Champ d'intervention - Examen 1 Flashcards

Étudier

1
Q

Ontosystème

A

Ensemble des caractéristiques, des états, des compétences, des habiletés ou déficits d’un individu ; peuvent être innés ou acquis.

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2
Q

Microsystème

A

Endroit (habituellement un lieu physique) assidûment fréquenté par le sujet où l’on peut discerner un schéma d’activités, des rôles, des interactions (par exemple : la maisonnée, l’école, le bureau, les services ou ressources communautaires, etc.). Dans ces microsystème, l’enfant est en contact direct avec d’autres personnes en développement. Ces contacts sont un élément clé du développement.

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3
Q

Mésosystème

A

Ensemble des relations intermicrosystémiques (par exemple : liens maison / école, maison / travail, travail / école, famille / ressources, etc.). On s’y préoccupe de continuité et de comptabilité.

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4
Q

Exosystème

A

Endroits ou lieux non fréquentés par le sujet en tant que participant, mais sont les activités ou décisions touchent et influences ses propres activités et/ou son rôle dans les microsystèmes (par exemple : pour l’enfant : le travail du parent ; pour le parent : l’école de l’enfant ; les conseils d’administration, les institutions civiles et légales, les organisations, etc.).

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5
Q

Macrosystème

A

Ensemble des croyances, des valeurs, des normes et des idéologies d’une communauté. C’est une matrice culturelle. Elles sont le reflet et la source tout à la fois des conduites individuelles et institutionnelles. Le macrosystème détermine les conditions économiques et sociales dans lesquelles vivent les familles Les inégalités dans la distribution des richesses, l’absence de compassion pour les personnes qui souffrent, l’indifférence et la marginalisation de certains groupes de la société se répercutent sur l’exercice des rôles parentaux.

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6
Q

Selon Valois (2009), à quel modèle familial correspondent ces caractéristiques (traditionnel, conjugal ou égalitaire) ?

  • Contraception interdite
  • Enfants nombreux
  • Le père est vu comme la deuxième figure d’autorité après Dieu.

-

A

Traditionnel

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7
Q

Selon Valois (2009), à quel modèle familial correspondent ces caractéristiques (traditionnel, conjugal ou égalitaire) ?

  • Les enfants sont rois
  • La famille est au service de l’enfant
  • Les enfants sont planifiés conjointement
A

Conjugal

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8
Q

Selon Valois (2009), à quel modèle familial correspondent ces caractéristiques (traditionnel, conjugal ou égalitaire) ?

  • Libre choix de chacun d’avoir un enfant
  • Les enfants apprennent et développe leur liberté et apprennent que la famille n’est pas à leur service.
A

Égalitaire

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9
Q

En quelle année y a-t-il eu une dissociation entre la protection et l’assistance (protéger les enfants et assister des familles dans le besoin deviennent deux dimensions différentes) ?

A

1869

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10
Q

En quelle année y a-t-il eu la loi sur la protection de la jeunesse ?

A

1979

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11
Q

Selon la convention des Nations-Unies sur les droits de l’enfant, pourquoi faut-il des droits spéciaux pour les enfants ?

A
  • Renforcer ou refléter que les droits accordés aux adultes s’appliquent aussi aux enfants. Les enfants sont aussi des personnes, ils ont droit à un nom, à une sécurité sociale.
  • Améliorer les normes applicables aux êtres humains à la situation des enfants.
  • Traiter de questions concernant essentiellement l’enfant. Exemple : l’adoption, l’éducation élémentaire, contact avec les parents.
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12
Q

Selon la convention des Nations-Unies sur les droits de l’enfant, quels sont les 4 types de droits dont disposent es enfants ?

A
  • Droits civils (avoir un nom, une nationalité, protection contre les mauvais traitements, sécurité sociale).
  • Droits économiques
  • Droits sociaux (droit au degré le plus élevé possible d’accès aux services, droit d’être protéger contre l’enlèvement et les agressions sexuelles)
  • Droits culturels
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13
Q

Quelles sont les obligations liées à la ratification de la Convention des Nations-Unies sur les droits des enfants ?

A

Les États signataires de la Convention sont dans l’obligation d’adopter les mesures requises pour donner effet aux droits qui y sont reconnus et en favoriser l’exercice, dans la limite respective de leurs ressources. Les parties seront tenus de faire rapport à ce sujet dans les deux années suivant l’entrée en vigueur de la Convention, par la suite, tous les cinq ans. Il n’y a pas de procédures formelles d’enquête ou de plainte. Il faut miser sur la coopération internationale.

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14
Q

Quelles sont les trois modifications importantes du portrait socioéconomique au Québec ?

A
  • Diminution de la taille des familles au Québec
  • Diminution importante de la proportion de jeunes
  • Modification de la structure familiale (augmentation du nombre de familles monoparentales ou recomposées et diminution des familles biparentales intactes, de plus en plus de couples sans enfant et augmentation des personnes qui vivent seules)
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15
Q

Vrai ou Faux ? Les familles autochtones sont plus nombreuses à avoir des enfants à la maison que les autres familles du Québec.

A

Vrai.

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16
Q

Quelles sont les principales dépenses des familles en 2011 ?

A
  • Logement (28%)
  • Impôts sur le revenu (entre 16 et 24%)
  • Transport (20%)
  • Alimentation (14%)
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17
Q

Quelles sont les caractéristiques personnelles observées chez les jeunes décrocheurs ?

A

Sexe masculin, Faible engagement scolaire, Faible rendement en français, Absentéisme scolaire, Historique de redoublement, Faible estime de soi, Faible niveau d’autocontrôle, Embonpoint ou obésité, Déficit d’attention avec ou sans hyperactivité, Indice élevé de détresse psychologique, Victime d’intimidation ou de cyberintimidation, Faibles habiletés sociales, Comportement agressif, Tabagisme quotidien, Abus d’alcool ou de drogue, Fugue, Délinquance, Travail rémunéré de plus de 16 heures par semaine

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18
Q

Quelles sont les caractéristiques environnementales observées chez les jeunes décrocheurs ?

A

Milieu défavorisé, Faible supervision parentale, Parents peu scolarisés, Famille monoparentale ou recomposée, Faible soutien social, Faible statut d’emploi des parents

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19
Q

Quelles est l’âge moyen de la première relation sexuelle chez les jeunes Québécois ?

A

16-17 ans

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20
Q

Quelles sont les 4 fonctions essentielles et complémentaires de l’organisation du réseau des services à l’enfance ?

A
  • La promotion
  • La prévention
  • Le traitement
  • La protection
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21
Q

Quelle est la loi à la base de l’organisation du réseau des services à l’enfance ?

A

La LSSSS (loi sur les services de santé et services sociaux)

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22
Q

Qu’est‐ce qu’un risque ?

A

Un ensemble présumé de dynamiques de « cause à effet » qui place l’enfant ou l’adolescent en danger par rapport à des événements négatifs à venir.
La notion de risque n’est pas une variable discrète, mais bien continue. On parle donc d’un « continuum de risques ».
Le risque est présent avant que le problème n’apparaisse. C’est une plus grande probabilité que le problème survienne.

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23
Q

Qu’est-ce qu’une opportunité ?

A

Une interaction personne‐environnement à l’intérieur de laquelle la personne en développement se voit offrir les conditions matérielles, émotives et sociales compatibles avec ses besoins et ses capacités à un moment donné.

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24
Q

De quels ordres peuvent être les opportunités ?

A
  • Biologique (exemples : naître avec un poids suffisant à la naissance, avoir une alimentation adéquate, être suffisamment stimulé par les parents).
  • Psychologique (exemples : naître dans un pays où les valeurs sont démocratiques, fréquenter une bonne école dynamique
  • Sociale
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25
Q

Que représente un risque minimal ?

A
  • Caractéristiques sociodémographiques favorables.
  • Environnement familial, scolaire et interrelations sociales positives.
  • Stresseurs psychosociaux et environnementaux limités.
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26
Q

Que représente un risque ténu ?

A
  • Caractéristiques sociodémographiques défavorables.
  • Environnement familial, scolaire et interrelations sociales + ou – positif.
  • Quelques stresseurs. Par exemple : un décès proche de l’enfant, le divorce des parents, l’enfant a un problème d’apprentissage, l’enfant vit de l’intimidation. On ne dit pas encore que l’enfant ne va pas bien, on remarque seulement l’apparition des risques.
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27
Q

Que représente un risque élevé ?

A
  • Caractéristiques sociodémographiques défavorables.
  • Environnement familial, scolaire et interrelations sociales négatives.
  • Nombreux stresseurs.
  • Indicateurs de risque individuels.
  • Le jeune commence à être affecté et l’impact des risques sur le jeune peuvent être plus grand, il commence à ressentir intérieurement le risque, mais ne va pas nécessairement adopter des comportements négatifs. Il est plus dans ce qu’il ressent que dans l’action.
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28
Q

Que représente un risque imminent ?

A
  • Caractéristiques sociodémographiques défavorables.
  • Environnement familial, scolaire et interrelations sociales négatives.
  • Nombreux stresseurs.
  • Indicateurs de risque individuels.
  • Adoption de comportements et d’activités qui pavent la voie à des problèmes plus grands. Par exemple : un jeune qui commence à consommer de l’alcool, du tabac, de la drogue.
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29
Q

Que représente un risque actualisé ?

A
  • Caractéristiques sociodémographiques défavorables.
  • Environnement familial, scolaire et interrelations sociales négatives.
  • Plus à risque de faire preuve de problèmes de comportement plus importants.
  • Les activités des ados = catégorie à risque.
  • Demeure à risque sur le plan d’autres problèmes.
  • Les enfants « seront » à risque.
  • Le jeune peut faire preuve de problèmes de comportements de plus en plus importants. Il y a trop de risques, donc un déséquilibre avec les opportunités.
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30
Q

Par rapport au concept de risque, qu’entendons-nous par le fait qu’il est difficile d’établir la chaîne de causalité ?

A

Les connaissances sont fragmentées. Il y a des spécialistes de divers domaines, mais il faut regarder la situation de manière globale. Les mêmes facteurs de risques peuvent s’appliquer à plusieurs situations. Ça peut être difficile de définir qu’est-ce qui a causé quoi.

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31
Q

Dans la métaphore de l’arbre, que représente la terre ?

A

Ça représente l’environnement : Statut sociaux-économique, réalité politique, climat économique et facteurs culturels, changement sociaux dramatiques.

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32
Q

Dans la métaphore de l’arbre, que représentent les racines ?

A

Il y a trois racines principales : familiale, scolaire, les pairs
Il s’agit de risques ou d’occasions possibles grâce à ces trois branches.

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33
Q

Dans la métaphore de l’arbre, que représente le tronc ?

A

Ce sont les caractéristiques personnelles du jeune. Comportement spécifiques et habileté des enfants et des adolescents. C’est ce qui fait le lien entre l’enfant et son environnement (facteurs internes), c’est donc ce qui va faire que l’enfant s’adapte ou non à son environnement (s’il fait des feuilles ou non). Ce sont les forces et faiblesses.

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34
Q

Dans la métaphore de l’arbre, que représentent les branches ?

A

C’est l’adaptation de l’enfant à la société. Est-ce que l’enfant fleurit bien ou non dans la société ? Est-il en santé, est-il intégré malgré son appartenance culturelle différente, est-il un bon futur travailleur et un bon futur parent ? etc…
Il y’a 5 branches spécifiques au risque :
- Le décrochage scolaire
- L’abus de substances illicites
- Comportements sexuel risqués
- Délinquance et la violence
- Suicide

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35
Q

Dans la métaphore de l’arbre, que représentent le feuillage, les fruits et les fleurs ?

A

Il y’a des bonnes branches qui peuvent faire des mauvais fruits et des mauvaises branches qui peuvent faire des bons fruits (il ne faut pas étiqueter il s’agit ici de points tournants). Cependant, certaines branches (comme les 5) augmentent la probabilité de produire de mauvais fruits, mais ne garantit pas que les fruits seront mauvais.

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36
Q

Dans la métaphore de l’arbre, que représentent les graines ?

A

C’est le fait qu’il y’a des chances que les personnes à risque vont engendrer eux-mêmes de futures générations à risque, mais ce n’est pas certain encore une fois ce n’est qu’une augmentation des probabilités. Transmission intergénérationnelle.

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37
Q

Dans la métaphore de l’arbre, que représente le jardinier ?

A

Ce sont les conseillers, guides, enseignants, travailleurs sociaux etc. qui sont là pour aider les enfants à se développer. Les conseils sont donc parfois dirigés vers ce qui est en lien avec la situation du jeune. Par exemple certains jardiniers vont nourrir plus les branches et les racines etc… Le but est cependant de toujours faire des bons fruits peu importe où l’on agit.

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38
Q

Quels sont les fondements du modèle bioécologique ?

A
  • Le développement d’un enfant (d’un humain) dépend de ses caractéristiques individuelles, de sa famille, de son voisinage, de sa société, de sa culture ;
  • Généralement, c’est l’accumulation de risques et d’opportunités qui est le plus prédictif du développement et non la présence d’un facteur + ou – ou son absence ;
  • On se centre sur l’interaction entre la personne et son environnement ;
  • Le développement de l’enfant est le résultat des interactions continuelles et réciproques entre l’enfant, et son environnement ;
  • L’enfant et son environnement s’influencent mutuellement et continuellement ;
  • Le développement harmonieux c’est l’équilibre entre les forces et les faiblesses de l’enfant, les risques et les opportunités présentes dans son environnement.
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39
Q

Quels sont les trois styles parentaux ?

A

Démocratique, autoritaire, permissif

40
Q

Qu’est-ce qu’un style parental ?

A

Une constellation d’attitudes qui sont communiquées à l’enfant et qui créent un climat émotif à travers lequel les comportements parentaux sont exprimés.

41
Q

Quels sont les risques dans l’ontosystème ?

A
  • Les enfants qui présentent des problèmes particuliers (santé physique, santé mentale, problèmes de développement) ;
  • Les enfants qui ont des conduites difficiles ;
  • Le doute appris ;
  • Les jeunes qui ont à faire face à un défi particulier : adoptés, LGBTQ, etc.
42
Q

Quelles sont les conséquences sur l’enfant d’un climat émotif négatif dans le microsystème ?

A

L’enfant devient vulnérable, se décourage facilement, ne participe pas pleinement.

43
Q

Quels sont les deux risques possibles dans le mésosytème ?

A
  • Absence de liens (exemple : pas de communication entre la famille et l’école). Il ne faut pas que le jeune soit le seul lien.
  • Conflits de valeurs entre les microsystèmes.
44
Q

Vrai ou Faux ? Si l’on veut réduire les risques sur le plan micro, il faut faire des changements sur le plan macro.

A
Vrai.
Changements sur :
- Type de sociétés
- Système économique
- Compétition individuelle
- Coopération interdépendante
- Violence en tant que norme
- Sexisme et le racisme
45
Q

Selon Poissant (2014), quelles sont les 10 conditions de succès des actions favorisant le développement global des jeunes enfants ?

A
  1. Favoriser la collaboration et l’engagement des acteurs
  2. Répondre aux besoins des enfants et des familles
  3. Renforcer les facteurs de protection et diminuer les facteurs de risque
  4. Posséder des caractéristiques de qualité
  5. Tendre vers l’universalisme proportionné
  6. Cibler l’enfant et tous les niveaux d’influence
  7. Être précoces et permettre une continuité jusqu’à 8 ans
  8. Permettre une intensité significative ou un cumul significatif
  9. Être complémentaires et cohérentes
  10. Tenir compte des caractéristiques des enfants et des familles visés
46
Q

Qu’est-ce que la maltraitance ?

A

Acte omis ou commis par un parent ou un adulte responsable qui sur la base des valeurs d’une communauté et de l’expertise professionnelle est considéré comme non approprié et dommageable pour l’enfant. La maltraitance est une forme de violence sévère.

47
Q

D’où proviennent la majorité des signalements faits au DPJ ?

A

Le tiers des signalements viennent des employés de divers organismes.

48
Q

Vrai ou Faux ?
La majorité des jeunes pris en charge par la protection de la jeunesse vivent en ressource de type familial (famille d’accueil).

A

Faux.

La majorité des jeunes pris en charge par la protection de la jeunesse sont suivis dans leur propre milieu familial.

49
Q

Les parents disposent d’un certain temps pour régler leurs difficultés. Quelle est la durée maximale de placement pour un enfant de 2 ans et moins ?

A

12 mois.

50
Q

Les parents disposent d’un certain temps pour régler leurs difficultés. Quelle est la durée maximale de placement pour un enfant entre 2 et 5 ans ?

A

18 mois.

51
Q

Les parents disposent d’un certain temps pour régler leurs difficultés. Quelle est la durée maximale de placement pour un enfant de 6 ans et plus ?

A

24 mois.

52
Q

Vrai ou Faux ?

- La négligence est plus fréquente que l’abus.

A

Vrai.

53
Q

Qu’est-ce que la négligence ?

A

C’est un échec à répondre aux besoins de l’enfant sur les plans physique, santé et éducatif.

54
Q

Que sont les mauvais traitements psychologiques chez un enfant ?

A

Des actes commis ou omis :
- Mépriser/rejeter l’enfant (humiliation, dire des mots hostiles, exclure l’enfant de la vie familiale)
- Terroriser l’enfant (le fait que la fratrie soit violentée, exposition à la violence conjugale sévère)
- Confiner/isoler l’enfant
- Exploiter/corrompre l’enfant (surprotéger l’enfant, parentifier l’enfant)
- Dénigrer les besoins émotifs (froideur dans la relation)
- Négliger les soins de santé (ignorer les soins nécessaires, refuser les soins)
Les mauvais traitements psychologiques ne portent pas atteinte à l’intégrité physique de l’enfant. Ce sont des comportements d’une personnes en situation de pouvoir qui porte atteinte à l’enfant.

55
Q

De quoi dépend l’ampleur des mauvais traitements psychologiques chez l’enfant ?

A
  • De leur fréquence
  • De leur intensité
  • De leur chronicité
  • De l’âge et du stade de développement
  • De la force des mécanismes d’adaptation de l’enfant
  • De l’interprétation qu’en fait l’enfant
  • Du contexte familial et environnemental
56
Q

Qu’est-ce que l’abus physique ?

A

Un ensemble de gestes posés volontairement ou de façon impulsive qui peuvent avoir des conséquences sérieuses sur la santé, le développement ou la vie d’un enfant. Les gestes dépassent la mesure du raisonnable soit par leur force, soit par leur répétition.

57
Q

Quels sont les facteurs de prédisposition face à la maltraitance dans les conditions de vie de la famille ?

A
  • Insécurité économique
  • Difficultés liées au travail
  • Déménagement ou immigration
58
Q

Quels sont les facteurs de prédisposition face à la maltraitance dans les caractéristiques familiales ?

A
  • Problèmes de santé physique, mentale, drogue, alcool, antécédents de maltraitance
  • Considérer les punitions physiques comme méthode éducative
  • Chicane, violence conjugale, séparation
  • Grossesse à l’adolescence, naissances rapprochées, recomposition familiale
  • Présence d’un enfant considéré difficile
59
Q

Quels sont les facteurs de prédisposition face à la maltraitance dans caractéristiques de l’enfant ?

A
  • Le fait d’être un garçon
  • Enfant ayant des besoins particuliers, enfant non désiré
  • Pleurs fréquents ou incessants chez le nourrisson
60
Q

Qu’est-ce que la violence conjugale ?

A

C’est un moyen de contrôle, un exercice de pouvoir abusif fait par le conjoint ou la conjointe afin d’arriver à ses fins. C’est un comportement choisi dans l’intention de dominer l’autre.
La violence conjugale se définie comme un exercice abusif de pouvoir par lequel un individu en position de force recherche à contrôler une autre personne en utilisant des moyens de différents ordres afin de la maintenir dans un état et/ou de l’obliger à adopter des comportements conformes à ses propres désirs.

61
Q

Quels sont les deux mots clefs associés au terme «violence conjugale» ?

A

Intentionnalité et répétition.

La violence est donc une prise de contrôle et non une perte de contrôle.

62
Q

L’énoncé qui suit est-il associé à une chicane de couple ou à de la violence conjugale ?
«Les deux cherchent à gagner, mais pas à tout prix, et chacun veut convaincre l’autre de son bon droit.»

A

Chicane de couple.

63
Q

L’énoncé qui suit est-il associé à une chicane de couple ou à de la violence conjugale ?
«L’entourage est rarement témoin de plusieurs scènes, car elles se passent à l’abris des regards.»

A

Violence conjugale.

64
Q

L’énoncé qui suit est-il associé à une chicane de couple ou à de la violence conjugale ?
«L’agresseur ne s’explique pas, il se justifie, il utilise diverses stratégies tel le déni, la banalisation du geste posé, etc.»

A

Violence conjugale.

65
Q

L’énoncé qui suit est-il associé à une chicane de couple ou à de la violence conjugale ?
«Les chicanes peuvent se vivre en toute transparence. C’est l’un ou l’autre qui est à l’origine de la scène, les rôles sont interchangeables.»

A

Chicane de couple.

66
Q

Quelle est al différence entre la colère et l’agressivité ?

A

La colère est une émotion normale et inévitable. Elle n’est pas néfaste pour l’individu si l’énergie en provenant est canalisée correctement. Une colère bien gérée peut permettre de s’affirmer et d’exprimer ses sentiments. À l’inverse, une colère mal maîtrisée peut servir de prétexte à la violence. La colère n’implique pas nécessairement un rapport avec l’autre, c’est‐à‐ dire qu’elle peut être ressentie sans que personne ne soit mis en cause.

L’agressivité est un mode d’expression, une disposition mentale. Il s’agit d’une pulsion fondamentale, d’un état qui n’implique pas la participation d’une autre personne. L’agressivité est en soi une énergie qui peut être constructive (lorsqu’elle conduit à l’affirmation de soi ou qu’elle favorise le développement) ou destructive (lorsqu’elle conduit à une prise de pouvoir sur l’autre).

67
Q

Quels sont les cinq types de violence conjugale ?

A

Psychologique, verbale, physique, économique, sexuelle.

68
Q

Vrai ou Faux ?
Refuser l’utilisation d’une méthode de contraception ou d’une méthode de protection contre le sida et autres maladies est une forme de violence conjugale.

A

Vrai, c’est de la violence sexuelle.

69
Q

Nommez des moyens de contrôle par la technologies (violence conjugale).

A
  • Suivre par la géolocalisation;
  • Texter et s’attendre à ce que la personne réponde instantanément;
  • Harceler par le cellulaire, les textos, les courriels, Messenger et autres moyens de communication;
  • Utiliser les réseaux sociaux pour publier des images intimes de l’autre
70
Q

Quelles sont les quatre étapes du cycle de la violence ?

A
  1. Climat de tension (escalade de la violence)
  2. Épisode violent (agression)
  3. Justification (déresponsabilisation)
  4. Lune de miel (rémission)
71
Q

Que peuvent être les conséquences psychologiques de la violence conjugale ?

A

• Peur, méfiance, honte, culpabilité, impuissance

  • Perte d’estime de soi, doute de soi
  • Perte d’identité
  • Perte de dignité
  • Dépression, trouble anxieux, sentiment de folie
  • Idées suicidaires
  • Ambivalence
  • Difficulté de concentration, perte de mémoire, stress
  • Colère, agressivité
  • Haine envers les hommes
  • Peur de l’engagement
  • Consommation de drogues / alcool / médicaments
  • Syndrome du stress post‐traumatique
72
Q

Que peuvent être les conséquences physiques de la violence conjugale ?

A
  • Trouble du sommeil, cauchemars
  • Perte d’appétit, trouble alimentaire
  • Nausée
  • Mal de tête
  • Tensions
  • Douleurs au dos
  • Blessures physiques
73
Q

Que peuvent être les conséquences sociales de la violence conjugale ?

A
  • Isolement, réduction du réseau social
  • Réduction du rendement professionnel ou académique
  • Absentéisme
  • Difficultés financières
74
Q

Que peuvent être les motivations à rester avec le conjoint qui use de violence conjugale ?

A
  • Le déni, le blâme, la honte
  • La peur de ne pas être crue
  • La peur des représailles
  • La loyauté
  • L’absence d’endroit où aller, la peur de se retrouver seule
  • La séparation des enfants d’un des parents
  • Le manque d’argent
  • La peur de perdre les enfants
  • L’espoir que le conjoint va changer
  • L’entourage
  • Les différentes conséquences psychologiques
75
Q

Que peuvent être les motivations à quitter le conjoint qui use de violence conjugale ?

A
  • Savoir qu’on va être crue, savoir que l’aide est disponible
  • Connaître l’impact de la violence conjugale sur les enfants
  • Atteindre un niveau de violence qui dépasse son niveau de tolérance
  • Perdre l’espoir que le conjoint cesse ses comportements violents
76
Q

Qu’est-ce que la violence conjugale post-séparation ?

A
  • C’est toute forme de violence, (physique, psychologique, verbale, sexuelle, économique et de contrôle) exercée par un ex‐mari, un ex‐conjoint, ex‐partenaire ou ami de cœur, et ce, à la suite d’une séparation conjugale.
77
Q

Quels sont les conséquences possibles de l’exposition à la violence conjugale chez les enfants de 0 à 5 ans ?

A
  • Symptômes associés au trauma
  • Énurésie
  • Retard sur le plan du langage
  • Plaintes somatiques
  • Anxiété de séparation
  • Comportements agressifs
  • Faibles compétences sociales
78
Q

Quels sont les conséquences possibles de l’exposition à la violence conjugale chez les enfants de 6 à 12 ans ?

A
  • Problèmes à l’école
  • Difficultés dans les relations avec les pairs
  • Persistance des problèmes déjà observés chez les enfants plus jeunes
  • Troubles intériorisés (anxiété, dépression)
  • Troubles extériorisés
  • Symptômes d’inattention et d’hyperactivité
79
Q

Quels sont les conséquences possibles de l’exposition à la violence conjugale chez les adolescents ?

A
  • Délinquance
  • Fugues
  • Hostilité et agression
  • Violence dans les relations amoureuses
  • Anxiété
  • Dépression
  • Comportements suicidaires
80
Q

Qu’Est-ce que la parentification ?

A

C’est le renversement des rôles entre le parent et l’enfant. On voit alors des enfants assumer des responsabilités qui ne devraient pas être les leurs.

81
Q

Nommez des principes incontournables d’intervention en violence conjugale.

A
  • La violence est inacceptable, peu importe la forme de violence;
  • La violence conjugale est un problème social;
  • Les femmes ne sont pas responsables de la violence qu’elles et leurs enfants ont subie, l’agresseur est le seul responsable de ses gestes de violence;
  • Les enfants ne sont pas responsables de la violence à laquelle ils sont exposés;
  • Sauf exception, les femmes victimes de violence conjugale tentent de protéger ou de préserver leurs enfants de la violence à l’aide de différentes stratégies.
82
Q

Quels sont les neuf principes de la LPJ (loi sur la protection de la jeunesse ?

A
  • L’intérêt de l’enfant et le respect de ses droits (art. 3 LPJ)
  • La primauté de la responsabilité parentale : le parent demeure le premier responsable de son enfant (art. 2.2 LPJ)
  • La participation active de l’enfant et de ses parents (art. 2.3 LPJ)
  • Le maintien de l’enfant dans son milieu familial (art. 4 LPJ)
  • La continuité des soins et la stabilité des liens et des conditions de vie : cohérence entre les services offerts, choisir les interventions les plus appropriées dans la situation (art. 4 LPJ)
  • La participation de la communauté (art. 2.3 LPJ)
  • L’importance d’agir avec diligence : ce ne sont pas des mauvaises familles, ce sont des bonnes familles avec des difficultés (art. 2.4 LPJ)
  • Le respect des personnes et de leurs droits (art. 2.4 LPJ)
  • La prise en considération des caractéristiques des communautés culturelles et des communautés autochtones (art.2.4 LPJ)
83
Q

Quels sont les deux objectifs de la LPJ (loi sur la protection de la jeunesse) ?

A
  1. Mettre fin à la situation qui compromet la sécurité ou le développement d‘un enfant.
  2. Éviter que cette situation ne se reproduise.
84
Q

En quoi consiste la protection d’un enfant ?

A

La protection d’un enfant consiste à apporter une réponse minimale à ses besoins fondamentaux, dans son meilleur intérêt et dans le respect de ses droits (c’est la trame de fond de toute intervention de la DPJ).

85
Q

Lors de l’analyse d’un signalement d’un enfant (DPJ), quels facteurs sont à prendre en compte ?

A
  • La nature, la gravité, la chronicité et la fréquence des faits signalés
  • L’âge et les caractéristiques personnelles de l’enfant
  • La capacité et la volonté des parents à mettre fin à la situation qui compromet la sécurité ou le développement de l’enfant
  • Les ressources du milieu pour venir en aide à l’enfant et à ses parents
86
Q

Dans quelles situations l’article de loi 38 de la LPJ s’applique-t-il ?

A

Pour l’application de la présente loi, la sécurité ou le développement d’un enfant est considéré comme compromis lorsqu’il se retrouve dans une situation d’abandon, de négligence/risque, de mauvais traitements psychologiques, d’abus sexuels/risque, d’abus physiques/risque ou lorsqu’il présente des troubles de comportement sérieux.

87
Q

Dans quelles situations l’article de loi 38.1 de la LPJ s’applique-t-il ?

A

La sécurité ou le développement d’un enfant peut être considéré comme compromis.

88
Q

Quelle est la définition d’un projet de vie pour un enfant (DPJ) ?

A

Situation dans laquelle un enfant vit de façon stable et permanente, à travers deux dimensions : Physique (milieu de vie comme lieu d’appartenance) et Dynamique (lien d’attachement avec une personne significative)
Avoir un projet de vie, c’est vivre dans un milieu stable auprès d’une personne significative qui répond à ses besoins et avec qui l’enfant développe un attachement permanent.

89
Q

Quels sont les deux types de projet de vie ?

A

Projets de vie privilégiés :

  • Maintien de l’enfant dans son milieu familial
  • Retour de l’enfant dans son milieu familial

Projets de vie alternatifs :

  • Placement de l’enfant jusqu’à sa majorité auprès d’une personne significative
  • Adoption de l’enfant
  • Tutelle à l’enfant en vertu de la LPJ
  • Placement de l’enfant jusqu’à sa majorité dans une famille d’accueil
  • Placement de l’enfant jusqu’à sa majorité dans une ressource offrant des services spécifiques
  • Projet axé sur l’autonomie du jeune
90
Q

Quelles sont les 7 étapes du processus d’intervention en protection de la jeunesse ?

A
  1. Réception et traitement du signalement.
  2. Évaluation de la situation.
  3. Orientation / choix des mesures de protection.
  4. Mise en place des mesures de protection.
  5. Révision de la situation.
  6. Fin de l’intervention.
  7. Liaison avec les ressources d’aide.
91
Q

Quelles sont les deux protections particulières pour les personnes qui font un signalement ?

A

L’immunité (art. 43) et la confidentialité (art. 44)

92
Q

Dans quelles circonstances y a-t-il un retour d’information à la personne qui a fait un signalement (le signalant) ?

A
  • Lorsque le DPJ décide de ne pas retenir le signalement
  • Lorsque le DPJ statue que la sécurité ou le développement de l’enfant ne sont pas compromis
  • Retour à tout signalant « professionnel » lorsque le DPJ prend en charge la situation de l’enfant (art. 51)
93
Q

Lors de l’évaluation d’un signalement au DPJ, quelles sont les deux types de mesure de protection immédiate ?

A
  • Mesures qui permettent de maintenir l’enfant dans son milieu familial (restreindre certains contacts, présence d’une tierce personne…)
  • Retrait de l’enfant du milieu familial et recours au placement
94
Q

Dans quels contextes est-il est-il possible de partager des renseignements confidentiels (dans le processus d’évaluation d’un signalement au DPJ) ?

A
  • Possible en tout temps avec le consentement de la personne concernée.
  • Partage possible dans certaines autres situations (art. 35.4 et 36) : Possibilité pour le DPJ d’avoir accès à des renseignements personnels détenus par un établissement du réseau de la santé et des services sociaux concernant l’enfant, les parents ou un tiers mis en cause afin d’aider dans la décision de retenir ou non le signalement (étape RTS) ou de statuer sur le besoin de protection d’un enfant (étape évaluation).
95
Q

Quel est le but de l’étape de la révision dans le processus d’évaluation d’un signalement au DPJ ?

A

Le but de cette étape est de déterminer si la situation de l’enfant justifie ou non la poursuite de l’intervention du DPJ et, le cas échéant, si les mesures de protection doivent être maintenues ou modifiées.