suicide pour se tuer.

A

Faux.
Les enfants n’en connaissent pas assez sur le suicide pour se tuer? Faux. Les études montrent que les enfants connaissent tôt comment se suicider, même s’ils ne connaissent pas nécessairement le mot «suicide». Les médias montrent des moyens. Si l’enfant a eu quelqu’un qu’il connait qui s’est suicider, ils peuvent voir que la mort est un moyen de régler ses problèmes.

59
Q

Vrai ou faux ?

Parler de suicide en suggère l’idée.

A

Faux.

Cela permet de rectifier la signification du suicide. Cela permet d’expliquer ce que c’est en réalité.

60
Q

Quelles sont les 6 dimensions de concept de la mort ?

A

1) Finalité: « Quand on est mort, on arrête de grandir, on n’a pas faim, on n’a pas peur… parce qu’on est mort »
2) L’irréversibilité: « Quand on est mort, on peut plus revenir après… jamais »
3) L’universalité : tout le monde va mourir un jour.
4) Mortalité personnelle: «Tout le monde va mourir et moi aussi… pas tout de suite»
5) La causalité: «Grand‐maman est morte parce qu’elle avait la maladie…» « Même si je veux fort, fort… je vais pas mourir »
6) L’imprévisibilité: «Quand on est jeune on ne meurt pas souvent, mais ça arrive des fois »

61
Q

Quelles questions peut-on poser aux enfants pour évaluer la compréhension du concept de la mort ?

A
  • Que se passe‐t‐il lorsque quelqu’un meurt?
  • Penses‐tu souvent à la mort?
  • Peut‐on revenir après que l’on meurt ?
  • Connais‐tu quelqu’un qui est décédé ?
62
Q

Que sont les facteurs prédisposants au suicide ?

A

Reliés à l’histoire de vie, antécédents, rendent la personne plus vulnérable au suicide.

63
Q

Que sont les facteurs contribuants au suicide ?

A

Accentuent le niveau de risque présent, cela ne fait pas partie de l’histoire, c’est actuellement.

64
Q

Que sont les facteurs précipitants au suicide ?

A

Déstabilisent la personne dans sa façon de voir et de comprendre les choses, peuvent agir comme déclencheur d’un déséquilibre. Quelque chose de récent.

65
Q

Quel est le rôle des facteurs de protection face au suicide ?

A

Réduisent l’impact des facteurs contribuants et prédisposants et élargissent l’éventail de solutions devant les situations difficiles.

66
Q

Nommez des indices de comportements suicidaires.

A
  • Messages verbaux directs et indirects
    • Ex: vous seriez bien mieux sans moi; je ne m’en sortirai jamais; bientôt vous allez avoir la paix; oublie jamais ça…
  • Indices comportementaux
    • Ex: changement radical d’attitudes et comportement, retrait et isolement, don d’objets significatifs, bonne humeur soudaine après une période dépressive
  • Indices émotionnels
    • Ex: désintérêt, pleurs, agressivité, émotions changeantes et contradictoires, absence d’émotions…
  • Indices cognitifs
    • Ex: difficulté de concentration, perte de mémoire, indécision…
67
Q

Quels sont les symptômes qui nous révèlent qu’un jeune souffre de dépression ? (vidéo)

A
  • Le jeune n’est pas bien, ne se sent pas bien.
  • Il est grandement fatigué.
  • 70% des jeunes ne savent pas ce qu’ils ont, ni leur l’entourage.
  • Chez l’enfant: hyperactivité, agitation.
  • Chez l’adolescent: irritabilité, sauts d’humeur, désinvestissement à l’égard des activités qui le passionnaient, nonchalance, apathie, problèmes de concentration, modification de ses habitudes de vie, rupture du fonctionnement (peut sembler fonctionner normalement au prix d’efforts surhumains), peut chercher compulsivement la présence de ses pairs pour ne pas être seul, repli sur soi.
68
Q

Face à un jeune dépressif, qu’est-ce qui est mentionné comme étant aidant ? (vidéo)

A

La combinaison de ces deux interventions (une seule n’a que peu d’effet) :

  • Parler, recevoir de l’aide et du soutien, participer à une thérapie.
  • Recevoir un traitement pharmacologique.

Autres :

  • Connecter les jeunes à leurs ressources intérieures.
  • Leur expliquer ce qui leur arrive pour qu’ils puissent comprendre.
  • Changement d’attitude et de comportement de la part de la société à l’égard de la maladie mentale.
69
Q

Quels sont les moments critiques qui peuvent provoquer un suicide ?

A

Des événements de vie reconnus comme faisant partie de la trajectoire de vie des personnes décédées par suicide. Par exemple:

  • Perte significative
  • Traumatisme (agression sexuelle, par ex.)
  • Échec touchant les raisons de vivre
  • Sortie d’une structure encadrante
  • Aggravation du «pattern de consommation» ou rechute
70
Q

Quels sont les facteurs les plus déterminants d’un éventuel passage à l’acte suicidaire ?

A
  • Planification du suicide
  • Tentative de suicide
  • Capacité à espérer un changement, degré de désespoir
  • Usage de substances
  • Capacité à se contrôler, impulsivité
  • Présence de proches
  • Capacité à prendre soin de soi
  • A peur d’elle‐même
71
Q

Quelles sont les pistes d’intervention auprès de personnes suicidaires ?

A
  • Reconnaissance des indices ou comportements suicidaires
  • Évaluer la planification du suicide
    • Accueillir la personne, croire la personne
    • Aborder directement la question du suicide
    • Investiguer la planification suicidaire (COQ)
    • S’informer de l’accès au moyen et les préparatifs
    • Si tentative en cours ou imminente, assurer la sécurité (éloigner le moyen, 911, accompagnement à l’hôpital)
  • 3 principes de base en intervention auprès d’une personne suicidaire
    • Respecter ses limites
    • Se faire aider
    • Consulter au besoin
72
Q

Comment définir la pauvreté ?

A

• « Être pauvre, c’est être à l’écart de l’ensemble de la société et exclu des ressources, chances et des sources de bien‐ être subjectives et objectives qui sont facilement à la portée des autres. »

73
Q

Qu’est‐ce qu’un enfant pauvre ?

A

C’est un enfant dont la famille connaît un appauvrissement social et culturel.
- C’est un enfant dont les parents sont forcés de se débrouiller seuls, particulièrement lorsque leurs moyens sont limités.

74
Q

Vrai ou faux ?

Les parents de familles immigrantes sont moins nombreux sur le marché du travail que ceux des familles natives ?

A

Vrai.
47% des parents vivant sous le seuil de la
pauvreté sont immigrants

75
Q

Quelle est la principale différence entre le TC et le TOP ?

A

Le trouble oppositionnel avec provocation se caractérise par des comportements d’opposition, de provocation et de transgression conduisant à des conflits fréquents et marqués avec l’entourage (parent surtout, mais aussi fratrie, enseignants, camarades). Ce trouble se manifeste surtout par des comportements observables à un degré moindre chez la plupart des enfants au cours de leur développement.

Le trouble des conduites recouvre l’ensemble de ces comportements conflictuels, auxquels vient s’ajouter la violation répétée des droits fondamentaux d’autrui et des normes sociales. Le trouble des conduites est plus sérieux que le trouble oppositionnel avec provocation, car il a souvent des répercussions développementales et légales majeures.

76
Q

Est-ce que la présence d’un TOP annonce un TC ? Expliquer votre réponse.

A

Pas nécessairement. Le TOP va engendre des comportements conflictuels et d’agressivité, sans nécessairement avoir de conséquences graves au niveau développemental ou légal. Le TC va inclure les comportements présents dans le TOP, mais de manière plus sérieuse, que cela amène à violer les droits fondamentaux d’autrui et les normes sociales. Le TC s’observe chez une minorité d’enfants et d’adolescents.

Au moins les trois quarts des jeunes diagnostiqués TC souffrent aussi ou ont souffert par le passé d’un TOP. Cependant, plus de la moitié des enfants avec un TOP (sans TC concomitant) ne souffrent pas ultérieurement d’un TC.

77
Q

Comment les difficultés de comportement évoluent-elles dans le temps ? Quels jeunes semblent plus vulnérables ?

A

Plus les difficultés sont précoces ou importantes, plus elles sont à risque de persister jusqu’à l’adolescence ou à l’âge adulte. Si l’élève présente un TDAH et un TO-TC simultanément ou, encore, s’il a des traits antisociaux, les probabilités de persistance dans le temps sont aussi plus élevées.

Les élèves dont l’évolution des difficultés de comportement est la plus négative sont ceux qui ont un trouble de l’opposition ou un trouble de la conduite avec la présence simultanée d’un TDAH et de traits antisociaux. Non seulement les difficultés des jeunes classés dans ce groupe continuent de persister malgré les services d’aide reçus, mais elles ont aussi tendance à augmenter.

L’une des questions à laquelle réfléchissent de nombreux chercheurs, tant au Québec qu’ailleurs, est de savoir si ces difficultés se maintiennent à l’âge adulte. À cet égard, la communauté des chercheurs est divisée. Certains estiment que les difficultés persistent et mènent vers des problèmes d’insertion sociale encore plus importants. D’autres considèrent que l’atteinte de l’âge adulte peut marquer un point tournant suffisamment important pour entraîner les jeunes sur une voie plus constructive. Changer de milieu scolaire, obtenir un emploi ou s’engager dans une relation affective sérieuse sont des événements pouvant avoir une influence très positive sur les comportements.

Les jeunes ayant eu des difficultés de comportement au secondaire ont continué de commettre des actes de vandalisme et des vols, tout en ayant des comportements agressifs et en consommant davantage d’alcool et de drogues que les jeunes sans difficulté. En revanche, même si leur tendance antisociale est restée la même, ils se sont ajustés, au collège, de façon comparable aux jeunes du groupe sans difficulté, à l’exception du fait qu’ils sont plus nombreux à ne pas avoir terminé leur secondaire et à l’avoir poursuivi aux secteurs des jeunes et des adultes.

Jeunes plus vulnérables : Bien que moins de filles présentent des TC lorsque ces troubles surviennent dès l’enfance chez elles, ils s’associent à d’importants problèmes à l’adolescence et à l’âge adulte. Trop souvent, l’échec et le décrochage scolaires, la délinquance, la toxicomanie et les troubles mentaux font partie de la trajectoire de ces filles. Présence simultanée d’un TDAH.

78
Q

Comment les comportements des parents peuvent-ils influencer l’apparition et le développement du TOP et du TC ?

A

Il est possible de que certains comportements associés au TOP ou au TC soient tolérés ou même encouragés à la maison avant l’entrée à l’école du jeune. Donc, lorsque le jeune commence l’école, il est confronté à des règles et des normes qu’il ne devait pas suivre avant. Le TOP est d’ailleurs souvent diagnostiqué en début de scolarité, lorsque les comportements perturbateurs de l’enfant ne sont pas acceptés dans le contexte scolaire.

79
Q

Comment l’environnement social plus distant (conditions socioéconomiques, communauté, milieu scolaire) peut-il influencer l’apparition et le développement du TOP et du TC ?

A

Les comportements de type TOP ou TC qui résultent d’une interaction entre l’enfant (ayant certaines caractéristiques personnelles précises) et son milieu socio familial (ayant lui aussi certaines caractéristiques) se transposent naturellement dans les environnements proches de la famille, soit le réseau des pairs, le voisinage, la garderie, l’école. Les enfants ayant des caractéristiques sus-mentionnées interagissent en effet avec leurs pairs comme ils le font avec leurs parents (agressivité, coercition, non-respect des règles) et se retrouvent rapidement rejetés socialement, tant des camarades de classe que des autres membres de l’entourage. Ils sont ainsi coupés de l’influence normative des enfants du même âge, qui est essentielle au développement d’habiletés sociales, ou encore confinés à l’influence de pairs déviants.

80
Q

Quels sont les principaux programmes d’intervention destinés aux jeunes manifestant un trouble des conduites ou des problèmes d’agressivité ? Que visent-ils ? Quels moyens, quelles stratégies d’intervention sont appliqués pour atteindre ces buts ?

A
  • The Incredible Years intervention: produit des réductions immédiates des problèmes de comportement, ainsi que la prévention à plus long terme de nouveaux problèmes et l’amélioration de la compétence sociale. Repose sur l’enseignement, pratique, et le maintien de stratégies comportementales fondamentales pour réduire les problèmes de comportement et promouvoir les comportements positifs. Ex1 : les parents acquièrent des stratégies de discipline non corporelles (conséquences logiques), la gestion de la colère et la résolution de problèmes. Ex2 : les enseignants gestion de classe en plus de compétences sociales et la gestion de la colère. Ex3 : les étudiants accent sur les aptitudes sociales, les stratégies de maîtrise de soi et bonnes pratiques d’étude. Formation indirecte : bandes vidéo, jeux de rôle, la pratique guidé avec des formateurs en ligne.
  • Functional Family therapy : S’intéresse aux comportements violents et antisociaux. FFT s’appuie sur une base de principes de Behavioriste bien établis afin de provoquer un changement de comportement chez les jeunes clients. Par exemple, FFT vise à améliorer la communication et les compétences de résolution de problèmes entre parents et adolescents, ainsi que la gestion des imprévus. Trois phases générales de traitement, 1 - l’engagement et la motivation (modifie la dynamique familiale et des facteurs cognitifs et émotionnels individuels qui empêchent de s’engager dans des changement comportemental) 2- Le changement de comportement (formation et soutien des nouveaux styles d’interaction parents-adolescents et compétences parentales positives) 3- La généralisation (Le transfert de nouvelles compétences vers d’autres contextes tels que l’école ou le système judiciaire)
  • Anger Coping Program and Coping Power Program :
    Ciblent les processus cognitifs sociaux par des interventions cognitivo-comportementales. La formation à la maîtrise de soi, le recadrage et la prise de perspective. Met l’accent sur les processus cognitifs problématiques généralement associés à l’agression. Exemple utilisent des activités de reconversion des attributions, atténue les effets de la violence chez les enfants qui sont témoin d’attribution hostiles.
  • Multisystemic Therapy : Basé sur un modèle développemental-écologique des comportement agressif et antisocial. Tente de modifier les facteurs de risques dans le fonctionnement personnel et l’écologie. Un apprentissage de la résolution de problèmes et de compétences sociales, intervention sur la structure familiale, une formation aux compétences parentales, l’utilisation de psychopharmacologie et la participation à des activités communautaires pro sociales.
81
Q

Certaines personnes déconseillent l’intervention de groupe auprès des jeunes présentant un TC ou des problèmes d’agressivité ? Pourquoi ? Leurs craintes sont-elles fondées ?

A

Traitement en petit groupe : Processus de «contagion par les pairs» se produisant dans de tels groupes. Une étude a avancé un cas où l’agrégation de jeunes antisociaux, en particulier les adolescents, suivant une thérapie en petits groupes pourraient produire l’augmentation des comportements problématiques de ces jeunes. Ces effets se produiraient par le biais de «processus de formation à la déviance» par lesquels les jeunes renforcent des comportements et des valeurs antisociaux de l’un et l’autre dans le contexte de la thérapie. Cependant, la socialisation peut se produire dans les deux sens. D’ailleurs une étude de psychothérapie chez les jeunes suggère que cet effet est généralement peu probable dans les traitements de groupe.

82
Q

Existe-t-il différents types de TDAH ? Comment les reconnaître ?

A
  • Type inattention prédominante : si l’on constante au moins six symptômes d’inattention, mais pas ou très peu de symptômes d’hyperactivité/impulsivité.
  • Type d’hyperactivité/impulsivité : si l’on constante au moins six symptômes d’hyperactivité/impulsivité, mais pas ou très peu de symptômes d’inattention.
  • Type mixte : si l’on constante des symptômes d’inattention et des symptômes d’hyperactivité/impulsivité.
83
Q

Comment le TDAH complexifie la vie des enfants touchés et celle de leurs parents ?

A

Les caractéristiques de l’enfant qui a un TDAH, quel que soit le type du trouble, sont souvent différents avec les demandes de l’environnement dans lequel il vit. Effectivement, que ça soit à l’école ou à la maison, c’est très difficile pour l’enfant de se comporter comme il est recommandé. Ce qui demandent beaucoup d’efforts les professeurs, les parents et les pairs. En plus, il y a plusieurs problèmes associés au TDAH, tels les problèmes d’apprentissage, de langage et de coordination motrice, des problèmes de comportements sociaux inadaptés, des difficultés à percevoir le danger, etc.

84
Q

Quelles sont les grandes familles d’intervention pour les enfants présentant un TDAH, que visent-elles et que sait-on de leur efficacité ?

A

Il y a deux grandes familles d’interventions, soit les médicaments et les interventions psychoéducatives. Plusieurs études démontrent que l’efficacité du traitement est augmentée lorsqu’il y a une combinaison des thérapies pharmacologie aux interventions psychoéducatives adressés aux parents et à leur enfant. En ce qui concerne les médicaments, ils visent à réduire les symptômes primaires du trouble. Pour les interventions psychoéducatives, elles visent à mieux informer les parents et l’enfant sur la nature du TDAH, soit la prise d’un médicament et la gestion de ses effets secondaires ou des problèmes associés. D’ailleurs, ces deux types d’interventions sont complémentaires et grâce à leur combinaison, elles sont plus que efficaces au traitement de ce trouble. Finalement, les médicaments cherchent à réduire les comportements inappropriés et les interventions psychoéducatives cherchent à augmenter les comportements prosociaux.

85
Q

Comment intervenir de manière efficace auprès d’un enfant ayant un TDAH ?

A
  • Bien connaître le TDAH et ses limites.
  • Reconnaître les limites des interventions.
  • Bien évaluer les déficits du jeune et ses ressources.
  • Intervenir auprès de l’enfant plutôt que traiter seulement ses symptômes.
  • Choisir les interventions en fonction des besoins du jeune et des ressources de son environnement.
  • Intervenir de manière intensive et à long terme.
  • Se concerter entre les milieux entre les intervenants.
86
Q

Identifier les sujets de controverse entourant le TDAH et, pour chacun, expliquer brièvement les constats des recensions critiques.

A
  • Controverse 1 : Le sucre et les colorants jouent un rôle important dans l’aggravation des symptômes. Le sucre n’a pas d’effet significatif sur le comportement ou la performance cognitive des enfants.
  • Controverse 2 : Traitement et médication. Pour les parents, la majorité est inconfortable de donner toute forme de médication qui modifie l’humeur ou le comportement de leurs enfants. Autres croyances : La médicalisation des enfants est une fraude capitaliste et médicale qui menace et compromet le bienêtre des enfants. La médication est une drogue qu’on administre aux enfants, même si c’est une “bonne” drogue. MAIS : L’acceptation de la médication a augmenté chez 48% des parents après 3 mois 1/2 de traitement pharmacologique chez leur enfant.

Controverse 3 : Risque de dépendance aux drogues ou à l’alcool associé au traitement pharmacologique. MAIS : Les enfants traités sont deux fois moins à risque de développer ultérieurement une dépendance aux substances (alcool / drogue).

87
Q

Que retenez-vous des perceptions des enfants, des parents et des enseignants au regard de cette problématique et comment cela pourrait influencer vos interventions?

A
  • Perceptions des parents : 70% croient que le TDAH est la combinaison d’une problématique de nature médicale et d’un problème de comportement. La majorité est inconfortable de donner toute forme de médication qui modifie l’humeur ou le comportement de leurs enfants. Avis partagés : certains désapprouvent l’usage de médication et d’autres l’acceptent, mais en l’associant à d’autres formes de traitement. La grande majorité dit favoriser une intervention qui combine médication et thérapie comportementale.
  • Perceptions des enseignants : La majorité associe le TDAH à des facteurs de nature organique ou neurophysiologique. 76% ne croient pas que le TDAH est lié à un manque d’habiletés parentales ou à une famille de nature dysfonctionnelle. La grande majorité dit favoriser une intervention qui combine médication et thérapie comportementale.
  • Perceptions des enfants : 42% disent ne pas aimer ou détester la médication et 50% admettent essayer parfois d’éviter de la prendre. Perçoivent plus acceptable l’intervention pharmacologique que les parents. La majorité dit que la médication les aide à mieux fonctionner mais qu’ils sont gênés face aux autres de devoir la prendre.
88
Q

Identifier 3 pistes d’intervention qu’il apparaît pertinent de poursuivre dans une perspective bioécologique.

A
  1. Demeurer à la fine pointe des nouvelles informations validées scientifiquement sur le TDAH : Rendre accessible et crédible l’information pour les parents, les jeunes et les enseignants. Clarifier certaines croyances erronées et rassurer les parents.
  2. Accompagner avec empathie les parents et le jeune face à la difficile décision d’utiliser ou non la médication : S’assurer qu’il y ait un suivi de qualité. Demeurer conscient des pressions auxquelles les parents doivent faire face. Impliquer le jeune pour qu’il soit associé à son processus de traitement. Avoir une ouverture face aux perceptions et attentes de chacun des acteurs-partenaires.
  3. Être bien outillé pour alimenter une approche multimodale dans les différents milieux de vie du jeune.
89
Q

D’un point de vue sociodémographique, qui sont les enfants pauvres?

A
  • Ils vivent en famille monoparentale
  • Mais aussi en famille biparentale
  • Ils sont Autochtones
  • Ils sont des immigrants récents
  • Ils appartiennent à une minorité visible
  • Ils ont une limitation d’activités
90
Q

Qui paie le prix des effets de la pauvreté ?

A
  • D’abord les individus
    • Les enfants et leur famille
  • Mais aussi toute la société
    • Faible retour sur les investissements en éducation
    • Baisse des compétences et de la productivité
    • Risques accrus de chômage et de dépendance à l’égard de l’aide sociale
    • Coûts plus élevés de la protection sociale et des systèmes judiciaires
91
Q

Quels sont les attitudes et comportements à développer pour rejoindre les familles qui vivent dans la pauvreté ?

A
  • Prendre conscience de nos croyances et préjugés, de nos attitudes et de nos valeurs;
  • Partir du vécu quotidien;
  • Reconnaître les problèmes de survie des familles (manque d’argent, violence, logement inadéquat, etc.);
  • Comprendre les résistances des familles, développer un réel lien de confiance
  • Porter attention aux stratégies mises en place par les familles pour que cela aille mieux;
  • Renforcer estime de soi et capacités;
  • Favoriser l’implication active des parents en révélant et en soutenant leurs compétences;
  • Développer leur pouvoir d’agir;
  • S’auto‐critiquer et s’évaluer régulièrement.
92
Q

Vrai ou faux ?

Avoir connu la séparation des parents en bas âge a un impact plus grand sur l’adaptation.

A

Vrai.