BSP 118.2 Règles d'engagement spécifiques grands feux Flashcards

1
Q

Règles d’engagement spécifiques grands feux,

On entend par grands feux, les incendies de grande étendue et/ou à fort potentiel calorifique nécessitant l’établissement de moyens hydrauliques importants. Les principes opérationnels communs sont : 3/

A

▪ La lutte contre les propagations ;

▪ L’optimisation du potentiel hydraulique ;

▪ La sécurité des intervenants.

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2
Q

Règles d’engagement spécifiques grands feux,

Le COS doit, au plus tôt, concentrer son effort sur le risque de … et/ou éventuellement, selon la situation, sur … du foyer principal.
La … de la mise en œuvre des moyens hydrauliques reste primordiale mais ils doivent absolument être adaptés à la violence du sinistre afin de produire un effet marqué tant sur les propagations que sur le foyer principal.
Pour cela, il doit valoriser le potentiel hydraulique de ses premiers engins : LGP (lance grande puissance), lignes de 110 mm, LGP sur MEA (moyen élévateur aérien) à nacelle, LC (lance canon) sur BEA (bras élévateur aérien) et anticiper sur le potentiel proposé par les … en cours de déplacement : BEA, FACA, FMOGP.
Ce mode d’action permet de ne pas solliciter inutilement le … … avec des lances souvent inefficaces (débit inférieur à 1 000 l/mn).

A

Le COS doit, au plus tôt, concentrer son effort sur le risque de propagation et/ou éventuellement, selon la situation, sur l’attaque du foyer principal.
La rapidité de la mise en œuvre des moyens hydrauliques reste primordiale mais ils doivent absolument être adaptés à la violence du sinistre afin de produire un effet marqué tant sur les propagations que sur le foyer principal.
Pour cela, il doit valoriser le potentiel hydraulique de ses premiers engins : LGP (lance grande puissance), lignes de 110 mm, LGP sur MEA (moyen élévateur aérien) à nacelle, LC (lance canon) sur BEA (bras élévateur aérien) et anticiper sur le potentiel proposé par les vecteurs en cours de déplacement : BEA, FACA, FMOGP.
Ce mode d’action permet de ne pas solliciter inutilement le réseau hydraulique avec des lances souvent inefficaces (débit inférieur à 1 000 l/mn).

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3
Q

Règles d’engagement spécifiques grands feux,

Lors d’un feu de grande ampleur, les moyens NRBC peuvent être sollicités afin d’appuyer le COS dans l’évaluation du risque de toxicité global qui se traduit par la prise en compte : 3/

A

▪ Des risques chimiques ou radiologiques associés au terme source ;

▪ Des pollutions qui peuvent provenir de la rupture des contenants de stockages ou de l’accumulation de matières indésirables dans les eaux d’extinction ;

▪ De la dispersion de matières toxiques ou indésirables dans les fumées d’incendie.

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4
Q

Règles d’engagement spécifiques grands feux, feu de bâtiments industriels / entrepôt

Dans ce chapitre sont inclus les … (entrepôts de stockage, casses automobiles, menuiseries, entreprises de traitement des déchets, etc.), les … (concessions automobiles, hypermarchés, réserves de magasins de bricolage), les … … … … (imprimeries, plateformes logistiques de vente, les messageries : DHL, La poste, etc.)

A

Dans ce chapitre sont inclus les ICPE (entrepôts de stockage, casses automobiles, menuiseries, entreprises de traitement des déchets, etc.), les ERP (concessions automobiles, hypermarchés, réserves de magasins de bricolage), les établissements recevant des travailleurs (imprimeries, plateformes logistiques de vente, les messageries : DHL, La poste, etc.)

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5
Q

Règles d’engagement spécifiques grands feux, feu de bâtiments industriels / entrepôt

Le COS est la plupart du temps confronté à deux implantations : 2/

A
  • Bâtiments industriels/entrepôts enclavés dans un site urbain à forte densité constructive (immeubles, pavillons et ERP), généralement situés dans un îlot et dont la surface peut être proche de 1 000 m² ;
  • Bâtiments industriels/entrepôts implantés en zone industrielle, isolés ou pas d’autres bâtiments de même type et dont la surface d’une cellule peut atteindre 12000 m² qui forme un entrepôt pouvant regrouper jusqu’à une dizaine de cellules.
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6
Q

Règles d’engagement spécifiques grands feux, feu de bâtiments industriels / entrepôt

La plupart du temps les niveaux d’exigence de stabilité au feu —-

A

La plupart du temps les niveaux d’exigence de stabilité au feu des structures se situent entre 15 min et 4 h.

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7
Q

Règles d’engagement spécifiques grands feux, feu de bâtiments industriels / entrepôt

Bon à savoir :
Il est impossible d’enrayer un feu développé de cellule. Un … … est plus efficace qu’une lance dans la lutte contre les propagations => ne pas réaliser de trouées d’extinction dans les murs de recoupement (inefficacité et effet contre productifs sur la DECI), La fermeture … … … est plus efficace que l’établissement d’une lance. La limitation de la quantité d’eau évite la pollution des sols et des cours d’eau.

La puissance d’un feu de cellule d’entrepôts de grande dimension est comprise entre 1 200 MW et 1 400 MW. A titre de comparaison, une centrale nucléaire dispose d’une puissance de 900 MW. Les secours sont seulement en mesure de … la puissance de 200 à 400 MW maximum. Il reste 1000 MW à traiter. L’augmentation du … … pendant la phase de développement du sinistre sur le foyer principal n’améliore pas l’efficacité des secours, au contraire elle prolonge la durée de l’incendie.

En revanche les secours sont particulièrement efficaces en phase de décroissance du sinistre afin d’accélérer … .

A

Il est impossible d’enrayer un feu développé de cellule. Un mur CF est plus efficace qu’une lance dans la lutte contre les propagations => ne pas réaliser de trouées d’extinction dans les murs de recoupement (inefficacité et effet contre productifs sur la DECI), La fermeture d’une porte CF est plus efficace que l’établissement d’une lance La limitation de la quantité d’eau évite la pollution des sols et des cours d’eau.

La puissance d’un feu de cellule d’entrepôts de grande dimension est comprise entre 1 200 MW et 1 400 MW. A titre de comparaison, une centrale nucléaire dispose d’une puissance de 900 MW. Les secours sont seulement en mesure de diminuer la puissance de 200 à 400 MW maximum. Il reste 1000 MW à traiter. L’augmentation du dispositif hydraulique pendant la phase de développement du sinistre sur le foyer principal n’améliore pas l’efficacité des secours, au contraire elle prolonge la durée de l’incendie.

En revanche les secours sont particulièrement efficaces en phase de décroissance du sinistre afin d’accélérer l’extinction.

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8
Q

Règles d’engagement spécifiques grands feux, feu de bâtiments industriels / entrepôt

Principes d’intervention : 4/

A
  • Reconnaissances : Le tour du feu complet peut être long ou difficilement réalisable. Le 1er COS devra décider de la demande de renforcement et de la mise en œuvre des premiers moyens sans avoir une vue globale de la situation.
  • Établissements : Seuls des moyens hydrauliques puissants auront un effet réel sur l’incendie et son développement. Les établissements seront principalement constitués de tuyaux de 110 mm pour lesquels les intervenants doivent prendre en compte les contraintes logistiques et hydrauliques. Le choix tactique consistant à positionner les divisions 100 mm aux angles des bâtiments peut permettre une souplesse d’emploi sur le positionnement des points d’attaque sur 2 faces.
    Les établissements d’attaque réalisés sur des points hauts sont efficaces :
    ► si le feu a percé en toiture ;
    ► si le jet n’est pas dirigé sur les exutoires de désenfumage, afin d’éviter de maintenir les gaz chauds dans le volume et de participer à la propagation, sauf cas exceptionnel analysé par le CO.
  • Les axes logistiques : Ces feux imposent une manœuvre logistique qui doit être intégrée dès la présentation du premier COS. Il doit préparer et anticiper en prenant en compte les éléments suivants :
    ► pas de mise en station systématique du 1er MEA (sauf BEA ou point haut) ;
    ► les MEA non utilisés sont dirigés en ZDI (zone de déploiement initial) ;
    ► identifier un axe logistique servant d’artère principale d’établissement des lignes de 110 mm ;
    ► signaler à la police son intention en identifiant les axes et zones à maintenir libres ;
    ► rendre compte de son idée de manœuvre au PCTAC (poste de commandement tactique).
    L’utilisation du parcellaire est indispensable afin d’y reporter les premières indications sur les PEI utilisés et les axes logistiques déterminés.
  • La sécurité : La vigilance du personnel au pourtour des façades (recul des porte-lances, positionnement des établissements et des engins) doit être renforcée afin de ne pas subir les effets d’un effondrement vers l’extérieur. À ces risques, s’ajoutent la présence de :
    ► bouteilles de gaz ;
    ► engins de manutention ;
    ► véhicules électriques ;
    ► stockage de liquides inflammables ;
    ► lignes électriques en surplomb des entrepôts ;
    ► lignes aériennes de contact (LAC) ;
    ► fosses de visite…
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9
Q

Règles d’engagement spécifiques grands feux, feu de bâtiments industriels / entrepôt

Engagement du 1er EP :

A

Le chef d’agrès fait établir le ou les moyens les plus puissants dont il dispose sur la partie qu’il estime la plus menacée par les propagations. Il doit disposer ses établissements de manière à ne pas entraver l’accès des engins. Il fait ouvrir au plus tôt les accès du site.

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10
Q

Règles d’engagement spécifiques grands feux, feu de bâtiments industriels / entrepôt

Engagement du MEA : 2/

A

► EPA, EPSA : le COS fait établir un moyen hydraulique sur ces engins uniquement dans le cas où il serait capable de lutter efficacement contre les propagations ou sur le foyer principal (LGP). Ces MEA ne doivent pas se substituer au BEA. Ils peuvent être utilisés comme point haut afin de renseigner sur le sinistre : étendue, toiture percée ou pas, nature de la toiture et des recoupements visibles, exutoires présents

► BEA (LC 3 000 l/mn) et EPAN série F (LC 1200 l/mn) atout majeur du COS, ils peuvent :
* de lutter efficacement contre les propagations ;
* d’obtenir un effet mécanique ;
* d’avoir une action directe sur le foyer principal ;
* une mobilité des points d’attaque.

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11
Q

Règles d’engagement spécifiques grands feux, feu de bâtiments industriels / entrepôt

Engagement du CDG, Ses actions principales portent : 5/

A
  • Sur l’évacuation du bâtiment sinistré et/ou directement menacé ;
  • Sur une attaque directe du foyer s’il est maîtrisable avec les moyens dont il dispose ;
  • Sur la lutte contre la propagation principale en anticipant sur l’évolution du sinistre (ligne d’arrêt/ part du feu) ;
  • Sur la préparation de l’engagement des moyens de renforcement. À ce titre, l’articulation tactique du groupe incendie dépend de la composition du DN et doit prendre en compte l’ensemble des capacités hydrauliques ;
  • Sur l’emploi du parcellaire afin de renseigner au minimum les PEI affectés aux premiers engins et le bâtiment concerné.
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12
Q

Règles d’engagement spécifiques grands feux, feu de bâtiments industriels / entrepôt

Engagement du CDG, Ces actions sont complétées par : 5/

A
  • La désignation d’une ZDI. La gestion de la ZDI est du ressort des premiers chefs d’agrès en l’absence du chef de secteur ZDI (comptes rendus immédiats à adresser au COS par radio). Le COS engage les moyens qui s’y présentent jusqu’à l’activation du PC TAC. Le respect de la présentation en ZDI est impératif. Dans certains cas, le COS peut engager directement par radio des engins ou détachements avant qu’ils ne se présentent en ZDI ;
  • L’identification des murs séparatifs qui peuvent faire office de coupe-feu et sur lesquels les premiers moyens hydrauliques viendront s’appuyer afin de lutter contre les propagations ;
  • Le repérage et la mise en oeuvre des dispositifs de désenfumage ;
  • La récupération du plan de l’établissement s’il existe ;
  • (La demande du service des eaux d’urgence si besoin, hors du renfort incendie).
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13
Q

Règles d’engagement spécifiques grands feux, feu de bâtiments industriels / entrepôt

Engagement du CDG,
S’il n’est pas en mesure de réaliser un tour du feu complet, le chef de garde —–

A

S’il n’est pas en mesure de réaliser un tour du feu complet, le chef de garde fait compléter les reconnaissances cubiques en s’appuyant sur la sectorisation (au moyen d’engins-pompe) qui sera renforcée lors de la montée en puissance de l’intervention. Cette action permet de disposer d’un renseignement terrain sur une face éloignée et menacée ou supposée l’être.

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14
Q

Règles d’engagement spécifiques grands feux, Feux d’installations précaires

Installation provisoires ou mobiles,
Entrent dans cette rubrique : 3/

A

► les stands d’expositions, baraques et attractions foraines ;

► les tentes et caravanes disposées sur les terrains de camping ;

► les campements sauvages (non assujettis à des règles de prévention).

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15
Q

Règles d’engagement spécifiques grands feux, Feux d’installations précaires

Installation provisoires ou mobiles,
Le taux d’occupation, la précarité des occupants et des installations représentent un fort … … .

Le 1er chef d’agrès doit mener son action afin de réaliser les éventuels sauvetages tout en établissant des … … … . Leur action doit permettre d’enrayer la propagation aux parties les plus menacées. Généralement, une LGP aura une action efficace sur ces installations, mais la recherche dans la rapidité de mise en œuvre du premier moyen hydraulique reste une priorité.

A

Le taux d’occupation, la précarité des occupants et des installations représentent un fort risque humain.

Le 1er chef d’agrès doit mener son action afin de réaliser les éventuels sauvetages tout en établissant des moyens hydrauliques puissants. Leur action doit permettre d’enrayer la propagation aux parties les plus menacées. Généralement, une LGP aura une action efficace sur ces installations, mais la recherche dans la rapidité de mise en œuvre du premier moyen hydraulique reste une priorité.

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16
Q

Règles d’engagement spécifiques grands feux, Feux d’installations précaires

Dépôts d’ordures publiques, déchets industriels sauvages,
Le caractère anarchique de ces dépôts définit les risques auxquels peuvent être confrontés les secours : 5/

A
  • Présence de récipients sous pression ;
  • Présence d’accélérant ;
  • Présence de fumées nocives, produits chimiques, etc. ;
  • Pollution environnementale ;
  • Éboulement effondrement du monticule mettant en danger les SPP.
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17
Q

Règles d’engagement spécifiques grands feux, Feux d’installations précaires

Dépôts d’ordures publiques, déchets industriels sauvages,
Pour éviter tout risque de blessure pouvant entraîner des complications, les porte-lances, dans toute la mesure du possible, ne doivent pas … sur les matériaux entreposés.

Les grands volumes de matières entreposées sont dangereux et instables pour les SPP engagés. Ne pas … sur les monticules. Des engins lourds (bulldozers, tractopelles) peuvent renforcer le dispositif et faciliter l’extinction en remuant et en déblayant les matériaux en ignition.

A

Pour éviter tout risque de blessure pouvant entraîner des complications, les porte-lances, dans toute la mesure du possible, ne doivent pas progresser sur les matériaux entreposés.

Les grands volumes de matières entreposées sont dangereux et instables pour les SPP engagés. Ne pas progresser sur les monticules. Des engins lourds (bulldozers, tractopelles) peuvent renforcer le dispositif et faciliter l’extinction en remuant et en déblayant les matériaux en ignition.

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18
Q

Règles d’engagement spécifiques grands feux, Feux d’installations précaires

Chantier de construction et de démolition ou bâtiments désaffectés,
Cependant, en raison de la nature, de l’organisation et de l’avancement des travaux qui y sont opérés, des précautions particulières doivent être prises pour éviter d’exposer dangereusement les personnels engagés : 6/

A
  • Présence de bouteilles de gaz sous pression (acétylène, butane propane, etc.) ;
  • Risques de chute dans les gaines non protégées en cours d’aménagement ;
  • Installations électriques volantes sous tension, chute de matériaux ;
  • Écroulements de murs, effondrements de toitures ou planchers, etc. ;
  • Occupation des locaux ;
  • Stabilité de l’édifice.
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19
Q

Règles d’engagement spécifiques grands feux, Feux d’installations précaires

Chantier de construction et de démolition ou bâtiments désaffectés,
Engagement des premiers engins -> Les règles suivantes doivent être appliquées : 4/

A
  • Les reconnaissances sont toujours effectuées en binômes et sont limitées au minimum indispensable pour la détermination des sauvetages à réaliser, ainsi qu’à la conduite normale des opérations ;
  • N’engager que le personnel strictement nécessaire à l’intérieur des locaux présentant quelque danger que ce soit ;
  • Dès lors, attaquer les foyers à distance en utilisant au besoin des moyens puissants pour abattre les parties menaçantes ;
  • Dans les feux de chantiers de démolition, le déblai ne doit pas être entrepris. En effet, l’extinction complète est alors obtenue en noyant les décombres.
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20
Q

Règles d’engagement spécifiques grands feux, Feux de liquides inflammables

Feux de risque courant,

A

Le risque courant comprend les feux hors d’une rétention et de surface limitée (˂ 100 m² pour un feu de liquides non miscibles) tels que feu de chaufferie, feu de station-service, feu de PL, feu de PL TMD, crash d’avion de tourisme. Pour ces feux, la méthodologie d’intervention repose sur l’autonomie en émulseur.

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21
Q

Règles d’engagement spécifiques grands feux, Feux de liquides inflammables

Feux de risque courant,
autonomie en émulseur = ?

A
22
Q

Règles d’engagement spécifiques grands feux, Feux de liquides inflammables

Feux de risque courant,
taux d’application réflexe = ?

A
23
Q

Règles d’engagement spécifiques grands feux, Feux de liquides inflammables

Feux de risque courant,
principe de l’attaque : 3/

A
24
Q

Règles d’engagement spécifiques grands feux, Feux de liquides inflammables

Feux de risque courant,
Le COS fait réaliser : 2/

A
  • Une zone d’exclusion de 50 m dans laquelle ne sera engagé que le personnel assurant l’extinction et le refroidissement ;
  • Un périmètre de sécurité d’environ 100 m.
25
Q

Règles d’engagement spécifiques grands feux, Feux de liquides inflammables

Feux de risque courant,
Règles de sécurité liées à l’engagement —–

A

Règles de sécurité liées à l’engagement, L’attaque doit être menée vent dans le dos.

Dans tous les cas, une lance en eau doit être établie pour assurer la protection du personnel.

Toute progression dans le tapis de mousse doit être proscrite face au risque de ré-inflammation par rupture du tapis ou de chute pour le personnel pendant la phase d’attaque.

26
Q

Règles d’engagement spécifiques grands feux, Feux de liquides inflammables

Feux de chaufferie au fuel : 7/

A
  • Prendre en compte le plan d’intervention (si existant) ;
  • Couper l’alimentation du fluide au moyen de la vanne police et des énergies électriques ;
  • Ventiler les locaux (raccord ZAG) ;
  • Attaquer à la mousse ou au jet diffusé ;
  • Veiller au risque de pollution par les eaux d’extinction BSP 118.2 Règles d’engagements spécifiques grands feux ;
  • Refroidir l’atmosphère et ventiler ;
  • Ne pas négliger l’ensemble des caractéristiques de feu en espace clos.
27
Q

Règles d’engagement spécifiques grands feux, Feux de liquides inflammables

Feux de chaudière industrielle : 11/

A
  • Faire stationner les engins à distance ;
  • Évacuer l’établissement ;
  • Établir un périmètre de sécurité ;
  • Couper les énergies et l’alimentation de la chaufferie ;
  • S’informer sur la nature du combustible ;
  • Ne pas engager inutilement du personnel ;
  • Ne pas entreprendre l’extinction à l’eau ;
  • Ventiler énergiquement les locaux ;
  • Brumiser le volume si possible (LHP, VGD, VM, lance diphasique) ;
  • Attendre que le combustible soit épuisé et que la chaudière ne soit plus emballée ;
  • Demander la présence d’un technicien spécialisé.
28
Q

Règles d’engagement spécifiques grands feux, Feux de liquides inflammables

Feux de station service : 10/

A
  • Positionner les engins à distance ;
  • Procéder aux sauvetages et à l’évacuation de la zone sinistrée et sinistrable ;
  • Engager un minimum de personnel ;
  • Attaquer et protéger avec les moyens adaptés (eau/ mousse) en fonction de la zone touchée (pompe, véhicule, bâtiment administratif et annexe…) ;
  • Prévoir une montée en puissance des moyens hydrauliques ;
  • Temporiser à 5 l/min/m², si moyens mousses employés, jusqu’à la mise en place du dispositif d’extinction. Exemple : pour 200 m² de surface en feu, il faut un débit de 1 000 l/ min de solution moussante (1 LGP) ;
  • Poursuivre les actions de refroidissement de structures ;
  • Prévoir un tapis de mousse ;
  • Effectuer des relevés explosimétriques ;
  • Porter une attention particulière aux eaux d’extinction (pollution).
29
Q

Règles d’engagement spécifiques grands feux, Feux de liquides inflammables

Feux de camion citerne :

A
  • Si la citerne n’est pas atteinte la protéger et l’envelopper de mousse ;
  • Prévoir l’autonomie en émulseur (3 EP + FMOGP) avant l’arrivée de renfort (FACA, BEM…) ;
  • En présence d’une fuite alimentée sur une citerne, orienter le jet de la lance vers l’origine de la fuite. La mousse suivra l’écoulement du liquide enflammé.
30
Q

Règles d’engagement spécifiques grands feux, Feux de liquides inflammables

Feux de risque majeur,
2 possibilités de site =

A
  • site autonome
  • site non autonome
31
Q

Règles d’engagement spécifiques grands feux, Feux de liquides inflammables

Feux de risque majeur, site autonome,
3 types de situations possibles : 3/

A

1- Feu maitrisé par l’exploitant

2- Feu maitrisé par l’exploitant mais nécessitant des opérations complémentaires

3- Feu non maitrisé par l’exploitant

32
Q

Règles d’engagement spécifiques grands feux, Feux de liquides inflammables

Feux de risque majeur, site autonome,
1- Feu maitrisé par l’exploitant :

A

► L’OGC (OL) :
* peut passer un message d’ambiance s’il le juge nécessaire ;
* transmet un message de renseignement sous la forme : « Feu de dépôt d’hydrocarbure autonome, raison sociale, adresse, scénario conforme au POI, moyens du dépôt en manoeuvre, moyens BSPP restent à disposition du DOI ». Attention, ne pas préciser d’appréciation (reconnaissances en cours…). ;

► CRI: 101.

33
Q

Règles d’engagement spécifiques grands feux, Feux de liquides inflammables

Feux de risque majeur, site autonome,
2- Feu maitrisé par l’exploitant mais nécessitant des opérations complémentaires :

A

► L’OGC (OL):
* engage ses équipes et le matériel pour effectuer les opérations demandées par le DOI. Attention, en aucun cas il ne s’agira de s’intégrer dans la phase d’extinction.
* transmet un message de renseignement sous la forme : « Feu de dépôt d’hydrocarbure autonome, raison sociale, adresse, scénario conforme au POI, moyens du dépôt en manoeuvre, Dénombrement terrain provisoire, reconnaissances en cours ».

► CRI: 110

34
Q

Règles d’engagement spécifiques grands feux, Feux de liquides inflammables

Feux de risque majeur, site autonome,
3- Feu non maitrisé par l’exploitant :

A

► L’OGC (OL), en relation avec le DOI, demande les moyens supplémentaires calculés en fonction des besoins en volume de solution moussante ou en eau et :
* Il devient COS et le DOI devient conseiller technique du COS.
* transmet un message du type : « Je prends le COS et demande un groupe environnement hydrocarbure + X FA-CA et/ou X EGP, feu de dépôt hydrocarbure, raison sociale, adresse ».
* Puis des messages de renseignements classiques pour feu…

► CRI: 111

35
Q

Règles d’engagement spécifiques grands feux, Feux de liquides inflammables

Feux de risque majeur, site non autonome,
La Brigade complète les besoins hydrauliques de l’exploitant au regard du scénario de référence. Le POI précise toujours : 4/

A

► le type d’émulseur à mettre à disposition des secours ;

► la quantité d’émulseur ;

► le conditionnement approprié (alimentation des points d’injection) ;

► les zones où l’émulseur doit être maintenu Le nombre nécessaire de FACA sera défini pour chaque site en fonction du scénario le plus défavorable.

36
Q

Règles d’engagement spécifiques grands feux, Feux de liquides inflammables

Feux de risque majeur, site non autonome,
Dès le début de l’intervention, l’OGC devient —

A

Dès le début de l’intervention, l’OGC devient COS et le DOI le conseiller technique.

37
Q

Règles d’engagement spécifiques grands feux, Feux de liquides inflammables

Feux de risque majeur, stratégie d’extinction face à un risque majeur
3 phases : 3/

A
  • Une phase de temporisation
  • Une phase d’extinction
  • Une phase de refroidissement
38
Q

Règles d’engagement spécifiques grands feux, Feux de liquides inflammables

Feux de risque majeur, stratégie d’extinction face à un risque majeur :

A
  • Une phase de temporisation :
    Elle précède l’attaque et permet de contenir les effets thermiques et l’incendie le temps nécessaire à l’établissement des moyens utiles à l’extinction. Elle est effectuée avec la moitié des moyens nécessaires à l’attaque (moyens SP) ou 50 % du taux d’application (moyens du dépôt). Cette phase permet de réduire de 30 à 40 % le flux thermique. Les sites industriels ne disposant pas de moyens permettant une extinction immédiate, cette phase est généralement assurée par l’exploitant. D’une manière générale, les sapeurs-pompiers ne participent qu’à la phase d’extinction. Les exploitants autonomes ne passent pas nécessairement par cette phase et procèdent directement à l’extinction avec des moyens fixes.
  • Une phase d’extinction :
    C’est la mise en œuvre de l’ensemble des moyens nécessaires à l’extinction du sinistre : exploitant + renforts externes publics (SP), privés ou zonaux si nécessaires (calculés en fonction du T.A.). Cette phase, une fois lancée, ne peut pas être stoppée. Les réserves minimales de l’exploitant prévoient une extinction en 20 minutes. Il est recommandé aux industriels de doubler cette durée pour :
    ► réaliser une deuxième phase d’extinction ;
    ► effectuer le refroidissement des installations voisines ;
    ► anticiper l’entretien d’un tapis de mousse, le temps nécessaire à l’élimination complète du produit et éviter tout risque de ré-inflammation.
  • Une phase de refroidissement :
    Elle est menée en parallèle des opérations de temporisation et d’extinction, les ouvrages situés dans un rayon de 50 m autour du sinistre sont à refroidir. Action menée par exploitant + moyens publics (SP).
39
Q

Règles d’engagement spécifiques grands feux, feux de TMD

En règle générale il faut se conformer à la MGO NRBC et notamment :

A
  • Se renseigner immédiatement sur le produit, ses caractéristiques et les moyens d’extinction à employer (auprès du conducteur, qui détient les fiches de produit et auprès du CO, qui dispose d’une base de données sur les produits) ;
  • Caler le véhicule ;
  • Délimiter un périmètre de sécurité ;
  • Établir des moyens d’extinction autour du véhicule, en tenant compte de la pente de la voirie et du sens du vent
  • Protéger la zone voisine si elle est menacée ;
  • Créer des barrages au sol (terre, sable, etc.) ou des tranchées pour empêcher le liquide de se répandre ;
  • Entreprendre l’extinction avec les moyens adaptés au produit ;
  • Demander le service des égouts, de la voirie, et le laboratoire central d’urgence ;
  • Si le transport s’effectue en citerne et qu’elle n’est pas atteinte par le feu au moment de l’arrivée des secours, il est parfois nécessaire pour la protéger :
    - Soit de l’arroser en jet diffusé pour la refroidir progressivement ;
    - Soit de la recouvrir d’une enveloppe de mousse Exemple de feu de camion-citerne recouvert de mousse.
  • Faire attention aux risques associés (cf. titre 1 “risque d’explosion” chapitre 4 BSP 118 “ Règlement sur l’organisation et le fonctionnement du service d’incendie et de secours”)
    - Blève ;
    - UVCE.
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Règles d’engagement spécifiques grands feux, feux de TMD

A
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Règles d’engagement spécifiques grands feux, feux de TMD

A
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Règles d’engagement spécifiques grands feux, feux de TMD

A
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Règles d’engagement spécifiques grands feux, feux de TMD

A
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Règles d’engagement spécifiques grands feux, feux de TMD

A
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Règles d’engagement spécifiques grands feux, feux de TMD

A
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Règles d’engagement spécifiques grands feux, feux d’espaces naturels

Par définition, le feu d’espaces naturels est un feu mobile qui peut évoluer rapidement. De fait, il convient généralement d’engager rapidement les moyens sur le … … … afin de stopper l’évolution libre de celui-ci. La sectorisation, l’anticipation et la demande précoce de moyens sont alors les garants d’une intervention réussie. Ces feux nécessitent et imposent une réelle … … sur laquelle il faut axer les efforts.

A

Par définition, le feu d’espaces naturels est un feu mobile qui peut évoluer rapidement. De fait, il convient généralement d’engager rapidement les moyens sur le front du feu afin de stopper l’évolution libre de celui-ci. La sectorisation, l’anticipation et la demande précoce de moyens sont alors les garants d’une intervention réussie. Ces feux nécessitent et imposent une réelle manœuvre logistique sur laquelle il faut axer les efforts.

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Q

Règles d’engagement spécifiques grands feux, feux d’espaces naturels

schéma feu d’espace naturel

A
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Règles d’engagement spécifiques grands feux, feux d’espaces naturels

définition

► QUEUE OU AMORCE DE FEU :
► AXE DE PROPAGATION :
► FLANC DROIT :
► FLANC GAUCHE :
► FRONT DE FEU :
► LISIÈRE :
► DOIGT :
► ROCADES :
► PÉNÉTRANTES :
► SAUTE :

A

► QUEUE OU AMORCE DE FEU : origine du départ de feu avant son évolution ;

► AXE DE PROPAGATION : direction générale de développement du feu, il en délimite les parties droite et gauche ;

► FLANC DROIT : côté droit du feu par rapport à l’axe de propagation ;

► FLANC GAUCHE : côté gauche du feu par rapport à l’axe de propagation ;

► FRONT DE FEU : avant du feu par rapport à l’axe de propagation ;

► LISIÈRE : partie délimitant la surface brûlée de la surface non brûlée ;

► DOIGT : partie du feu évoluant différemment de l’axe de propagation (exemple : à cause du relief) ;

► ROCADES : les routes, chemins ou pistes qui contournent le chantier en longeant la lisière sans la traverser ;

► PÉNÉTRANTES : les routes, chemins ou pistes qui permettent de traverser la lisière ;

► SAUTE : distance parcourue par des escarbilles.

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Règles d’engagement spécifiques grands feux, feux d’espaces naturels

bon à savoir, composition du groupe feu de forêt

A
  • 1 VLTT = 1 chef de groupe et un conducteur
  • 4 CCF = 1 CA + 1 Conducteur + 1 binôme (CE - SVT)
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Règles d’engagement spécifiques grands feux, feux d’espaces naturels

bon à savoir, groupe d’intervention feu de forêt

A