200.18 Feux et incendies Flashcards
Définition BACKDRAFT
Il s’agit de l’explosion, lors de l’apport d’air, des fumées et des gaz combustibles accumulés dans le volume, si celui-ci est clos.
Def COMBURANT
Corps dont la nature chimique et la présence permettent à un corps de brûler.
Def COMBUSTIBLE
Corps solide, liquide ou gazeux, susceptible de brûler.
Def COMBUSTION
Combinaison d’un corps combustible avec un corps comburant en présence d’une énergie d’activation. Elle s’effectue uniquement en phase gazeuse. La combustion s’accompagne d’un dégagement de chaleur accompagné d’une émission de flammes et/ou de fumées.
Def CONDUCTION
Phénomène de transmission de chaleur au sein même d’un matériau.
Def CONVECTION
Phénomène de transport de chaleur par le mouvement ascendant d’un fluide.
Def ENERGIE D ACTIVATION
Source de chaleur nécessaire pour activer une combustion.
Def FGI
Il s’agit d’un phénomène d’inflammation ou d’explosion de fumées situées dans un volume. Ces fumées sont composées essentiellement de gaz de pyrolyse et
de combustion, qui forment avec l’air un mélange inflammable ou explosif.
Le FGI se décompose en 2 familles :
►le Flash Fire
►le Smoke Explosion
Def FLAMME
Manifestation visible de la combustion caractérisée par une émission de chaleur et de lumière.
Def FLASH OVER
Il s’agit d’un embrasement généralisé et instantané des matériaux combustibles présents dans le volume, si celui-ci est partiellement ouvert.
Def FUMEES
Particules visibles solides et/ou liquides, en suspension dans les gaz résultant d’une combustion et/ou d’une pyrolyse. Le plus souvent, les fumées d’incendie comportent des particules de carbone imbrûlées entraînées par les courants de tirage.
Def INCENDIE
Feu violent qui échappe au contrôle et à la maîtrise de l’homme dans l’espace et dans le temps.
Def INERTAGE
Conséquence de l’action du binôme d’attaque destinée à rendre inoffensif le plafond de fumée.
Def LII ou LIE
On appelle LII ou LIE d’un mélange, la concentration minimale du combustible dans l’air en dessous de laquelle la combustion ne peut ni s’entretenir ni se
propager. Les valeurs des limites s’expriment en % des vapeurs du produit dans l’air.
Def LSI ou LSE
On appelle LSI ou LSE d’un mélange, la concentration maximale du combustible dans l’air au dessus de laquelle la combustion ne peut ni s’entretenir ni se propager.
Les valeurs des limites s’expriment en % des vapeurs du produit dans l’air.
Def PLAFOND DE FUMEES
Couches successives de fumées et de gaz
potentiellement inflammables, accumulées en partie haute d’un contenant.
Def PLAGE D EXPLOSIBILITE
Intervalle compris entre la LIE et la LSE dans lequel la concentration du mélange gazeux dans l’air ambiant explose en présence d’une énergie d’activation.
Def PLAGE D INFLAMMABILITE
Intervalle compris entre la LII et la LSI dans lequel la concentration du mélange gazeux dans l’air ambiant brûle en présence d’une énergie d’activation.
Def POINT ECLAIR
Température minimale à laquelle un matériau combustible émet suffisamment de vapeurs pour former avec l’air un mélange gazeux dont l’inflammation se produit au
contact d’une énergie d’activation et s’éteint au retrait de celle-ci.
Def POINT FEU
Quelques degrés au-dessus du point éclair les gaz s’enflamment au contact de l’énergie d’activation et se maintiennent au retrait de celle-ci.
Def POINT D’AUTO-INFLAMMATION
Température à laquelle un mélange gazeux combustible peut s’enflammer spontanément sans la présence de flamme ou d’étincelle. On parle aussi de « point d’auto ignition » ou de « point d’auto combustion ».
Def POINT STŒCHIOMÉTRIQUE
Point de concentration idéale des 3 éléments du triangle du feu correspondant à la réaction chimique qui complète et donne la température la plus élevée.
Def PYROLYSE
Processus de dégradation irréversible de la matière sous l’effet de la chaleur avec ou sans présence de comburant.
Def RAYONNEMENT
Phénomène de transmission de chaleur par ondes électromagnétiques émises dans toutes les directions par un corps chauffé.
Def ROLL-OVER
Langue de feu et/ou rouleau de flammes apparaissant dans le plafond de fumées en partie haute d’un feu de contenant en lien direct avec le foyer d’origine.
Def SUIES
Particules charbonneuses finement divisées, produites et /ou déposées au cours de la combustion de matériaux organiques.
Def TRANSFERT DE MASSES
Mouvement aéraulique induit par une différence de densité entre 2 matières au moins (exemple : apport d’air et sortie de fumées).
Quels sont les 3 cotés du triangle du feu ?
►l’énergie d’activation
►le combustible
►le comburant
Ces 3 éléments sont simultanément nécessaires à la création et au maintien du feu. La disparition de l’un d’eux, et d’un seul, entraîne l’extinction.
L’énergie d’activation peut être d’origine :
►ÉLECTRIQUE : statique,
courant…
►THERMIQUE : feux nus…
►CHIMIQUE : réaction
exothermique…
►MÉCANIQUE : frottements,
chute d’un corps…
►BIOCHIMIQUE : fermentation…
►NATURELLE : soleil, foudre…
Le combustible peut être d’origine :
►ORGANIQUE s’il contient du carbone. C’est le cas du bois, du papier, du gaz naturel…
Aucune matière organique ne résiste à une température supérieure à 500° C
►INORGANIQUE s’il ne contient pas de carbone. C’est le cas des métaux, magnésium, aluminium, phosphore. Leur
combustion est plus difficile car elle nécessite plus de chaleur
Le comburant est :
Le plus courant est L’OXYGÈNE de l’air ambiant.
Quelles sont les 5 classes de feu ?
- Classe A « feux secs »
- Classe B « feux gras »
- Classe C « feux de gaz »
- Classe D « feux de métaux »
- Classe F « feux d’auxiliaires de cuisson »
FEUX SECS. Ce sont les feux de matériaux solides tels que le bois, le
coton, le papier, le tissu…
Ils présentent la caractéristique d’avoir 2 modes de combustion possibles :
►combustion vive avec flammes
►combustion lente sans flamme visible mais avec formation de braises incandescentes
Lorsque les matériaux sont en vrac ou à l’air libre, la combustion est généralement très vive, avec un fort rayonnement thermique (stockages de bois, de papiers) qui propage rapidement le feu.
Lorsque les matériaux sont condensés, compactés (rouleaux de tissus, livres, piles de papiers, balles de coton, tas de charbon…), ou confinés dans un local, ils brûlent lentement, en produisant une fumée épaisse et particulièrement âcre, avec un fort dégagement de monoxyde de carbone (CO).
Ces incendies de grande intensité nécessitent un dispositif hydraulique important, de manière à attaquer violemment le foyer principal et à faire baisser la température le plus rapidement possible, afin de limiter l’extension du sinistre en portant les efforts sur la zone sous le vent.
FEUX SECS. L’extinction complète d’un feu de classe A, qui s’effectue
généralement à l’eau, comprend en général 2 phases :
►l’arrêt de la combustion vive par l’abattage des flammes
►l’arrêt de la combustion lente par le noyage des braises
À l’intérieur des locaux, ces feux peuvent franchir des zones peu atteintes et se communiquer à des parties éloignées du foyer initial par propagation des gaz chauds.
Le risque d’écroulement par surcharge des rayonnages est permanent.
Lorsque le déblai est très important et qu’il s’effectue à l’air libre, il peut être fait appel à des moyens mécanisés de sociétés privées sur réquisition.
Si les foyers sont difficiles d’accès ou qu’ils occupent de grands volumes, ils peuvent être éteints de façon indirecte par étouffement sous un tapis de mousse.
L’extinction complète est généralement longue et délicate, car elle nécessite un important travail de déblai pour s’assurer qu’il n’existe plus de matières incandescentes.
L’addition de produit mouillant dans l’eau peut se révéler utile
FEUX GRAS. 3 types de feux gras :
- Liquides inflammables non miscibles à l’eau ( essences, huiles, éther, pétrole )
- Liquides inflammables miscibles à l’eau (alcools, acides)
- Solides liquéfiables (plastiques, caoutchouc, goudron)
FEUX DE GAZ, ce sont les feux de combustibles qui à une
température ambiante supérieure à :
- 15° C sont en phase gazeuse.
FEUX DE GAZ. Pour que la combustion soit possible, elle doit se situer dans :
La « plage d’explosibilité ».
Leur mise à feu s’accompagne généralement d’une explosion, d’autant plus violente que le mélange air gaz s’effectue dans des proportions optimales entre les « limites inférieures et supérieures d’explosibilité ».
FEUX DE GAZ. Ce sont les feux de gaz tels que :
►gaz naturels
►gaz de pétrole liquéfiés (butane, propane)
►autres produits à l’état gazeux (produits chimiques,
gaz rares, etc.)
FEUX DE GAZ. Ils se caractérisent par un :
►très fort dégagement calorifique, susceptible de
propager l’incendie par simple rayonnement
►danger potentiel d’explosion consécutif à la
présence de poches gazeuses créées avant
l’inflammation, ou de gaz stockés à proximité du
sinistre et chauffés
►dégagement de vapeurs toxiques, dans le cas de
produits chimiques gazeux
On distingue 2 types de combustion caractérisés par leur
vitesse de réaction :
►la combustion rapide ou vive est une réaction
qui consomme rapidement le comburant qui lui est
nécessaire. Ce type de combustion est caractérisé
par une forte élévation de la température, une
émission simultanée de lumière, de flammes, de gaz
et de fumées
►la combustion lente est une réaction qui consomme
lentement le comburant qui lui est nécessaire. Ce
type de combustion entraîne une faible élévation de
la température, des phénomènes lumineux presque
nuls et une absence totale de flamme
+ Oxydation
On distingue 2 types de combustion caractérisés par leur
vitesse de réaction :
►la combustion très rapide est une réaction qui
consomme très rapidement le comburant qui lui est
nécessaire. Ce type de combustion est caractérisé
par une forte élévation de la température, puis de
la pression, ce qui crée une onde de surpression.
Dans ce cas l’explosion est dite : « déflagrante »
►la combustion instantanée est une réaction qui
consomme instantanément le comburant qui lui
est nécessaire. Ce type de combustion entraîne
une forte élévation de la température, puis de la
pression, ce qui crée une onde de choc. Dans ce
cas l’explosion est dite : « détonante »
on distingue 2 types de flammes :
►la flamme de diffusion
►la flamme de pré-mélange
La flamme de diffusion
On appelle flamme de diffusion le type de flamme où le combustible et le comburant ne sont pas mélangés avant l’apport de l’énergie d’activation. C’est le cas par exemple de la flamme d’une bougie.
La flamme est jaune, parfois orangée/rouge. Celle ci libère de nombreux déchets signe d’une mauvaise combustion appelée : « incomplète ».
Cette flamme se décompose en 2 parties :
►une partie allant du blanc à l’orange où les produits de combustion de la zone bleue chassent l’air. Cette zone, plus pauvre en comburant, atteint une température de 1 200° C environ. Il y a production de suie
►une partie bleue où se déroule principalement la combustion. Le combustible est distinct du comburant et des produits de combustion.
La température y est d’environ 1 500° C
La flamme de pré-mélange. Le comburant et le combustible sont déjà pré-mélangés avant d’y apporter l’énergie d’activation.
La combustion est dite :
« complète » lorsque le combustible et le comburant se situent dans les bonnes proportions.
C’est le cas par exemple de la flamme du chalumeau.
Composition des fumées d’incendie :
►de vapeur d’eau
►d’hydrocarbures
►de dioxyde de carbone
►de monoxyde de carbone
►des suies
►d’autres gaz (cyanure d’hydrogène, chlorure
d’hydrogène…)
Le danger des fumées d’incendie réside dans leur
caractère :
►inflammable et explosif car elles sont chargées en particules imbrûlées ou résultent d’une combustion incomplète
►toxique car leur composition et leur température rendent le milieu irrespirable
►opaque par la présence de particules de suie ou d’aérosols provoquant un écran qui réduit la visibilité. Dans certains cas, lorsque les fumées sont très denses, les sons sont assourdis
►rayonnant car elles transportent une grande partie de la chaleur. Les fumées émettent un rayonnement thermique d’autant plus important que leur température est élevée
►envahissant et mobile car elles se comportent comme un fluide en s’infiltrant et se répandant dans tous les volumes qui lui sont ouverts
NOTIONS DE PUISSANCE THERMIQUE. 4 valeurs permettent d’approcher la quantité d’énergie libérée au cours d’un incendie. Quelles sont-elles ?
►le pouvoir calorifique d’un combustible : exprimé
en kJ/kg ou kJ/m³, c’est la quantité maximale de
chaleur dégagée pour une combustion complète
d’un matériau
►la charge calorifique : exprimée en kJ, c’est la
quantité totale de chaleur que peuvent dégager
l’ensemble des combustibles présents dans un
volume déterminé
►le potentiel calorifique : en kJ/m², c’est la somme
des charges calorifiques pour une surface donnée
►le débit calorifique : en kJ/kg/s ou W/kg/s, c’est la
quantité de chaleur produite par un matériau sur un
temps donné
TEMPERATURE. La température est :
L’état d’agitation moléculaire de la matière. Plus un corps est « froid », moins ses molécules s’agitent. Inversement, plus il est « chaud », plus ses molécules s’agitent.
L’unité de température la plus couramment utilisée est le degré Celsius (° C).
L’échelle Celsius est définie comme suit :
► l’origine « 0 » correspond à la température de fusion de la glace à la pression atmosphérique
► la valeur « 100 » correspond à la température de la vaporisation de l’eau à la pression atmosphérique
CHALEUR. Qu’est ce que la chaleur ?
Un corps, ayant une température définie, détient une énergie qu’il libère par transfert. C’est ce transfert d’énergie que l’on appelle chaleur.
Si 2 corps possèdent la même température, le transfert d’énergie est impossible. Dans ce cas il n’y a pas de dégagement de chaleur.
Inversement, si les 2 corps possèdent des températures différentes, le transfert d’énergie est possible, créant ainsi un dégagement de chaleur.
La chaleur peut se transmettre par :
► conduction
► convection
► rayonnement
Qu’elle est l’unité de mesure du rayonnement ?
L’unité de ce transfert d’énergie est le kilowatt par mètre carré (kW/m2). Pour indication, le soleil d’été nous envoie environ 1 kW/m2.
Lorsque la température est multipliée par 2, le rayonnement est multiplié par 16.
La chaleur générée par une flamme se transmet essentiellement par convection (… %), par rayonnement (… %) et par conduction (… %).
La chaleur générée par une flamme se transmet essentiellement par convection (60 %), par rayonnement (30 %) et par conduction (10 %).
Au cours d’un incendie, en présence d’un plafond de fumées, la propagation de la chaleur s’inverse. Elle sera plus élevée par rayonnement (… %) que par convection (… %).
Au cours d’un incendie, en présence d’un plafond de fumées, la propagation de la chaleur s’inverse. Elle sera plus élevée par rayonnement (60 %) que par convection (30 %).
Transmission de la combustion par déplacement de substances en combustion. 3 vecteurs :
- Par les Gaz
- Par les liquides
- Par les solides ( escarbilles & brandons )
Les pertes et les gains peuvent varier en fonction de plusieurs paramètres :
► accroissement de la ventilation
► diminution des pertes aux parois
► accroissement de l’aire du feu
► accroissement des radiations émises par le plafond de fumées
Le développement d’un feu suit toujours les 4 étapes suivantes :
❶ naissance
❷ croissance
❸ plein développement
❹ décroissance
La croissance du feu constitue le moment le plus instable de l’incendie. Cette phase d’une durée variable peut être accélérée par les facteurs suivants affectant la vitesse de combustion :
► état de division de la matière
► disposition de la matière et des matériaux
► température
► autres facteurs
Citez les 3 types de phénomènes thermiques :
► le flash over (embrasement généralisé)
► le backdraft (explosion de fumées par apport massif
de comburant/O2)
►le fire gas ignition (inflammation ou explosion de fumées par apport d’une énergie d’activation) qui se décompose en 2 sous-parties :
* le flash fire
* le smoke explosion
Etapes du Flash-Over :
❶ stratification des fumées et rayonnement initial
❷ apparition d’anges danseurs
❸ apparition des roll-over
❹ amplification du rayonnement
❺ apparition de pyrolyse en partie basse
❻ flash over
Aux environs de ….° C, se produit le passage brutal d’un feu localisé à un feu généralisé. C’est l’EG :
► le volume se retrouve entièrement embrasé pendant un très long moment
► la température « ambiante » atteint environ …..° C
Aux environs de 600° C, se produit le passage brutal d’un feu localisé à un feu généralisé. C’est l’EG :
► le volume se retrouve entièrement embrasé pendant un très long moment
► la température « ambiante » atteint environ 1 000° C
L’incendie, localisé dans une seule partie du volume, trans- forme celui-ci en un brasier considérable risquant de :
L’incendie, localisé dans une seule partie du volume, transforme celui-ci en un brasier considérable risquant de :
► piéger mortellement les intervenants et les victimes
► déstabiliser le dispositif de lutte et de secours
► propager l’incendie
La puissance minimale d’un EG est estimée à :
3 MW
Phénomène qui peut survenir lors d’un incendie, l’explosion de fumées est un accident thermique difficilement prévisible qui apparait dans les conditions suivantes :
► volume clos en surpression
► combustion incomplète
► chaleur importante
► rupture du confinement
Le phénomène de backdraft découle principalement des étapes suivantes :
❶ développement du feu dans un volume clos
❷ diminution progressive du comburant
❸ surpression du volume
❹ Backdraft
Visibles uniquement de l’extérieur du volume sinistré, les signes qui permettent de craindre la survenue imminente d’une explosion de fumées sont les suivants :
►aucune flamme nette ou lumière n’est visible à travers les fenêtres, hormis quelques rougeoiements de braises ou quelques petites flammes bleutées de combustion du CO
►les vitres, couvertes de suie, noire et opaque, peuvent vibrer très légèrement sous l’effet de la chaleur et de la pression interne
►les fumées, grasses et foncées, de couleur inhabituelle, sortent par bouffées des interstices, y compris des bas de portes, par où entre habituellement l’air frais, donnant l’impression que le feu « respire »
►les sons sont amortis et aucun crépitement habituel d’un feu à l’air libre n’est perçu
► les huisseries, les portes et leurs poignées sont très chaudes au toucher
Conduite à tenir face à un risque de Backdraft :
► rester à l’extérieur du volume sinistré
►se tenir à l’écart des ouvrants et du cône d’expansion d’une éventuelle explosion pouvant s’échapper des portes et fenêtres
► interdire toute ouverture des portes et des fenêtres sans ordre
►rester attentif à une possible rupture naturelle du confinement qui peut provoquer l’EF1
► établir un dispositif hydraulique adapté au volume sinistré et au niveau de danger
► interdire toute utilisation de la VO
BACKDRAFT. Si création sortant possible :
❶ Réaliser une ouverture en partie haute du volume
sinistré et/ou utiliser un exutoire afin d’abaisser la
pression exercée par les fumées et gaz chauds.
❷ Procéder au refroidissement du volume sinistré avec
un moyen hydraulique en jet diffusé d’attaque, dès la
constatation de la diminution des effets de la surpression
au sortant.
❸ Poursuivre l’attaque conformément au BSP 200.15.
BACKDRAFT. Si création sortant impossible :
Inerter les fumées et les gaz chauds à partir de l’extérieur
du volume sinistré au moyen d’une lance en jet diffusé
d’attaque en continu soit par :
►l’entrouverture de la porte
►la réalisation d’une trouée d’extinction en partie
haute
La mise en œuvre de la lance devra être continue jusqu’à
la disparition des signes de l’EF :
►poursuivre l’attaque conformément au BSP 200.15
FGI. Citez les 2 types de FGI :
►le flash fire
►le smoke explosion (attention à dissocier ce phénomène du terme français « explosion de fumées » = backdraft)
CAT risque FGI lors de la reconnaissance des volumes autour du foyer :
►limiter autant que faire se peut la propagation horizontale et verticale des fumées
► isoler au mieux le foyer initial en fermant les portes
► attaquer les fumées pour les inerter puis les ventiler (si possible)
CAT risques FGI pour limiter les risques lors de l’extinction finale/déblais :
►contrôler les espaces vides (faux plafonds, combles…) propices à l’accumulation de gaz au moyen d’une gaffe, sous ARI et avec une lance de protection
Éviter :
► la dispersion de braises
►la mise à l’air libre de foyer couvant, à noyer avant réactivation (matelas, meubles…), en alternant le noyage par jet droit faible débit ou la position purge
Tout au long de la MGO, prendre garde aux mouvements d’air importants capables de « pousser » des « poches » de fumées pré-mélangées à l’air au contact d’une source d’ignition (ou inversement), en cas de :
►mise en œuvre de la VO
► effondrement de faux plafond, cloisons, toitures…
► façade exposée à un vent rentrant