8 - Le concept de résilience Flashcards
En parlant de résilience, on parle de domaines positifs de l’intervention. Plusieurs ont tenté de définir l’adaptation et les processus qui y mènent en abordant le caractère positif du développement, centré autour de quatre idées.
- Focus sur éléments positifs de la personne et de son environnement.
- Focus sur les facteurs de protection.
- Focus sur le processus de développement, plutôt que sur le
résultat. - Coping/Stratégies d’adaptation personnelles.
Vrai ou faux, une idée centrale du phénomène de la résilience est d’essayer de cibler les éléments positifs?
Vrai
Il est avancé, lorsqu’on parle de résilience, qu’il est redondant de discuter de facteurs de risque et de protection, puisqu’un facteur de risque est souvent l’absence d’un facteur de protection. Donne des exemples:
- Scolarité/absence de scolarité
- Soutien social/faible soutien social
- Pairs aidants/pairs déviants
Quel facteur est souvent associé à la résilience des enfants dans des situations difficiles?
Contexte familial stable
Quelle est l’importance des études longitudinales dans la compréhension de la résilience?
Elles permettent de suivre les trajectoires de développement au fil du temps.
Selon l’étude Christchurch (1996), quels sont des traits qui peuvent décrire un enfant résilient?
- Moins d’adversité familiale.
- Plus d’intelligence (échelles de QI).
- Moins de recherche de nouveauté.
- Groupes de pairs moins délinquants.
Si la présence de facteurs de protection implique l’absence de certains facteurs de risque, est-ce qu’on peut parler de résilience ou simplement de …
« moins de risque »?
Vrai ou faux, quand on observe les facteurs de risque et de protection en résilience, on remarque que l’un est souvent simplement l’opposé de l’autre (par exemple, scolarité vs faible taux de scolarité).
Vrai
Comme les facteurs de risque et de protection sont souvent deux côtés de la même médaille, beaucoup de chercheurs précisent le type de variable à laquelle ils font référence en précisant son rôle dans leur réflexion ou dans leur
modèle explicatif, plutôt que de parler de facteurs de risque ou de facteurs de
protection, par exemple…
au lieu d’étudier un taux de scolarité élevé comme un facteur de protection et un faible taux de scolarité comme un facteur de protection, on étudie le taux de scolarité, peu importe son emplacement, et son lien avec le développement et la résilience.
Pourquoi est-il important d’étudier le plus de variables possibles dans l’environnement de l’enfant pour comprendre son développement et sa résilience?
En écartant certains éléments clés de l’environnement de l’enfant, on n’a pas accès à l’image complète. En incluant plus de variables dans le modèle, j’intègre mieux le « risque » auquel l’enfant est exposé, et donc sa résilience.
Il existe quatre grandes idées reliées aux études sur la résilience, quelles sont-elles?
- Chacune présente des avantages par rapport à l’étude développement de l’enfant.
- Chacune présente une préoccupation sur le plan méthodologique et conceptuel.
- Débat sur l’existence ou non de la résilience.
- La résilience n’implique pas un fonctionnement supérieur.
Si les enfants « s’en sortent » lorsqu’il y a moins de risque, ce n’est pas la
résilience….
C’est l’absence de risque
Quel est le problème du (vieux) modèle médical dans l’étude du développement?
C’est un modèle qui lie une cause à un effet, alors que dans le développement, une cause (disputes entre les parents) peut avoir plusieurs effets (affecter relation parents, stress pour l’enfant, etc.) et vice-versa.
Il ne suffit pas de trouver des « liens » entre des variables. Il est important de trouver…
des explications portant sur des processus de développement.
Quelle est la différence entre un indicateur de risque et un mécanisme de risque?
Les indicateurs de risque sont des signaux, des mesures ou des données quantitatives et qualitatives qui peuvent être utilisés pour évaluer la probabilité ou la gravité d’un risque alors que les mécanismes de risque font référence aux processus, événements ou conditions qui peuvent contribuer à la réalisation d’un risque.