BSP 331 Flashcards

1
Q

Cbien KM voies navigables ?

A

130

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2
Q

Cbien de fleuve BSPP ?

A
  1. La Seine
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3
Q

Cbien de rivière à la BSPP ?

A
  1. La Marne
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4
Q

Cbien de canaux ?

A
  1. ST Denis/ Saint-Martin/ Ourcq/ Chelles/ Saint Maur
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5
Q

En combien de temps passe t’on une écluse ?

A

15 à 30 minutes

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6
Q

Combien de tunnels fluviaux secteur BSPP ?

A

2.
Saint-Martin et Saint-Maur

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7
Q

Quel est le sens du courant ?

A

D’est en Ouest.

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8
Q

Qui gère les relevés du courant ?

A

VNF ( voies Navigables de France )

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9
Q

À quelle vitesse peut aller le courant en période de crue ?

A

Peut dépasser 7km/h

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10
Q

À quoi est lié la vitesse du courant ?

A
  • Aménagements du fleuve parfois immergés et invisibles
  • Volume des précipitations
  • Régulation des débits

Existe toujours un courant latent

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11
Q

Température moyenne de l’eau ?
Cbien en été ?
Cbien en hiver ?

A
  • 10 à 15 degrés
  • peut dépasser 20 l’été
  • 5 l’hiver
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12
Q

De quoi sont constituées les berges et les fonds ?

A
  • Quais aménagés
  • Quais hauts sans accès direct au fleuve
  • Zone végétalisées
  • Ouvrages sur pilotis
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13
Q

Quelles sont les 3 grandes activités qui prédominent ?

A
  • transport de fret
  • transport de personnes
  • les activités sédentaires
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14
Q

Transport de personnes/ Cbien de passagers par an et cbien de bateau ?

A

8 millions de passagers chaque année sur environ 80 bateaux

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15
Q

En cbien de groupes est divisé l’activité de transport de personnes et citez les :

A

3 groupes :
- Les promenades touristiques et de plaisance
- Les croisières avec hébergement
- Les navettes fluviales

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16
Q

Entres quels ponts ont lieu les activités de transport de personnes et cbien de passagers par an ?

A

Entre Pont de Bir-Hakeim et Pont d’Austerlitz
+ de 6 millions de passagers par an

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17
Q

Risques des activités sédentaires ?

A
  • Technologique
  • Pour les personnes
  • Batimentaire
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18
Q

Risque technologique/ ce risque est lié à la nature :

A
  • Des activités industrielles exercées sur les ports et les quais, en raison de la présence d’établissements classes SEVESO
  • Des marchandises transportés sur le fleuve
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19
Q

Les conséquences d’un risque technologique peuvent se propager par effet domino sur :

A
  • La sécurité des personnes
  • La pollution de l’air ou de l’eau
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20
Q

Le risque pour les personnes est plus particulièrement engendré par :

A
  • La présence de bateaux-logements
  • L’exploitation d’établissements recevant du public
  • La piétonisation des berges
  • Les grands rassemblements événementiels
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21
Q

Le risque batimentaire associé à la densité du trafic fluvial favorise la survenue d’accident de navigation pouvant avoir des conséquences sur :

A
  • La sécurité des personnes
  • La pollution de l’environnement
  • La continuité de l’activité économique fluviale
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22
Q

Le risque Naturel se matérialise par la montée des eaux sous 3 formes :

A
  • Débordement ( crue )
  • Remontées de nappes phréatiques
  • Fortes précipitations locales et ponctuelles
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23
Q

Ces événements météorologiques se caractérisent par une cinétique plus ou moins rapide ayant pour conséquence :

A
  • La mise en danger des personnes piégées par la montée des eaux
  • La survenue de pollution aquatique
  • L’instabilité des embarcations amarrées
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24
Q

Les spécialistes nautiques peuvent intégrer d’autres domaines d’appui dans leur manœuvre comme :

A

► les spécialistes RSMU pour les manœuvres de force ou la sécurisation des embarcations
► les spécialistes CYNO pour la recherche de personnes tombées à l’eau notamment lorsque le point de chute n’est pas clairement identifié ou que la zone de recherche est étendue. Les reconnaissances sont alors menées depuis les berges ou une embarcation
► les spécialistes IMP pour les transferts verticaux (égouts…)
► les spécialistes NRBC pour les interventions en milieu pollué (pose de barrage, décontamination des plongeurs…)
► les spécialistes ELD pour les cheminements sur de longues distances en chantier souterrain (tunneliers) ou lors des feux de bateaux
► les moyens de commandement des appuis : le poste de commandement Appuis peut être engagé au profit du COS pour :
* appuyer l’officier nautique dans la gestion secteur nautique
* faciliter la coordination des nombreux moyens spécialisés engagés
* mettre à disposition des outils d’aide à la décision adaptés aux problématiques nautiques
* intégrer dans la manœuvre du COS les différents services associés (VNF…)
* anticiper sur la manœuvre future pour inscrire l’opération dans la durée

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25
Q

La montée en puissance et l’inscription dans la durée d’une intervention nautique majeure s’appuie également sur les capacités humaines, matérielles et techniques du :

A
  • Centre de formation à la plongée et au sauvetage aquatique de la BSPP (CFPSA), - – Sur les moyens en réserve opérationnelle
  • Sur le plan de rappel des personnels du GAS.
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26
Q

Pour des opérations majeures, la BSPP peut également s’appuyer sur les ressources nautiques de la zone de défense. Réparties dans les ………. de la grande couronne, leur organisation est différente de celle de la BSPP. Seules les SDIS .. et .. disposent d’une garde postée « plongée ». Les autres départements assurent ces fonctions sous forme omnibus. Il convient donc de considérer un délai minimum d’une …. entre la demande et la présentation d’un moyen de renfort zonal.

A

Pour des opérations majeures, la BSPP peut également s’appuyer sur les ressources nautiques de la zone de défense. Réparties dans les 4 SDIS de la grande couronne, leur organisation est différente de celle de la BSPP. Seules les SDIS 77 et 78 disposent d’une garde postée « plongée ». Les autres départements assurent ces fonctions sous forme omnibus. Il convient donc de considérer un délai minimum d’une heure entre la demande et la présentation d’un moyen de renfort zonal.

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27
Q

Sur intervention, la police fluviale est en charge de la régulation et du contrôle de la navigation.
Une des missions des chefs d’agrès et officiers nautiques consiste à faciliter :

A

► les relations entre le chef d’intervention de la police fluviale et le COS
► l’intégration des moyens de la police fluviale dans la manœuvre du COS

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28
Q

La gestion et l’exploitation des voies navigables ou réseaux immergés impliquent la participation de nombreux acteurs qui disposent chacun d’une compétence spécifique.
Les principaux sont :

A

► la direction régionale et interdépartementale de l’équipement et de l’aménagement d’Ile de France (DRIEA) : chargée des avis techniques sur les embarcations
► les voies navigables de France (VNF) : chargées de la gestion du chenal et du trafic
► le service des canaux de la ville de Paris : chargé de l’exploitation des canaux de Paris
► Ports de Paris : chargé de l’exploitation des principaux ports d’Ile de France
Ces acteurs peuvent faciliter la manœuvre du COS et être contactés par la police fluviale.

29
Q

BABORD :
TRIBORD :

A

GAUCHE
DROITE

30
Q

BIEF :

A

Portion de cours d’eau situé entre 2 écluses

31
Q

DARSE :

A

Bassin intérieur d’un port

32
Q

Cale de mise à l’eau :

A

Quai aménagé avec un plan incliné prévu pour la mise à l’eau d’une embarcation sur remorque.

33
Q

Mise en sécurité en cours d’eau ou plan d’eau :

A

Action qui consiste à extraire, en l’accompagnant (sauveteur, com- mande…), une personne en surface. Cette action peut être réalisée par les primo-intervenants ou les spécia- listes NAUT.

34
Q

Sauvetage en cours d’eau ou plan d’eau :

A

Action qui consiste à extraire une personne sous l’eau ou en surface et en détresse. Cette action peut être réalisée par les primo-intervenants ou les spécialistes NAUT.

35
Q

Point de transfert :

A

Lieu qui permet :
* au sauveteur ayant réalisé un sauvetage d’extraire la victime de la zone d’exclusion en utilisant au mieux les aménagements existants (quais, échelles…)
* à un équipage nautique (ESAV…)de pouvoir réaliser le débarquement, en toute sécurité, d’une victime depuis une embarcation vers la berge ;
* à des moyens terrestres de s’engager dans la zone d’exclusion.
Généralement situé en aval, ce point peut toutefois être localisé en amont si les conditions l’imposent.
Les points de transfert référencés sur le SIG BSPP sont adaptés au débarquement de nombreuses victimes valides ou invalides.

36
Q

Repechage de corps :

A

Action visant à extraire un corps inanimé, sous l’eau ou en surface, et pour lequel aucun geste de prompt secours ne sera réalisé. Il s’agit normalement d’une mission du ressort de la police fluviale.

37
Q

Rive principale :

A

Il s’agit de la rive la plus proche de l’embar- cation, du sinistre ou celle sur laquelle sont regroupées le plus de victimes à l’arrivée des secours.

38
Q

Rive secondaire

A

Il s’agit de l’autre rive. Si le cours d’eau est divisé en plusieurs bras, il peut y avoir plu- sieurs rives secondaires.

39
Q

Dans le cadre des missions de sauvetages, les centres de secours sont dotés :

A

► d’une ligne de jet par engin-pompe
► d’un Kit Élémentaire de Sauvetage Aquatique (KESA) par centre de secours disposant de plans ou cours d’eau sur leur secteur de compétence

40
Q

Composition de la ligne de jet :

A
  • Une corde flottante de 25m
  • Un sac de transport
41
Q

La ligne de jet permet :

A

► A une victime consciente de se maintenir seule en surface
► Au sauveteur de réaliser le sauvetage sans s’engager dans l’eau

42
Q

KESA / Il est destiné à être utilisé :

A

► Avant l’arrivée des spécialistes SIA ou SIS
► Lorsque que les lignes de jet en dotation ne peuvent pas être employées
► En complément des lignes de jets

43
Q

SIA ET SIS / Leurs domaines d’expertise et de compétence concernent :

A

►les cours et les plans d’eau, ainsi que leur exploitation
► les réseaux immergés et semi-immergés (égouts, station d’épurations…)
► les embarcations et les établissements flottants à quai ou en navigation
► les activités sur les voies d’eau et les berges

44
Q

Missions équipes SIA ou SIS :

A
  • Sécurité nautique
  • Reconnaissance en surface - Reconnaissance/recherches subaquatiques simples
45
Q

Missions groupe nautique :

A
  • Feux, explosions ou accidents avec bateaux sans passager
  • Interventions sur les bateaux sans passager en détresse
  • Travaux subaquatiques d’urgence
  • Montée en puissance des opérations de reconnaissance/recherches subaquatiques
  • Interventions en volumes inondés
  • Interventions en milieu pollué
46
Q

Missions section nautique :

A
  • Feux, explosions ou accidents avec bateaux avec passagers
  • Interventions sur les bateaux avec passagers en détresse
47
Q

La réussite des interventions nautiques repose sur :

A

► l’analyse tactique de la situation
► la reconnaissance élargie des berges
► l’anticipation des demandes de moyens spécialisés
► l’engagement massif et rapide des équipes nautiques pour extraire les nombreuses victimes à l’eau
► le zonage de l’intervention
► la coordination des moyens inter-service
► la maîtrise des communications

48
Q

Mesures préparatoires générales à l’engagement des spécialistes :

A
  • Localiser et préciser :
    ► en raison du courant ou des possibilités d’amarrage des embarcations, le lieu d’intervention des secours diffère souvent de l’adresse saisie lors de l’appel. De ce fait, le premier chef d’agrès doit rapidement confirmer par message radio l’emplacement exact de l’intervention. Elles peuvent permettre de faire gagner un temps précieux pour l’engagement des spécialistes
    ► si l’embarcation concernée est mobile, définir une ZDI pour conserver une liberté d’action. Son choix doit être déterminé en fonction du sens de déplacement et de l’itinéraire du bateau. Elle doit être, dans la mesure du possible, située au plus près de la zone envisagée pour l’amarrage de celui-ci
    Si la police fluviale est présente avant les moyens nautiques de la BSPP, il faut identifier le chef d’intervention « police fluviale » et prendre contact par dialogue direct. Si le dialogue verbal direct n’est pas possible, il faut utiliser le canal ANTARES DIR 90 « tous services ».
  • Sécuriser
  • Reconnaitre :
    Largement les berges de 2 rives
  • Identifier :
    ► les accès aux quais pour les véhicules terrestres
    ► le point de transfert de proximité (annexe II)
49
Q

Mesures générales de sécurité :

A
  • Sur les bateaux ou à proximité des voies d’eau :
    ► porter un gilet de sauvetage
    Sur une surface gelée :
    ► amarrer le sauveteur
    ► utiliser un dispositif ou un positionnement permettant d’augmenter la surface portante (échelle à plat sur la glace, progression à plat ventre…)
50
Q

Mesures générales de sécu ( suite ) : intervention à proximité d’une écluse :

A

Le chef d’agrès doit au plus tôt contacter l’exploitant pour demander la mise à l’arrêt de l’ouvrage.
Sur les canaux le CSO du GAS prévient l’exploitant au départ des secours pour toute intervention relative à un CMA 312 « personne noyée en cours d’eau ou plan d’eau ».

51
Q

Mesures générales sécu pour intervenir sur un bateau à quai :

A

► contrôler la solidité de l’amarrage
► vérifier la solidité et la stabilité des passerelles
► créer un unique point de passage pour l’accès du personnel
► contrôler les accès à l’aide d’un TGR
► alléger l’équipement du personnel

52
Q

Mesures générales de sécu pour intervenir sur un feu de bateau :

A

► un personnel équipé de la tenue de feu avec ARI qui tombe à l’eau reste en surface plusieurs minutes
► l’ARI coiffé protège les voies aériennes des équipiers et permet de limiter le risque de noyade en cas de chute dans l’eau
► éviter la surcharge des passerelles par les établissements

53
Q

Mesures générales de sécu en zone inondée :

A

► privilégier la traction des ESI à pied, par un ou deux hommes, qui confère une meilleure stabilité à l’embarcation
► la capacité d’une ESI est limitée à 8 personnes

54
Q

Personnes tombés en cours d’eau, les risques pour les sauveteurs sont :

A

► l’hypothermie
► l’hydrocution
► la noyade
► les blessures
► la collision avec un bateau en navigation
► la collision avec un objet dérivant

55
Q

Personnes tombés en cours d’eau, les facteurs aggravants sont :

A

► les difficultés à recueillir des informations ;
► les conditions propres de l’environnement aquatique : * vitesse élevée du courant
* température basse de l’eau
* densité du trafic fluvial
* présence d’ouvrage d’art à proximité de l’intervention (barrages, écluses…)
* berges difficilement accessibles
► la victime éloignée des berges
► l’étendue de la zone de recherche
► la présences de plusieurs victimes
► la difficulté à connaître l’effectif précis du public initialement embarqué sur une croisière
► l’intervention de nuit (localisation des victimes)

56
Q

Personne tombé en cours d’eau, en cas de découverte d’une victime décédée :

A

► l’extraction d’une victime décédée n’est pas une mission du ressort de la BSPP
► la victime doit être conservée dans l’eau pour les besoins de l’enquête
La police fluviale réalise les constatations judiciaires et procède au repêchage du cadavre.

57
Q

Interventions avec nombreuses victimes à l’eau :

A

❶ Définir une ZDI
❷ Réaliser les sauvetages des victimes visibles en surface, à proximité des berges ou sur le bateau s’il menace de sombrer, au besoin en utilisant les échelles à main. La mise à l’eau des sauveteurs ne doit être envisagée que lorsque les autres moyens (ligne de jet …) sont inefficaces.
❸ Recueillir les renseignements :
► la localisation exacte du bateau
► le nombre approximatif de victimes à l’eau
► la position la plus avancée des victimes
► les points de transfert sur les 2 berges
❹ Investir et reconnaitre les deux rives
❺ À Paris, faire disperser les moyens de sauvetage collectifs par les moyens nautiques qui en sont
dotés
❻ Engager rapidement au moins une équipe d’un EP sur le bateau sinistré
❼ Désigner un ou des points de transfert sur les 2 rives
❽ Définir l’emplacement d’un ou plusieurs PRV (PMA) en privilégiant, dans la mesure du possible, un seul site sur la rive principale
❾ Sectoriser l’intervention en définissant :
► une zone d’exclusion (utiliser les ponts amont et aval pour la délimiter)
► une rive principale
► une ou plusieurs rive(s) secondaire(s)
❿ Prise en charge des victimes : la priorité des actions porte sur la lutte contre l’hypothermie :
► placer les victimes dans un local chauffé
► les déshabiller
► les sécher
► les rhabiller
L’emploi d’une berce de soutien NRBC (BSN) permet de disposer de couvertures de survie et de kits de rhabillage en grande quantité.

58
Q

Interventions sur les bateaux, Les risques pour les sauveteurs sont :

A

► la chute accidentelle
► d’être bloqué à l’intérieur de l’embarcation
► d’être bloqué entre la coque et le quai
► la noyade
► les blessures

59
Q

Interventions sur les bateaux, Les facteurs aggravants sont :

A

► la nature de l’embarcation :
* présence et nombre de passagers
* type de public (personnes âgées, public étranger…) * type de cargaison (produits dangereux…)
* dimensions
► le bateau dérivant
► les conditions propres à l’environnement aquatique :
* vitesse du courant élevée
* densité du trafic fluvial
* présence d’ouvrage d’art à proximité de l’intervention (barrages, écluses…)
* berges difficilement accessibles
* caractéristiques de la voie d’eau (largeur…)
* l’intervention de nuit ou par temps de brouillard
* les paquebots fluviaux ne peuvent accoster que sur des sites d’escale spécifiquement dédiés

60
Q

Interventions sur les bateaux (Bateaux à la dérive, accidents fluviaux, Bateaux menaçant de couler) :

A

❶ Se renseigner sur l’embarcation :
► nature (habitation, fret, transport de passager)
► caractéristiques : longueur, largeur, nombre de passagers et/ou membres d’équipage, type et quantité de la cargaison transportée…
► nature et matériau de la coque
❷ Missions générales :
► assurer la sécurité des personnes à bord
► sécuriser l’embarcation à quai
► éviter la submersion du bateau en supprimant, le cas échéant, la cause et en mettant en œuvre des moyens d’épuisement
❸ Si le bateau dérive :
► définir une zone de regroupement des moyens terrestres
► éviter l’accident fluvial :
* prévenir les usagers du fleuve (guet alerte …)
* coordonner l’action des moyens nautiques de secours (BSPP et police fluviale) * définir un site pour mettre à quai et amarrer le bateau
* préparer la manœuvre d’amarrage (sur le bateau et sur le quai)
► sécuriser les personnes à bord :
* les faire équiper de gilet de sauvetage
* les regrouper dans une zone non dangereuse
❹ Si le bateau menace de couler ou s’il a subi un choc :
► créer un unique point de passage pour le personnel qui s’engage sur le bateau sinistré
► rechercher une éventuelle voie d’eau depuis l’intérieur ou l’extérieur
► marquer le niveau d’eau
► surveiller la position et l’inclinaison du bateau
► couper l’alimentation électrique pour sécuriser la progression des intervenants (attention des dispositifs privés d’épuisement peuvent être raccordés à cette source d’énergie)
► si le bateau est raccordé au réseau d’eau de ville, barrer l’alimentation générale d’arrivée d’eau
► supprimer la cause pour fixer le risque
► rechercher le point le plus bas (trappes d’accès…) du bateau pour mettre en place les moyens d’épuisement

61
Q

Feux de bateaux
Les risques pour les sauveteurs sont :

A

► la chute accidentelle
► d’être bloqué à l’intérieur de l’embarcation
► d’être bloqué entre la coque et le quai
► la noyade
► les blessures

62
Q

Feux de bateaux, les facteurs aggravants sont :

A

► la nature de l’embarcation (transport de personne ou fret) :
* présence et nombre de passagers
* type de public (personnes âgées, public
étranger…)
* type de cargaison (produits dangereux…)
* dimensions
* le bateau dérivant
► le positionnement du bateau (la proximité des autres embarcations peut faciliter les propagations)
► les difficultés d’accès :
* sur les berges pour les engins-pompe * sur l’embarcation pour le personnel
* dans l’embarcation
► les difficultés d’alimentation des engins-pompe
► l’absence de bateau-pompe
► les conditions de l’environnement aquatique :
* vitesse du courant élevée
* densité du trafic fluvial
* présence d’ouvrage d’art à
proximité de
l’intervention (barrages, écluses…)
* berges difficilement accessibles
* caractéristiques de la voie d’eau (largeur…)
► le potentiel calorifique important
► la présence de bouteilles de gaz
► les barrages des fluides situés à distance et difficilement localisables
► l’intervention de nuit ou par temps de brouillard

63
Q

FICHE RÉFLEXE NAUTIQUE N°4
Feux de bateaux :

A

❶ Appliquer la MGO :
❷ Missions générales :
► assurer la sécurité des personnes à bord
► anticiper les demandes de moyens (manœuvre mousse, VO …)
► sécuriser l’embarcation à quai (amarrage)
► lutter contre les propagations
► éviter la submersion du bateau en limitant les quantités d’eau projetées et en mettant en œuvre des moyens d’épuisement au plus tôt
❸ Si le feu se trouve en infrastructure, appliquer les règles d’engagement pour feu de sous-sol.
❹ Les points particuliers concernent :
► la recherche et sauvetage des occupants éventuellement présents
► le barrage des fluides, y compris l’eau, ainsi que la recherche et la localisation de bouteille de gaz sur le pont et dans les locaux sinistrés
► la lutte contre les propagations
► le contrôle de la température de la coque au moyen de la caméra thermique et son refroidissement rapide pour limiter l’élévation de température dans le volume sinistré et les propagations par conduction
► l’utilisation d’un minimum d’eau pour éviter la submersion du bateau
► la bascule d’effort vers une manœuvre mousse dans les meilleurs délais
► la mise en œuvre précoce de moyens d’épuisement pour évacuer au fur et à mesure les eaux d’extinction
❺ Les spécialistes nautiques peuvent assurer les actions suivantes :
► assurer la sécurité nautique
► réaliser la sécurisation de l’embarcation
► attaquer le foyer principal avec moyen eau ou mousse (ESAVI)
► lutter contre les propagations avec lance canon ou à main
► effectuer les reconnaissances d’attaque et périphérique
► appuyer les équipes des engins-pompe (reconnaissance ou attaque)
► lutter contre la pollution aquatique

64
Q

Interventions en zones inondées, les risques pour les sauveteurs sont :

A

► l’hypothermie
► la chute
► la noyade
► les blessures

65
Q

Intervention en zone inondée, les facteurs aggravants sont :

A

► les aménagements urbains invisibles car noyés sous les eaux (limite de quai en bordure de cours d’eau, potelets…)
► les aménagements urbains dégradés (plaques d’égout retirées laissant un trou béant…)
► la vitesse du courant élevée
► le niveau de l’eau
► la température de l’eau
► l’intervention de nuit
► la qualité de l’eau (présence d’hydrocarbures…)

66
Q

FICHE RÉFLEXE NAUTIQUE N°5
Intervention en zone inondée :

A

❶ Les missions des premiers intervenants consistent le plus souvent à :
► réaliser le cas échéant le sauvetage de personnes en danger immédiat
► reconnaitre les zones inondées
► évacuer des personnes bloquées par les eaux
❷ Les consignes pour la progression à pied en zone inondée sont :
► ne pas s’engager s’il y a du courant et que le niveau d’eau dépasse la hauteur des genoux
► alléger au maximum l’équipement du personnel
► porter les équipements de protection individuelle appropriés
* cuissardes
* gilet de sauvetage
* gants
* casque F2 (de préférence) ou à défaut modèle F1
► cheminer au milieu des voiries en sondant (gaffe…) pour sécuriser sa progression

67
Q

Sauvetage aquatique, description générale de la manoeuvre :

A

Après avoir désigné le sauveteur et son servant, le chef d’agrès doit :
► apprécier la vitesse du courant pour anticiper la dérive du sauveteur et de la victime
► désigner le point de mise à l’eau
► contrôler l’amarrage du sauveteur
► contrôler l’absence de bateau en navigation et commander l’engagement du sauveteur
► identifier et désigner un point de transfert qui permettra de sortir la victime de l’eau

Le sauveteur doit :
► rejoindre le point de mise à l’eau désigné
► s’équiper en utilisant tous les matériels du kit
► s’amarrer à la corde flottante
► se mettre à l’eau progressivement
► rejoindre et saisir la victime
► déclencher son gilet de sauvetage
► rejoindre la berge

Le servant :
► maintien la corde flottante et suit la progression du sauveteur
► lorsque la victime est saisie, il aide le sauveteur à rejoindre la berge en bloquant fermement la corde s’il y a du courant (méthode du pendulaire) ou en effectuant une traction sur la corde en l’absence de courant

68
Q

Combien de canaux de sauvetages 10 places à la BSPP ?

A

2

69
Q

Combien de bouées de sauvetage collectives ?

A

3 lots de 10 unités ( ESAVI LA MONNAIE )