Apprentissage et mémoire Flashcards

1
Q

Qu’est-ce que l’apprentissage ?

A

C’est un ensemble de processus par lesquels les expériences modifient le SNC et donc les comportements.

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2
Q

Le changement des circuits neuronaux (changmts structuraux et fonctionnels) donc la plasticité, forment …

A

Les mémoires déclarative et non déclarative

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3
Q

Qu’est-ce que la mémoire ?

A

C’est l’apprentissage qui persiste dans le temps. Elle traduit notre capacité à stocker et à rappeler les informations

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4
Q

Facteurs influençant un comportmt/performance en dehors de l’apprentissage

A

Fatigue, motivation, maturation.
Squire “L’apprentissage rassemble les processus d’acquisition de nouvelles informations, alors que la mémoire fait référence à la persistance de l’apprentissage dans un état révélé plus tard. 1987

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5
Q

Caractéristiques de l’hippocampe :

A

Système limbique, localisé dans le lobe temporal médian.

Constitué de : gyrus denté, CA1, CA2, CA3 et subiculum.

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6
Q

Qu’est-ce que la Potentialisation à Long Terme?

A

C’est l’augmentation de la force des connexions synaptiques, elle résulte d’activations répétées dans le réseau.

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7
Q

Qu’est-ce que la PLT Associative ?

A

C’est les décharges simultanées dans une synapse faible et une forte d’un même neurone postsynaptique qui entraînent le renforcement de la synapse “faible” par ASSOCIATION. Elle suit la loi de Hebb.

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8
Q

Le renforcement de la synapse dépend de :

A

La fixation d’un neurotransmetteur (glutamate) sur un neurone postsynaptique, un récepteur postsynaptique au glutamate le R-NMDA, du calcium qui entre par le R-NMDA, et des évènements découlant de cette entrée de calcium.

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9
Q

Le Récepteur NMDA est bloqué par le Magnésium ambiant au Potentiel de Repos de -70mV. Il faut faire sauter ce bouchon Mg²+ grâce à :

A

La fixation du neurotransmetteur (glutamate) et la dépolarisation du neurone due à l’activation rapide des R-AMPA.

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10
Q

Rôle du calcium dans la PLT

A

Active des seconds messagers intracellulaires activant les protéines kinases, qui elles-mêmes entraînent des réactions chimiques dans la cellule qui déclenchent la PLT.

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11
Q

Le renforcement fonctionnel des synapses par 3 réactions chimiques assure le maintien à long terme de la PLT

A

Addition des R-AMPA, création de nouvelles connexions synaptiques, augmentation de la libération présynaptique de glutamate.

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12
Q

Qu’est-ce qu’un PPSE et un PPSI ?

A

Un potntiel postsynaptique excitateur OU inhibiteur

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13
Q

Un PPSE (forte dépolarisation) lève le blocage par le Mg²+ du R-NMDA. Ensuite le Calcium Ca²+ entre dans le neurone postsynaptique via les R-NMDA, c’est :

A

un signal qui va changer la force de la synapse : plasticité synaptique, PLT ou DLT.

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14
Q

Lors d’une PLT, il y a augmentation du neurotransmetteur…

A

Le Glutamate.

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15
Q

La dépression à long terme c’est…

A

la réduction durable de l’efficacité d’une synapse. Elle induit un retrait de R-AMPA de la synapse et une diminution du nombre de synapses.

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16
Q

La plasticité synaptique est…

A

bidirectionnelle (PLT ou DLT), car elle se fait en fonction de la quantité d’infos qui arrive au neurone postsynaptique : si PLT bcp d’info rapidement ; si DLPT peu d’infos lentement. Elle est fonctionnelle et structurelle.

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17
Q

La plasticité synaptique concerne…

A

les synpases glutamatergiques de l’hippocampe. Elle dépend du R-NMDA et de l’entrée de Calcium par ce récepteur. Elle sous-tend nos apprentissages et notre mémoire.

18
Q

Mémoire déclarative (explicite) :

A

facilmt dispo rappel conscient. Mémoire épisodique : connaissances des expé perso; mémoire sémantique : connaissances générales des faits historiques.

19
Q

Mémoire non déclarative (implicite) :

A

mémoire procédurale : habiletés motrices et cognitives ; amorçage ; conditionnmt : classique ou opérant.

20
Q

Un apprentissage conceptuel (mémoire d’amorçage non-déclarative) :

A

chngmt neuronaux induisant la reconnaissance d’un stimulus qui a été déjà perçu avant.

21
Q

Le conditionnement classique :

A

Pavlov ; Apprendre une réponse comportementale spécifique en présence d’un stimulus donné.

22
Q

Loi de Hebb :

A

“les neurones qui déchargent ensemble, se connectent ensemble “ (ex avec le condi classique, exemple du chien avec le son et la salivation pour la nourriture).

23
Q

L’amygdale :

A

dans le conditionnement émotionnel; dans le système limbique. La PTL est déclenchée dans l’amygdale suite à un apprentissage de peur conditionnée.

24
Q

Propriétés du conditionnement classique :

A

Acquisition : Extinction ; Récupération spontanée.

25
Q

Le conditionnement opérant par Skinner :

A

C’est apprendre une tâche par essai/erreur, apprentissage associatif influant sur le comportement, qui résulte d’une action. Le sujet agit sur le milieu, il opère une modification.

26
Q

La loi de l’effet, de Thorndike :

A

les comportements s’expriment +/- suivant qu’ils produisent des conséquences positives ou non. Thorndike invente la “boîte à problème”.

27
Q

Skinner avec “la boîte à Skinner” ou “chambre de conditionnmt opérant” :

A

le comportement augmente lorsque les conséquences sont favorables et diminue si elles sont aversives.

28
Q

La notion de renforcement c’est :

A

la conséquence qui augmente la chance d’émettre un comportement.

29
Q

Circuit neuronal du renforcemnt/de récompense :

A

neurones produisent de la dopamine de l’ATV (aire tegmentale ventrale) projettent vers l’amygdale, l’hippocampe et le noyau accumbens, puis cortex frontal.

30
Q

L’apprentissage procédural requière :

A

le cervelet et le cortex moteur

31
Q

L’apprentissage rationnel :

A

implique des associations entre de multiples stimuli, des contextes, des comportements et leurs conséquences.

32
Q

L’absence de R-NMDA dans l’hippocampe empêche…

A

la PLT dans l’hippocampe et bloque l’apprentissage social.

33
Q

Les cellules de place dans l’hippocampe :

A

elles déchargent du potentiel d’action en fonction des indices environnmtaux de localisation, càd qu’elles aident l’apprentissage spatial en produisant un signal codant l’endroit où le sujet se trouve.

34
Q

Le processus dans la compréhension d’une phrase :

A

L’hippocampe contribue au langage activement en liant les mots entrant à nos connaissances sémantiques déjà stockées.

35
Q

L’apprentissage social par Bandura en 1960 :

A

c’est un apprentissage par observation et mimétisme. les modèles antisociaux ont des effets antisociaux, et les modèles prosociaux ont des effets positifs.

36
Q

Théorie de l’apprentissage social selon Bandura :

A

nous apprenons les comportements sociaux en observant les autres plutôt qu’en expérimentant par nous-mêmes. Faire attention au modèle, se souvenir, capable de refaire le comportement, être motivé.

37
Q

Les neurones miroirs par Giacomo Rizzolatti ; permettent de reconnaître les émotions d’autrui.

A

effet miroir : les neurones réagissent aussi bien aux actions de soi que celles des autres / effet sélectif : chaque neurone ne répond qu’à un seul type d’action. Il répond très peu à un autre geste.

Ils sont à l’origine de notre capacité d’empathie envers autrui ; ils permettent de percevoir et reconnaître les émotions d’autrui.

38
Q

Résumé :

A

En résumé, nos observations chez l’homme ont été confirmées au moins provisoirement dans des études expérimentales chez la souris. L’ESS tôt dans la vie peut avoir un impact négatif sur la fonction cognitive et le comportement. Ces résultats soutiennent la recommandation de l’American Academy of Pediatrics selon laquelle le temps d’écran - en particulier lorsqu’il s’agit de médias au rythme rapide - devrait être réduit au minimum pour les enfants de manière arbitraire, et étant donné la preuve que le développement du cerveau se poursuit jusqu’au début des années 20, d’autres recherches devraient être menées pour mieux clarifier le potentiel. impacts tout au long de la durée de vie pédiatrique.

39
Q

Consolidation mnésique :

A

mémoire n’est pas instantanée ; état instable vers un état permanent. Ces processus de stabilisation de la mémoire ont été nommés “consolidation” par Müller et Pilzecker, 1900.

Consolidation = réorganisation synaptique et des systèmes, par M.Marr.

L’hippocampe stocke rapidement les événements du jour avant le transfert vers le cortex ; réactivation hippocampique pendant le sommeil !
Acteurs moléculaires :
Zif-268 est un gène qui régule la plasticité à long terme et la stabilisation ménsique, durant la nuit, l’expression du Zif-268 diminue sauf si expérience dans un milieu enrichi, alors augmentation dans l’hippocampe et le cortex.

40
Q

L’hippocampe stocke de manière temporaire les nouvelles infos mais le stockage permanent de la mémoire dépend d’un réseau plus large au niveau cortical.

A

Dommages de l’hippocampe = amnésie rétrograde.
Cas clinique Henri Molaison : 2 lobes temporaux médians réséqués pour traiter son épilepsie mais amnésie antérograde et une amnésie rétrograde modérée.

41
Q

Amnésie antérograde :

A

perte du champ CA1. Récepteurs au glutamate de type NMDA.

42
Q

L’hippocampe :

A

n’est pas le centre de stockage de la MLT ni de la MCT et n’est pas responsable du rappel de l’info stockée ; mais l’hippocampe est impliqué dans la consolidation de la MLT.