APP6 TNC Flashcards
Critères diagnostiques délirium (5)
A. Perturbation de l’attention (habilité de diriger et focaliser son attention) et de la conscience (orientation dans l’environnement)
B. Perturbation se développe dans une courte période (heures, jours) et représente un changement par rapport au niveau de base de l’attention et de la conscience. Tends à fluctuer en sévérité tout au long de la journée.
C. Autre perturbation de la cognition (Déficit de mémoire, désorientation, langage, habileté visuospatiale, perception)
D. Les perturbations A et C ne sont pas explicables par un autre problème neurocognitif préexistant, stabilisé et évoluant. Ne se déroule pas non plus dans un contexte d’un niveau de vigilance très réduit tel que le coma.
E. Mise en évidence par l’histoire, l’examen physique ou les résultats de laboratoire que la perturbation est une conséquence physiologique directe d’une autre condition médicale, d’une intoxication à une substance, d’un sevrage, d’une exposition à une toxine ou due à de multiples étiologies.
Spécifier le type de délirium (7 catégories selon DSM-V
Critères diagnostiques TNC majeur ou léger (4)
A. Preuves d’un déclin cognitif significatif/modeste par rapport à un niveau antérieur de fonctionnement dans un ou plusieurs domaines cognitifs (attention complexe, fonctions exécutives, apprentissage et mémorisation, langage, activités perceptivomotrices ou cognition sociale) reposant sur :
1. Une préoccupation du sujet, d’un informateur fiable, ou du clinicien concernant un déclin significatif/léger du fonctionnement cognitif
2. Une altération importante/modérée des performances cognitives, préférablement documentées par un bilan neuropsychologique standardisé ou, en son absence, par une évaluation clinique quantifiée.
B. Les déficits cognitifs interfèrent (ou n’interfèrent pas) avec l’autonomie dans les actes du quotidien
− Majeur : Aide nécessaire dans les activités instrumentales complexes comme de payer ses factures ou gérer la prise de médicaments
− Léger : Ces activités sont préservées, mais un plus grand effort, des stratégies compensatoires ou un aménagement peuvent être nécessaires.
C. Les déficits cognitifs ne se déroulent pas dans le contexte d’un délirium
D. Les déficits cognitifs ne sont pas mieux expliqués par un autre trouble mental (ex : trouble dépressif caractérisé, une schizophrénie)
Spécifier la sévérité (léger, moyen, sévère)
Critères diagnostiques TNC dû à MA (3)
A. Les critères d’un trouble neurocognitif majeur ou léger sont remplis.
B. Il y a un début insidieux et une progression graduelle d’une altération dans un ou plusieurs domaines cognitifs (pour le trouble neurocognitif majeur, au moins 2 domaines doivent être altérés)
C. Les critères sont remplis pour un Alzheimer probable ou possible :
Trouble neurocognitif majeur
MA PROBABLE si l’un des éléments est présent :
1. Évidence d’une mutation génétique responsable de l’Alzheimer (ATCD familial, ou test génétique)
2. Les 3 critères suivants sont présents :
a. Évidence d’un déclin de la mémoire, de l’apprentissage et d’au moins un des autres domaines cognitifs
b. Déclin constant, progressif et graduel des fonctions cognitives sans plateau prolongé
c. Absence d’étiologies mixtes (absence d’autre maladie pouvant contribuer au déclin cognitif)
Sinon, POSSIBLE
TNC léger
PROBABLE s’il y a évidence d’une mutation génétique responsable de l’Alzheimer (ATCD familiaux, ou test génétique)
POSSIBLE, s’il n’y a pas d’évidence d’une mutation génétique, mais que les 3 éléments sont présents :
1. Évidence claire d’un déclin de la mémoire et de l’apprentissage
2. Déclin constant, progressif et graduel des fonctions cognitives sans plateau prolongé
3. Absence étiologies mixtes
D. La perturbation n’est pas mieux expliquée par une maladie cérébrovasculaire, une autre maladie neurodégénérative ou une autre maladie systémique ou l’effet d’une substance
Critères diagnostiques TNC vasculaire (4)
A. Les critères d’un trouble neurocognitif majeur ou léger sont remplis.
B. Les manifestations cliniques sont compatibles avec une étiologie vasculaire suggérée par l’un des deux éléments :
1. La survenue des déficits cognitifs est en relation temporelle avec un ou plusieurs AVC.
2. Évidence de déclin notable de l’attention complexe (incluant la rapidité de traitement) et des fonctions exécutives frontales.
C. Évidence par les antécédents, l’examen clinique et/ou l’imagerie d’une maladie cérébrovasculaire considérée suffisante pour être responsable des déficits neurocognitifs.
D. Les symptômes ne sont pas mieux expliqués par une autre maladie cérébrale ou maladie systémique.
PROBABLE si l’un des éléments suivants est présent :
1. Critères cliniques étayés par la mise en évidence par neuro-imagerie d’atteinte parenchymateuse significative imputable à une maladie cérébrovasculaire.
2. Syndrome neurocognitif en relation temporelle avec un ou plusieurs AVC avérés (perte de fonctions en pallier)
3. Mise en évidence clinique et génétique de la présence d’une maladie cérébrovasculaire
Sinon, POSSIBLE : les critères cliniques sont présents, mais pas de neuro-imagerie disponible et relation temporelle avec AVC n’est pas établie.
Critères diagnostiques DCL (4)
A. Les critères d’un trouble neurocognitif majeur ou léger sont remplis.
B. Le début est insidieux et la progression est graduelle
C. La maladie présente une combinaison de caractéristiques diagnostiques cardinales et évocatrices pour un trouble neurocognitif avec corps de Lewy probable ou possible.
− PROBABLE: 2 caractéristiques cardinales ou 1 caractéristique cardinale avec une ou plusieurs caractéristiques suggestives
− POSSIBLE: 1 caractéristique cardinale ou 1 ou plusieurs caractéristiques évocatrices
D. La perturbation n’est pas mieux expliquée par une maladie cérébrovasculaire, une autre maladie neurodégénérative ou une autre maladie systémique ou l’effet d’une substance.