5. Virologie II Flashcards
Les virus sont-ils des parasites?
Oui
Toutes les cellules sont-elles permissives à l’infection virale?
Non. Certaines cellules infectées ne permettent pas la multiplication du virus.
Pourquoi les cellules ne sont pas toutes permissives à l’infection virale?
Peut être dû à l’absence de fonctions requises par le virus, ou à différents modes de résistance intracellulaire qui ne seront pas traités ici
Effets de l’infection virale sur les cellules: Virus cytolytiques (3)
- Stratégie la plus simple
- Destruction des cellules
- Mécanismes divers (inhibition de la synthèse des protéines cellulaires, inhibition de la synthèse ou destruction de l’ADN cellulaire, modifications des propriétés de la membrane cytoplasmique, etc.)
Effets de l’infection virale sur les cellules: Infection persistante (4)
- Les cellules survivent
- Le virus se multiplie (plus ou moins)
- Influence du type cellulaire
- Co-évolution virus-cellule
Effets de l’infection virale sur les cellules: Transformation cellulaire (3)
- Forme de persistance
- Changement des cellules
- Cellules transformées vs cancéreuses
Cellules transformées vs cancéreuses
Virus vont changer les propriétés de croissance des cellules. Les cellules altérées de cette manière sont dites transformées et possèdent des propriétés qui les rapprochent des cellules cancéreuses: multiplication illimitée, croissance rapide, perte d’adhérence (pouvant mener aux métastases in vivo), etc. Cette propriété a mené à l’idée que certains virus peuvent causer des cancers, une idée prouvée par la suite chez les animaux et, plus récemment, chez l’humain.
Modes de transmission (6)
- Respiratoire (plus populaire)
- Oral (gastro-intestinal) (deuxième plus populaire)
- Contacts sexuels
- Sang
- Insectes
- Morsures d’animaux
Types d’infection (4)
- Infection aigüe (apparition de la maladie lorsque le niveau de virus atteint un certain seuil)
- Complications tardives (ex. VIH à SIDA)
- Infection latente (ex. herpes, varicelle-zona)
- Infection chronique (entraîne le développement de maladies à très long terme, comme le cancer du foie associé à l’infection chronique par le virus de l’hépatite C)
Exemple de conséquence chez l’organisme quand réponse mal contrôlée du système immunitaire
Immunopathogenèse virale
La sévérité de la maladie produite par un virus dépend de quoi?
De la capacité du virus à se multiplier mais aussi de l’importance du tissu infecté et de la réponse du système immunitaire
Types de pathologies virales (6)
- Infections respiratoires
- Infections gastro-intestinales
- Hépatites virales
- Infections génitales
- Infections du système nerveux
- Infections du système immunitaire
Exemple de virus qui atteint les yeux
Adénovirus
Exemple de virus qui atteint le sang
VIH*
Exemples de virus qui atteint la peau (3)
- Papillome
- Herpes
- Rougeole
Exemple de virus qui atteint le foie
Hépatite A, B, C
Exemple de virus qui atteint l’embryon
Rubéole
Exemples de virus qui atteint le système nerveux (3)
- Polio*
- Virus du Nil
- Rage*
Exemples de virus qui atteint le nez et la gorge (3)
- Influenza
- Rhinovirus
- Coronavirus*
Exemples de virus qui atteint les poumons (2)
- Influenza
- Coronavirus
Exemples de virus qui atteint l’intestin (2)
- Rotavirus
- Virus Norwalk
Exemples de virus qui atteint les organes sexuels (2)
- Papillomavirus
- Herpes
Quelle est une prévention des infections virales qui a contribué largement au combat contre les infections virales?
Vaccination
Autres stratégies visent à limiter l’exposition aux virus pathogènes (5)
- Traitement de l’eau de consommation
- Prévention des maladies transmissibles sexuellement
- Test des stocks sanguins destinés à la transfusion
- Distanciation
- Port du masque
Principe de vaccination (3)
- Système immunitaire en contact avec une (ou des) protéines du virus
- Protéines reconnues comme étrangères, agiront comme antigène, déclenchant la mise en place de mécanismes de défense (anticorps, etc.)
- Lors d’une réexposition au même virus, les anticorps présents ou la réponse mémoire empêche l’infection ou élimine plus rapidement le virus
Trois stratégies principales des vaccins antiviraux
- Vaccins inactivés
- Vaccins atténués
- Vaccins dits « recombinants »
Vaccins inactivés
Injection d’un virus qui a été traité de manière à lui faire perdre sa capacité à infecter, par exemple en l’exposant à différents produits chimiques
Vaccins atténués
Le virus conserve une certaine capacité de réplication, mais sans produire de maladie, il s’agit donc d’un virus mutant
Vaccins dits « recombinants ».
Dans ce cas, on tire avantage du génie génétique pour exprimer une ou plusieurs protéines virales. On injecte celles-ci ou on utilise différentes stratégies pour permettre la production de la protéine dans l’organisme.
De manière générale, les vaccins 1. ___________ tendent à être 2. __________ puisque le virus ne se multiplie pas dans l’organisme; de plus, la protection est moins « 3. ___________ » puisque la 4. ___________ diffère généralement du 5. __________ du virus. Ceci explique qu’on administre généralement 6. ___________ et qu’on utilise souvent 7. ____________.
- inactivés
- moins efficaces
- naturelle
- voie d’inoculation
- mode d’entrée habituelle
- plus d’une dose
- des adjuvants visant à amplifier l’immunogénicité du vaccin
Bien que les vaccins 1. __________ soient généralement 2. _________, ils présentent évidemment certains problèmes de sécurité en cas de 3. __________, ce qui pourrait amener une réversion vers un phénotype pathogène.
- atténués
- plus efficaces
- manque de stabilité de la mutation
Dans la dernière approche de vaccin 1. __________, il n’y a pas de virus en tant que tel, ce qui limite évidemment les risques. L’efficacité de ces vaccins tend à ressembler davantage à celle des virus 2. _________, mais varie beaucoup selon les différentes approches utilisées. Certaines approches utilisent des 3. __________, d’autres de 4. _________ permettant l’expression d’une ou plusieurs protéines virales. Dans certains cas, le vaccin recombinant pourrait en fait entraîner 5. __________. En effet, les virus possèdent divers mécanismes pouvant limiter le déclenchement de la réponse immunitaire; l’expression d’une seule protéine virale bien choisie (par exemple la protéine permettant la fixation du virus à la surface cellulaire) peut permettre de contourner ce problème.
- dit « recombinant »
- inactivés
- protéines
- l’ARN
- une meilleure réponse immunitaire que l’infection virale elle-même
Agents antiviraux (3)
- Cible antivirale (difficultés et action directe ou indirecte)
- Limites et toxicité
- Exemple des analogues de nucléotides
Utilités des virus (5)
- Insecticides (agents de contrôle) biologiques
- Agents antimicrobiens (phagothérapie)
- Virus oncolytiques
- Vecteurs de gènes (thérapie génique)
- Vecteurs de vaccination
Insecticides (agents de contrôle) biologiques
La grande spécificité des virus, par rapport aux insecticides chimiques, permet d’utiliser les virus contre certaines espèces avec des niveaux de risque beaucoup plus faibles pour l’environnement et les autres espèces (par exemple les araignées, oiseaux, etc.)
Agents antimicrobiens (phagothérapie)
- En médecine et en médecine vétérinaire, l’utilisation des antibiotiques devient de plus en plus inefficace par l’apparition de souches bactériennes pathogènes résistantes
- Certains virus s’attaquant spécifiquement à ces bactéries ont été utilisés par le passé
Virus contre les cancers (virus oncolytiques)
Plusieurs virus peuvent aussi, naturellement ou après manipulation génétique, détruire de manière préférentielle des cellules cancéreuses tout en épargnant les cellules normales
Vecteurs de gènes (thérapie génique)
- Les virus ayant évolué de manière à transporter de manière efficace leur matériel génétique d’une cellule à l’autre, ils sont donc d’excellents vecteurs pour introduire des acides nucléiques dans une cellule
- Cette utilisation permet de développer de nouvelles stratégies de «thérapie génique» visant à remplacer des gènes défectueux dans certaines cellules et ainsi contribuer au traitement de maladies génétiques
Vecteurs de vaccination
Utiliser un virus pour en combattre un autre, c’est un peu l’idée lorsqu’on utilise un virus pour exprimer des protéines (antigènes) d’un autre virus contre lequel on souhaite vacciner. Ces approches sont évidemment d’actualité avec les efforts actuels de vaccination contre le virus responsable de la COVID-19 (le SRAS-CoV-2). On peut par exemple remplacer en totalité ou en partie la glycoprotéine d’enveloppe d’un virus bénin par la glycoprotéine du coronavirus afin de présenter cette glycoprotéine au système immunitaire.