Aménagement des zones côtières Flashcards
Expliquez ce qu’est la capacité de support d’un écosystème côtier et son importance dans le contexte d’un développement durable.
La capacité de support (CDS) est le niveau maximal d’utilisation qu’un écosystème peut supporter sans subir de dégradation irréversible. Elle dépend des interactions entre facteurs biologiques, chimiques et physiques. Dans les zones côtières, maintenir la CDS est essentiel pour éviter la pollution, la perte de biodiversité et la déstabilisation des cycles naturels, surtout face à l’urbanisation et aux aménagements croissants.
Différenciez les facteurs limitants et modulateurs dans un écosystème côtier, avec des exemples.
Les facteurs limitants sont ceux qui, en quantité insuffisante ou excessive, peuvent restreindre la productivité de l’écosystème, comme l’oxygène, la lumière ou les nutriments. Les facteurs modulateurs influencent indirectement les processus biologiques : température, salinité, circulation de l’eau. Par exemple, une faible salinité peut perturber certaines espèces marines.
Quelle est la finalité d’une étude d’impact environnemental et comment s’articule-t-elle ?
Une étude d’impact vise à prévoir les conséquences écologiques d’un projet sur l’environnement. Elle comprend un diagnostic initial du site, l’analyse des impacts potentiels, l’étude d’alternatives et la mise en place de mesures correctrices. Des outils comme les matrices d’impact permettent de croiser chaque activité projetée avec ses effets environnementaux.
Pourquoi certains milieux comme les dunes, marais ou herbiers sont-ils à protéger en priorité ?
Ces milieux assurent des fonctions écologiques cruciales : filtration de l’eau, stabilisation des rives, production de nutriments et habitats pour la faune. Leur fragilité vient de leur sensibilité aux activités humaines : piétinement, drainage, pollution, ou constructions, qui peuvent entraîner leur disparition rapide.
Quel est le rôle de la Loi canadienne sur l’évaluation environnementale dans l’aménagement côtier ?
Elle encadre l’ensemble des projets pouvant avoir un impact sur l’environnement, impose une démarche d’évaluation systématique, encourage la participation citoyenne et garantit la transparence. Elle permet aux autorités de rejeter ou modifier des projets jugés trop nuisibles.
Quelles bonnes pratiques agricoles permettent de réduire les impacts sur les milieux côtiers ?
Utiliser des cultures de couverture, réduire les fertilisants et biocides, créer des zones tampons entre les terres cultivées et les estuaires, éviter le drainage des terres humides et pratiquer l’élevage sur les hauteurs. Ces mesures réduisent l’eutrophisation, l’érosion et la pollution des eaux.
