APSIC 3- DBT2 Flashcards
Manifestation clinique DBT2
• Les manifestations cliniques du DBT 2 sont souvent non spécifiques. Il est pourtant possible qu’une personne éprouve les mêmes symptômes que celles atteintes du DBT 1
La fatigue, les infections à répétitions, les infections vaginales à levures ou à candidat, récidivantes, le ralentissement de la guérison de plaies et les troubles visuels.
• Le diabète de type 2, facteur contributif majeur d’accident vasculaire cérébral (AVC), principale cause de cécité, d’insuffisance rénale terminale et d’amputations non traumatique des membres inférieurs chez l’adulte.
Diabète 1 : Il s’agit d’une maladie auto-immune dans laquelle les lymphocytes T attaquent et détruisent les cellules bêta du pancréas qui sont les principales sources d’insuline.
Diabète type 2 : Il était autrefois appelé diabète non insulinodépendant. C’est la forme la plus courante de diabète.
La présence d’insuline endogène est la principale distinction physiopathologique entre le diabète de type 1 et de type 2.
- Le DBT 2 peut passer inaperçue, elle est graduelle et l’hyperglycémie peut prendre des années avant qu’elle n’occasionne des symptômes.
- Syndrome métabolique :
Le syndrome métabolique, également appelé syndrome X, syndrome de résistance à l’insuline ou encore syndrome dysmétabolique, est un ensemble de facteurs de risque qui augmentent les possibilités de souffrir de maladie cardiovasculaire et de diabète.
Les 5 facteurs sont : tour de taille, triglycérides, lipoprotéines de haute densité HDL, PA, Glycémie a jeune
Complications chroniques
Acidocétose diabétique
L’acidocétose diabétique est causée par un manque important d’insuline et elle se caractérise par une hyperglycémie, une cétose, une acidose et une déshydratation.
- Plus susceptible de se produire chez les personnes atteintes de DBT 1, mais peut également chez les personnes atteintes de diabète de type 2 lorsqu’il est en association avec une maladie grave ou un stress marqué lorsque le pancréas est incapable de répondre à une demande supplémentaire d’insuline.
- Les facteurs déclenchant notent la maladie, l’infection, une posologie inadéquate d’insuline, un diabète de type 1 est non diagnostiqué et une autogestion du diabète inappropriée.
- Manifestation clinique : manque de fermeté de la peau et sécheresse des muqueuses, tachycardie et hypotension orthostatique. Les symptômes précoces peuvent comprendre de la léthargie, de la polypnée et de la faiblesse. Les yeux enfoncés dans l’orbitre.
Complications aigües
Les complications aiguës du diabète surviennent à la suite de manifestations liées à l’hyperglycémie ou à une dose insuffisante d’insuline.
Le syndrome hyperglycémique hyperosmolaire.
- Le syndrome hyperglycémique hyperosmolaire est causé par les infections des voies urinaires, le stress, la pneumonie, la septicémie ou la prise de certains médicaments tels que la cortisone.
- Il y a également sécrétion d’insuline circulante pour éviter l’acidocétose.
- L’osmolalité sérique augmente et donc, il y a aussi des manifestations neurologiques sérieuses comme la somnolence, le coma, des convulsions, l’hémiparésie et l’aphasie.
Angiopathie
Il s’agit de lésions des vaisseaux sanguins secondaire à une hyperglycémie chronique. L’hyperglycémie chronique endommage les cellules et les tissus
1) L’accumulation de dérivés délétères du métabolisme du glucose
2) La formation de molécules anormales du glucose dans la membrane basale des petits vaisseaux sanguins
3) Une altération de la fonction des globules rouges avec pour conséquence une réduction de l’oxygénation des tissus.
Complications macrovasculaires
• Les complications macrovasculaires sont des affections des vaisseaux sanguins de gros et de moyen calibres qui comprennent les maladies vasculaires et cérébrales, cardiovasculaires et périphériques.
• Une régulation optimale de la pression artérielle chez les diabétiques a une incidence importante sur la prévention de la maladie cardiovasculaire et rénale.
Complications microvasculaires
Les complications microvasculaires résultent d’un épaississement des membranes vasculaires dans les capillaires et les artérioles en réaction aux troubles associés à l’hyperglycémie chronique. (Touche surtout les yeux, les reins, les nerfs et la peau.)
Neuropathie
La neuropathie diabétique est une altération des nerfs imputable à des modifications métaboliques associées au diabète.
La neuropathie sensorielle, une perte de sensation protectrice dans les membres inférieurs qui jumelée à d’autres facteurs, peut augmenter de façon importante le risque de complications pouvant entrainer l’amputation.
Pharmacologiques
Les antihyperglycémiants ne sont pas de l’insuline, mais ils améliorent les mécanismes par lesquels l’insuline et le glucose sont produits et utilisés par l’organisme.
• Ils agissent sur les trois anomalies :
1. L’insulinorésistance
2. La diminution de la production d’insuline
3. L’augmentation de la production du glucose par le foie.
Biguanides : réduit la production du glucose par le foie. Elle accroit la sensibilité des tissus à l’insuline et améliore le transport du glucose dans les cellules. Ne favorise pas la prise de poids. Utilisée pour prévenir le DBT 2 chez les prédiabétiques.
Sulfonylurées : augmente la production pancréatique d’insuline
Méglitinides : Stimulent la production d’insuline par le pancréas. Ils sont absorbés et éliminés plus rapidement que les sulfonylurées, ils sont moins susceptibles de provoquer une hypoglycémie. À prendre 30 minutes avant le repas.
Metformine (Glucophage)
Classe : Antidiabétique (biguanide)
Effet thérapeutique : Équilibrer la glycémie
Début d’action : 40-60 PIC 1,5h-3h Durée: 12h (24h pour les comprimés à action prolongée)
Effets secondaires : ballonnement, diarrhée, nausée, vomissements, Acide Lactique.
Voie d’administration et posologie :
o Comprimé à libération immédiate – 500 mg 3 ou 4 fois par jour ou 850 mg, 2 ou 3 fois par jour jusqu’à concurrence de 2550 mg/jour en dose fractionnée
o Comprimé à libération prolongée – dose initiale de 1000 mg, 1 fois par jour, avec le repas du soir. La dose peut ensuite être augmentée par paliers de 500 mg , à intervalles de 7 jours, selon la réponse au traitement et la tolérance du patient. Dose maximale de 2000 mg.
Enseignement au patient :
o Suivre l’heure de la prise du médicament et la posologie.
o Expliquer les signes d’hypoglycémie et d’hyperglycémie
o Montrer au patient comment mesurer sa glycémie et sa cétonurie.
Vérification thérapeutique :
o L’équilibrage de la glycémie sans épisodes d’hypoglycémie ou d’hyperglycémie. L’équilibre peut être atteint en quelques jours, mais le plein effet du traitement peut ne pas se manifester avant 2 semaine.
Glyburide (Diabeta)
Classe : Antidiabétique (sulfonylurées)
Effet thérapeutique : Diminution de la glycémie chez les patients diabétiques
Début d’action PIC Durée PO 40-60 min. 1,5h -3h 24h
Effets secondaires : photosensibilité, hypoglycémie, rash
Voie d’administration et posologie :
o PO (adultes) : Initialement, 5 mg , 1 fois par jour (dose habituelle de 1,25 à 20 mg/jour) . Si une dose de plus de 10 mg/jour est nécessaire, administrer le surplus avec le repas du soir. Dose quotidienne maximale de 20 mg.
o Comprimés de 2,5 mg, 5 mg.
Enseignement au patient :
o Suivre l’heure de la prise du médicament et la posologie.
o Expliquer les signes d’hypoglycémie et d’hyperglycémie
o Encourager le patient à suivre le régime alimentaire, la pharmacothérapie et le programme d’exercice prescrit.
o Peuvent parfois provoquer des étourdissements et des faiblesses.
o Éviter la consommation d’alcool ou demander l’avis d’un professionnel de la santé.
Vérification thérapeutique :
o L’équilibrage de la glycémie sans survenues d’épisodes d’hypoglycémie ou d’hyperglycémie.
• L’insuline et les antihyperglycémiants sont les deux principaux utilisés dans ;e traitement du diabète.
Non pharmacologique
Les objectifs de la prise en charge du diabète sont d’atténuer les symptômes, de favoriser le bien-être, de prévenir les complications aiguës de l’hyperglycémie et de retarder, voire prévenir les complications à long terme.
Le diabète est une maladie chronique nécessitant une prise de décision quotidienne : régime, mesure de la glycémie, médicaments et exercice.
L’enseignement au client permet à celui-ci de participer activement à ses soins est essentiel au succès du plan thérapeutique. Le régime alimentaire, la pharmacothérapie, l’exercice et l’autosurveillance de la glycémie sont autant d’outils dans la prise en charge du diabète.
Évaluations infirmières
Examen paraclinique
Le glucose, dans l’analyse de l’urine.
o Si le taux sanguin de glucose dépasse le seuil rénal, le glucose ne pourra pas être entièrement réabsorbé et sera plutôt éliminé dans l’urine.
Normalement, il ne devrait pas y en avoir.
Les médicaments peuvent augmenter le taux de glucose dans l’urine : acide nicotinique, asparaginase, carbazépine, chlorure d’ammonium, corticostéroïdes, diurétiques thiazidiques, lithium, phénothiazines.
Le glucose sanguin
o La mesure de la glycémie permet de déceler des problèmes liés au métabolisme du glucose.
o La cause la plus fréquente d’un métabolisme anormal du glucose est le diabète.
Glycémie à jeun normale : 3,5 – 6 mmol/L
Glycémie à jeun anormale : 5,6 – 6,9 mmol/L
L’hémoglobine glyquée
o Lorsque le taux sanguin de glucose est au-dessus de la normale durant une longue période, l’hémoglobine des globules rouges se sature de glucose sous forme de glycohémoglobine. Cette saturation est présente pendant les 120 jours de durée de vie du globule rouge.
o L’hémoglobine glyquée est irréversible ; elle montre quel type de contrôle diabétique a eu lieu pendant plusieurs mois.
o La diminution de l’HbA1c est associée à une réduction des complications du diabète.
Microalbumine
o Normalement, on ne trouve pas de protéines dans l’urine, si la membrane basale se détériore et devient plus perméable, elles sont les premières protéines capables de la traverser et de se retrouver dans l’urine. On observe ce type de problème, appelé albuminurie, dans une néphropathie diabétique et chez les personnes souffrant d’hypertension.
o Le taux d’albumine oscille au cours d’une période de 24h de sorte que c’est le prélèvement des urines de 24h qui permet la mesure plus précise de la microalbumine.