Bioéthique - cours 3 Flashcards

1
Q

Quelle est la définition du care ?

A

activité générique qui comprend tout ce que nous faisons pour maintenir, pérpétuer et réparer notre monde pour qu’on puisse vivre le mieux possible.

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2
Q

Quelle est l’origine du care (étude) ?

A

In a different voice, Carol Gilligan aux USA

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3
Q

Est ce que les critères de décisions morales sont les mêmes pour les hommes que pour les femmes ?

A

faux

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4
Q

que prioritise les hommes dans leurs prises de décision ?

A

la logique, le calcul, la référence aux droits

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5
Q

que prioritise les femmes quand elles prennent une décision ?

A

la valeur de la relation, développer des interaction sociales er conforter les relations interpersonnelles.

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6
Q

Donc, sur quoi se concentre l’éthique du Care ?

A

s’éloigne de l’idéal d’universalisation, c’est une voix morale différente de résoudre les dilemmes moraux basés sur des critères relationnels et contextuels.

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7
Q

Est ce que les différences de genre sont des différences essentielles ?

A

non, les femmes ne viennent pas au monde avec les qualités relationnels, le care s’appliquèrent a toutes personnes dont l’expérience morale est fondée sur les activités qui s’occupent des autres

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8
Q

quels sont les 4 qualités morales du care ?

A

attention
responsabilité
compétence
réceptivité

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9
Q

Est ce que l’éthique du care s’apprênd ?

A

oui, la morale n’est pas quelque chose qui nous transcende, on peut la pratiquer.

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10
Q

Donc l’éthique du care mélange quels savoirs (2) ?

A

le savoirs empirique de l’expérience contextualisée et le savoir savant.

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11
Q

qui a défini le care en deuxième ?

A

Joan Tronto

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12
Q

ets ce que le care est un savoir universel, fixe ?

A

non, on peut se l’approprier, il est dans l’interet de tous afin d’apporter une réponse concrète aux besoins des autres.

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13
Q

quels sont les difficultés de la mise en oeuvre de la théorie du care ?

A

théorie «morale contextuelle » cherchant à prendre en compte la vulnérabilité d’autrui viennent de la sociétémarchandeetcapitaliste».

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14
Q

comment se fonde la morale ?

A

la morale ne se fonde pas sur des principes universels, mais sur des expériences rattachées au quotidien et des problèmes moraux que connaissent les personnes dans leur vie ordinaire.

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15
Q

comment est ce que gillian perçoit la morale ?

A

elle conçoit la morale comme répondant au besoin de savoir ce qui est important et non pas à la notion de bien ou mal agir

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16
Q

vrai ou faux, la morale serait plus un concept abstrait qu’un outil

A

faux, c’est l’inverse.

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17
Q

comment est ce que la société se comporte face aux populations vulnérables ?

A

nossociétés, quiérigentl’autonomie en valeur suprême, en viennent à négliger, d’une façon générale, le travail relationnel engagé au service des personnes vulnérable

18
Q

est ce que le sexe est un spectre (expliquer pourquoi) ?

A

oui (enfin bref…) car différentes combinaison de chromosomes X et Y, différents pénis, vagins, développement des organes sexuels peuvent ne pas se faire, ou mal se faire donnant des syndromes = intersexualisation.

19
Q

est ce que le genre est un spectre (expliquer pourquoi) ?

A

Le genre est un concept social et culturel qui se réfère aux rôles, aux comportements, aux attentes et aux caractéristiques associés à une société donnée pour les personnes de sexe masculin, féminin ou non binaire. Le genre est souvent considéré comme une construction sociale et varie d’une culture à l’autre. Autre définition : caractéristiques, attitudes et comportements qui sont socialement ou culturellement associés au sexe d’une personne

20
Q

qu’est ce que l’expression de genre ?

A

Expression de genre : la façon dont un individu exprime son genre à travers ses comportements, ses activités, ses intérêts, son habillement

21
Q

qu’est ce ue l’identité de genre ?

A

c’est l’expérience subjective de soi comme être féminin et/ou masculin et/ou autre. Peut concorder (ou non) avec le sexe biologique ou genre qui lui a été attribué à la naissance. Composante essentielle, fondamentale de l’identité ou du concept de soi, et de l’estime de soi. C’est ’idée intime et personnelle que chacun a de son genre. C’est le sentiment d’être une femme, un homme, les deux ou ni l’un ni l’autre, ou de se situer à un autre point dans le spectre des genres

22
Q

qu’est ce qu’une orientation sexuelle ?

A

préférence pour des partenaires sexuels d’un autre sexe/genre ou du même sexe/genre. Hétérosexualité, homosexualité, bisexualité, Pansexualité, mais il en existe plusieurs autres.

23
Q

qu’est ce que le privilège ?

A

quelque chose condidérer comme acquis pour certains mais non normal pour un autre

24
Q

de quels critère se compose le privilège dans notre société ?

A
  • Identité sociale
  • Imperceptibilité du privilège (vécu comme normal, pris pour acquis)
  • Distinction entre préjudice (harm) et oppression-subordination : a/politique
  • Distinction entre avantage et privilège : a/politique
  • Négatif : Absence de barrières (discrimination, stéréotypes, etc.)
  • Positif : Présence d’atouts supplémentaires (réputation, confiance, etc.)
25
Q

qu’est ce que l’androcentrisme ?

A

la perceptive masculine comme la perspective naturelle

26
Q

exemple de biais androcentriste :

A

Quand on parle de recherche qui ne prend que des sujets masculins pour des troubles ou des maladies qui sont propres à tous les sexes

27
Q

qu’est ce que l’intersectionnalité ?

A

« ce qui est dit du genre l’est à partir de l’expérience des bourgeoises blanches ; ce qui est dit de la race l’est à partir de l’expérience des Noirs de genre masculin. »
femmes noires négligées à la fois par les luttes féministes et anti-racistes
- on ne peut pas éliminer le patriarcat si celui-ci est conçu principalement comme un problème concernant les femmes blanches au détriment de l’expérience et des perspectives des femmes de couleur (cette approche renforce alors le racisme puisqu’elle ne se soucie pas des femmes de couleur au sein de la communauté femmes) ; - on ne peut pas éliminer le racisme si celui-ci est conçu principalement comme un problème concernant les hommes noirs au détriment de l’expérience et des perspectives des femmes de couleur (cette approche renforce alors le sexisme puisqu’elle ne se soucie pas des femmes de couleur au sein de la communauté noire).
«Si les femmes sont marginalisées en tant que groupe dans les sociétés dominées par les hommes, il existe néanmoins également des hiérarchies et des inégalités entre les femmes elles-mêmes en raison de la race, de l’origine ethnique, de la classe sociale, de la sexualité, etc., qui se recoupent de diverses manières avec des hiérarchies explicitement sexistes.»(lecture p. 580)
Tout ça, ça veut dire qu’on doit faire très attention quand on élabore des théories sur toute forme d’oppression sans considérer les spécificités des identités des individus.

28
Q

histoire de la bioéthique féministe

A

Début : mouvement pour le choix reproductif influence la bioéthique. Plus ça avance, plus on remet en question les problèmes de genre, de pouvoir et de justice sociale
Années 90 : élargissement des critiques féministes : on applique la logique féministe à des questions concrètes, mais maintenant on applique aussi l’approche féministe à des questions méthodologiques, théoriques, etc. de la bioéthique.
Présent et future : technologies in vitro, etc.
Un intérêt croissant pour le mondialisme et une attention portée à la manière dont les problèmes nationaux se répercutent à l’échelle mondiale.

29
Q

qu’est ce qu’une violence gynécologiques ou obstétriciales ?

A

actes sexistes et des violences commises pendant les examens gynécologiques ou l’accouchement.

30
Q

quels sont les impacts des violences gynéco et obstétriciales ?

A

Cette forme de violence peut avoir un impact physique, émotionnel et psychologique sur les femmes enceintes ou accouchées. Elle peut être perpétrée par des professionnels de la santé, y compris des médecins, des sages-femmes, des infirmières ou d’autres membres du personnel médical.

Infantilisation, des personnes qui se sentent choséifiées, déshumanisé, manque de consentement, d’explication adéquate, etc.

31
Q

quelle est la définition de la bioéthique féniministe ?

A

l’orientation et les concepts de la bioéthique traditionnelle sont imprégnés de biais androcentriques, et ignore que le genre est une catégorie importante lors de l’examen des questions éthiques qui se posent dans les sciences biologiques et de la vie.

32
Q

de quoi parle la bioéthique féministe sur les relations de pouvoir dans la société ?

A

répandu dans le domaine de la santé et de la recherche
les femmes sont plus susceptibles d’être des patientes que les hommes pour des raisons telles que des taux de morbidité plus élevés et la médicalisation des fonctions reproductives féminines normales, par exemple. Ces facteurs reproduisent des modèles sociétaux plus larges dans lesquels les hommes sont considérés comme des experts, bien adaptés à une prise de décision rationnelle basée sur des connaissances privilégiées, tandis que les femmes sont associées aux irrationalités de la chair et à un manque de connaissances et d’expertise, en particulier lorsque celles-ci sont basées sur une expérience personnelle.

33
Q

quels sont les normes de genres ?

A

Normes de genre sont des attentes et des règles implicites en ce qui a trait aux actions acceptables et appropriées en vertu des genres dans une société. Ça s’applique à tout : comment les individus devraient se comporter, s’habiller, conduire automobile, choix de carrière, ou en d’autres termes, comment les personnes devraient se conformer aux rôles sociaux en fonction de leur genre

34
Q

qu’est ce qu’un biais de genre ?

A

On parle de biais de genre quand on parle de biais sexistes, qui sont des préjugés, des stéréotypes ou des jugements négatifs ou positifs basés sur le genre d’une personne, qui peuvent influencer la façon dont elle est traitée, évaluée ou perçue dans la société. Ces biais sont le résultat de normes de genre et de stéréotypes profondément enracinés qui persistent dans de nombreuses cultures et sociétés. Les biais de genre peuvent être implicites (inconscients) ou explicites (conscients), mais ils ont tous un impact sur la vie quotidienne des individus.

35
Q

qu’est ce que l’essentialisme ?

A

L’essentialisme de genre est la croyance que les différences de comportement, d’aptitudes ou de rôles entre les hommes et les femmes sont le résultat de caractéristiques intrinsèques et immuables liées au sexe, comme si les différences étaient fondamentales, faisaient partie de l’essence même des sexes. C’est pour ça, en partie, que certaines femmes ont de la pression de leur entourage pour avoir des enfants.
Se manifeste par une vision des femmes largement en termes de leurs capacités reproductives. L’essentialisme de genre sous-tend également l’exclusion historique (et dans certains domaines) continue des femmes de la recherche en raison des craintes qu’elles pourraient être ou devenir enceintes, risquant ainsi de nuire au fœtus, ou que le cycle menstruel interfère indûment avec les résultats de la recherche.

36
Q

qu’est ce que l’ignorance du genre ou du sexe ?

A

Nier toute différence significative entre les hommes et les femmes, de sorte que les résultats des recherches menées auprès de cohortes exclusivement masculines soient jugés également applicables aux femmes. Cette approche ne tient pas compte des différences physiologiques ou anatomiques pertinentes entre les hommes et les femmes qui peuvent affecter à la fois les manifestations de la maladie et les réponses au traitement.

Pris ensemble, l’insensibilité au genre et l’essentialisme du genre entraînent une distorsion de l’attention médicale vers l’appareil reproducteur féminin et ses fonctions, et au détriment d’autres problèmes de santé qui affectent autant les femmes que les hommes.

On voit la tension entre l’ignorance des différences sexuelles ou de genre (ignorance du genre), et l’exagération de certaines différences/de certaines normes de genre (l’essentialisme de genre).

37
Q

qu’est ce que la critique de l’individu ?

A

Quand les bioéthitien.es ont théoriser la bioéthique, iels ont repris des concepts qui ne sont pas dépourvu de biais
Critique de l’individu
Premièrement, cette vision de l’agent de la bioéthique traditionnelle, d’une certaine manière, se débarrasse du corps afin de valoriser les capacités de décision indépendantes et rationnelles de l’agent. Pour de nombreuses féministes, cela n’a aucun sens de considérer l’agent comme désincarné. Il se trouve que l’agent désincarné de la théorie bioéthique possède des caractéristiques (telles que la rationalité et l’objectivité) qui sont traditionnellement associées au fait d’être un homme et qui sont fréquemment décrites par opposition aux caractéristiques attribuées aux femmes (telles que l’irrationalité, la partialité).
Lorsque le corps s’immisce, il est largement interprété comme une propriété, comme quelque chose appartenant à l’agent et donc quelque chose dont l’agent peut se débarrasser comme bon lui semble.

38
Q

quel est le concept de l’autonomie selon la bioéthique féministe ?

A

. Mais cette approche ne tient pas compte du contexte de la personne ; son manque d’autres opportunités; la nature de ses relations et les responsabilités que celles-ci impliquent; sa perception d’elle-même en tant qu’agent du monde; les effets corrosifs et structurés de la pauvreté ; les hiérarchies dans le processus de commande, etc., qui sapent toutes les affirmations sur la liberté de son choix. Les méthodologies féministes attirent l’attention sur ces préoccupations en mettant l’accent sur le corps, l’identité personnelle, les relations et les opportunités, et en interrogeant le contexte dans lequel les individus ont plus ou moins de pouvoir pour imaginer ou réaliser les objectifs qu’ils ont choisis. Cette notion selon laquelle les agents autonomes sont autosuffisants et indépendants est appauvrie, nuisible et inexacte. En particulier, elle ne prend pas en compte la dépendance et l’interdépendance qui caractérisent les relations humaines et, en se concentrant sur l’individu, elle exclut la prise en compte des dimensions morales des relations.
La bioéthique féministe propose le concept d’autonomie relationnelle pour pallier les failles de l’autonomie dans sa forme traditionnelle et/ou libertarienne.

39
Q

qu’est ce que l’autonomie relationnelle ?

A

la reconnaissance du fait que les relations ne sont pas entre égaux et impliquent souvent, sinon toujours, un certain degré de dépendance, a eu une grande influence. »
Agency = agentivité
Liens entre agentivité et autonomie
Concept d’agentivité dépendante
Une compréhension relationnelle de l’autonomie prend en compte la réalité sociale de l’individu dans la prise de décision. Elle est donc plus particulariste et contextuelle. Dans cette optique, certains auteurs étaient enclins à interpréter l’autonomie relationnelle en termes d’inclusivité, tandis que d’autres étaient sensibles à la diversité culturelle. Pour de nombreux auteurs, l’autonomie était une question de degré plutôt qu’un principe du tout ou rien. Ils considéraient que l’autonomie s’exprimait le long d’un continuum, dont la valeur peut varier dans le processus dynamique de soins. Les auteurs ont insisté sur le fait que l’autonomie relationnelle doit être contrebalancée par d’autres valeurs relationnelles, telles que la compassion ; espoir ; confiance ; empathie ; solidarité ; et la responsabilité

40
Q

quels sont les 4 caractéristiques de la théorie relationnelle ?

A

compétences d’autonomie : la nature sociale des aptitudes nécessaires à l’exercice de l’autonomie, connues sous le nom de compétences en matière d’autonomie (ou compétences d’autonomie). Les décisions autonomes exigent que l’individu comprenne les informations, imagine les effets des différentes options, réfléchisse à ses valeurs, prenne une décision en tenant compte d’une série d’informations pertinentes, etc. Ces compétences ne sont pas entièrement formées ; elles se développent dans et à travers les interactions avec les autres dans le cadre de relations sociales significatives. Personne ne naît avec des compétences en matière d’autonomie ; nous naissons plutôt vulnérables, dépendants et nécessitant des soins
Identité et construits sociaux : l’identité se constitue dans et à travers des relations sociales qui s’inscrivent dans des contextes historiques spécifiques et qui sont soumises à des normes sociales dominantes concernant la race, le sexe, les aptitudes, etc. Il y a un certain déterminisme social et un déterminisme relationnel qui guide la construction de notre identité
Contraintes internes : L’exercice de l’autonomie exige de l’individu qu’il adopte un ensemble d’attitudes auto-évaluatives qui lui permettent de se voir et d’être vu comme autonome - des attitudes telles que la confiance en soi, le respect de soi et l’estime de soi. Nos relations peuvent avoir des effets positifs ou négatifs sur ces attitudes auto-évaluatives
Contraintes externes : relie l’autonomie et la justice en identifiant que la liberté de faire des choix ne suffit pas à garantir l’autonomie, car les individus ont besoin de ressources pour mettre en œuvre leurs préférences