Ataxie optique Flashcards

1
Q

Généralités

A

Balint incomplet car un seul pilier du syndrome de Balint
L’atteinte visuo-motrice touche principalement la saisie en périphérie visuelle. Cette atteinte disparaît en vision centrale.
Le praticien, derrière le patient, présente un objet en périphérie, qui n’est pas saisie par le patient
Ce trouble est moins invalidant pour le sujet et peut passer inaperçu

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2
Q

Par quoi est majoré le trouble ?

A

Ce trouble est accentué dans le cas de saisies contralésionnelles (effet champs)
Il est d’autant plus marqué avec un travail de la main contralésionnelle (effet main)

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3
Q

Erreurs de localisation

A

Erreurs de localisation : ataxie optique liée à une lésion pariétale gauche : si on doit saisir dans l’espace périphérique un objet avec la main gauche : saisie préservée
Si on doit saisir l’objet avec main droite : erreur de localisation

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4
Q

Saisie non adaptée à l’objet

A

Saisie non adaptée à l’objet : la pince de la main n’est pas adaptée à l’objet, et à ses caractéristiques intrinsèques de l’objet. Pas de fermeture anticipée de l’objet sur la main contralésionnelle
Saisie adaptée à l’objet ; j’emmène ma main vers l’objet, l’ouvrir, ouvrir ma pince de façon supérieure à la taille de l’objet, pour saisir l’objet (ouverture maximale de la pince et objet)
Facilitation lors de feedbacks visuels de la main (ce qui différencie du Balint)
Plus facile de mettre en relation leur main pour la saisie de l’objet
Facilitation lors d’un contact inopiné main-objet (aussi observé dans Balint)

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5
Q

Ecarter les causes autres pouvant induire un problème moteur :

A

Ecarter les causes autres pouvant induire un problème moteur :

  • Trouble proprioceptif (tâche de matching : placer le bras du sujet dans une posture, yeux fermés et désigner la position de la main)
    • Trouble musculaire, problème de force
  • Trouble cérébelleux (tremblement d’action 2-3 Hz vs tremblement de repos parkinsonien 4-6 Hz)
    • Apraxie
    • Hémianopsie
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6
Q

Lésions cérébrales

A

Lésions cérébrales donnant une ataxie optique : Lésions du lobule pariétal inf et sup, et gyrus occipital supérieur
La zone de recouvrement est plutôt centrée sur ces zones là, principalement pariétales

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7
Q

Ataxie en tant que trouble visuo-moteur

Le modèle de Ungerleider et Mishkin : « où – quoi »

A

La séparation anatomique entre les voies ventrale et dorsale reflèterait une division du travail dans le traitement visuel
Ventrale : Quoi -> Reconnaissance
Dorsale : Où -> Localisation

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8
Q

Observation de patients avec lésions soit dorsale soit ventrale

A

Observation de patients avec lésions soit dorsale soit ventrale

  • Lésion dorsale : aucun trouble de reconnaissance des objets mais troubles dans habiletés visuo-motrices et ataxie optique (imprécision du geste, en particulier de préhension sous contrôle…)
  • Lésion ventrale : préservation du système visuo-moteur : préservation des localisations spatiales et de la préhension. En revanche, agnosies apparentes (aperceptive ou associative) : perte partielle ou totale de la capacité à reconnaître un objet familier sans trouble visuel primaire
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9
Q

Voie du Where

A
Voie du Where : problème d’utilisation des caractéristiques intrinsèques de l’objet. La saisie nécessite des données relatives à 
		La localisation (déficit dans l’ataxie)
		Aux caractéristiques intrinsèques de l’objet (aussi end déficit dans l’ataxie)
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10
Q

De la rétine au cortex, 2 voies distinctes :

A

De la rétine au cortex, 2 voies distinctes :

- Voie magnocellulaire : câblage convergent (entonnoir) : beaucoup photorécepteurs, certaines cellules bipolaires vers une seule cellule ganglionnaires 
- >Sensible au mouvement
- >Achromatique 

- Voie parvocellulaire : câblage direct : 1 photorécepteur, 1 cellule bipolaire et 1 cellule ganglionnaire 
- >Résolution excellente
- >Sensible à la couleur
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11
Q

Les câblages sont tout à fait différents entre ces deux voies : dorsale et ventrale

A

Les câblages sont tout à fait différents entre ces deux voies, prennent naissance dès la rétine, ségrégation tout au long des voies, jusqu’au CGL, Cortex visuel primaire, et voies ventrale et dorsale
Au niveau des CGL : couches différentiées, chaque couche véhicule des infos magno ou parvo cellulaires.
Cette distinction se retrouve également au niveau cortical : les fibres n’arrivent pas au même endroit
Les afférences magnocellulaires dans couche 4a
Les afférences parvocellulaires dans couche 4b

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12
Q

Projections cortico-corticales des voies dorsale et ventrale

A

Projections cortico-corticales :
Voie ventrale véhicule en prédominance des informations parvocellulaires (occipito temporale)
Voie dorsale véhicule en prédominance les infos magnocellulaires (occipito pariétale)

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13
Q

Projections sous-cortico-corticales (voie rétino-tectale) des voies optiques

A

Projections sous-cortico-corticales (voie rétino-tectale)
Infos qui partent de la rétine -> colliculus supérieur (Tronc cérébral, zone impliquée dans pointage de cibles), pulvinar (partie du thalamus) et cortex pariétal postérieur (cause du Blindsight, entre autre).

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14
Q

Propriétés temporelles des réseaux visuels : des décours temporels variables (Nowak & Bullier 1997)

Voie courte, fast brain, dorsale, rapide :

A

Voie courte, fast brain, dorsale, rapide :
Temps d’activation pariétale court (40ms-50ms)
Fibres magnocellulaires de gros diamètre donc très conductive
Les relais pour arriver vers le cortex moteur primaire sont restreints : accès direct au cortex pré-moteur. On arrive à avoir des comportements moteurs qui sont plus rapides que la conscience.

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15
Q

Propriétés temporelles des réseaux visuels : des décours temporels variables (Nowak & Bullier 1997)
Slow brain, voie ventrale :

A

Slow brain, voie ventrale :
Projections temporo-préfrontales/ nombreux relais
Temps d’activation temporale long -150-200ms)
Vie parvocellulaire : conductivité –

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16
Q

Le modèle de Goodale et Milner (1993)

Généralités

A

Voies ventrale et dorsale seraient dévolues respectivement à la perception des objets et la visuo-motricité
Chacune des deux voies auraient accès aux caractéristiques intrinsèques de l’objet (taille, forme, orientation)
Les deux vois ne seraient pas imperméables et échangeraient des infos quant aux caractéristiques intrinsèques des objets
C’est l’utilisation qui est faite de ces infos qui différencie les deux voies :
-Ventrale : générer des représentations perceptives avec un accès à la conscience (donc lenteur)
-Dorsale : permettrait la construction de représentations motrices nécessaires aux actions orientées (peu conscientisées)

17
Q

Estimation explicite (perception) et implicite (action) de la taille (2) et de l’orientation (2) des objets

Patiente DF (Goodale & Milner)
Lésions ventrales bilatérales
-Agnosie sévère
-Vision OK (V1 préservé)

A

Tâche : estimation de la taille de cubes de taille variable (2-5cm) -> Estimation de caractéristiques intrinsèques de l’objet

2 types de tâches :
*Implicite : action visuo-guidée= saisie de l’objet
Mesure de l’ouverture maximale de la pince, sachant que lorsque l’on saisit un objet, corrélation parfaite en taille maximale d’ouverture de la pince et taille de l’objet
*Explicite : perception = simulation de taille avec la pince sans saisie (appariement)

Résultats :

  • D’un point de vue perceptif / explicite :
  • La patiente n’arrive pas à accéder consciemment aux caractéristiques intrinsèques de taille de l’objet. Pas de corrélation entre taille de la pince et taille de l’objet
  • D’un point de vue visuo-guidé / implicite :
  • La patiente a accès à l’information puisqu’il y a corrélation entre taille de la pince et taille de l’objet

La patiente a donc l’information en implicite, mais non en explicite
->Estimation implicite (non conscientisée) de la taille de l’objet lors d’une action orientée visuo-guidée est parfaite

18
Q

Estimation explicite (perception) et implicite (action) de la taille (2) et de l’orientation (2) des objets

Patiente DF (Goodale & Milner)
Lésions ventrales bilatérales
-Agnosie sévère
-Vision OK (V1 préservé)

Deuxième tâche

A

Autre tâche demandée à cette patiente : estimation d’orientation des objets chez DF

a) Appariement (explicite) : lettre dans la main, qu’il faut décrire l’orientation pour entrer dans la boîte aux lettres
b) Action (implicite) : poster la lettre

Résultats :

  • a) Explicite : son estimation explicite est complètement aléatoire
  • b) Implicite : résultats quasi identiques aux sujets contrôle : elle a accès à l’info d’orientation, capable de l’exploiter dans une perspective visuo-motrice mais non exploitation dans perspective d’identification perceptive consciente

Chacune des 2 voies semble donc bien avoir sa disposition les caractéristiques de l’objet
 Invalide l’hypothèse du ou –quoi au profit de l’hypothèse action – perception
Il n’existerait pas de stricte dichotomie entre perception et action, supportée par des traitements visuels distincts d’un point de vue fonctionnel et anatomique

19
Q

Action immédiate (visuo-guidée) et action retardée (guidage sur la base d’un représentation) (Milner et al 2011, 2003 )

Cas de l’ataxie optique (lésion dorsale) : Patient IG : lésion pariétale postérieure bilatérale

A

Cas de l’ataxie optique (lésion dorsale) : Patient IG : lésion pariétale postérieure bilatérale
Si on introduit un délai entre cible périphérique et demande de pointage, avec disparition de la cible

Tâche :

  • Soit pointage immédiat : guidage visuo-moteur
  • Soit pointage avec délai de 2, 5, ou 10sc : guidage par représentation mentale

Résultats :
Sujets contrôles : peu importe le délai, le pointage est correct
Sujet ataxique : pointage immédiat qui produit un gros biais de fixation du point de fixation
Si on introduit du délai et faisons disparaître la cible : pointage amélioré (contrairement aux sujets contrôle)
On les a, schématiquement, fait basculer par la voie ventrale

->Guidage direct : pointage ataxique / guidage de mémoire : effet bénéfique
Plus le délai est important, plus l’erreur va décroître

Si ataxique : fovéaliser, mettre sa main et fermer les yeux pour pointer, si besoin

20
Q

Action immédiate (visuo-guidée) et action retardée (guidage sur la base d’un représentation) (Milner et al 2011, 2003)
Cas de l’agnosie (lésion ventrale) Patient DF

A

Cas de l’agnosie (lésion ventrale) Patient DF
Inverse de la lésion dorsale :
Pointage visuo-moteur direct préservé
Dégradation du pointage avec le délai (sur la base d’une représentation)
Performances toujours largement en deçà de celles des sujets contrôles

 Suggère un traitement résiduel de la voie dorsale dans le pointage avec délai
 Interaction ventral – dorsal en pointage différé

21
Q

Action immédiate (visuo-guidée) et action retardée (guidage sur la base d’un représentation) (Milner et al 2011, 2003)

Arguments neurophysiologiques ;

A

Arguments neurophysiologiques ;
Point de fixation puis présentation d’une cible, qui disparait
Disparition cible : on passe en voie ventrale (donc possibilité de léser cortex pariétal)
Utilisation TMS pour léser de façon transitoire le cortex pariétal
Résultats : malgré tout, incidence sur le pointage
Donc utilité du cortex pariétal, même en pointage différé

22
Q

Action immédiate (visuo-guidée) et action retardée (guidage sur la base d’un représentation) (Milner et al 2011, 2003)

Dissociation chez le sujet sain ?

A

Dissociation chez le sujet sain ?
Changement de taille illusoire : l’illusion de Titchener
L’objet local n’est pas perçu indépendamment des objets qui l’entourent
Objet central perçu plus petit puisque entouré d’objets plus grands

Expérimentation : variation de la taille des disques extérieurs (1-9 cm)
Disque central : 5cm
2 tâches : - perceptive : évaluation explicite de la taille
- Saisie du disque central (pince max)

Résultats :
En perceptif : biais lié à la taille des disques extérieurs
En saisie : l’ouverture de la pince n’est pas du tout influencée par la taille des disques extérieurs. L’ouverture de la pince est imperméable au percept
 Changement de taille illusoire n’aurait pas d’effet dans la préhension

23
Q

Glover et al 2002

Si on analyse la cinématique du mouvement : analyse de l’ouverture de la main tout au long de la saisie

A

Glover et al 2002
Si on analyse la cinématique du mouvement : analyse de l’ouverture de la main tout au long de la saisie
Ouverture maximale imperméable à l’illusion
L’initiation du mouvement est perméable à l’illusion
La programmation motrice est basée sur une représentation de l’objet qui est perméable à l’illusion mais que la finalité de l’action est imperméable à l’illusion (corrections non conscientes)
On envoie une commande motrice approximative, mais les corrections en lignes (par pilotage automatique) qui se mettent en place pour finaliser le mouvement, sont imperméables à l’illusion (et en dehors du champ de la conscience).
 La programmation se ferait sur la base d’une représentation sensible à l’illusion mais contrôle en ligne non sensible.

Il existerait un pilotage automatique ayant accès à des représentations non conscientes non sensibles à l’illusion.

24
Q

Ataxie optique : Défaut de corrections en ligne / pilotage automatique ?
Conséquences possibles

A

Ataxie optique : Défaut de corrections en ligne / pilotage automatique ?
Conséquences possibles : - mauvais ajustement en phase finale ?
- Cinématique chaotique en fin de mouvement
- La pince non adaptée en fin de mouvement lié au déficit du pilote

Peut être que la programmation motrice serait pour sa part correcte, mais finalisation de l’action incorrecte ?

25
Q

Temps d’accès à la conscience et pilotage en ligne (automatique)
Castiello et al. 1991

A

Présentation d’une cible :
Temps de réaction moteur (330 ms)
Temps de réaction verbal (perceptif) (380 ms)

Paradigme du saut de cible (25ms après départ)
Une fois le mouvement initié, déplacement de la cible vers la droite ou la gauche
Saut de cible (20%)
Temps de réaction moteur (correction trajectoire) = 100 ms
Temps de réaction verbal = 350ms
Le temps nécessaire pour verbaliser ce qu’il s’est passé est toujours le même, contrairement au temps moteur
 Conscience du décalage

26
Q

Temps d’accès à la conscience et pilotage en ligne (automatique)
Castiello et al. 1991)

Alternatives

A

Alternatives à ce paradigme
Saut de cible Go / no-go : si la cible se déplace, tu arrêtes le mouvement
Saut de couleur go/no go : si la cible (statique) change de couleur, tu arrêtes le mouvement

Saut de cible : Conflit de pilotage automatique et processus volontaire en situation no-go
-Priorité au pilotage automatique (mouvement irrépressible) : le processus complexe de correction de trajectoire est plus rapide que le stop
Prise en charge du traitement de la trajectoire par le cortex pariétal ?

Saut de couleur : pas de conflit donc pas de correction rapide involontaire
Prise en charge du traitement couleur par la voie ventrale ?

Vers une réinterprétation de l’ataxie optique : la correction de trajectoire involontaire ne se fait pas

27
Q

Démonstration de l’implication du CPP dans le pilotage automatique (Pellisson et al. 1986)

A

Saut de cible et saccade oculaire (« aveugle » avant même que l’œil se déplace, prise en compte de la copie d’efférences prise en compte pour bloquer le processus de traitement visuel)

Tâche : pointage de cible
Les sujets doivent pointer du regard une cible, puis une autre cible apparaît, qu’ils doivent pointer du doigt. Quand la 2nde cible va apparaître, déplacement du regard vers elle, pour la fovéaliser (donc saccade, qui nécessite une période « aveugle »)
Pendant la période aveugle, les auteurs déplacent la cible de 2-3 degrés.

Résultats : le sujet n’a pas conscience du saut de cible
Malgré tout, le pointage du sujet est corrigé pour intégrer la nouvelle position de la cible
->Correction automatique dans un temps très court, et sans perception consciente
->Pas d’addition de temps ni de mouvement secondaire

Lésion transitoire du cortex pariétal de sujets sains par TMS
 Plus de correction en ligne qui se fait normalement
 Confirme le défaut de pilotage en ligne dans ataxie optique (soit parmi d’autres déficits, soit cause)

28
Q

Tâche de pointage proprioceptif chez patients avec Ataxie optique dans l’obscurité

A
  • Dans l’espace contra ou ipsilatéral

- Avec le membre contra ipsilatéral

29
Q

Trouble sensorimoteur sans mouvement dans l’Ataxie optique

A
  • Tâche de pointage réél (reaching) ou sans mouvement (production d’une force isométrique)
    • Vision central et périphérique
    • Avec le membre contra ou ipsi latéral

Résultats : Déficit dans les deux tâches, donc avec ou sans mouvement

- + marqué dans l’espace contralésionnel
- + marqué avec le membre contralésionnel 

Remet en cause l’hypothèse du pilotage automatique ?
Le CPP serait le siège d’une représentation motrice directionnelle en lien avec la position du regard
L’AO ne peut se résumer à un seul trouble du pilotage en ligne

30
Q

Un pilotage automatique sous cortico-cortical ?

Hypothèse de Day et al. (2001)

A

Hypothèse de Day et al. (2001) : implication de la voie sous cortico-corticale dans les corrections
Les corrections très rapides seraient le fruit de la voie rétine – colliculus supérieur – pulvinar -> cortex pariétal postérieur ?

31
Q

Prise en charge du pilotage automatique par la voie sous cortico-corticale ?
Arguments expérimentaux : déconnexion calleuse (chirurgie épilepsie et développementale)-> Day et al 2001

A

Prise en charge du pilotage automatique par la voie sous cortico-corticale ?
Arguments expérimentaux : déconnexion calleuse (chirurgie épilepsie et développementale)-> Day et al 2001
Selon les tâches faites, peut-on objectiver ou non du pilotage auto
Cible hémichamps gauche et que l’on veut pointer avec main droite ?
Ceci est vraie si la correction corticale
Si correction cortico-sous corticale, pas de nécessité de passer par le cortex et le corps calleux

Fixation d’un point puis apparition d’une cible dans hémichamps D, pointage à droite,
Pointage intra-hémisphérique : communication entre les hémisphères non nécessaire

Si cible dans hémichamps G et pointage main droite
Pointage inter-hémisphérique : communication nécessaire

Lorsque la cible est à gauche et pointage à droite, temps de réaction très long car nécessite une saccade oculaire car il faut que la cible arrive dans le même hémisphère.

Si pas de nécessité de saccade oculaire, le temps est correcte -> Pointage intra-hémisphérique

32
Q

Prise en charge du pilotage automatique par la voie sous cortico-corticale ?
Paradigme du saut de cible :

A

Paradigme du saut de cible :
Dispositif expérimental : nécessite pilotage automatique
Tâche de pointage main D /G
Enregistrement déplacement latéral de l’index et mouvement oculaire

Résultats normaux :
Après une centaine de ms ; correction de la trajectoire dans le sens de la cible
Résultats calleux :
Pointage intra ou inter hémisphérique de 120ms, antérieure à la fovéalisation de la cible

Le pilotage automatique ne nécessite pas un transit interhémisphérique : voie rétino tectale
 Sous cortico-corticale rapide, en dessous du corps calleux : jusqu’au cortex pariétal

33
Q

Guidage interne implique les ganglions de la base ?

A

AMS (guidage interne = auto-initiée , sur représentation mentale) et CPM (guidage externe) : 2 réseaux partiellement distincts

Les parkinsoniens sont aussi rapides en pilotage automatique que les sujets sains
Pilotage automatique n’implique pas les ganglions de la base, donc efficience de ce processus
Atteinte de l’initiation du mouvement, mais pas de la correction automatique

34
Q

Comportement visuo-moteur du chat qui pointe vers une cible

A

Stimulation du colliculus supérieur et trajectoire en cours de mouvement ?
Si on fait une stimulation du colliculus supérieur sur membre statique => pas de mouvement
Si on fait une stimulation du CS avec faible intensité => modification trajectoire avec latence (60ms)
Pas de mouvement oculaire ou de la tête

35
Q

Blindsight et vision aveugle :

A

HLH : lésions des fibres antérieures (bandelettes optiques) ou postérieures à la bifurcation vers le tronc cérébral (radiations optiques)
Lésions postérieures à la bifurcation des fibres vers le tronc cérébral  Blindsight

Cécité complète : pré bifurcation des fibres vers TC
Cécité corticale : post bifurcation des fibres vers TC

36
Q

Vision résiduelle et colliculus supérieur ; preuves expérimentales chez le singe

A

Vision résiduelle et colliculus supérieur ; preuves expérimentales chez le singe
On enlève le cortex visuel primaire : troubles comportementaux et capacités préservées de la poursuite visuelle, saisie d’objets dans le champ visuel, évitement d’obstacles
On lèse le CV1 + colliculus = perte des capacités résiduelles

37
Q

Chez l’humain : lésion du CV1

A

Chez l’humain : lésion du CV1
Examen comportemental : stimulation sur le méridien horizontal + bip
-Méthode du choix forcé (pointage œil ou main)
Dans le champ visuel sur lequel ils ne voient pas, le pointage est relativement préservé
Le pointage avec les yeux ou la main est supérieur au hasard

Conclusion : Dissociation localisation perceptive (explicite) et visuo-motricité (implicite). L’info est donc traitée.

Cécité complète : lésions avant que les fibres ne bifurquent vers le TC
Pointage au hasard -> plus aucune relation entre localisation de la cible et pointage