AFFAIBLISSEMENT ET DÉFIS CONTEMPORAINS DU SYNDICALISME AU QUÉBEC ET AU CANADA, 1982-2014 Flashcards
Énoncez au moins 5 manifestations de cette érosion de
l’influence syndicale, dès à partir du début des années 1980?
a. L’état déplace ses priorités du sociale vers l’économie
b. Imposition d’une récupération salariale au employé de la fonction public et parapublic
c. Echec de la grève illégale
d. L’état n’est plus un interlocuteur sympathique aux syndicats
e. Le laissé aller des gouvernement québécois en matière de marché du travail pour laisser de la flexibilité au entrepreneur.
Énoncez plusieurs développements qui contribuent à l’effritement du pouvoir
syndical dès à partir du début des années 1980?
inconnu
Même si, contrairement à d’autres pays occidentaux (particulièrement les ÉtatsUnis),
il n’y a pas au Québec de chute marquée du taux de syndicalisation au
cours des années 1980, on voit déjà à l’époque se manifester les effets des
« facteurs lourds » de désyndicalisation. Quels sont ces facteurs?
a. Diminution du volume de main d’œuvre dans le secteur manufacturier
b. Difficulté d’organisation des secteurs générateurs d’emplois
c. Depuis 1960, création d’emploi dans le secteur tertiaire privé et public.
d. Expansion du travail à temps partiel dans le secteur tertiaire.
Ayant du mal à mobiliser leurs membres au cours des années 1980, les trois
principales centrales doivent modifier leur discours et leur stratégie. Décrivez le
virage auquel on assiste dans ce contexte dans le discours et les stratégies des
centrales syndicales québécoises.
a. On ne discute plus de la formation d’un partie travailliste
b. On ne condamne plus le capitalisme gde façon globale comme dans les année 70
c. On se restreint au préoccupation concrètes des syndiqués et à proposer des solutions pragmatique.
d. Création du fond de solidarité FTQ en 1984
e. Création en 1987 de Bâtirente par la CSN
f. Les considérations économiques sont beaucoup plus présente que les revendications politique plus globale.
g. Retour des valeurs professionnelles dans les métiers ou les syndiqué on un haut niveau de scolarité.
h. Difficulté de regroupe en 1986 en front commun les employés de la fonction public et parapublic.
À la faveur de la crise économique, qui place les finances de l’État en sérieuses
difficultés, le gouvernement du Parti québécois au pouvoir de 1982 à 1985 révise
son projet politique. Comment se manifeste le « virage néolibéral » de ces annéeslà
dans les relations du travail du secteur privé et du secteur public,
respectivement ?
a. Il renonce a introduire la négociation multi patronale.
b. Il met sur pied une commission chargé de revoir la législation du travil dans le secteur privé (commission châtillon,devenue commission beaudry après la démission du président).
c. Dans le secteur public, adoption de la loi 72 en juin 1982 suspend le droit de grève des salariés des services publics.
d. Adoption aussi un modification au régime de retraite des employé de l’État pour se soustraire a un paiement de 700 M$ sur 3 ans. Et ce unilatéralement.
e. Adoption des loi 70 et 105 en 1982
- Récupération salariale dans les paie des employés de l’État
- Imposition de condition de travail et de salaire par le gouvernement pendant 3 ans. (1982-1985)
Ébranlé depuis le milieu des années 1980 par un contexte économique et social
défavorable et ayant du mal à mobiliser ses membres, le mouvement syndical
n’assure plus aussi bien la protection des syndiqués. Exposez la nature des reculs
qu’ils subissent aux chapitres de la rémunération, des conditions de travail et de la
qualité de l’emploi, respectivement.
a. Rémunération
i. En effet, alors que, de 1983 à 1987, la croissance de la rémunération hebdomadaire moyenne se situe à 4 % par année pour l’ensemble des salariés et à 3,2 % pour les syndiqués (conventions collectives de 500 salariés et plus), les prix à la consommation, pour leur part, augmentent de 4,7 % par année au cours de la même pé- riode. Les prix augmentent donc plus rapidement que les salaires, et ce en dépit d’une croissance économique positive (hausse du produit intérieur brut de 4,5 % par année en termes réels).45 Non seulement les salariés ne se partagent pas les fruits de l’enrichissement collectif de la société québécoise, mais ils subissent une diminution relative de leur revenu. Les syndicats y ont une part de responsabilité, car ils ne réussis- sent pas à contraindre les entreprises à mieux rémunérer leurs employés.46
b. Condition de travail
i. Les employeurs lors des négociations collectives tente d’assouplir les définitions de tâches des employés pour permettre d’implantation de nouvelle technologie, d’améliorer leur position concurrentielle et de réduire les coûts des clauses pécuniaire.
c. Qualité de l’emploi
i. De plus en plus nous sommes en présence d’emploi en temps partiel et occasionnels, saisonniers et contractuels, c’est plus de la moitié des salariés qui se retrouvent sans emploi permanent.
. Au Québec, le nouveau gouvernement libéral élu en décembre 1985 affiche
clairement ses couleurs néolibérales en jouant « la carte de l’entreprise privée »,
« clé de voûte de notre développement économique ». Quelles sont les principales
recommandations des comités d’étude de l’époque (les comités Fortier, Gobeil et
Scowen)? Dans votre réponse, assurez-vous de rapporter les mesures pronées par
le rapport rendu par le comité Scowen en matière de relations du travail.
a. Le comité Fortier recommande de privatiser dix sociétés publiques, alors que le comité Scowen propose d’alléger sensiblement la réglementation—y compris, comme nous le verrons, la législation du travail. Enfin, dans un rapport de 35 pages, le comité Gobeil recommande, entre autres choses, la suppression d’une centaine d’organismes gouvernementaux, dont la Commission de protection de la langue française et la Régie du logement, de même que la privatisation de Radio-Québec (aujourd’hui nommée Télé-Québec) et de certains centres hospitaliers
b. Le comité scowen en matière de relation de travail :
§ Loi sur la santé et la sécurité du travail, l’établissement du salaire minimum à un niveau comparable à celui des principales provinces canadiennes, des restrictions importantes aux mesures anti-briseurs de grève, la levée des obstacles à la sous-traitance, l’abolition des décrets d’extension juridique des conventions collectives, des modifications au règlement de placement dans la construction et l’exclusion du secteur résidentiel du décret de la construction.60
Pourquoi les syndicats s’opposent-ils aux traités de libre-échange que le Canada
négocie avec les États-Unis puis le Mexique au cours des années 1980 et 1990?
De leur côté, les syndicats y voient plusieurs dangers : ils craignent que l’accord, loin de se traduire par la création d’emplois, n’entraîne une perte d’emplois, surtout dans le secteur manufacturier, et que les gouvernements, sous les pressions patronales, n’harmonisent graduellement les programmes sociaux, le régime fiscal et la législation du travail avec le «modèle américain».55 En contrepartie, ils suggèrent des ententes commerciales sectorielles avec les États-Unis et des efforts accrus du gouvernement en vue de diversifier nos exportations vers d’autres pays.
Les syndicats redoutent également que l’entente ne marginalise leur poids et que l’individualisme américain ne remplace un sens social plus développé de ce côté-ci de la frontière. Historiquement, en effet, les gouvernements au Canada ont été plus interventionnistes que ceux des États-Unis dans le domaine économique, plus généreux dans leurs programmes sociaux et plus ouverts à faciliter la syndicalisation. La position des syndicats serait probablement différente si l’accord était signé avec la Suède ou l’Autriche plutôt qu’avec le plus capitaliste des États industriels
Après l’accession au pouvoir des libéraux à Québec en 1985 et des conservateurs
à Ottawa en 1984, les syndicats des secteurs public et parapublic sont soumis à
des lois spéciales de retour au travail beaucoup plus fréquemment
qu’antérieurement. Qu’adviendra-t-il finalement des sanctions prévues par la loi
160 adoptée le 11 novembre 1986 à la suite des grèves menées cette année-là par
des syndiqués du secteur public et parapublic?
Du côté des sanctions de la loi 160, les centrales multiplient les griefs pour en rendre l’application très difficile dans les établissements de santé et elles entament des procédures judiciaires pour démontrer qu’elles sont contraires au droit d’association garanti par les chartes canadienne et québécoise des droits. Comme la perte d’un an d’ancienneté par jour de grève est un casse-tête pour les administrations, une entente intervient en juin 1991 avec le gouvernement pour que les employés recouvrent leur ancienneté en échange de l’abandon de milliers de griefs intentés par les syndicats. En août suivant, un jugement de la Cour supérieure reconnaît à tout le moins l’inconstitutionnalité de cette dernière sanction parce qu’elle était disproportionnée par rapport à l’objectif poursuivi par le gouvernement.
Pour justifier les gels et les faibles augmentations de rémunération tout comme les
coupures dans les programmes sociaux du début des années 1990, le
gouvernement libéral fait valoir l’ampleur de son déficit et de son endettement de
même que la nécessité d’avoir une fiscalité concurrentielle avec l’Ontario. Quelle
est alors la réponse des centrales syndicales?
Pour éviter de subir une loi spéciale et préserver leur droit de négocier, les syndicats acceptent la deuxième option, assortie d’un montant forfaitaire pour compenser les effets de l’inflation (jusqu’à 1 %)
Contrairement aux sommets de la fin des années 1970, qui étaient davantage des
consultations fortement médiatisées, les sommets de 1996 constituent de
véritables négociations entre l’État et les agents socio-économiques en vue de
déterminer des orientations conjointes. À propos de quel sujet la Conférence sur
le devenir social et économique du Québec qui se tient du 18 au 20 mars 1996
devient-elle en négociation? Qu’est-ce qui mine éventuellement la volonté de
concertation et, plus globalement, la lune de miel des syndicats avec le
gouvernement péquiste dirigé par Lucien Bouchard?
- la Conférence sur le devenir social et économique du Québec se transforme en une négociation où les centrales acceptent une réduction complète du déficit gouvernemental sur trois ans (pour 2000) en échange de la promesse du gouvernement de revoir la fiscalité, de ne pas effectuer de coupures de programmes, de réduire la pauvreté et de stimuler l’emploi.86
- moins de deux semaines après la fin du sommet, il exige la réouverture des conventions collectives des employés des secteurs public et parapublic signées l’année précédente. La mesure lui apparaît essentielle pour parvenir à l’élimination du défi en l’an 2000, objectif appuyé par les centrales au premier sommet. Sa proposition consiste à réduire la semaine de travail de 35 à 32 heures et de compenser les pertes de salaire à même les surplus des régimes de retraite.
Que démontrent, depuis les années 1980, les études gouvernementale (et,
notamment, celles menées par l’Institut de la statistique du Québec) en ce qui
concerne l’écart de rémunération entre les salariés du secteur public québécois et
les autres salariés ?
- Depuis la fin des années 1980, les études gouvernementales montrent que l’écart de rémunération entre le secteur public québécois et les autres salariés continue de se creuser. Même si les négociations dans les secteurs public et parapublic sont souvent l’objet d’affrontements, l’écart de rémunération continue de se creuser depuis le début des années 1980.111 Quant aux enseignants et aux infirmières, pour lesquels il n’est pas possible de faire le rapport avec le secteur privé, on sait que leur rémunération souffre de moins en moins la comparaison avec celle de leurs homologues des autres provinces.
Depuis une décennie, le gouvernement québécois, mieux en mesure d’imposer ses vues, ne respecte plus la politique de rémunération qu’il s’est lui-même donnée dans les années 1980. Cette politique stipule qu’il faut aligner la rémunération des employés gouvernementaux sur celle du secteur privé.113 Pour les employés de l’État, un redressement en vertu de l’équité salariale pourrait être un ingrédient susceptible de réduire l’écart qui les sépare des autres salariés québécois.
Que l’on croit en l’existence d’un « modèle québécois » ou pas, il est indéniable
qu’au moins sur la forme, les gouvernements libéraux dirigés par Jean Charest
puis plus tard Philippe Couillard rompent avec l’attitude de leurs prédécesseurs,
péquistes comme libéraux. Expliquez comment.
les gouvernements libéraux dirigés par Jean Charest puis plus tard Philippe Couillard rompent avec l’attitude de ses prédécesseurs, péquistes comme libéraux. Malgré toutes les avancées et la solidité qu’il a pu acquérir depuis la Révolution tranquille, le syndicalisme québécois reste fortement dépendant des orientations politiques de Québec. L’antisyndicalisme est un sentiment facile à répandre, comme l’ont prouvé l’Action démocratique du Québec de Mario Dumont puis la Coalition avenir Québec.194 Les commentaires de Jean Charest ou plus récemment le président du Conseil du Trésor du gouvernement Couillard M. Martin Coiteux, stigmatisant les fonctionnaires comme des « privilégiés », font penser que le gouvernement ne se gênera pas pour user de cette arme lors de négociations pendant lesquelles l’opinion publique joue un rôle non négligeable. Les prochains mois seront donc un test de la solidité du syndicalisme québécois. Et la bataille ne se déroulera pas uniquement derrière les portes closes des salles de négociation.
Depuis 1960, création d’emploi dans le secteur tertiaire privé et public. Définit le secteur tertiaire.
Col blanc affecté a des tâche administratives
Employés de commerce et de services divers.
Difficulté d’organisation des secteurs générateurs d’emplois
Quel est ce secteur et quel genre d’emploi y sont créé?
Secteur privé tertiaire
Commerce de détail
Restauration
Institutions financières