BULLE Fondements et principes Flashcards
Définition douleur (OMS) !!
Expérience sensorielle et émotionnelle désagréable en réponse à une atteinte tissulaire réelle ou potentielle ou décrite en ces termes. OMS
Localisation Douleur
- aire (plus ou moins étendue)
- profondeur (plus ou moins importante)
- type de tissu (et sa nomination)
Définition douleur projetée=référée=rapportée
Douleur rapportée par erreur vers la peau via le cerveau (somatotopie). La douleur ne correspond pas à l’organe qui souffre.
Le cerveau projette l’information douloureuse de façon intense sur des aires non précises. Une douleur projetée est forcément soumise à interprétation.
Selon Robert Maigne, une douleur au niveau de T2-T3-T4 va rappeler une dysfonction au niveau de ____ ?
C7 T1
Selon Robert Maigne, des douleurs sus-orbitaires nous rapportent souvent des dysfonctions ____?
CO C1
Selon Robert Maigne, le syndrome de la charnière dorso-lombaire va engendrer une douleur dans le 1/5 postérieur de la crête iliaque, et/ou une douleur dans l’aine et/ou une douleur au niveau du grand trochanter. Ces douleurs appellent une dysfonction au niveau de _____?
T12 L1
Différence entre adaptation et compensation
l’adaptation n’est pas douloureuse, mais la compensation ne l’est pas forcément. C’est par rapport à la croissance de l’individu. Jusqu’à 25ans environ (tant qu’on a des synchondroses, dont la dernière à s’ossifier est la SSB), le tissu peut changer dans sa constitution, on s’adapte à l’environnement. Après 25ans on va compenser dans les courbures, plans de glissements, tensions musculaires…
Outil permettant d’apprécier la gravité de la situation + assurer suivi patient ?
Echelle visuelle analogique.
Individu peu sensible à la douleur :
Mésomorphe
Individu très sensible à la douleur :
Endomorphe
Etat de stress du patient, catabolisme, sent moins la douleur:
Sympathicotonie
Etat végétatif du patient, anabolisme, plus sensible à la douleur:
Parasympathicotonie
Des facteurs modulant la douleur vers la « physio-pathologie » :
- Inflammatoire (apparait de façon spontanée, même la nuit)
- Neuro-mécanique (quelque chose appuie sur le nerf, irradiation, déclenché par le mouvement)
- Lésionnel (structural, rupture de continuité = fracture osseuse ou musculaire ou ligamentaire…)
- Musculaire (contracture – fatigabilité – raideur, palpation du muscle, douleur augmente en fin de journée)
- Ostéo-articulaire (blocage – limite douleur/amplitude nette)
Énonciation des situations de la vie quotidienne (place de la douleur-autonomie surtout en gériatrie) :
- Habillement
- Conduite
- Alimentation
- Situation de repos (douleur diminue ou permanente ?)
L’évaluation de l’autonomie nous renseigne sur la valeur de la douleur que nous présente le patient.
Evaluations de la fatigue:
- Matinale (difficulté à l’élimination, émonctoires comme poumons/foie/intestins/peau)
- Post prandiale (11h, 14h, hypoglycémie réactionnelle chez les gens qui mangent trop de sucre le matin, il faudrait manger des protéines le matin)
- Fin de journée (fatigue musculaire, les tensions musculaires vont se développer dans la journée, résistance à la récupération)
- Saisonnière (humorale, intestinale lorsque l’alimentation change qui peut générer des carences, processus allergiques ou énergétiques)
- En période de repos (WE ou vacances, dû à un stress chronique pathologique, problème SNA incapacité à récupérer)
- Mensuelles (hormones féminines et menstruations)