Aminosides parentéraux Flashcards
Les aminosides sont des __________________ avec peu de __________________
Sucres aminés
Réactions allergiques
Nomme les principaux mécanismes d’action des aminosides (3)
Liaison à l’ARN ribosomal entre 30S et 50S (mécanisme principal)
Liaison aux lipopolysaccharides de la paroi bactérienne
Liaison avec plusieurs molécules anioniques intra-cellulaires
Décris le spectre général des aminosides
Essentiellement des anti-Gram- avec une très bonne couverture mais inefficaces contre les bactéries anaérobies
En quoi le spectre de la gentamicine est différent de celui de la tobramycine et de l’amikacine
La gentamicine est active contre plusieurs Gram+ (incluant SARM) SAUF le pneumocoque mais l’activité contre le pseudomonas est plus faible
Utilise-t-on la gentamicine dans des infections à Gram+
En combinaison oui mais JAMAIS en monothérapie
Malgré la rareté, nomme les principaux mécanismes de résistance envers les aminosides (3)
Inactivation enzymatique (ajout d’un groupement sur un substituant aminé ou hydroxylé par une enzyme bactérienne)
Résistance par modification de la cible cellulaire (altération de la configuration spatiale du site d’insertion de l’aminoside sur 30S)
Résistance par altération de la perméabilité cellulaire
Décris le modèle pharmacocinétique des aminosides
Modèle tricompartimental
- Phase de distribution (alpha)
- Phase d’élimination (bêta)
- Phase dite d’accumulation (gamma)
Que se passe-t-il côté pharmacocinétique pendant la phase d’élimination des aminosides
Le système est à l’équilibre, la variation de concentration est seulement due à l’élimination rénale
En quoi consiste la phase d’accumulation des aminosides
Les aminosides persistent dans l’organisme, dans les tissus périphériques, jusqu’à 10-20 jours après l’administration de la dernière dose (temps de demi-vie d’accumulation ad 100 heures)
Décris l’absorption des aminosides
Elle est minimale par voie orale mais très bonne par voie IM, le temps de demi-vie est d’environ 15-20 minutes
Décris la distribution des aminosides
Elle est favorable envers le liquide interstitiel et il y a accumulation dans le cortex rénal. Par contre ils passent difficilement la BHE (maximum de 20% si inflammation). La pénétration intra-oculaire est très marginale (mais injection sous-conjonctivale ou intra-vitréenne se font)
Pourquoi faut-il faire attention aux caractéristiques de l’environnement (ex : abcès, sécrétions bronchiques)
Certains facteurs comme le pH acide, le pus et l’anérobiose peuvent inactiver les aminosides
Décris l’élimination des aminosides
Grande majorité éliminée par filtration glomérulaire (99%) sous forme inchangée
Décris le temps de demi-vie d’élimination des aminosides
Il est d’environ de 2-3h chez l’adulte mais est plus court chez les jeunes et encore plus court chez ceux atteints de fibrose kystique ou de leucémie. De plus en néonatologie, le temps de demi-vie est plus élevé plus le bébé est jeune
Quels sont les stratégies d’administration des aminosides
Administration en dose quotidienne unique
- Dose ≥ 4 mg/kg administrée à intervalle d’au moins 24 heures
Administration en doses fractionnées
- Généralement entre 1-2 mg/kg à un intervalle variable de moins de 24 heures (ex : Q8h, Q12h, Q18h…)
Que ce soit en dose quotidienne ou en doses fractionnées, l’intervalle d’aminstration des aminosides peut être supérieur à 24h notamment si ____________________
Patient insuffisant rénal
Laquelle des deux stratégies d’administration des aminosides est souvent privilégiée
L’administration en dose quotidienne unique car on exploite le comportement concentration dépendant et cette stratégie est moins toxique
Qu’est-ce que l’effet résiduel des aminosides
Même après aucune concentration mesurable des aminosides, les bactéries entrent dans un état de stase et donc ne se prolifèrent pas pendant un certain moment, limite le risque de compliquer l’infection
Quelles sont les 3 conditions pour faire un monitorage thérapeutique
- Une méthode de dosage fiable (et accessible) doit être disponible
- Il doit exister des fluctuations interindividuelles qui limitent
l’atteinte de concentrations prévisibles avec l’utilisation de dosages empirique ou basés sur le poids corporel - Il doit exister une corrélation entre les concentrations sériques du médicament et l’efficacité clinique ou la toxicité
Quelle condition de monitorage les B-lactamines ne remplissent pas
- Une méthode de dosage fiable (et accessible) doit être disponible
Quelles sont les cibles thérapeutiques des aminosides en administration FRACTIONNÉE
Gentamicine/Tobramycine :
- Pic plasmatique : Entre 5-10 µg/ml (sauf endocardite 3 µg/ml)
- Creux plasmatique : Inférieur à 2 µg/ml (idéalement 1 µg/ml)
Amikacine
- Pic plasmatique : Entre 15-30 µg/ml
- Creux plasmatique : 5-10 µg/ml
Pourquoi les concentrations plasmatiques désirées des aminosides sont plus élevées en pneumonies
La distribution est moins élevée dans les tissus pulmonaires
Est-ce qu’on mesure un pic plasmatique des aminosides en administration UNIQUOTIDIENNE
Non sauf si on veut faire une évaluation pharmacocinétique, car on vise un ratio 10 : 1 (concentration : sensibilité) et ce ratio est souvent dépassé de base
Nomme et décris les deux méthodes de monitorage des aminosides en administration UNIQUOTIDIENNE
Nomogramme de Hartford : Une concentration est mesurée 6-14h post-dose et selon le positionnement dans l’air sous la courbe la posologie peut être ajustée
Mesure du creux : Mesurer la concentration 24h post-dose, méthode assez simpliste car souvent il est indétectable (mais on vise en théorie inférieur à 1 mg/L)
Décris l’incidence et la réversibilité de la néphrotoxicité des aminosides
En moyenne 5 à 25% et les dommages sont généralement au moins partiellement réversibles
Classe les aminosides selon leur néphrotoxicité (plus fort au plus faible)
G ; T = A
Pourquoi l’administration uniquotidienne des aminosides est moins néphrotoxique
La captation des aminosides par cellules les tubulaires du rein est une processus saturable, donc le moment de faible concentration permet de désaturer. En administration fractionnée, ce processus se retrouve saturé pour la plupart du temps
Décris la toxicité cochléaire des aminosides
L’incidence est de 3-14% en moyenne et correspond à une baisse de l’acuité auditive d’au moins 15 dB dans au moins 2 fréquences différentes. Cependant une baisse de l’acuité auditive de l’ordre de 25-30 dB est généralement requise avant d’observer un effet notable