2 et 3. Notions d’immunologie: Système immunitaire Flashcards
Antigène
Toute substance reconnue comme étrangère par le système immunitaire d’un organisme animal
Système immunitaire
Ensemble des cellules et organes impliqués dans la réponse immunitaire
Immunologie
Science qui étudie les réactions d’un organisme animal vis-à-vis des substances reconnues comme étrangères (antigènes)
Réponse immunitaire
Acquisition de propriétés nouvelles par un organisme animal suite à une immunisation
Immunisation
Mise en contact du système immunitaire avec un antigène
Quelle est la première expérience
Réponse à médiation humorale
Exp 1: jour 0 (2)
- Prélèvement chez un cobaye adulte normal d’un échantillon de sang (sérum)
- Injection à l’animal par voie intraveineuse (i.v.) d’une protéine étrangère, la S.A.H. (sérum albumine humaine)
Exp 1: jour 0 observations (2)
- Le sérum de l’animal mis en présence de l’antigène (S.A.H.) dans un tube ne donne aucune réaction visible
- L’animal remis dans sa cage après l’injection ne présente aucune réaction anormale
Exp 1: trois semaines plus tard (2)
- Nouveau prélèvement chez le même cobaye d’un échantillon de sang (sérum)
- Seconde injection à l’animal, par voie intraveineuse (i.v.), de la même protéine étrangère (S.A.H.)
Exp 1: trois semaine plus tard observations (3)
- Le sérum de l’animal mis en présence de l’antigène (S.A.H.) donne un précipité blanchâtre dans le tube
- L’animal remis en cage après l’injection montre des signes d’agitation, puis des spasmes bronchiques et une détresse respiratoire
- Les symptômes s’intensifient et l’animal meurt en quelques minutes
Exp 1: interpretations (4)
- Choc anaphylactique
- L’injection à un animal d’une protéine étrangère (inoffensive) a provoqué chez lui l’apparition de propriétés
- In vitro: par la capacité du sérum, contenant des anticorps d’isotype IgG anti-S.A.H., à précipiter avec cette protéine étrangère
- In vivo: In vivo, par l’apparition d’une réaction d’hypersensibilité médiée par des anticorps d’isotype IgE anti-S.A.H., fatale pour l’animal dans les conditions expérimentales utilisées ici - À l’aide de contrôles appropriés, il est possible de démontrer que l’acquisition de ces propriétés nouvelles est spécifique de la substance injectée à l’animal au début de l’expérience.
- De plus, cette propriété nouvelle spécifique a pu être mise en évidence à partir du sérum de l’animal: il s’agit donc d’une réponse à médiation humorale médiée par des anticorps.
Quelle est l’experience 2?
Réponse à médiation cellulaire
Exp 2: jour 0 (1)
Utilisation de deux cobayes adultes normaux; l’un est injecté avec du B.C.G.1 et l’autre est non injecté
Exp 2: jour 0 observations (1)
Les deux animaux, remis dans leur cage après l’injection, ne présentent aucune réaction anormale
Exp 2: 6 semaines plus tard (1)
Injection aux deux mêmes cobayes de la tuberculine2 par voie intra-dermique (i.d.)
Exp 2: 6 semaines plus tard observations (2)
- Chez le cobaye qui n’a pas été préalablement injecté avec le B.C.G., cette injection ne provoque aucune réaction
- Chez le cobaye qui a déjà reçu le B.C.G., on observe au site d’injection de la tuberculine une réaction qui se manifeste par une rougeur et une induration, atteignant un maximum environ 48h après l’injection et disparaissant progressivement sans laisser de traces
Exp 2: 10 jours plus tard (1) (après 6 semaines)
Injection aux deux mêmes cobayes de bacilles tuberculeux virulents
Exp 2: 10 jours plus tard (1) (après 6 semaines) observations (2)
- Chez le cobaye qui n’a pas été préalablement injecté avec le B.C.G., cette injection entraînera une infection tuberculeuse et, éventuellement, la mort de l’animal
- Le cobaye ayant déjà reçu le B.C.G. survivra
Exp 2: interpretations (3)
- Les observations décrivent le phénomène de résistance à la tuberculose. L’injection à un animal d’une substance étrangère, en l’occurrence le B.C.G., a provoqué chez l’animal l’apparition de propriétés nouvelles, mises en évidence par une réaction locale à la tuberculine et par une résistance à l’infection tuberculeuse
- À l’aide de contrôles appropriés, il est possible de démontrer que l’acquisition de ces propriétés nouvelles est spécifique au bacille injecté à l’animal au début de l’expérience
- De plus, cette propriété nouvelle spécifique ne peut être mise en évidence à partir du sérum de l’animal, mais uniquement à partir des cellules lymphoïdes: il s’agit d’une réponse à médiation cellulaire
Diversité de la réponse immunitaire adaptative
Un animal peut acquérir des propriétés nouvelles et spécifiques vis-à-vis d’antigènes selon deux mécanismes distincts: la réponse humorale et la réponse cellulaire
Réponse humorale
- Produits se retrouvent en circulation sous forme de protéines qui reconnaissent spécifiquement les antigènes extra cellulaires (ANTICORPS)
- Lymphocytes B (différenciation dans la moelle osseuse chez les mammifères) sont les précurseurs des plasmocytes, lesquels sécrètent des protéines, les anticorps, capables de réagir spécifiquement avec les antigènes qui ont induit leur synthèse
Réponse cellulaire
- Des lymphocytes T sensibilisés de manière spécifique vis-à-vis des antigènes sont retrouvés en circulation dans l’organisme
- Derrière le polymorphisme des réactions immunitaires adaptatives, on retrouve un dénominateur commun: l’acquisition de propriétés nouvelles et spécifiques (humorales ou cellulaires) vis-à-vis de substances qui sont reconnues comme étrangères (antigènes)
Humoral immunity
B lymphocytes secrete antibodies that eliminate extracellular microbes. In cell-mediated immunity, T lymphocytes either activate macrophages to destroy phagocytosed microbes or kill infected cells
Immunité inné et adaptative
Évènement qui se produisent suite à l’introduction d’antigène dans l’organisme
Immunité innée (3)
- Réponse non-spécifique (premier événement)
- Seule réactions chez les invertébrés (pas d’immunité spécifique)
- L’efficacité des mécanismes de défense contre l’infection est variable selon l’agent microbien en cause. Pour celle raison, l’immunité spécifique adaptative doit entrer en jeu dans un deuxième temps pour le contrôle efficace de plusieurs agents microbiens
Première ligne de défense immunité innée (3)
- Inflammation: augmentation de la perméabilité vasculaire (tumor, rubor, calor, dolor) et attirance localement de phagocytes (chimiotactisme) qui migrent de la circulation vers les tissus en traversant l’endothélium vasculaire (diapédèse)
- Phagocytoses: polymorphonucléaires neutrophiles (PMNs) et macrophages
- Cellules NK (natural killer) et système complément
Immunité adaptative (3)
- Réponse spécifique (deuxième événement)
- La seconde ligne de défense reflète l’acquisition de propriétés nouvelles spécifiques, soit humorales, soit cellulaires, et, dans certains cas, à la fois humorales et cellulaires
- Ces réactions sont médiées par les cellules propres au système immunitaire: les cellules du système lymphoïde
Réaction d’anticorps (réponse humorale)
Détruit l’agent infectieux ou neutralise les récepteurs qui permettent à cet agent de pénétrer dans la cellule (neutralisé son inafectivité)
S’il s’agit d’une toxine produite par l’agent infectieux, cette toxine peut être neutralisée par l’anticorps et ainsi devenir inoffensive
Action des lymphocytes T (2)
- Soit détruire l’antigène avec lequel ils viennent en contact (cytotoxicité)
- Soit sécréter des médiateurs chimiques non-spécifiques (cytokines). Parmi les nombreuses cytokines, certaines stimulent le chimiotactisme (chimiokines), d’autres activent les macrophages, etc., ce qui stimule les capacités de défense de l’organisme
Ontogenèse
Développement de l’individu depuis la fécondation jusqu’à l’âge adulte
Organes lymphoïdes centraux (3)
À partir du sac vitellin, les cellules souches hématopoïétiques migrent vers le foie, la rate, et la moelle osseuse; des cellules souches seront ensuite retrouvées dans la moelle osseuse pendant toute la vie de l’individu
Cellules souches hématopoïétiques de la moelle osseuse
Précurseurs de toutes les lignées cellulaires sanguines et cellules du sytème immunitaire et lymphocytes par différenciation et pas prolifération
Lignées cellulaires sanguines (5)
- Globules rouges (érythrocytes)
- Granulocytes (neutrophiles, éosinophiles, basophiles)
- Monocytes (précurseurs des macrophages tissulaires)
- Lymphocytes
- Plaquettes
Cellule blastique
Cellules peu différenciées
Organes lymphoïdes (2)
- Thymus
- Bourse de Fabricius (chez les oiseaux)
Cellules lymphoïdes de la moelle osseuse colonisant le thymus
Elles vont se prolifère et différencier pour donner naissance aux lymphocytes T (thymo-dépendants)
Cellules lymphoïdes de la moelle osseuse colonisant la bourse de Fabricius
Elles vont se proliférer et se différencier pour donner naissance aux lymphocytes B (Burso-dépendants)
Multiplication des lymphocytes B ou T
S’effectue en absence d’antigène (indépendante d’antigène)
Récepteurs de surfaces des lymphocytes B et T
- BCR et TCR
- Permettent de reconnaitre spécifiquement une seule structure antigénique
Organes lymphoïdes periheriques (6)
- Ganglions lymphatiques
- Rate
- Amygdales
- Plaques de Peyer
- Appendice caecal
- Toute autre collection lymphoïde moins importante retrouvée dans l’organisme