Bastart Flashcards

1
Q

Qu’est-ce qu’un groupe social ?

A

C’est un ensemble d’individus qui présentent une caractéristique commune ayant un sens pour eux-même et pour celui qui perçoit.

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2
Q

Qu’est-ce que l’entitativité ?

A

C’est la correspondance groupitude théorique.
(= Dans quelle mesure un groupe social est formant d’un tout cohérent ? )

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3
Q

Que montre l’étude de Lickel et al, 2001 ?

A

Que tout les groupes ne sont pas équivalents et qu’on remarque 4 entitativité, grands ensembles de groupes.

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4
Q

Qu’est-ce que l’étude de Lickel et al, 2001 :

A

On présente 40 groupes à des participants et on leu demande d’évaluer sur l’entitativité et un ensemble de propriétées : longévité, taille etc…

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5
Q

Quels sont les 4 groupes repérés par Lockel et al en 2001 ?

A
  • Groupe intime
  • Association fortuite
  • Groupe à tâches
  • Catégories sociales.
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6
Q

que dire d’un groupe intime ?

A
  • Durent dans le temps
  • Petite taille
  • Pas d’objectif défini
  • Échanges riches
    ex: famille.
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7
Q

Que dire d’une association fortuite ?

A

= Hasard
- Durent dans le temps
- Taille variable

Ex: Queue du Crous.

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8
Q

Que dire d’un groupe à tâche ?

A
  • Interactions centrées sur la tâche.
  • Similitudes variables en fonction de la tâche.

ex: équipe de foot.

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9
Q

Que dire des catégories sociales ?

A

Ce sont des groupes dans lequel on est le plus susceptibles d’avoir des préjugés.

= Processus de catégorisation sociale.

Ex: Femmes, coiffeurs, italiens ect…

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10
Q

Comment sont composées les attitudes intergoupes ?

A

Selon 3 facettes :
- Affective
- Cognitive
- Comportementale

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11
Q

Qu’est-ce que la facette affective ?

A

C’est ce qu’on ressent vis-à-vis d’un groupe social (= préjugé)

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12
Q

Qu’est-ce que la facette Cognitive ?

A

C’est le stéréotype.

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13
Q

Qu’est-ce que la facette comportementale ?

A

C’est la discrimination

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14
Q

Vrai/Faux : les trois facettes/ attitudes intergroupes sont influencées par des facteurs distincts qui ne sont donc pas liés entre eux.

A

Faux, ils sont liés entre eux.

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15
Q

Qu’est-ce qu’un stéréotype ?

A

En psychologie, c’est une croyance partagées concernant les caractéristiques personnes et les comportements d’un groupe de personnes.

  • Elles sont propres à chacun et socialement partagées.
  • Inexacts mais avec un noyau de vérité.
  • Descriptifs et prescriptifs.
  • Positif ou négatifs

Donc ils décrivent le groupe et dictent ce que les gens doivent faire ou ne pas faire.

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16
Q

Qu’est-ce qu’un préjugé ?

A

C’est une évaluation à l’égard d’un groupe social ou d’un invidivu en raison de son appartenance à un groupe social, qu’il soit connu ou pas.

  • L’évaluation peut être négativement ou positivement valencée comme ambivalente.
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17
Q

Qu’est-ce que la discrimination ?

A

C’est un comportement différencié, non justifiable objectivement, émis à l’encontre des membres d’un groupe social donné ou d’un groupe social dans osn ensemble.

  • Peut être positive ou négative.
  • Flagrante ou masquée.
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18
Q

Quels sont les 3 niveaux de discriminations ?

A
  • Interpersonnel (entre 2 individus).
  • Institutionnel (favorisée/ perpétuée de manière structurelle).
  • Culturel (favorisée par les standards de la culture dominante.
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19
Q

Comment s’appelle l’interaction entre la dimension affective, comportementale et cognitive ?

A

La conception tripartite des attitudes intergroupes.

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20
Q

Vrai/ Faux : Jusqu’au XXème siècle, on s’intéressait peu à la question du ***isme

A

Vrai

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21
Q

Pourquoi jusqu’au XXème siècle on s’intéressait peu aux ***ismes ?

A
  • Car les inégalités n’étaient pas un enjeu sociétal.
  • La hiérarchie sociale existante était globalement considérée comme légitime pour ceux ayant le pouvoir et l’autorité pour produire la connaissance.
  • Les productions scientifiques avaient pour but d’expliquer et de justifier cet état du monde.
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22
Q

Qu’est-ce qui et quand bouleverse le système et fait qu’on va s’intéresser aux ***ismes dans le domaine scientifique ?

A
  • Première partie du XX° : bouleversement de l’ordre social : perte du statut pour les indiv membres de groupes privilégiés –> Remet en question l’essentialisation du positionnement dans la hiérarchie sociale.

-2nd GM : Comment une société peut produire des crimes d’une telle ampleur ?

+ naissance en // de la psychologie qui s’en saisie.

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23
Q

Quelle est le première réponse donné aux causes des comportement aigris et hostiles envers d’autres individus ?

A

La personnalité : Des personnes avec 2 facettes :
- autoritaires
- dominante

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24
Q

Que pense-t-on sur le fait que certains individus sont sensibles à l’idéologie fasciste dans les années 50 ?

A
  • conflit intra-psychique non résolus.
  • Petite enfance = éducation rigide et châtiments corporels.
  • idéalisation des parents avec un déplacement des pulsions agressives sur l’exogroupe.
    = personnalité maladaptive.
    = Personnalité autoritaire.
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25
Q

Qui a inventé le concept de personnalité autoritaire ?

A

Adorno, 1950

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26
Q

Par quoi se caractérise le concept de personnalité autoritaire ?

A
  • Conservatisme politique.
  • Une vision traditionnelle.
  • Une vision traditionnelle du rôle de la femme.
  • De l’antisémitisme, du racisme, une prédisposition au fascisme.
  • Des préjugés généralisés.
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27
Q

Quelles sont les structures psychologiques fondamentales au préjugés ?

A

Pour y répondre on se base sur l’échelle F.

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28
Q

Qu’est-ce que l’échelle F ?

A

C’est une échelle montrant des critères qui permettraient à la personnalité autoritaire de se mouvoir.
+ Et qui constituerait les structures psychologiques fondamentales au préjugé.

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29
Q

L’échelle F a marché ou pas ?

A

Non

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30
Q

Pourquoi l’échelle F n’a pas marché ?

A

à cause de limites méthodologiques et conceptuelles.

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31
Q

Quelles sont les limites de l’échelle F ?

A
  • L’interprétation psychanalytique d’inspiration freudienne ou pas supportées par les données (pas de lien entre socialisation infantile et structure de la personnalité).
  • Enquêtes menées auprès d’échantillons non représentatifs.
  • Biais d’attentes des investigateurs et d’acquiescement dans les réponses à l’échell.
  • Les liens entre perso autoritaire et préjugé = corrélation ≠ causalité.
  • L’autoritarisme = trait de personnalité ??
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32
Q

Qu’est-ce que la théorie d’Altmeyer (1981) ?

A

C’est la théorie de la personnalité autoritaire d’ Ardonon revisitée.

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33
Q

Que dit Altmeyer sur la personnalité (1981) ?

A

Il dit qu’elle serait la résultante de la coexistence chez 1 indiv de 3 groupes d’attitudes.

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34
Q

Quels sont les 3 groupes d’attitudes d’Altmeyer ?

A
  • Conformisme
  • Soumission
  • L’agression
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35
Q

Qu’est-ce que le conformisme ?

A

C’est un des 3 groupes d’attitudes de la théorie de la personnalité d’Altmeyer.

= Fait de se conformer aux conventions sociales et officielles soutenues par le haut de la hiérarchie.

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36
Q

Qu’est-ce que la soumission ?

A

C’est un des 3 groupes d’attitudes de la théorie de la personnalité d’Altmeyer.

= Se soumettre fortement à la hiérarchie et la considérer comme légitime.

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37
Q

Qu’est-ce que l’agression ?

A

C’est un des 3 groupes d’attitudes de la théorie de la personnalité d’Altmeyer.

= Dirigée vers les personnes qui sont sanctionnées par les autorités légitimes.

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38
Q

Que développe Altmeyer en 1981 ?

A

Il développe une échelle d’autoritarisme avec 3 dimensions : Conformisme, Soumission, Agression.

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39
Q

Qu’est-ce que le concept de personnalité dominante ?

A
  • Elle serait dû à une socialisation non affective durant l’enfance.
  • Il entraîne la perception du monde comme compétitif et fort hiérarchisé

= Elle vient de la théorie de la dominance sociale ( Sidanius, Pratto, et bobo, 1996)

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40
Q

Qu’est-ce que la dominance sociale ?

A

C’est le désir fondamental que son propre endogroupe primaire soit considéré comme meilleur et dominant par rapport à des exogroupes pertinents.

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41
Q

Comment les hiérarchies sociales se maintiennent ?

A

Par des conflits intergroupes, résultant de la lutte des groupes pour maintenir/ améliorer leur place dans la hiérarchie sociale. (forces antagonistes)

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42
Q

Quelles sont les forces antagonistes qui maintiennent les hiérarchies sociales ?

A
  • Ceux qui ont pour objectif de renforcer la hiérarchie sociale, (conservatisme, sexisme, racisme)
  • Ceux qui ont pour objectif d’atténuer la hierarchie sociale (féminisme, muliculturalisme).
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43
Q

Qu’est-ce que l’ODS ?

A

C’est l’orientation à la dominance sociale .
Son degré détermine l’adhésion à l’un ou l’autre des mythes antagonistes.

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44
Q

Par quoi se manifeste un fort niveau d’ODS ?

A
  • Une stéréotypie négative des exogroupes.
  • Des attributions internes négatives pour expliquer les échecs des exogroupes dominés.
  • Une discrimination active et une tendance à la violence à leur endroit.
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45
Q

Qu’est-ce que l’échelle d’orientation à la dominance sociale ?

A

= Traduit et validé par Duarte, Dambrun et Guimond, 2004.

Elle reprend 2 dimensions :
- Opposition à l’égalité.
- Dominance basé sur des groupes.

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46
Q

Qu’est-ce que l’opposition à l’égalité dans l’échelle d’orientation à la dominance sociale ?

A

C’est le degré auquel les individus désirent et soutiennent les inégalités sociales entre les groupes, indépendamment des conséquences pour leur propre groupe.

= autoritarisme de droite

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47
Q

Qu’est-ce que la dominance dans l’échelle d’orientation à la dominance sociale ?

A

C’est le degré auquel les individus cautionnent la domination de leur groupe d’appartenance sur quelque exogroupe que ce soit.

= Orientation à la dominance sociale.

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48
Q

Vrai/ Faux : L’autoritarisme de droite et l’orientation à la dominance sociale seraient au coeur de la personnalité à préjugé selon Altmeyer et autres..

A

Vrai

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49
Q

Qu’est-ce qu’un trait de personnalité ?

A

C’est une prédisposition individuelle qui est persistante et durable dans le temps.

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50
Q

Vrai/Faux : les critères d’AD et d’ODS sont très peu liés aux traits de personnalité du Big Five.

A

Vrai

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51
Q

Vrai/ Faux : Le niveau d’autoritarisme de droite et d’orientation à la dominance sociale changent en fonction des facteurs sociaux.

A

Vrai

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52
Q

En quoi l’AD et l’ODS ne sont pas des traits de personnalités ?

A

Car il changent en fonction des facteurs sociaux.
Et sont peu liés aux facteurs du Big Five.

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53
Q

Que disent Duckitt et Sibley (2010) sur le comportement ?

A

Comportement = Personnalité × Situation.

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54
Q

Qu’est-ce qu’une idéologie ?

A

C’est un système d’idées générales constituant un corps de doctrines philosophiques et politique à la base d’un comportement individuel ou collectif.

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55
Q

Vrai/ Faux : Au final, nous pouvons affirmer que l’AD et l’ODS prédisent les préjugés.

A

Vrai

56
Q

Vrai/ Faux : Au final, nous pouvons dire que l’AD et l’ODS sont des traits de personnalité.

A

Faux : Ils s’apparentent plus à des idéologies.

57
Q

Que néglige la conceptualisation de l’ad et de l’ods en terme de trait de personnalité ?

A

Les facteurs situationnels et socio-structurels.

58
Q

Que postule la théorie du conflit réaliste ?

A

Elle postule que la compétition pour les ressources limitées détermine l’hostilité intergoupe.
(ex: ressources économique, politique, valeurs)

59
Q

Qui parle de théorie du conflit réaliste ?

A

Sherif, 1966.

60
Q

Que dit Shérif sur la théorie du conflit réaliste ?

A

Il dit que les individus sont motivés à maintenir des avantages pour leur groupe d’appartenance.
Et les menaces qui pèsent sur ces avantages sont la cause des réactions intergroupes négatives.

61
Q

Vrai/Faux: Selon Shérif, il y aurait une compétition pour les ressources limitées engendrant une solidarité endogroupe.

A

Vrai.

62
Q

En quoi consiste la solidarité endogroupe selon la théorie du conflit réaliste ?

A
  • Mieux protéger nos ressources.
  • Mieux piquer les ressources des autres.
63
Q

Quelle “solution” trouve-t-on à la compétition selon Shérif ?

A

La coopération = notion d’interdépendance positive. (Si A gagne alors B aussi).

64
Q

Qu’est-ce que la notion d’interdépendance négative (Shérif, 1966) ?

A

C’est la compétition, le fait de se dire que si A et B sont liés alors si 1 gagne B perd.

65
Q

Comment tester l’hypothèse de Shérif sur la théorie du conflit réaliste ?

A

1- Compétition intergroupe
=> Regarde si génère hostilité.

2- Induction de coopération intergroupe.
=> Regarde si génère de la solidarité.

66
Q

Qu’est-ce que l’étude de la caverne des voleurs, 1954 ?

A

C’est une étude qui vise à teste la théorie du conflit réaliste de Shérif (1966).

On met 2 groupes d’ados dans un camp de vacance, génère de la compétition (hostilité) puis coopération (solidarité).

67
Q

Quelles sont les conclusions à l’expérimentation : la caverne des voleurs de 1954 ?

A
  • La présence d’enjeux réels maximise l’hostilité/harmonie.
  • Ce ne sont pas les traits individuels qui déterminent les tendances globales mais plutôt les facteurs contextuels.
  • Les stéréotypes et les préjugés ont une fonction : maximiser la cohésion au sein de l’endogroupe et l’hostilité au sein de l’exogroupe.
68
Q

Quelle est la fonction des stéréotypes et des préjugés.

A

Maximiser la cohésion au sein de l’endogroupe et l’hostilité au sein de l’exogroupe.

69
Q

Vrai/Faux : Il est possible d’avoir de l’hostilité en absence de conflit pour les ressources.

A

Vrai, Le conflit n’est qu’un condition qui maximise l’hostilité

70
Q

Qu’est-ce que la paradigme du groupe minimal et du biais intergroupe ?

A

Tajfel, Billing, Bundy et Flament, 1971.

  • Phase 1 :
    Choix d’une peinture d’un participant qui savent qu’il existe d’autres gens avec les mêmes goûts.

*Phase 2 :
Allocation de points à l’endogroupe et à l’exogroupe par choix de paires de points sur une matrice.

71
Q

Quels sont les résultats au paradigme du groupe minimal de Tajfel (1971)

A
  • Les participants maximisent la différence avec l’exo-groupe.
  • Le simple fait d’être catégoriser suffit à générer un simple sentiment d’appartenance.
72
Q

Qu’est-ce que la simple catégorisation et évaluation implicite de l’endogroupe et de l’exogroupe ?

A

(Xiao et Van Bavel, 2019)

*Phase 1:
Les participants choisissent des peintures et sont classés dans un groupe ROUGE ou BLEU.

  • Phase 2 :
    On leur montre des photos qui sont censées représenter les membres de chacun des groupes (phase d’apprentissage).
  • Phase 3 :
    Les participants fixent un point.
    Apparaît une amorce (rouge ou bleu).
    Une image standardisée apparaît.
    -> Les participants doivent évaluer le bon ou le mauvais.
73
Q

Quels sont les résultats de la tâche de simple catégorisation et évaluation implicite de l’endogroupe et de l’exogroupe ?

A
  • Il y a un traitement facilité quand l’image cible est de même valence que le groupe cible.
  • Les participants sont plus rapides pour qualifier des images négatives comme “mauvaises” quand l’amorce est exogroupe qu’endogroupe.
  • L’amorçage facilite le traitement des images négatives.
74
Q

Qu’est-ce que la tâche de simple catégorisation et tendance comportementales ?

A

(Palladino et Castelli, 2008)

= Les participants sont JAUNES ou BLEUS sur la base d’un faux questionnaire de personnalité.

=> Mesure des tendants comportementales d’approche et d’évitement :
Sur un écran apparaissent des visages d’un membre bleu ou membre jaune et le participant doit avancer ou reculer le bras pour s’approcher (des jaunes) ou s’éloigner (des bleus).

75
Q

Quel est le résultat de la tâche de simple catégorisation et tendance comportementale (Palladino, 2008).

A
  • On est plus rapides pour approcher l’endogroupe que l’exogroupe.
  • On est plus rapide pour s’éloigner de l’exogroupe que de l’endogroupe.
76
Q

Quel biais ressort de la tâche de simple catégorisation et tendances comportementales (Palladino et castelli, 2008) ?

A

Le biais d’approche endogroupe.

77
Q

Que montre la tâche de catégorisation et représentation visuelle des membres de l’endogroupe (Ratner et al. 2014) ?

A
  • Les représentation visuelles des membres endogroupes sont jugés plus favorablement sur les différentes caractéristiques positives.
  • Pas d’effet sur les caractéristiques négatives.
78
Q

Selon la théorie de l’identité sociale, quelles sont les caractéristiques sur lesquelles repose la définition d’un groupe social ?

A
  • catégorisation sociale
  • valeur émotionnelle associée.
79
Q

Définition d’un groupe sociale selon Tajfel et Turner, 1979 (théorie de l’identité sociale)

A

C’est une collection d’individus qui se perçoivent comme membres d’une même catégorie, qui attachent une certaine valeur émotionnelle à cette définition d’eux-même et qui ont atteint un certain degré de consensus concernant l’évaluation de leur groupe et de leur appartenance à celui-ci.

80
Q

Vrai/Faux : Les comportements sociaux sont déterminés par des caractéristiques qui font qu’on penche plus pour des interactions interpersonnelles qu’intergroupe et inversement.

A

Vrai -> Les interactions donnent lieu à des comportements. (p27)

81
Q

Definition comportement intergroupe :

A

Tout comportement produit par un ou plusieurs individus à l’encontre d’un ou plusieurs individus basé sur l’identification des protagonistes comme appartenant à différentes catégories sociales.

82
Q

Vrai/Faux : La simple catégorisation en groupe minimal ne suffit pas à déplacer l’interaction sur le pôle intergroupe.

A

Faux, la simple catégorisation en groupe minimale le permet. (elle permet de pousser le comportement à avoir plutôt des interactions intergroupe qu’interpersonnelles et inversement (p°28).

83
Q

Quelles sont les raison pour qu’on s’attache à un groupe ?

A
  • besoin d’appartenance (=motivation de base).
  • Besoin de contrôle et de réduction de l’incertitude (le groupe = savoir+ partage, diminution du stress, prévisible – confiance).
  • Besoin de sens et de survie symbolique (appartenance = but-sens).
  • Besoin de pertinance –> On ne choisit pas n’importe quel groupe.
84
Q

Qu’est-ce qui montre qu’il y a vraiment un BESOIN d’appartenance à un groupe ?

A

La douleur que provoque l’ostracisme.

85
Q

Qu’est-ce que la théorie de la distinctivité optimale de Brewer ?

A

Elle dit que le “bon” groupe est celui qui permet une bonne balance entre besoin d’appartenance et besoin d’unicité.

Donc celui qui nous permet d’être différent du groupe tout en en faisant partit.

86
Q

Vrai/Faux : Une appartenance à un groupe peu être forcée.

A

Vrai : le métier, l’origine ethnique ect…

87
Q

Quelles sont les composantes de l’identification à un groupe selon Leach ?

A
  • La définition de soi
  • L’investissement du soi.
88
Q

Qu’est-ce que la “définition de soi” ?

A

C’est une des composantes de l’identification au groupe selon Leach (2008).

= La mesure dans laquelle les appartenances groupales contribuent au concept de soi.

Elle est composé de 2 composantes : autostéréotypie et homogénéité.

89
Q

Qu’est-ce que l’autostéréotypie ?

A

C’est une des composantes de la définition de soi, qui est elle même une des 2 composantes de l’identification au groupe selon Leach.

= Perception de similarité de soi par rapport au prototype du groupe. (=comparaison entre soi et le groupe).

90
Q

Qu’est-ce que l’homogénétité (Leach, 2008) ?

A

C’est une des composantes de la définition de soi, qui est elle même une des 2 composantes de l’identification au groupe selon Leach.

= Similarité partagée entre les membres d’un groupe.
Donc dans quelle mesure on partage des trucs.

91
Q

Quelle est la seconde composante de l’identification au groupe selon Leach, 2008 ?

A
  • L’investissement de soi. (p°30)
92
Q

Qu’est-ce que l’investissement de soi ? (Leach)

A

C’est l’une des 2 composantes de l’identification au groupe selon Leach (2008).

= Affectes positifs liés à l’appartenance de groupe et sentiments de liens avec les membres.

Elle se divise en 3 facettes (solidarité, satisfaction, centralité).

93
Q

Quelles sont les facettes de l’investissement du soi selon Leach ?

A

(= facette de la 2nd composante de l’identification au groupe)

  • Solidarité : à quel pts on se sent concerné par ce qui arrive aux membres du groupe.
  • Satisfaction : Dans quel mesure appartenir au groupe nous procure des effets positifs (= valorisation de soi).
  • Centralité : à quel pts le groupe est une part importante de mon identité.
94
Q

Sur quoi se base l’identification à un groupe selon Leach ?

A

Sur l’attirance sociale au delà de l’attirance interpersonnelle.

95
Q

Vrai/ Faux : Le besoin de valorisation de soi via des identité personnelles et sociales positive passe par l’affiliation à des groupes sociaux valorisé, ce qui provoque une comparaison sociale intergroupe.

A

Vrai (p31).

96
Q

Que se passe-t-il si suite à une comparaison sociale l’identité sociale est satisfaisante ?

A
  • Il y a un maintien de l’estime de soi.
  • Il y a une tentative de conserver/ étendre sa superiorité.
97
Q

Que se passe-t-il si, suite à une comparaison sociale, l’identité sociale n’est pas satisfaisante ?

A
  • Il faut restaurer l’estime de soi.
  • Il y a une recherche de changement.
98
Q

Quelles sont les stratégies de gestions d’une identité sociale négative ?

A

Il y en a 3 :
- mobilité individuelle
- compétition sociale
- créativité sociale.

Elles se répartissent en 2 dimensions :
- Individus/ groupe
- Actif/ passif.

99
Q

Qu’est-ce que la mobilité individuelle ?

A

C’est une des stratégies de gestion de l’identité sociale négative.

= Chercher à laisser le groupe derrière soi pour faire son chemin seul et atteindre un groupe de meilleur statut social.

(= dimension : individus).
= coping primaire.

99
Q

Qu’est-ce que la compétition sociale ?

A

C’est une des stratégies de gestion de l’identité sociale négative.

= Revendiquer l’asymétrie pour la renverser.

(=coping primaire
dimension : groupe)

100
Q

Qu’est- ce que la créativité sociale ?

A

C’est une des stratégies de gestion de l’identité sociale négative.

= valoriser le groupe pour se valoriser soi, elle renvoie au fait de regarder la situation différemment pour que la situation soit moins préjudiciable à l’endogroupe.

(= coping secondaire
dimension : groupe).

101
Q

Qu’est-ce que le “coping” ?

A

Ce sont des stratégies de gestion du stress.

  • Coping d’engagement primaire (agir directement sur le stresseur ou sur les émotions associées).
  • Coping d’engagement secondaire ( s’adapter à la situation sans la modifier => se détourner du pblm en mode “autruche”).
  • Coping de désengagement (= se distancer du stress et des émotions associées).
102
Q

Quel est l’objectif de la mobilité individuelle ?

A

Se différencier psychologiquement ou physiquement de l’endogroupe pour se rapprocher de l’exogroupe pour retrouver une identité sociale satisfaisante.

= purement individuel

103
Q

Qu’implique la compétition sociale ?

A

De s’engager collectivement dans des actions sociales pour renverser/ supprimer l’asymétrie de statut.

Donc une identification avec l’endogroupe et le conflit intergroupe pour renverser l’ordre sociale.

= valorisation du groupe.

104
Q

Quelles sont les différentes formes de créativité sociale ?

A
  • Changer de dimension de comparaison.
  • Changer le groupe de comparaison.
  • Ré-évaluer positivement l’attribut (plutôt que de dénigrer la différence).
105
Q

Que se passe-t-il si l’engagement dans les stratégies de créativité sociales devient plus important ?

A

Il y une baisse de l’intention de s’engager dans des actions collectives au bénéfice du groupe.

106
Q

Qu’est-ce qui détermine le choix de la stratégie pour retrouver une identité de soi satisfaisante ?

A
  • la perméabilité des frontière (si le changement de groupe est possible/ souhaitable).
  • La légitimité de hiérarchie sociale.
  • La stabilité du système.
107
Q

Que se demande-t-on si les frontières ne sont pas perméables ?

A

On se demande si le système est stable et légitime.

108
Q

Que se passe-t-il quand le système est à la fois instable et illégitime ?

A

> Frontières imperméables :
On fait de la compétition sociale .

> Frontière perméable : mobilité individuelle.

109
Q

Que se passe-t-il quand les frontières sont imperméables entre les groupes mais qu’il y a une stabilité et une légitimité de la hiérarchie sociale ?

A

On fait de la créativité sociale.

110
Q

Vrai/ Faux : Quand les frontières sont ouvertes, on préfères les stratégies collectives plutôt qu’individuelles quand elles sont normatives.

A

Faux, quand elles sont normative, on préfère les stratégies individuelles.

111
Q

Que préfère t-on quand les frontières sont fermée et que les stratégies sont contre normative ?

A

On préfère les stratégies collectives.

112
Q

Pourquoi utilise-t-on le critère de catégorisation minimale ?

A

Par économie cognitive, cela réduit le nombre d’information à traiter pour évoluer dans notre environnement.

113
Q

Qu’est-ce que l’étude de Tajfel et Wilkes (1963) sur le phénomène d’accentuation catégorielle ?

A

C’est une tâche où les participants doivent estimer la longueur de bâtons qui varie en taille.

il y a 2 temps : le premier où c’est juste des bâtons et le 2nd où les bâton sont nommés par une lettre.

On constate que quand ils sont catégorisés comme différents (nommés) alors il y a une accentuation des différences intercatégorielles.

114
Q

Vrai/ Faux : On a tendance à maximiser les erreurs intracatégorielles et à confondre les gens d’une même catégorie.

A

Vrai => étude de Taylor et al. 1978 (qui à dit quoi).

115
Q

Pourquoi on utilise plus certaines catégories sociales que d’autres ?

A
  • Plasticité qui dépend des contextes et des situations : le contexte + les facteurs propres aux personnes.
116
Q

Qu’est-ce que l’expérience de macrae et al. 1995 ?

A

C’est une expérience où les participants voient une femme asiatique :
- qui se maquille
- qui mange avec des baguettes.

Utilisation de la tâche de décision lexicale : on voit que les participants attribuent plus vite la catégorie qu’ils ont vu durant la vidéo (femme ou asiatique).

Donc les informations du contexte influencent la catégorie privilégiée.

117
Q

Qu’est-ce que la théorie de l’auto-catégorisation ?

A

= Turner et al. 1987

C’est une théorie de la catégorisation de soi et d’autrui.

Où pour un même individu/ stimulus, on va avoir différents niveaux de catégorisations possibles.

118
Q

Quels sont les différents niveaux de catégorisation possibles concernant la théorie de l’auto-catégorisation de Turner ?

A
  • personnel
  • intermédiaire
  • supra-ordonné
119
Q

Vrai/Faux : on peut concevoir une personne à la fois sur le plan de l’individu et à la fois sur du groupe.

A

Faux: on ne peut concevoir qu’une catégorisation à la fois car elles sont exclusives. Cependant, on peut le concevoir dans une durée espacée.

120
Q

Vrai/ Faux : la catégorisation d’un stimulus est contextuelle et temporelle selon la théorie de l’auto-catégorisation de Turner.

A

Vrai.

121
Q
A
122
Q

Quels sont les 2 types d’ajustements d’une catégorisation selon la théorie de l’auto-catégorisation ?

A
  • Ajustement comparatif.
  • Ajustement normatif.
123
Q

Qu’est-ce que l’ajustement comparatif ?

A

C’est un des types d’ajustement de la théorie de l’auto-catégorisation :

= Il maximise le rapport de méta-contraste.
(on maximise la différence entre les catégories (ex: femmes - hommes))

124
Q

Qu’est-ce que l’ajustement normatif ?

A

C’est un des types d’ajustement de la théorie de l’auto-catégorisation :

= Il correspond au degré auquel les caractéristiques du stimulus social sont perçues comme étant pertinentes par rapport au stéréotype de la catégorie.
(ex: les hommes parlent de voiture et les femmes d’enfants).

125
Q

Qu’est-ce que l’accessibilité chronique ?

A

C’est l’accessibilité habituelle d’une catégorisation donnée.

Elle est déterminée par les expériences passé (sexe, âge ect..).

126
Q

Qu’est-ce que l’accessibilité fugitive ?

A

C’est l’accessibilité SIUTÉ pour une catégorisation : elle dépend des informations contextuelles.

ex: Pour un enseignant, la catégorisation enseignant-élève est plus accessible dans un amphithéâtre qu’à la terrasse d’un café.

127
Q

Quelles peuvent être les conséquences de la catégorisations sociales ?

A
  • Accentuation catégorielle.
  • dépersonnalisation
  • activation de stéréotypes.
128
Q

Qu’est-ce que la dépersonnalisation ?

A

C’est un processus d’auto-stéréotypie qui amène les individus à se considérer comme des exemplaires interchangeables d’une même catégorie plutôt que comme des individus uniques.

⚠︎ ≠ perte d’identité => Changement d’identité.

129
Q

Vrai/ Faux : La dépersonnalisation est une perte d’identité poussant ) rendre plus saillant l’identité du groupe.

A

Faux, c’est juste un changement d’identité puissant à rendre l’identité du groupe plus saillante.

130
Q

Qu’est-ce que l’activation de stéréotypes ?

A

C’est une des conséquences de la catégorisation sociale.

= Activation des attributs liés à une catégorie sociale donnée.

131
Q

Vrai/ Faux : Un stéréotype peut être activé sans pour autant être utilisé.

A

Vrai.

132
Q

Comment se forgent les connaissances au sujet d’un groupe social ?

A

1- Par l’experience personnelle directe.

2- Par l’attention et l’interprétation sélective de l’information et biais de confirmation d’hypothèse.

3- Par des influences indirectes de diverses sources de socialisations (média, famille, pairs ect..).

133
Q

Comment s’ont organisés les stéréotypes ?

A

Ils sont organisés en schémas.

134
Q

Qu’est-ce qu’un schémas ?

A

C’est une structure cognitive qui contient des connaissance et des croyances (nommé dans le cadre des stéréotypes “attributs”) sur un objet ou un groupe social en particulier.

135
Q

Qu’est-ce qu’un stéréotype ?

A

C’est ce qu’on pense que les membres d’une catégorie sociale sont, font , doivent être et doivent faire.

136
Q
A