Biologie Flashcards

Reprise des éléments tricky du cours

1
Q

Noyau suprachiasmatique de l’hypothalamus

A

Support cérébral de l’horloge interne. Son ablation induit une disparition des rythmes circadiens.

Le NSC agit comme un chef d’orchestre sur un grand nombre de noyaux de l’hypothalamus et du tronc cérébral. Il contrôle notamment :
> la température corporelle ;
> le sommeil ;
> certaines secrétions hormonales.

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2
Q

Qu’est-ce qui détermine l’activité électrique spontanée et cyclique des neurones du NSC ?

A

L’expression des “gènes horloge”, ou gènes Per.

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3
Q

Comment les informations lumineuses sont-elles transmises au SNC ?

A

Par la voie photique. Celle-ci n’est pas impliquée dans la vision.

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4
Q

Rythme Beta

A

Eveil attentif.

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5
Q

Rythme Alpha

A

Eveil diffus ou relaxé. Rythme caractéristique des régions cérébrales postérieures chez l’homme éveillé mais ayant les yeux clos. Il disparaît généralement à leur ouverture.

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6
Q

Rythme Thêta

A

Stade de l’endormissement (Stade I). Dans ce contexte, il dure 3 à 4 minutes et suit une dissolution des ondes alpha, remplacées par des ondes de plus faible amplitude et de rythme plus lent.

Récemment, des chercheurs ont observés une corrélation entre la survenance du rythme thêta (observé pendant le SP) et l’activité de l’hippocampe, très souvent associé à la mémorisation et l’apprentissage.

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7
Q

Rythme Sigma

A

Stade II du SOL. Dans ce contexte, il dure 10 à 25 minutes. De brèves fuseaux de rythmes rapides font leur apparition, interrompant le rythme Theta.

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8
Q

Rythme Delta

A

Stade III du SOL. Il se manifeste par des ondes de grande amplitude.

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9
Q

Quelle activité de l’EEG observe-t-on lors du sommeil paradoxal ?

A

Une activité proche de la veille active : elle est de fréquence mixte avec des ondes beta, de brèves ondes alpha et des ondes thêta en dents de scie.

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10
Q

Théorie éthologique des fonctions du SOL

A

Le sommeil lent est un comportement adaptatif de protection et d’économie d’énergie.

Il correspond à un blocage automatique du comportement pendant la période la plus défavorable pour la survie et permettrait ainsi de conserver l’énergie.

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11
Q

Théorie protectrice des fonctions du SOL

A

Le sommeil lent est une phase de récupération permettant de restaurer un état physiologique de base.

Les fonctions physiologiques importantes, telles que le renouvellement cellulaire et la croissance se déroulent majoritairement la nuit. L’activité du système immunitaire nécessite beaucoup d’énergie.

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12
Q

Trois principales hypothèses concernant les fonctions du SP

A

> Maturation du système nerveux

> Traitement de l’information et consolidation de la mémoire

> Hypothèse de la reprogrammation

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13
Q

Quels sont les quatre neuromodulateurs de l’état de veille ?

A

La noradrénaline, la sérotonine, l’acétylcholine et l’histamine.

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14
Q

La noradrénaline

A

Neuromodulateur de l’état de veille, actif uniquement en phase d’éveil (comme l’histamine).

Sa secrétion est modulée par l’environnement extérieur (décuplée, par exemple, en cas de stress).

Elle est issue du tronc cérébral et cible le thalamus et le cortex.

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15
Q

La sérotonine

A

Neuromodulateur de l’état de veille.

Elle est impliquée dans l’humeur (veille plus active, amélioration vigilance…) et sa secrétion est constante, pas influencée par l’environnement.

Elle est issue du tronc cérébral et cible le thalamus et le cortex.

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16
Q

L’acétylcholine

A

Neuromodulateur de l’état de veille (#adénosine) + rôle dans le sommeil paradoxal.

Impliquée dans un grand nombre de fonctions physiologiques et cognitives, elle secretée uniquement en fonction des stimuli de l’environnement (variation de bruits, changement d’états…)

Elle est issue du tronc cérébral + du télencéphale et cible le cortex et le thalamus.

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17
Q

L’histamine

A

Neuromodulateur de l’état de veille, actif uniquement en phase d’éveil (comme la noradrénaline).

Elle est issue de l’hypothalamus postérieur et cible le thalamus et le cortex + les autres noyaux du système d’éveil (#GABA).

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18
Q

Noyau Ventro Latéral Pré-Optique (VLPO) de l’hypothalamus antérieur

A

Centre de l’endormissement. Il régule le système de veille en émettant le GABA.

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19
Q

GABA

A

Neuromodulateur inhibiteur, qui inhibe en moins de 10 minutes la transmission synaptique dans les noyaux du système d’éveil (# histamine).

Il est issu du VLPO de l’hypothalamus antérieur (centre de l’endormissement).

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20
Q

Formation réticulaire thalamique

A

Générateur de sommeil profond. Il prend le relais du système d’endormissement après les stades 1 et 2 en bloquant toutes les informations sensorielles qui transitent par le thalamus et impose un rythme lent et synchronisé au cortex (ondes delta).

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21
Q

Aire péri-brachiale et formation réticulée médio-pontique (tronc cérébral).

A

Ces deux systèmes sont impliqués dans le sommeil paradoxal

> Générateur interne dans l’AIRE PERI-BRACHIALE qui stimule les mouvements oculaires et excite une grande proportions des neurones sensitifs et moteurs au niveau.

> Système responsable de l’atonie dans LA FORMATION RETICULEE MEDIO-PONTIQUE qui bloque l’excitation des voies motrices au niveau de la moëlle épinière.

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22
Q

Hypothalamus postérieur

A

Produit l’histamine, neuromodulateur de l’état de veille.

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23
Q

VLPO + Hypothalamus postérieur + NSC

A

Structures anatomiques proches, responsables de l’inhibition (VLPO) ou de la stimulation (hypothalamus postérieur) de la veille ainsi que de l’horloge biologique interne (NSC).

Elle modulent l’alternance veille - sommeil : la baisse du niveau d’activité d’un système entraîne l’activation de l’autre.

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24
Q

Adénosine

A

Facteur endogène jouant un rôle dans l’alternance veille-sommeil.

Elle est présente dans le liquide céphalo-rachidien et s’accumule au cours de la journée. Son taux dépend de la durée et de l’intensité de la veille (#acétylcholine).

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25
Q

Le foie

A

Réalise un stockage à court terme des ressources énergétiques sous forme de glycogène (glucose insoluble).

Ces réserves durent 4h, et passé ce laps de temps, il pratique la néoglucogénèse.

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26
Q

Les tissus adipeux

A

Stockage à long terme de l’énergie sous forme de triglycérides (lipides)

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27
Q

Le pancréas

A

Secréte les hormones nécessaires à la gestion des réserves : l’insuline et le glucagon.

28
Q

Néoglucogénèse

A

Fabrication par le foie de glucose à partir de glycérol (fabriqué par les tissus adipeux) et d’acides aminés.

29
Q

Hypothalamus latéral

A

Centre de la faim, module la motivation alimentaire.

Il cible le tronc cérébral (automatismes moteurs ingestifs, stimulation système digestif en vue de la digestion et système d’éveil) et les noyaux accubens (sélection stratégies comportementales de recherche d’aliments) via un neuromodulateur : l’orexine.

30
Q

Structure responsable des automatismes moteurs ingestifs, de la stimulation du système végétatif pour la préparation de la digestion et du système de veille ?

A

Le tronc cérébral, sous la houlette de l’HL (orexine).

31
Q

Structure responsable de la sélection de stratégie de recherche d’aliments et intervenant dans la sélection d’aliments ?

A

Les noyaux accubens (ganglions de la base), sous la houlette de l’HL (orexine).

Liés à la motivation.

32
Q

Orexine

A

Principal neuromédiateur de l’HL.

33
Q

Hypothalamus ventro-médian

A

Centre de satiété.

34
Q

Hypothalamus ventro-médian + hypothalamus latéral

A

S’inhibent mutuellement. Si lesion accidentelle dans l’un, une lésion volontaire dans l’autre permet de réequilibrer les comportements alimentaires.

35
Q

Structure accordant une valeur hédonique aux stimuli alimentaires

A

Le complexe amydgalien (système émotionnel).

Donne, de manière générale, une valeur positive ou négative aux stimuli -> base des réponses émotionnelles.

Il est modulé par le cortex orbito-frontal

36
Q

Cortex orbito-frontal

A

Interface entre le système cognitif (cortex préfrontal) et le système émotionnel (complexe amydgalien).

Il module les réponses émotionnelles en fonction de la situation (règles morales, sociales, culturelles). En cas de lésion, on observe une désinhibition comportementale alimentaire et / ou sexuelle.

37
Q

Le faisceau nigro-strié (voie dopaminergique)

A

Des lésions de cette zone produisent plusieurs symptômes d’une destruction de l’HL, qu’il traverse.

38
Q

Les nerfs trijumeaux

A

Permet ingestion nourriture et eau. Les rats chez qui ces nerfs ont été coupés meurent de faim si on ne leur donne que de la nourriture dure et sèche.

39
Q

Les cinq signaux internes du contrôle de la prise alimentaire

A

> Récepteurs mécaniques au niveau de l’estomac : CT (signal nerveux). Signal inhibiteur.

> Hormone Ghréline : paroi de l’estomac, CT. Signal excitateur.

> Hormone CCK : paroi, de l’intestin, CT. Signal inhibiteur.

> Hormone Peptide YY : paroi de l’intestin, MT. Signal inhibiteur.

> Hormone Leptine : stock de graisse, LT. Signal inhibiteur.

40
Q

Noyau arqué de l’hypothalamus.

A

Il analyse le statut nutritionnel de l’individu en intégrand les signaux internes.

Il cible l’HL et le noyau para-ventriculaire de l’hypothalamus.

41
Q

Noyau para-ventriculaire (NPV) de l’hypothalamus

A

Stimule, sous la houlette du noyau arqué (analyse du statut nutrionnel), la thyroïde pour réguler le niveau global du métabolisme cellulaire.

Cette stimulation se fait par l’intermédiaire de neuro-hormones et de l’antéhypophyse.

42
Q

Les quatre signaux externes du contrôle de la prise alimentaire

A

> Phylogenèse ;

> Gourmandise (maintien mécanismes adaptatifs) ;

> Origine innée ;

> Origine acquise.

43
Q

Complexe hypothalomo-hypophysaire

A

L’antéhypophyse est une glande située à la base du cerveau qui secrète deux hormones gonado-stimulines, la FSH et la LH. Elle est elle-même sous le contrôle de l’hypothalamus par l’intermédiaire de l’hormone GnRH.

44
Q

Hormone folliculo-stimulante (FSH)

A

Stimule la croissance du follicule ovarien lors de la phase folliculaire.

45
Q

Hormone lutéinisante

A

Provoque l’ovulation et la formation du corps jaune (follicule déchiré). Fort pic de LH avant l’ovulation.

46
Q

Quelles hormones sexuelles exercent un rétrocontrôle sur le complexe hypothalamo-hypophysaire ?

A

Oestrogènes (favorise fécondation : reconstitution muqueuse utérine, fluidification glaire cervicale, caractère sexuels secondaires) + progestérone (favorise gestation : maturation muqueuse, épaississement glaire, préparation lactation) chez la femme.

Testostérone chez l’homme (production spermatozoïdes, caractères sexuels secondaires, stimulation prostate et globules rouges) chez l’homme.

47
Q

Moëlle épinière (comportements sexuels)

A

Gère l’aspect mécanique de la réponse sexuelle via le centre orthosympathique (éjaculation) au niveau des lombaires et le centre parasympathique (érection) au niveau du sacrum.

Sous la houlette de l’APO, via le tronc cérébral.

48
Q

Aire pré-optique (APO) de l’hypothalamus

A

Elle prépare le corps au rapport sexuel en stimulant :

> le système végétatif (induit réponses génitales comme érection);

> La production d’hormones (GnRH ?);

> le système d’éveil;

> les noyaux accubens (responsables de la motivation).

49
Q

Structure intervenant dans la sélection et le choix du partenaire sexuel ?

A

L’amygdale.

50
Q

Les quatre signaux internees modulant le comportement sexuels

A

> Les hormones sexuels : effet organisationnel (dimorphisme sexuel irrévérsible péri-natal), effet activateur (motivation sexuelle);

> Prolactine : secretée par l’antéhypophyse après l’orgasme (signal inhibiteur);

> Les opioïdes endogènes : secrétion au moment de l’orgasme (co-responsables, avec la prolactine de la période réfractaire) ;

> Vasopressine : secrétée par le complexe hypothalomo-hypophysaire, signal excitateur ciblant le pallidium ventral (attachement conjugal) et l’amygdale (rattachement paternel).

51
Q

Signaux externes / critères de choix des partenaires sexuels

A
  • En fonction de l’investissement énergétique dédié la progéniture
  • Incitateurs sexuels (stimuli permettant d’évaluer la qualité génétique).
52
Q

Théorie périphéraliste de James / Lange

A

Perceptions modifications physiologiques dues à un événement -> composante subjective émotion (sentiment).

53
Q

Théorie centraliste de Cannon et Bard

A

Ressenti subjectif émotion -> manifestations physiologiques.

54
Q

Théorie des marqueurs somatiques de Damasio

A

Intégration éléments environnementaux + modifications physiologiques corporelles (marqueurs somatiques) -> expérience subjective émotionnelle.

55
Q

Théorie de Scherer

A

Le sentiment émotionnel est un état de conscience regroupant l’évaluation cognitive, la physiologie périphérique, la tendance à l’action, l’expression motrice et le sentiment subjectif.

Les émotions sont un ensemble de processus flexibles, en interaction, qui permettent une adaptation constante du sujet avec son environnement.

56
Q

Approche catégorielle

A

> Emotions primaires : émotions de base dont l’organisation repose sur des mécanismes innés et automatiques ;

> Emotions secondaires : mélange des émotions de base (acquises à l’age adulte selon Damasio).

57
Q

Paul Ekman et ses collègues

A

Ont proposé une classification des six émotions de base après avoir mis en évidence des analogies transculturelles dans leur production et leur interprétation. Ils en ont déduit leur caractéristique universelle.

58
Q

Approche dimensionnelle

A

Décrit les émotions selon nombre défini de dimensions les caractérisant.

> Valence : dichotomie positive / négative ;

> Eveil émotionnel : intensité de l’expérience émotionnelle ressentie face au stimulus.

59
Q

Hypothalamus médian

A

Sa stimulation provoque chez le chat des comportements d’agression (# prédation pour HL).

L’hypothalamus est le centre régulateur des réponses somatiques comportementales et physiologiques végétatives.

60
Q

Circuit de Papez

A

Trajet des messages sensoriels en lien avec stimuli émotionnels :

Thalamus -> cortex sensoriel puis cingulaire OU hypothalamus antérieur.

Hypothalamus antérieur -> Thalamus antérieur -> cortex cingulaire.

L’activation du cortex cingulaire, qui intègre les signaux de l’hypothalamus et du cortex senoriel, produit l’expérience émotionnelle.

Pour contrôler les réactions émotionnelles, le cortex cingulaire s’appuie sur l’hippocampe et à nouveau l’hypothalamus.

61
Q

Système limbique

A

hippocampe + cortex préfrontal + amygdale et ganglions de la base.

62
Q

Structure jouant un rôle primordial dans le conditionnement

A

L’amygdale. Elle est située dans le lobe temporal, à proximité de l’hippocampe et joue un rôle important dans la perception des émotions, notamment la peur. Elle évalue la valence des stimuli en fonction des expériences passées.

63
Q

Que produit l’amygdale, en relation avec d’autres structures nerveuses ?

A

Des réponses comportementales, des modulations de l’activité du système nerveux végétatif et endocrinien, des modifications du tonus nerveux en général.

64
Q

Les deux voies de traitement de l’amygdale

A

Voie thalamo-amygdalienne (voie courte) ou voie thalamo-cortico-amygdalienne (voie longue).

65
Q

Par l’intermédiaire de quelle structure un stimulus fortement émotionnel est-il encodé en mémoire ?

A

L’hippocampe.

66
Q

Le cortex préfrontal

A

Sa lobotomie était réputée apaiser les sujet présentant des troubles émotionnels mais provoquait, entre autres, apathie, absence d’expressivité faciale, difficultés de planification.