Approches Dimensionnelles Flashcards
Comment percevons-nous la personnalité dans une approche dimensionnelles ?
Ensemble de traits ou dimensions qui peuvent varier en intensité.
La personnalité est donc une combinaison de traits stables dans le temps et est unique à chacun. On regarde le score de la personne pour chaque dimension.
Donc personnalité = combinaison des scores.
Que retenir de l’approche dimensionnelle ?
La personnalité reflète une combinaison de traits.
Cette combinaison de traits = tout cohérent.
On situe la personnalité sur un continuum.
On situe les scores à chaque dimension sur un continuum.
Quel est l’objectif des analyses factorielles ?
Réduire les variables observées (réponses à des questionnaires) à des variables latentes (facteurs, dimensions).
On regroupe donc les variables observées qui se ressemblent pour créer des dimensions.
Dans l’approche dimensionnelle, définissez les traits et ses sous-types.
Ce sont des cognitions, émotions, comportements qui covarient de façon simultanée.
Ordre supérieur : dimensions, facteurs
Primaires : traits dans chaque dimension
Réponses habituelles : caractéristiques générales, réponses aux tests
Réponses spécifiques : réponse à un événement spécifique.
Quels sont les avantages des approches dimensionnelles (4) ?
Interprétation facile du profil (on a chaque score de chaque dimension donc facile de comprendre le profil).
Chaque trait contribue au profil de personnalité de façon égale.
Facilité d’évaluation pour les cas atypiques (pas besoin de catégoriser à tout prix).
Encourage le clinicien à voir l’individualité de la personne plutôt que de le classer dans une catégorie générale.
Quels sont les désavantages des approches dimensionnelles (2) ?
Différents modèles n’ont pas le même nombre de facteurs : ce n’est pas tout le monde qui arrive à la même conclusion, donc difficile de conclure sur le nombre «réel» de traits.
L’interprétation des traits peut être biaisée par le regard du clinicien (car on n’a pas à faire référence aux catégories).
Eysenck est un bon exemple des approches dimensionnelles. Il développe un modèle à 3 facteurs. Lesquels ?
P - N - E
PSYCHOTISME : Agressivité, impulsivité, irresponsabilité, détachement émotionnel, égocentrisme.
Faible = altruiste
Élevé = froid émotionnellement.
NÉVROTISME : Infériorité, tristesse, dépendance, culpabilité, incertitude, doute, hypocondrie.
Stabilité = Réaction de faible intensité
Névrotisme = Anxieux, faible estime de soi, réaction émotive plus forte.
EXTRAVERSION : Activité, sociabilité, confiance en soi, expressivité, ambition, recherche de sensations fortes.
Introversion = Replié, inhibé.
Extraversion = sociable, dominant.
En testant son modèle à 3 facteurs (P-N-E) sur 156 criminels, Eysenck classe son échantillon en 5 groupes selon le type de crimes commis.
Criminels violents : P+ N- E+ Voleurs : P+ N- E- Fraudeurs : P- N- E+ Inadéquats : P+ N+ E- Résiduels : P+ N+ E+
Quel est le modèle mis en place par Widiger et Costa ?
Le Big FIVE (5 facteurs variant de faible à élevé).
Quelles sont les dimensions du BIG FIVE ?
Ouverture à l’expérience Contrôle Extraversion Amabilité Névrotisme
Modèle/Structure ou Théorie ?
Lorsqu’une analyse statistique met en évidence un nombre X de facteurs, on peut dire que l’on identifie un MODÈLE ou STRUCTURE.
Tant qu’il n’y a pas de lien dynamique entre les traits qui est fait, tant qu’on n’explique pas comment ils fonctionnent dans la vie des personnes, on ne peut pas vraiment parler de théorie.
Dans l’approche catégorielle, la construction des catégories implique souvent que le chercheur fasse dialoguer les différents aspects qui le caractérisent. Est-ce aussi le cas dans les modèles dimensionnels ?
Non, pas toujours le cas.
Nous avons vu que des modèles dimensionnels (Eysenck, le Big 5) peuvent être appliqués à
des catégories (les TP du DSM-III). Quelle est donc l’idée qui en ressort ?
On fait correspondre les caractéristiques du trouble avec les caractéristiques des dimensions.