305.2 CONCEPTS TACTIQUES Flashcards

1
Q

IGH / DISPOSITION DE SÉCURITÉ - Un IGH ou un ITGH dispose généralement des installations de sécurité suivantes, sur lesquelles doit s’appuyer en permanence le COS :

A

►un poste central de sécurité (PCS) situé au niveau d’accès pompiers où se trouve le personnel de sécurité et le système de sécurité incendie de catégorie A (SSI A). Les agents de sécurité sont en mesure de fournir les premiers renseignements relatifs au fonctionnement des installations de sécurité (dispositifs actionnés de sécurité, [DAS]) et de rendre compte des actions déjà entreprises (évacuation du compartiment, compartimentage et désenfumage, extinction)
►les tableaux de commande et de contrôle de l’ensemble des installations techniques
►les liaisons internes (téléphones, émetteurs-récepteurs, interphones)
►les liaisons externes
►les colonnes sèches ou humides
►les RIA
►le système d’extinction automatique à eau (obligatoire en ITGH après 2013)
►un ou des ascenseurs prioritaires

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2
Q

ITGH - DISPOSITION CONSTRUCTIVES COMPLEMENTAIRES

A

De conception similaire à un IGH, un ITGH est réalisé sur la base de textes qui complètent et renforcent la règlementation IGH. Le concept tactique s’appliquera donc de la même manière dans un IGH et un ITGH.Il est à noter qu’un local de gestion d’intervention, contigu au poste central de sécurité, est installé dans les ITGH afin de permettre aux services publics de secours et de lutte contre l’incendie d’organiser et de gérer leurs moyens mis en œuvre en cas d’incendie ou, s’ils le jugent nécessaire, de tout autre événement concernant l’immeuble où ils seraient engagés.Ce local a une surface d’au moins 150 m² et dispose d’un moyen de liaison direct avec le poste central de sécurité incendie ainsi que d’une liaison téléphonique urbaine fixe.Un local identique à celui défini ci-dessus, appelé «local de sécurité incendie avancé », est installé à un niveau situé sensiblement aux deux tiers de la hauteur de l’ITGH. Il peut être activé sans délai ni contrainte particulière dès que le COS en effectue la demande. Le cheminement permettant aux intervenants de rejoindre ce local depuis les escaliers et les ascenseurs est balisé.

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3
Q

IGH - Les principes fondamentaux d’une intervention en IGH ou ITGH consistent à :

A

►envoyer en priorité des moyens au niveau du feu (personnels et matériels des engins)
►assurer l’évacuation du niveau sinistré, la reconnaissance des niveaux immédiatement supérieurs et inférieurs et attaquer le sinistre ►utiliser les moyens propres à l’établissement : RIA, communications radios, plans
►organiser rapidement la chaine de commandement en 2 composantes : le poste de commandement avancé (PCA) et le poste de commandement principal (PCP)
►exploiter au plus tôt l’ensemble des informations et matériels fournis au PCS
►établir au plus tôt la liaison et maîtriser les communications entre les éléments agissant au niveau du feu, au PCA et au PCP
►assurer le balisage
►coordonner l’engagement des renforts

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4
Q

IGH - ENGAGEMENT DES MOYENS

L’intervention en IGH ou ITGH repose sur

A

►un détachement préconstitué permettant d’effectuer les premières étapes de la marche générale des opérations ;
►des principes d’engagement pour chacun des premiers engins ;
►une structure de commandement comprenant le PCA et le PCP.Le PCA est situé à un niveau proche du feu :
• niveau N-2 pour les interventions dans les niveaux en superstructure ;
• au plus près possible pour les niveaux en infrastructure.Il permet à l’autorité qui le commande d’être en contact direct avec les primo-intervenants et le PCP.
Le PCP est généralement situé au PCS de l’immeuble.Il permet au COS d’assurer le commandement en s’appuyant sur tous les dispositifs de sécurité présents.

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5
Q

IGH ENGAGEMENT DES 1ER ENGINS

A

L’engagement d’un groupe ÉTARÉ constitue la base de l’intervention dans les IGH ou ITGH. Ainsi, systématiquement et quel que soit le bâtiment :

Les 2 premiers engins-pompe :

►emportent le matériel nécessaire à l’établissement de moyens hydrauliques et le matériel d’ouverture de porte
►font alimenter, le cas échéant, les colonnes sèches par les conducteurs
►passent obligatoirement au PCS pour recueillir les renseignements (en cas de PCS déporté, le premier engin-pompe se rend directement à l’adresse afin de débuter la MGO) :
• localisation du sinistre
• fonctionnement des Dispositifs Actionnés de Sécurité (DAS)
• évacuation du compartiment concerné
• toutes autres informations utiles que communiquera le chef d’équipe du service de sécurité incendie présent au PCS
►se dotent des moyens de communication et des dispositifs propres à l’établissement (émetteurs-récepteurs, clés, plans…)
►rejoignent le niveau N-2 (ou le plus proche en infrastructure) au moyen de l’ascenseur prioritaire
►font assurer la gestion du ou des ascenseurs prioritaires par du personnel désigné (équipe d’un engin-pompe, SSIAP…)
►rejoignent le niveau sinistré par les escaliers
►font effectuer les 1ères missions de la marche générale des opérations (MGO)
►s’assurent que le niveau sinistré a été évacué et ordonnent, si nécessaire au vu de l’ampleur du sinistre, l’évacuation des niveaux immédiatement supérieurs et inférieurs
►vérifient :
• la fermeture des différentes portes coupe-feu (ascenseurs, circulations horizontales communes)
• le fonctionnement de l’interphone et des émetteurs-récepteurs fournis par le PCS

Le 3e engin-pompe :

►se rend au PCS
►agit en fonction des comptes- rendus ou des ordres
►prépare la réalimentation des réservoirs

Le chef de garde du CSTC, quel que soit son ordre d’arrivée
►doit impérativement monter au niveau du sinistre
►peut exercer le commandement depuis ce niveau ou à N-2
►demande des moyens de renforcement si nécessaire
►renseigne le commandement le plus rapidement possible
►constitue l’embryon du PCA et établit les communications avec le PCP
►fait un point de situation à l’OGC situé au PCP

Le MEA :

►dépose le DOP au PCS, effectue le balisage « accès engins - PCS - ascenseurs » au moyen d’une tresse ou d’un dispositif non entravant, puis se met à disposition du COS

Le VSAV :

►se met à disposition du COS

L’OGC :

►fait le point de situation au PCS d’où, selon le cas, il prend le commandement
►si l’OSG prend le COS, l’OGC rejoint le PCA

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6
Q

IGH - ORGANISATION DU COMMANDEMENT

A

Le COS dirige l’action depuis le PCA pour le niveau chef de garde, ou depuis le PCP à partir du niveau OGC.
Il est en liaison :
►vers l’avant avec le PCA
►vers l’extérieur par radio, conformément aux ordres particuliers des transmissions (OPT) et aux ordres complémentaires des transmissions (OCT) en vigueur
Pour activer la chaine de liaison, de commandement et de soutien, il utilise :
►les cages d’escalier
►les ascenseurs prioritaires
►les ascenseurs à commande accompagnée
►les lignes téléphoniques propres à l’immeuble
►les émetteurs-récepteurs de l’établissement
►les interphones

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7
Q

IGH - PRINCIPES D’ÉVACUATION

A

Un feu évoluant normalement doit rester limité au compartiment dans lequel il a pris naissance.
L’évacuation des occupants est normalement prévue :
►au niveau du feu
►aux niveaux immédiatement supérieur et inférieur si l’incendie prend de l’ampleur
Si les fumées ou le feu sortent de ces limites, pour se propager aux compartiments supérieurs ou inférieurs, l’évacuation totale ou partielle de l’IGH doit être décidée.Il en est de même lorsque le COS estime que l’extinction ne sera pas obtenue dans les délais normaux.C’est une décision extrêmement grave en raison des risques qu’elle comporte ; confusion, affolement, panique. Une fois la décision prise, le responsable de la sécurité doit être associé à la procédure d’évacuation.
L’évacuation doit être :
►progressive ;
►effectuée niveau par niveau ;
►accompagnée.

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8
Q

espace naturel - feu développé - 4phases

A

►la reconnaissance
►la mise en sécurité
►l’attaque
►la surveillance

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9
Q

espace naturel - Reconnaissance

A

Elle permet :
►d’apprécier l’ampleur du sinistre, son contour et ses possibilités de propagation en se plaçant sur des points hauts, si nécessaire au moyen du MEA ou à l’aide d’un hélicoptère
►de demander des moyens, prévoir les relèves
►de préciser les accès à emprunter ainsi que la ZDI adaptée en précisant les coordonnées Brigade
►d’organiser l’engagement des moyens de manière à pouvoir assurer en permanence la réalimentation des engins selon le principe d’un moyen à l’attaque, un moyen au point d’eau et un moyen en transit
►de prévoir un itinéraire de repli
►de ne s’engager que sur des itinéraires praticables

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10
Q

espace naturel - attaque - 3 phases

A

Fixer,
Maîtriser
Éteindre

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11
Q

espace naturel - Sécurité individuelle

A

►se déplacer ou manœuvrer toujours en binôme
►ne pas s’engager dans la végétation haute non reconnue
►observer toujours la progression du front du feu
►rester dans la tenue d’intervention définie, ceci malgré des conditions de travail et/ou climatiques astreignantes. Le port du casque est obligatoire pour l’ensemble de l’équipage. La veste textile est portée pendant toute la durée de la phase d’attaque. Les gants doivent être portés du début à la fin de l’intervention
►prendre les précautions nécessaires relatives à l’hydratation du personnel engagé.

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12
Q

espace naturel - Sécurité collective

A

►reconnaître à pied ou en véhicule léger les pistes, les aires pour effectuer les demi-tours ; le guidage est impératif
►veiller à la fermeture des vitres, des portières et des volets de ventilation de l’engin
►ranger son engin sur le bord de la piste de façon à ne pas gêner la progression des autres engins
►s’assurer que tous les engins sur une même piste sont dans le même sens
►toujours prévoir un chemin de repli ou se mettre dans le sens du départ. Éviter les zones dangereuses (pentes positives, endroits ventés). Préférer les zones favorables : les secteurs dégagés ou déjà brûlés ►garder impérativement une réserve d’eau de 200 l dans la citerne indispensable à la protection de l’équipage et de l’engin et en dessous duquel l’engin doit être désengagé
►en cas de danger : se regrouper / gagner les flancs, les zones brûlées ou pyrorésistantes / ne pas quitter la cabine / ne pas essayer de gagner de vitesse un feu surtout en montée / se signaler aux autres secours (Gyrophare + 2 tons + radio)

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13
Q

TUNNEL - PRINCIPES FONDAMENTAUX D’UNE INTERVENTION EN TUNNEL

A

Les principes fondamentaux d’une intervention dans un tunnel consistent à mener simultanément :
►les opérations de sauvetage et d’évacuation du public resté dans les véhicules ou présent dans le tunnel
►les opérations d’extinction en établissant directement au plus vite sur les poteaux d’incendie alimentés (lorsqu’ils existent) les moyens hydrauliques les plus puissants possibles

Ces actions sont complétées par :
►des reconnaissances dans l’ensemble de l’ouvrage (niches, IS et escaliers qui les desservent…)
►la prise en compte du public extrait du tunnel (demande de centre d’accueil des impliqués le cas échéant) en coordination avec la police
►une maîtrise permanente des liaisons internes et externes
►un contact permanent avec le CES afin de maîtriser les installations et moyens techniques propres à chaque tunnel

Toutes ces opérations sont menées en considérant en permanence :
►les tunnels comme des zones d’exclusion
►la stabilité au feu de l’ouvrage au regard de la nature du sinistre, en mesure de commander un retrait des intervenants et/ou une reconnaissance ou une évacuation du niveau supérieur

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14
Q

TUNNEL - PRINCIPE D’ENGAGEMENT DES MOYENS

A

L’intervention en tunnel repose sur :
►un détachement pré-constitué permettant d’effectuer les premières étapes de la marche générale des opérations (MGO)
►des principes d’engagement pour chacun des premiers engins
►un poste de commandement avancé (PCA) situé au plus près du sinistre, soit au niveau d’une IS, soit à l’entrée du tunnel
►un poste de commandement principal (PCP) situé en retrait

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15
Q

TUNNEL - ENGAGEMENT DES PREMIERS ENGINS

A

L’engagement simultané de 3 engins-pompe constitue la base de l’intervention dans les tunnels routiers, dont le but est d’encadrer le sinistre au plus vite afin de mettre en application les principes fondamentaux de l’intervention. L’engagement depuis l’extérieur par les issues est la règle générale. En l’absence d’une telle possibilité, l’engagement des engins dans le tube sinistré doit s’effectuer avec précaution et sur ordre du COS, après analyse des éléments d’ambiance observés : qualité du désenfumage, nombre et types de véhicule en cause. Les engins BSPP ne sont pas équipés pour intervenir dans un espace enfumé, tout le personnel ne disposant pas d’ARI. Le souci du chemin de repli doit être constant
Ainsi, l’engagement type des moyens est le suivant :
►1ER ENGIN (EP Cgi ou EP et VL CdG)
dénommé par la suite engin AMONT s’engage par l’IS située immédiatement en amont du sinistre, ou, si le tunnel ne dispose pas d’IS, par la voie qui correspond au sens de circulation présumé du sinistre
►LA MGO guide les premières actions du COS. Il demande les renforts nécessaires et renseigne le commandement. L’accès par lequel s’engage l’engin AMONT est appelé « accès principal » pour l’intervention. C’est à partir de là que s’organise et monte en puissance la chaîne de commandement

►2E ENGIN (dénommé par la suite engin SOUTIEN), après reconnaissance du tube non sinistré dans le cas des tunnels bitubes, se présente, à la tête de tube, dans le sens de circulation. Il ne s’engage dans le tube que sur ordre du COS, en complément de l’engin AMONT ;

►3E ENGIN (dénommé par la suite engin AVAL) s’engage côté AVAL par l’IS située immédiatement en aval du sinistre, ou, si le tunnel ne dispose pas d’IS, et sur ordre du COS, par le débouché du sens de circulation présumé du sinistre. Le risque de voir surgir un véhicule ne pouvant être totalement écarté, il pénètre dans le tunnel avec la plus grande vigilance ;

►le 1ER OGC se rend à l’accès principal, recueille les premiers renseignements auprès des différents chefs d’agrès et prend les mesures qui s’imposent. Il établit immédiatement les liaisons avec l’officier situé au CES afin d’obtenir toutes les informations disponibles

►SECOND OGC se rend au CES et prend le rôle d’officier de liaison. À ce titre il doit :• entrer en contact, par radio, au plus tôt avec le COS afin de lui transmettre immédiatement les éventuels renseignements urgents. Les PAU peuvent constituer une solution de communication de secours entre le tunnel, le CES et l’OGC le cas échéant• assurer le relais pour la mise en œuvre de toutes les mesures techniques décidées par le COS et mises en œuvre avant l’arrivée des SP (désenfumage mécanique par exemple)• recueillir les informations essentielles grâce aux équipements de surveillance (nature du sinistre et nombre de véhicules impliqués, présence ou non d’usagers réfugiés, vérification de l’abaissement des barrières de sécurité, localisation des issues de secours et ouvertures réalisées ou non, etc.). Deux systèmes de caméras se côtoient au CES : la vidéo et la DAI permettent une visualisation en direct de l’intervention et des images enregistrées si nécessaire• transmettre les éventuelles possibilités d’accès identifiées par le CES au COS ainsi que les informations extérieures parvenant au CES (autres PC sécurité) ;• transmettre au CES l’autorisation de rétablissement de circulation du COS ;
►En l’absence de CES, cet officier se rend à l’accès principal et se met à disposition du COS
►MEA et VSAV se rendent à l’accès principal, à disposition du COS
Autres engins : sauf ordre contraire, tous les renforts se rendent à l’accès principal (issue amont ou entrée du tunnel).

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16
Q

TUNNEL - ENGAGEMENT DES MOYENS DE RENFORCEMENT

A

Les engins de renforcement se rendent :
►soit en ZDI, définie à l’avance ou précisée par le COS
►soit à l’accès principal dans les autres cas

17
Q

POLLUTION - Sur une intervention pour pollution terrestre ne nécessitant pas de concept d’engagement particulier, l’action du COS portera en priorité sur les points suivants :

A

►agir sur la fuite
►canaliser les écoulements
►limiter la pénétration dans les égouts, les sols etc.
►demander les moyens spécialisés

18
Q

POLLUTION - PRINCIPES D’INTERVENTION SUR UNE POLLUTION AQUATIQUE

A

L’importance d’une pollution est déterminée par :
►le volume et la nature du polluant
►sa localisation et son étendue
►les critères organisationnels
La source d’une pollution située sur le secteur Brigade peut impacter des départements de la grande couronne et nécessiter un engagement interdépartemental voire zonal.

19
Q

POLLUTION - Réalisées en amont et en aval de la pollution, les reconnaissances ont pour but, si possible, d’agir sur la source de la pollution et donc réduire ses effets puis :

A

►d’évaluer les risques pour la population, les intervenants et l’environnement
►de demander les moyens de renforcement nécessaires. Le COS précise l’emplacement de la ZDI
►de déterminer, autant que possible, l’origine, la nature et l’importance de la pollution
►d’estimer le volume de polluantSimultanément, les données contenues dans le « guide opérateur pollution » sont exploitées :
►les cours d’eau (largeur, etc.)
►la localisation des points de captage en eau potable
►la localisation des usines de type SEVESO II
►les écluses
►les zones de pose de barrage (ZDI, mise à l’eau, points d’ancrage, etc.)

20
Q

POLLUTION - MESSAGE DE RENSEIGNEMENT A MINIMA -

A

►la nature du polluant, si elle est connue
►l’origine connue ou non
►la surface ou l’étendue de la pollution
►la notion de pollution récupérable ou non
►l’emplacement prévisible du secteur « récupération » le cas échéant
►les opérations en cours (reconnaissance des berges, confinement, etc.)

21
Q

POLLUTION - MISSION EP CGI

A
►évaluation de la pollution
►choix des EPI
►demande si besoin du niveau
►tactique 2 (GAPt ou GAPa) : demande de groupe
►renseigne le commandement
►reconnaissances terrestres « amont »
►recherche de l’origine de la pollution
22
Q

POLLUTION - MISSION EP

A

►reconnaissances terrestres « amont »
►recherche de l’origine de la pollution
►actions à mener sur l’origine de la pollution

23
Q

INTERFER - Tout COS doit donc s’appuyer sur les dispositions existantes, à savoir :

A

►la permanence générale (PG) RATP, le permanent des réseaux ferrés (PRF, seul cadre en charge de lancer les séquences de désenfumage pour la RATP, et interlocuteur du COS pour ce domaine) et l’officier de liaison BSPP
►un chef d’incident local ou principal (CIL ou CIP) en mesure de lui apporter une aide technique
►le centre opérationnel de gestion de la circulation (COGC) pour le réseau SNCF et l’officier de liaison BSPP envoyé auprès du Dirigeant Réseau Circulation
►le PCC TRANSDEV pour le réseau ferré de l’aéroport Charles de Gaulle (CDGVAL)
►un poste central de sécurité incendie (PCSI), ou centre de surveillance, ou local de gestion d’intervention (LGI) ou bureau de vente (billetterie) qui, bien que généralement situé en infrastructure, se situe à un niveau supérieur aux voies. Les intervenants y trouvent les téléphones, des plans ou clefs éventuelles (pentocurvilignes et poumared pour les accès aux façades de quai des lignes automatisées)
►des colonnes sèches avec prises d’incendie tous les 100 m en tunnel (sur certaines lignes et prolongements récents)
►des guides opérateurs de lignes RATP destinés à mettre en œuvre, en relation avec le permanent des réseaux ferrés (PRF), le désenfumage de la station ou de l’inter-station
►des téléphones de bout de quai qui permettent de contacter les régulateurs de lignes (coupure des énergies), le CSO, le CO et la coordination médicale
►des rupteurs d’alarme
►des prises pour généphones
►éventuellement des dispositifs spécifiques d’accès des secours (accès-pompiers) qui ne sont normalement pas dimensionnés pour évacuer les usagers
►un éclairage de sécurité et de jalonnement
►des cheminements d’évacuation des passagers en tunnel (lignes récentes ou réaménagées) et sur les portions aériennes

24
Q

INTERFER - DANGERS SPÉCIFIQUES LORS D’UN FEU EN TUNNEL

A

Les retours d’expérience des feux de matériels roulants en tunnels ferroviaires montrent que :
►le risque de panique doit être pris en compte dès le début de l’intervention
►le développement des fumées (feu de pneumatiques) peut être rapide, rendant difficile toute approche du sinistre par les secours. Le désenfumage est une opération technique normalement initiée par le PRF (sur le réseau RATP) et menée en relation étroite avec le COS, sur la base des guides opérateurs de ligne (GOL). Elle peut être pilotée à distance ou localement. Toutefois, la modification de scénarios préprogrammés est une décision délicate et doit impérativement être prise en concertation avec l’exploitant (risque de transports de fumées dans les correspondances en tunnel

25
Q

INTERFER - LIMITES D’INTERVENTION DES SAPEURS-POMPIERS

A

Dans ce type d’infrastructures, la longueur des cheminements constitue un obstacle majeur à l’intervention des sapeurs-pompiers. Celle-ci a des conséquences directes sur :
►le balisage qui doit s’effectuer sans obstacle physique à l’évacuation
►les liaisons physiques et les communications
►l’établissement de moyens hydrauliques
►le rayon d’action du personnel
Le recours au personnel ELD qui dispose des matériels et d’un entraînement spécifiques à ce type de reconnaissances, doit être privilégié. De même, l’emploi des caméras thermiques constitue un atout majeur dans le cadre de telles interventions.En toutes circonstances, le risque « attentat » doit guider les premières actions de secours.

26
Q

INTERFER - PRINCIPES FONDAMENTAUX D’UNE INTERVENTION EN TUNNEL

A

Les fondements de l’intervention sont les suivants :
►mise en sécurité du réseau (arrêt de la circulation et/ou coupure électrique du courant de traction)
►évacuation du public ou extraction des victimes
►maîtrise du désenfumage (en relation avec l’OL COGC et l’officier détaché à la PG RATP pour ce réseau)
►attaque précoce du sinistre le cas échéant
►reconnaissances simultanées de part et d’autre du lieu de l’intervention (inter-stations, interconnexions, gares ou stations et accès-pompiers encadrants)
►coordination des moyens dans la ou les stations, gares ou puits d’accès concernés
►maîtrise en permanence des liaisons internes et externesPour y parvenir, il est nécessaire d’appliquer une doctrine d’intervention spécifique qui permet de :
►systématiser l’encadrement du lieu de l’intervention au moyen d’éléments de reconnaissance
►dédoubler si possible les organes de commandement en :
• poste de commandement avancé (PCA), au plus près du sinistre et des moyens de communication propres au réseau, activé dans un premier temps par le chef de garde. Si l’OSG prend le COS, l’OGC prend le commandement du PCA
• poste de commandement principal (PCP)situé dans tout local disposant des moyens de communication : PCSI, centre de surveillance de la gare ou station, bureau de vente, local d’information des voyageurs ;
si la situation rencontrée (attentat, feu, NRBC) interdit la présence de personnel non équipé d’APRF ou d’ARI dans la gare ou station, les PCA et PCP seront activés à l’extérieur de l’emprise ferroviaire. Dans tous les cas, les COS successifs devront s’appuyer sur le CIL puis le CIP dépêché par l’exploitant du réseau.

27
Q

INTERFER - PRINCIPES D’ENGAGEMENT DES MOYENS

A

L’intervention en tunnel repose sur :
►l’envoi d’un détachement préconstitué permettant d’effectuer les premières étapes de la MGO
►des principes d’engagement pour chacun des premiers engins
►une structure de commandement comprenant le PCA et le PCP

28
Q

INTERFER - 1ER GR ETARE

A

Les deux premiers engins-pompe
►alimentent les colonnes sèches, le cas échéant
►se rendent au PCSI ou bureau de vente ou LGI afin de prendre les renseignements liés à l’intervention
►prennent les premières mesures de mise en sécurité du réseau (coupure d’urgence et/ou arrêt de la circulation ferroviaire), et appliquent la MGO : effectuent les premières reconnaissances, portent secours aux victimes, effectuent les premières extractions, recherchent les manifestations d’un acte malveillant, demandent les renforts nécessaires le cas échéant
►réalisent le balisage non entravant, mission primordiale qui doit être effectuée par une équipe désignée. Cette équipe remonte au PCSI, reste en contact téléphonique/radio/dispositif propre à la RATP ou à la SNCF avec le chef d’agrès du premier engin et guide les engins à venir (balisage employé, nature de l’intervention et actions prioritaires)

le troisième engin-pompe :
►passe au PCSI et, guidé par l’équipe de balisage, rejoint les premiers engins avec le matériel approprié
Le chef de garde du CSTC, quel que soit son ordre d’arrivée
►fait réaliser les premières mesures imposées de la MGO
►demande des moyens de renforcement si nécessaire
►renseigne le commandement le plus rapidement possible
►constitue l’embryon du PCA, et prend en compte les moyens de transmission (téléphone de bout quai, moyens de transmission propres à l’établissement, réseau ANTARES, généphone…)
►fait un point de situation à l’OGC situé au PCSI ou PCP (si les transmissions sont indisponibles, il rejoint le PCP)

Le VSAV
►se rend au PCSI ou LGI et se met à disposition du COS
►prend en charge les premières victimes
►propose une zone de PRV/PMA

Le MEA
►se met à disposition du COS. Le balisage ou toute autre mission peut lui être confié

L’OGC
►se rend à l’adresse principale (au local de gestion de l’intervention [LGI]) et entre en contact avec le chef de garde, le second groupe ÉTARÉ, l’OL COGC ou l’officier dépêché à la PG RATP le cas échéant;
►fait procéder à la levée de doute NRBC

29
Q

INTERFER - Cas d’une intervention sur le réseau SNCF :

A

►se rend au COGC SNCF et rend compte au COS de toutes informations intéressant l’intervention recueillies grâce aux équipements de surveillance (nature exacte du sinistre, état du désenfumage…). Il assure la liaison entre l’EMO et le COGC. Il peut faire des points de situation aux autorités du COGC en exploitant les remontées d’information terrain (SITAC, emplacement des ZDI, PMA, bilans, la présence d’autorités, les délais d’interventions, etc.) et le renseigner sur l’emploi et le mode d’action des secours. Il participe aux points de situation du COGC pour relayer et suivre les sollicitations auprès de l’EMO. Le DRC fournit à l’OL les informations concernant les matériels ferroviaires (coordonnées des entreprises ferroviaires concernées, notices techniques, etc.)
►transmet au COGC les éléments concourant à la reprise normale et en sécurité de l’exploitation du réseau

30
Q

ACCIDENT D’AÉRONEF La zone d’aérodrome (ZA)

A

Elle est définie par ses limites domaniales et ses prolongements dans ses aires d’approche finale, jusqu’à une distance de 1 200 m du seuil des pistes. Il s’agit de l’emprise aéroportuaire elle-même et certains ouvrages urbains particuliers (autoroute, route nationale). Aussi 100% de moyens service de sauvetage et de lutte contre les incendies d’aéronefs (SSLIA) sont engagés

31
Q

ACCIDENT D’AÉRONEF La zone voisine d’aérodrome (ZVA)

A
Elle est la zone extérieure à l'aérodrome dans laquelle l'action  des  moyens  d'intervention  aéroportuaires est  prévue  compte  tenu  des  voies  d'accès  et  des performances de ces moyens.
Aussi, 50  %  des  moyens  du  SSLIA  sont  engagés  pour  CDG  et  100  %  des  moyens  pour  LBG  et  ORY  (=  3  VIM). Lors d’une alerte aéronautique, les moyens de secours publics du SSLIA sont gelés et intégrés au module aéronautique
32
Q

ACCIDENT D’AÉRONEF - PRINCIPES FONDAMENTAUX Le dispositif de secours sur les lieux de l’accident est destiné à mener les actions suivantes :

A

►lutter contre le sinistre, en procédant à la recon-naissance à l’extraction des victimes et à l’extinction
►procéder au ramassage et transférer rapidement toutes les victimes et impliqués vers le(s) point(s) de regroupement des victimes (PRV), assurer leur recensement et communiquer la liste au DOS
►assurer la catégorisation et la médicalisation des victimes au niveau du (des) poste médical avancé (PMA) avant leur évacuation
►sécuriser et sectoriser dès que possible la zone de crash Ces opérations étant réalisées en préservant les preuves et indices pour les enquêteurs.

33
Q

ACCIDENT D’AÉRONEF - EXTINCTION

A

En cas de feu d’aéronef, la tactique d’intervention consiste à :
►intervenir massivement avec les moyens mousse sur le foyer ;
►maintenir un tapis de mousse pour éviter une ré-inflammation ;
►maintenir un couloir de survie si besoin et/ou assurer l’évacuation par les moyens existant (issues de secours) ou par la création d’ouverture dans le fuselage (« effraction »). La mise en surpression de la cellule de l’avion au moyen des VOE est de nature à faciliter cette mission et permettre la survie des passagers qui n’ont pas pu évacuer.

En ZA et ZVA, l’extinction est réalisée généralement par le SSLIA au moyen de ses Véhicules d’Intervention Massif (VIM) et éventuellement complété par les moyens de renforcement.

La recherche de la nature du chargement et la levée de doute sur un risque NRBC doivent être entreprises impérativement par le COS. La prise de renseignement sur la nature du chargement peut se faire auprès du commandant de bord (si joignable) ou bien :en ZA et ZVA : ►auprès du commandant des opérations aéroportuaire (COA)hors ZA et ZVA : ►auprès des stations directrices (PVO ORLY – CTA PCDG)►du SSLIA LBG►de la base aérienne 107 - aérodrome de Villacoublay.En fonction des événements en cours, la nécessité d’une remise en service partielle ou totale du SSLIA doit être prise en compte si la reprise d’exploitation de l’aéroport est nécessaire

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Q

ACCIDENT D’AÉRONEF messages radio

A

La contexture des messages est conforme au BSP 115 relatif à la messagerie phonie opérationnelle.En particulier, les informations telles que le type d’appareil, la compagnie aérienne, le nombre de passagers et membres d’équipage sont à transmettre obligatoirement le plus rapidement possible. Ces informations sont en général fournies rapidement par le commandant des opérations aéroportuaires (COA) sur place.