Accidents du travail Flashcards
Définition d’un(e) :
- Accident de travail
- Accident de trajet
- Incapcité de travail total
- COnsolidation
Accident du travail :
- Article L-411-1/2 du Code de la Sécurité Sociale
- « Est consideré comme AT quelle qu’en soit la cause, l’accident survenu par le fait ou à l’occasion du
- travail, à toute personne salariée ou travaillant, à quelque titre ou en quelque lieu que ce soit, pour un ou plusieurs employeurs »
- En pratique, conditions d’AT reconnues par la jurisprudence (5) :
- Existence d’un fait accidentel
- Caractère « violent et soudain » (≠ MPI)
- Présence d’une lésion corporelle (imputable)
- Par une cause extérieure (traumatisme, outil…)
-
Existence d’un lien entre ce fait et le travail
- Contexte professionnel : « au lieu et au temps habituels du travail »
- Lien de causalité = présomption d’imputabilité pour la victime
- Elle n’a pas à apporter la preuve du lien entre le travail et l’accident.
- S’il y a litige, c’est la CPAM qui doit en démontrer l’absence.
Accident de trajet :
- = accident survenu pendant le « parcours normal » aller ou retour entre:
- Sa résidence principale et le lieu de travail
- Le lieu de travail et le lieu où le travailleur prend son repas
- !! L’accident de trajet ne bénéficie pas toujours de la présomption d’imputabilité (lien entre l’accident et
- l’activité professionnelle)
- Notion d’itinéraire protégé retenue par les tribunaux : la présomption d’imputabilité s’applique.
- Si accident hors de cet itinéraire : l’imputabilité du trajet doit être prouvée par constats +/- témoignages.
- Tout écart de trajet sans rapport avec le travail invalide l’imputabilité !
Incapacité totale de travail (ITT)
- Estimation de la durée durant laquelle le patient sera gêné dans la vie quotidienne
- !! N’a pas de rapport avec la capacité à travailler (ITT pour les enfants aussi…)
- → Elle s’étend jusqu’à la date de consolidation / peut être prolongée.
Consolidation :
- Moment à partir duquel les lésions ne pourront plus être améliorées par des soins
- !! Ne signifie par l’arrêt des soins (souvent nécessaires pour éviter une aggravation)
Définition d’un Accident de travail
Accident du travail :
- Article L-411-1/2 du Code de la Sécurité Sociale
- « Est consideré comme AT quelle qu’en soit la cause, l’accident survenu par le fait ou à l’occasion du
- travail, à toute personne salariée ou travaillant, à quelque titre ou en quelque lieu que ce soit, pour un ou plusieurs employeurs »
- En pratique, conditions d’AT reconnues par la jurisprudence (5) :
- Existence d’un fait accidentel
- Caractère « violent et soudain » (≠ MPI)
- Présence d’une lésion corporelle (imputable)
- Par une cause extérieure (traumatisme, outil…)
-
Existence d’un lien entre ce fait et le travail
- Contexte professionnel : « au lieu et au temps habituels du travail »
- Lien de causalité = présomption d’imputabilité pour la victime
- Elle n’a pas à apporter la preuve du lien entre le travail et l’accident.
- S’il y a litige, c’est la CPAM qui doit en démontrer l’absence.
Définition d’un Accident de trajet
:
Accident de trajet :
- = accident survenu pendant le « parcours normal » aller ou retour entre:
- Sa résidence principale et le lieu de travail
- Le lieu de travail et le lieu où le travailleur prend son repas
- !! L’accident de trajet ne bénéficie pas toujours de la présomption d’imputabilité (lien entre l’accident et
- l’activité professionnelle)
- Notion d’itinéraire protégé retenue par les tribunaux : la présomption d’imputabilité s’applique.
- Si accident hors de cet itinéraire : l’imputabilité du trajet doit être prouvée par constats +/- témoignages.
- Tout écart de trajet sans rapport avec le travail invalide l’imputabilité !
Définition d’une Incapcité de travail total
:
Incapacité totale de travail (ITT)
- Estimation de la durée durant laquelle le patient sera gêné dans la vie quotidienne
- !! N’a pas de rapport avec la capacité à travailler (ITT pour les enfants aussi…)
- → Elle s’étend jusqu’à la date de consolidation / peut être prolongée.
Définition d’une Consolidation :
Consolidation :
- Moment à partir duquel les lésions ne pourront plus être améliorées par des soins (dans le cadre d’un accident de travail)
- !! Ne signifie par l’arrêt des soins (souvent nécessaires pour éviter une aggravation)
Définition d’un(e) :
- Accident de travail
- Accident de trajet
- Incapcité de travail total
- COnsolidation
Accident du travail :
- Article L-411-1/2 du Code de la Sécurité Sociale
- « Est consideré comme AT quelle qu’en soit la cause, l’accident survenu par le fait ou à l’occasion du
- travail, à toute personne salariée ou travaillant, à quelque titre ou en quelque lieu que ce soit, pour un ou plusieurs employeurs »
- En pratique, conditions d’AT reconnues par la jurisprudence (5) :
- Existence d’un fait accidentel
- Caractère « violent et soudain » (≠ MPI)
- Présence d’une lésion corporelle (imputable)
- Par une cause extérieure (traumatisme, outil…)
-
Existence d’un lien entre ce fait et le travail
- Contexte professionnel : « au lieu et au temps habituels du travail »
- Lien de causalité = présomption d’imputabilité pour la victime
- Elle n’a pas à apporter la preuve du lien entre le travail et l’accident.
- S’il y a litige, c’est la CPAM qui doit en démontrer l’absence.
Accident de trajet :
- = accident survenu pendant le « parcours normal » aller ou retour entre:
- Sa résidence principale et le lieu de travail
- Le lieu de travail et le lieu où le travailleur prend son repas
- !! L’accident de trajet ne bénéficie pas toujours de la présomption d’imputabilité (lien entre l’accident et
- l’activité professionnelle)
- Notion d’itinéraire protégé retenue par les tribunaux : la présomption d’imputabilité s’applique.
- Si accident hors de cet itinéraire : l’imputabilité du trajet doit être prouvée par constats +/- témoignages.
- Tout écart de trajet sans rapport avec le travail invalide l’imputabilité !
Incapacité totale de travail (ITT)
- Estimation de la durée durant laquelle le patient sera gêné dans la vie quotidienne
- !! N’a pas de rapport avec la capacité à travailler (ITT pour les enfants aussi…)
- → Elle s’étend jusqu’à la date de consolidation / peut être prolongée.
Consolidation :
- Moment à partir duquel les lésions ne pourront plus être améliorées par des soins
- !! Ne signifie par l’arrêt des soins (souvent nécessaires pour éviter une aggravation)
Pour la déclaration d’accident de travail, rôle de :
- La victime
- L’employeur
- Le médecin traitant
- La CPAM de la victime
Victime :
- Informe l’employeur dans les 24h suivant l’AT (par oral ou lettre recommandée)
- Se rend chez le médecin de son choix pour effectuer le certificat médical initial
- Doit envoyer le volet « arrêt de travail » du certificat médical initial à son employeur
- Remarque : si non déclaré sous 72h ouvrables, possibilité de délai selon ITT (incapcité de travail totale)
Employeur :
- Déclare l’AT à la CPAM de la victime dans les 48h +++ (lettre recommandée)
- Remet à la victime une feuille d’AT sous 20 jours et datée pour PenC à 100%
- Envoie à la CPAM une attestation de salaire (!! ≠ bulletin de paie)
Médecin traitant (MT)
- Établit le certificat médical initial (Certificat médical initial - Accident du travail et Maladie professionnelle / CPAM / 2017)
- 3 exemplaires : 1 pour victime (volet 3) + 2 pour CPAM (volets 1 et 2)
- Description de l’état de la victime, conséquences et suites éventuelles
- Détermine la durée de l‘arrêt de travail probable
- Remarque : si besoin : certificat de prolongation des soins
- Si patient pas guéri après la durée initiale de l’arrêt de travail
CPAM de la victime :
- Reconnaît (ou pas) la réalité de l’AT dans un délai de 30 jours
- Prend en charge à 100% les soins du patient (cf assurance maladie)
- Informe l’inspection du travail +/- enquête administrative et médicale
Pour la déclaration d’accident de travail, rôle de la victime et l’employeur :
Victime :
- Informe l’employeur dans les 24h suivant l’AT (par oral ou lettre recommandée)
- Se rend chez le médecin de son choix pour effectuer le certificat médical initial
- Doit envoyer le volet « arrêt de travail » du certificat médical initial à son employeur
- Remarque : si non déclaré sous 72h ouvrables, possibilité de délai selon ITT (incapcité de travail totale)
Employeur :
- Déclare l’AT à la CPAM de la victime dans les 48h +++ (lettre recommandée)
- Remet à la victime une feuille d’AT sous 20 jours et datée pour PenC à 100%
- Envoie à la CPAM une attestation de salaire (!! ≠ bulletin de paie)
Pour la déclaration d’accident de travail, rôle du médecin traitant et de la CPAM de la victime :
Médecin traitant (MT)
- Établit le certificat médical initial (Certificat médical initial - Accident du travail et Maladie professionnelle / CPAM / 2017)
- 3 exemplaires : 1 pour victime (volet 3) + 2 pour CPAM (volets 1 et 2)
- Description de l’état de la victime, conséquences et suites éventuelles
- Détermine la durée de l‘arrêt de travail probable
- Remarque : si besoin : certificat de prolongation des soins
- Si patient pas guéri après la durée initiale de l’arrêt de travail
CPAM de la victime :
- Reconnaît (ou pas) la réalité de l’AT dans un délai de 30 jours
- Prend en charge à 100% les soins du patient (cf assurance maladie)
- Informe l’inspection du travail +/- enquête administrative et médicale
Pour la déclaration d’accident de travail, rôle de :
- La victime
- L’employeur
- Le médecin traitant
- La CPAM de la victime
Victime :
- Informe l’employeur dans les 24h suivant l’AT (par oral ou lettre recommandée)
- Se rend chez le médecin de son choix pour effectuer le certificat médical initial
- Doit envoyer le volet « arrêt de travail » du certificat médical initial à son employeur
- Remarque : si non déclaré sous 72h ouvrables, possibilité de délai selon ITT (incapcité de travail totale)
Employeur :
- Déclare l’AT à la CPAM de la victime dans les 48h +++ (lettre recommandée)
- Remet à la victime une feuille d’AT sous 20 jours et datée pour PenC à 100%
- Envoie à la CPAM une attestation de salaire (!! ≠ bulletin de paie)
Médecin traitant (MT)
- Établit le certificat médical initial (Certificat médical initial - Accident du travail et Maladie professionnelle / CPAM / 2017)
- 3 exemplaires : 1 pour victime (volet 3) + 2 pour CPAM (volets 1 et 2)
- Description de l’état de la victime, conséquences et suites éventuelles
- Détermine la durée de l‘arrêt de travail probable
- Remarque : si besoin : certificat de prolongation des soins
- Si patient pas guéri après la durée initiale de l’arrêt de travail
CPAM de la victime :
- Reconnaît (ou pas) la réalité de l’AT dans un délai de 30 jours
- Prend en charge à 100% les soins du patient (cf assurance maladie)
- Informe l’inspection du travail +/- enquête administrative et médicale
Prestation en nature et en espèce dans la réparation d’un arrêt de travail :
Prestations en nature :
- Prise en charge à 100% = exonération du ticket modérateur
- Tiers payant = pas de frais à avancer
- !! Non limitées dans le temps : sont valables après consolidation
-
Arrêt de travail :
- Période pendant laquelle le patient n’est pas en état de travailler (≠ ITT !)
- !! Garantie de non-licenciement pendant l’arrêt de travail
Prestations en espèces
-
Indemnités journalières versées par la CPAM
- 1er jour : salaire total versé par l’employeur
- jusqu’à J28 : indemnités = 60% du dernier salaire
- à partir de J29: indemnités = 80% du dernier salaire
-
Rente selon l’incapacité permanente partielle (IPP)
- Si conclusion du certificat médical final = « consolidation avec séquelles »
- Le taux d’IPP est déterminé par le médecin conseil de la sécurité sociale.
- Puis rente calculée selon le taux d’IPP :
- si IPP < 10% : capital donné en une fois
- si IPP ≥ 10% : rente trimestrielle selon le dernier salaire
- La rente ne prend fin que si décès ou IPP < 10% après révision.
Prestation en nature dans la réparation d’un arrêt de travail :
Prestations en nature :
- Prise en charge à 100% = exonération du ticket modérateur
- Tiers payant = pas de frais à avancer
- !! Non limitées dans le temps : sont valables après consolidation
-
Arrêt de travail :
- Période pendant laquelle le patient n’est pas en état de travailler (≠ ITT !)
- !! Garantie de non-licenciement pendant l’arrêt de travail
Prestation en espèce dans la réparation d’un arrêt de travail :
Prestations en espèces
-
Indemnités journalières versées par la CPAM
- 1er jour : salaire total versé par l’employeur
- jusqu’à J28 : indemnités = 60% du dernier salaire
- à partir de J29: indemnités = 80% du dernier salaire
-
Rente selon l’incapacité permanente partielle (IPP)
- Si conclusion du certificat médical final = « consolidation avec séquelles »
- Le taux d’IPP est déterminé par le médecin conseil de la sécurité sociale.
- Puis rente calculée selon le taux d’IPP :
- si IPP < 10% : capital donné en une fois
- si IPP ≥ 10% : rente trimestrielle selon le dernier salaire
- La rente ne prend fin que si décès ou IPP < 10% après révision.
Prestation en nature et en espèce dans la réparation d’un arrêt de travail :
Prestations en nature :
- Prise en charge à 100% = exonération du ticket modérateur
- Tiers payant = pas de frais à avancer
- !! Non limitées dans le temps : sont valables après consolidation
-
Arrêt de travail :
- Période pendant laquelle le patient n’est pas en état de travailler (≠ ITT !)
- !! Garantie de non-licenciement pendant l’arrêt de travail
Prestations en espèces
-
Indemnités journalières versées par la CPAM
- 1er jour : salaire total versé par l’employeur
- jusqu’à J28 : indemnités = 60% du dernier salaire
- à partir de J29: indemnités = 80% du dernier salaire
-
Rente selon l’incapacité permanente partielle (IPP)
- Si conclusion du certificat médical final = « consolidation avec séquelles »
- Le taux d’IPP est déterminé par le médecin conseil de la sécurité sociale.
- Puis rente calculée selon le taux d’IPP :
- si IPP < 10% : capital donné en une fois
- si IPP ≥ 10% : rente trimestrielle selon le dernier salaire
- La rente ne prend fin que si décès ou IPP < 10% après révision.
Les 2 documents nécessaires pour la reprise du travail :
Certificat médical final (CMF): rédigé par le médecin traitant :
- En 2 exemplaires : 1 pour la victime / 1 pour la CPAM (sous 24h)
- Précisant la date de reprise du travail et la conclusion :
- « Guérison avec retour à l’état antérieur »
- « Guérison apparente avec possibilité de rechute ultérieure »
- « Consolidation avec séquelles » (⇒ IPP à déterminer par sécurité sociale)
Certificat d’aptitude au poste de travail: rédigé par le médecin du travail :
- Au cours de la visite de reprise : obligatoire si arrêt de travail d’au moins 30 jours
- Peut être précédée d’une visite de pré-reprise si adaptation du poste nécessaire
Rôle du médecin du travail après un accident du travail :
!! ne délivre pas l’arrêt de travail (c’est le médecin traitant)
Visite de reprise si arrêt de travail > 30J
Propose un aménagement de poste ou un reclassement selon les séquelles
Information et formation sur les risques professionnels
Révise les moyens de prévention collective et individuelle si nécessaire
Contestation de la réalité de l’arrêt de travail :
Par la CPAM (délai de 15 jours)
Par l’employeur (mais présomption d’imputabilité)
!! En aucun cas par le médecin
2 situation n’étant pas des arrets de travails :
- *Activités hors de l’autorité de l’employeur** (ex: détour sur trajet…)
- *Accident pendant la suspension du contrat de travai**l (grève, congés)