anxiété Flashcards
DÉFINITION ANXIÉTÉ
état émotionnel caractérisé par des sentiments d’appréhension(crainte), d’incertitude ou de tension associé à l’anticipation d’une menace ou d’un danger
Menace spécifique(peur de chien) ou diffuse (source : tout)
Fonction adaptative ( face à une menace il y a plus de mobilisation, reaction fight or flight)
C’est quoi les manifestations comportementales de l’anxiété lors de la mobilisation face à la menace
Agitation ou diminution des gestes
Figer
Tremblements
Mouvements stéréotypes
Compulsions
Mais surtout:
L’ÉVITEMENT ET FUITE toute situation inconfortable
C’est quoi les manifestations physiologiques de l’anxiété lors de la mobilisation face à la menace
Activation du système nerveux central et autonome provoque réaction physiologiques (augmentation rythme cardiaque et respiratoire, hypervigilance, transpiration, difficulté de sommeil, mains moites, tension musculaire)
C’est quoi les manifestations cognitives de l’anxiété lors de la mobilisation face à la menace
- Surévaluer le danger (moins réaliste)
- Sous-estimation capacité à faire face à la situation
- pensées irrationnelles ou catastrophiques
- ruminations anxieuses et obsessions
C’est quoi les manifestations affectives de l’anxiété lors de la mobilisation face à la menace
- inquiétudes
- irritabilité
- nervosité
- appréhensions
- panique et détresse (épuisant, beaucoup de place dans la tête)
Qu’est-ce qui distingue les différents troubles anxieux ?
Objet de la peur mais dans tout les cas c’est associé à de la détresse psychologique, irrationnel, incontrôlable et affecte le fonctionnement adaptatif de l’individu (relations sociales, professionnels, etc)
Phobie spécifique
Ce qui distingue : objets spécifiques (araignées)
Appréhension et hypervigilance
Au moins 6 mois
Plus de filles
Grande habilité à éviter les stimuli anxiogènes
Anxiété de séparation
Objet de la peur : d’être séparé des personnes auxquelles il est attaché ou de devoir quitter la maison sans ces personnes
Malheureux, retiré socialement et non fonctionnel en l’absence de leur parents (dépendance extrême)
Au moins 4 semaines
Plus de filles
débute vers 7,5 ans
Trouble d’anxiété sociale
Objet de la peur : situations sociales dans lequel le sujet pourrais faire face au regard d’autrui (jugement)
Ex: prendre la parole en publique, parler à des inconnus, rencontrer des nouvelles personnes, manger boire en public
Tjrs peur de dire ou de faire une bêtise et se soucie d’une façon maladive de ce que les gens peuvent penser de lui.
Doit survenir avec des personnes de son âge (pas seulement adultes)
*Capable d’avoir des relations sociales satisfaisantes avec les membres de son entourage (famille amis proche)
Durée d’au moins 6 mois
Émerge vers l’adolescence plus de filles que de gars
+ vers les gens moins instruit
Comment se porte les gens avec de l’anxiété sociale ?
- Hypersensibles à la critique et au rejet faible estime de soi
- Réseau social réduit (célibataire)
- Difficultés scolaires et professionnels (refuser opportunité)
- Attention centrée sur soi (Hyper conscient de sa personne pour être parfait pour prévenir tout jugement négatif)
- interpréter réactions neutres selon biais pour confirmer schèmes cognitifs négatifs
Attaque de panique (symptôme commun à plusieurs troubles anxieux)
Attaque de panique (symptôme commun à plusieurs troubles anxieux)
10 min malgré tout expérience terrifiantes laisse la personne vide d’émotion et anxieuse à propos de sa santé (préoccupation angoissante d’avoir une nouvelle crise= trouble de panique)
Peuvent se produire à l’absence de stimuli extérieurs, plutôt initiée par des réactions physiologiques internes, imprévisible, aucun contrôle
Attaque de panique critères diagnostiques
Période de crainte ou de malaise dans laquelle il y a au min. 4 symptômes:
1) Palpitations
2) Transpiration
3) Tremblements ou secousses musculaires
4) Impression d’étouffement ou souffle coupé
5) Sensation d’étranglement
6) douleur thoracique
7) Nausée
8) Impression de vertige
9)Déréalisation
10) Peur de peur le contrôle de soi
11) Peur de mourir
12)Paresthésies (fourmillement)
13)Frissons ou bouffées de chaleur.
Trouble de panique (critères diagnostiques)
Une attaque a été suivie d’un ou des deux critères ci-dessous pendant un minimum d’un mois:
1. Une préoccupation ou inquiétude persistante d’avoir une nouvelle attaque ou de leur conséquences.
2. Un changement significatif et inadapté du comportement en lien avec les attaques.
Prévalence : rare à l’enfance mais fréquente à l’adolescence
plus de fille que de gars
Agoraphie
Peur ou anxiété à propos de 2 des 5 situations:
1) Transport publics
2) Être dans des endroits clos
3) Être dans des endroits ouverts
4) Être en ligne ou dans une foule
5) Être en dehors de la maison seul ou au contraire rester à la maison seul
Peur ou évitement de ces situations, car s’échapper de ces situations peut être difficile ou impossible en cas de symptôme de panique ou autre symptôme.
+ fréquent chez l’adolescence (17ans) plus de filles
6 mois et +
Trouble anxiété généralisé
Préoccupations excessives( pendant de longues périodes )au sujet de différentes choses qui ne sont pas nécessairement reliées entre elles.
La personne se préoccupe d’événements qui ont de fortes probabilités de ne jamais survenir.
Enfants hyperanxieux: Soucis extrêmes et irréalistes. Se préoccupent de la santé, du travail, des finances des membres de leur famille. Doutent de leurs compétences personnelles et s’imposent des exigences extrêmes.
Présence de rumination (chaînes de pensées qui peuvent durer de quelques minutes à des heures). Personne devient hypervigilente et très vulnérable aux stresseurs environnementaux.
enfant 3% (filles= garcons)
plus chez les adolescents 6% (filles plus que les gars)
Trouble obsessionnel- compulsif
Présence d’obsessions et/ou de compulsions qui altère significativement le fonctionnement social, scolaire ou professionnel de l’individu.
Obsession: Pensées persistantes et intrusives qui entraînent une anxiété ou une détresse importante. L’enfant fait des efforts pour les ignorer ou les neutraliser.
Compulsion (mécanisme d’auto-régulation): Actes répétitifs dont le but est de diminuer l’anxiété liée aux obsessions (rituels). Bien que très dérangeantes, elles dissipent temporairement l’inquiétude encore plus grande suscitée par les obsessions.
prévalence : 1-2% enfance et adolescence (fille = garçons (débute plus tôt)
C’est quoi l’intolérance à l’incertitudes chez les personnes qui souffre d’anxiété généralisée
Tendance excessive à considérer inacceptable la possibilité, si minime soit-elle, qu’un événement indésirable puisse se produire.
mon dieu faite que le plafond tombe pas durant la nuit
Exemple d’obsession vs compulsion
Peur d’être contaminé par la saleté (lavage des mains, du corps entier ou nettoyage excessif d’objets)
Le sentiment d’avoir oublié quelque chose d’important (vérifications répétées jusqu’à des centaines de fois pour tenter de gérer l’anxiété)
crainte d’avoir des pensées répugnantes (sexuel) (compter jusqu’à 100 en arrière et en avant)
Un autre nom donné au trouble compulsif
TOC = PRISON DE L’ESPRIT (affecte la liberté de pensée ou d’agir) n’en retire AUCUN PLAISIR
Conscients du ridicule/irrationnel de leur compulsions = souffre énormément (solitude, le monde comprend pas)mais c’est plus fort qu’eux renforcer car efficace pour diminuer leurs obsessions
Est-ce que la prévalence de l’anxiété est élevée chez les enfants et les adolescents ?
oui de 10 à 22% (+ CHEZ LES FILLES)
C’est quoi le taux de comorbidité de l’anxiété ? est-ce la règle ? mais pourquoi ?
Deux tiers ont au moins 2 troubles, la règle plus que l’exception parce que :
- Même facteurs de risques communs
- simplement parce qu’un peut influencer l’autre
- critères diagnostique se ressemblent donc coexistence simultané
comorbidité avec : Troubles de l’humeur, déficit d’attention/hyperactivité, aux troubles de comportement
A quoi sont souvent associés les troubles anxieux ?
trouble de l’humeur (épuisant), déficit d’attention/hyperactivité, trouble de comportement, toxicomanie
C’est quoi la trajectoire développementale de l’anxiété
mmême si certaines manifestation disparaisse avec le temps (peur du noir) les problèmes graves d’axiété ont tendance à se cristaliser et devenir beaucoup plus grave à l’adolescence et a l’âge adulte c’est pour cela qu’il faut s’assurer de travailler avec les jeunes enfants et leur donner le plus d’outils possibles pour faire face à cette souffrance
N’évolue pas de façon continue même si stable (ca alterne entre phases aigues et phases de rémission) sauf pour anxiété phobie spécifique
= grande stabilité chez les filles
lorsqu’il y a des difficultés comorbides
lorsqu’ils débutent relativement tôt
modèle étiologique facteurs génétique (facteurs biologiques)
Études jumeaux(quand un jumeaux développe un trouble anxieux son jumeau est plus probable qu’il l’aille aussi), agrégation familiale, génétique moléculaire
- Suggère une vulnérabilité sur le plan génétique
- Influence plus forte pour le TOC vs ANXIÉTÉ DE SÉPARATION et chez les filles
- Héritabilité non du trouble mais d’une vulnérabilité tempéramentales (inhibition comportementale, affectivité négative)
Facteurs neurobiologiques
hyperactivité de l’axe HPA (lien entre cerveau et système hormonal) : inhibition comportementale et hypervigiileance
amygdale (structure du système limbique) : système d’alarme en face d’un danger - les connexions sont modifiés (inscription des peurs = conditionnement ) si on stimule électriquement le noyau de l’amygdale produit crise de panique
Le tempérament
- ON NÉ PAS TOUS ÉGAL :Différences individuelles sur le plan des émotions et des comportements (apparaisse tôt et relativement stable à travers le temps et les situations)
- À LA BASE : prédispositions génétiques
- L’environnement et les expériences passées peuvent venir atténuer ou augmenter sur l’expression du tempérament
les 4 dimensions du tempérament
- ACTIVITÉ (intensité, vitesse du mouvement de la pensée et de la parole)
- RÉACTIVITÉ ( le seuil de réponse à des stimuli (désorganisation et prend + de temps à se réguler), attention et intérêt pour une stimulation, approche vers la nouveauté ou évitement)
-ÉMOTIVITÉ (affectivité plus au moins négative)
-SOCIABILITÉ ( intérêt pour les stimuli sociaux ou pas)
JÉROME KAGAN
Inhibition comportementale ( innée) lors des situations non familières , c’est quoi les deux groupes d’enfants selon leur réactions
différences observé lors des premiers mois de la vie avec procédures standardisée
9mois à 2 ans : fréquence de regards vers la mère, tentative de se rapprocher
4-8 ans : jeu libre avec des pairs inconnus
patrons (patterns) de réactivité persistant peu importe l’âge : enfant fortement réactif à 4 mois sont encore à 21 mois. À 4 ans sont méfiants et réticents avec pairs inconnus. À 7 ans silencieux et évitants en présence d’adulte et enfants étrangers
2 réactions :
Enfants inhibés (seuil de réactivité très bas pas besoin de grand chose pour ne pas être bien) : timidité, + craintifs, se retire
Enfants non inhibés (peu réactif) : sociable, spontané, peu effrayé
Évitement comme stratégie de régulation émotionnelle de l’anxiété qui cause la nouveauté.
corollaires physiologiques : rythme cardiaque + élevé, plus de cortisol
EN SOMME CE QU’IL FAUT RETENIR :
majorité des enfants le cmpt d’inhibition est momentané et adaptatif
enfants très réactifs aux évènements non familiers, ils ont recours à l’évitement et dépendance aux autres pour gérer leur émotions
Précurseur d’anxiété à l’enfance (facteur de risque important 30% ) CEPENDANT pas force de destin 70% en developpe pas
Relations familiales (anxiété)
PATRONS D’INTERACTION PARENT-ENFANT DYSFONCTIONNELS (contrôle, critique, intrusive, surprotection, moins d’affection)
conduites parentale + caractéristiques enfant = dyade parents-enfants
Relation d’attachement aussi peut avoir un impact sur l’inhibition comportementale et le dvlp du trouble anxieux
Facteurs psychologiques
affectivité négative, impuissance acquise, intolerance à l’incertitude, faible sentiment de contrôle, interpretations éronés de la réalité, surestimer les conséquences négatives et sous estimer la capacité dy faire face
Principe du conditonnement de l’ANXIÉTÉ
Apprendre a avoir peur par :
-conditionnement classique ou répondant : association involontaire entre deux stimulis
-opérant(renforcement/ punition)
-apprentissage vicariant (par observation)
-Conditionnement intéroceptif : crise de panique, on apprend à reconnaitre tout changement dans notre corps ex : mal au ventre= crainte d’une nouvelle crise de panique (apprise)
MAIS EXTINCTION
L’anxiété peut se développer :
En une seule occasion (piqure d’abeille, accident)
Graduellement : chimiothérapie
Phénomène d’extinction
Affaiblissement progressif d’une peur conditionné lorsque le stimulis neutre (coup de tonnerre) nest plus associé au stimulus inconditionnel (l’horreur du champ de bataille)
Phénomène adaptatif ou sens ou la situation menaçante ne se reproduit plus
Comportement d’évitement ne permet pas à l’individu d’apprivoiser le stimulus anxiogène ce qui empêche le phénomène d’extinction de l’anxiété conditionné
modèles intégrateur de BARLOW
l’anxiété provient de l’interaction de 3 forces majeures
vulnérabilités biologiques
vulnérabilités psychologiques
événements de vie négatifs