305.2 / 300.17 / 200.20 / 118.2 Flashcards

1
Q

Définition du plan jaune ?

A

BSP 305.2/300.17/200.20/118.2 : NRBC
Définition du plan jaune ?
Le plan jaune est la réponse opérationnelle de la Brigade applicable à tout événement majeur
NRBC entraînant de nombreuses victimes, qu’ils soit d’origine accidentelle ou criminelle. Dans le
cas d’une potentielle menace multisites, le plan jaune peut se décliner dans sa version plan jaune
alpha.

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2
Q

Quels sont les principes généraux du plan jaune ?

A

– Extraction rapide des personnes présentes dans la zone exposées à un danger NRBC
– Évaluation rapide du risque NRBC
– Création d’un périmètre de sécurité
– Tri visuel
– Prise en charge des victimes
– Prise en charge spécifique des premiers intervenants
– Prise en compte de la victimologie

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3
Q

Quelles sont les trois zones du plan jaune ?

A

– Zone d’exclusion : Procéder le plus rapidement possible à :
- Extraction de toutes les personnes au contact ou menacées NRBC
- Tri visuel afin de séparer les victimes selon les symptômes
- Détection d’alerte de présence de toxiques
– Zone contrôlée : - Rassemblement des impliqués au PRI
- Rassemblement des victimes au PRV (déshabillage, décontamination)
- Contrôle des intervenants et éventuelle prise en charge
- Décontamination approfondie des victimes valides/invalides sur ordre
– Zone de soutien : Zone dédiée au commandement et au regroupement des moyens BSPP,
Police, SAMU, associatifs pouvant être associés au concept du plan rouge

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4
Q

Face aux risques technologiques et aux menaces NRBC, quelles actions doivent-être réalisées ?

A

Détecter : Matière dangereuse ou non ?
– Identifier : De quelle matière il s’agit ?
– Mesurer : Combien de matière il y a ?
– Prélever : Échantillons de la matière en cause
– Évaluer : Fournir au COS une appréciation de la population et du territoire impacté
– Transmettre : Les échantillons à un service public compétent

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5
Q

Quelles sont les deux phases de la MGO NRBC ?

A

– Une phrase réflexe, du ressort des premiers intervenants
– Une phrase réfléchie, dévolue aux intervenants spécialisés

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6
Q

Quelles sont les étapes de la phase réflexe ?

A

– Recherche du renseignement
– Protection du personnel
– Sauvetage / Évacuation / Mise à l’abri
– Périmètre de sécurité réflexe
– Détection d’alerte

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7
Q

Quelles sont les étapes de la phase réfléchie ?

A

– Détection de confirmation, identification, mesures
– Zonage de l’espace : Confirmation du périmètre et balisage du périmètre
– Prélèvement, transfert
– Réduction et ou suppression de la cause
– Désengagement / Gestion de la dosimétrie / Remise en condition / Gestion des déchets

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8
Q

Que peuvent provoquer les produits chimiques ?

A

– Accélérer et propager un incendie
– Faire naître un danger d’explosion
– Provoquer de graves brûlures
– Produire des émanations de gaz toxiques ou asphyxiants

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9
Q

Comment sont classés les produits chimiques par le code du travail ?

A

– Explosible (TNT…)
– Comburant (Oxygène peroxydes…)
– Inflammable (Éther, acétylène…)
– Toxique (Sarin, chlore…)
– Corrosif (Acides ou bases provoquant des brûlures chimiques graves)
– Cancérigène, mutagène, toxique pour la reproduction

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10
Q

Que comprend la signalisation des véhicules concernés ?

A

– Des plaques en forme de losange représentant symboliquement les classes dangers
– Des plaques rectangulaires de couleur orange, sur lesquelles figurent le code de danger, ainsi
que le code de la matière transportée (dit code ONU)

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11
Q

Le danger biologique peut se manifester sous des formes diverses, de quoi dépendent-elles ?

A

– De la nature de l’agent ou des agents biologiques
– Des modes de dispersions
– Des voies de pénétration dans l’organisme

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12
Q

Quels sont les deux risques radiologiques, en fonction de l’état et de la nature du radioélément,
auxquels les personnes peuvent être soumises ?

A

– Risque d’irradiation = Exposé aux rayonnements émis par la source radioactive
– Risque de contamination = Exposition externe par contact et/ou exposition interne

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13
Q

Quels sont les 3 CS NRBC ?

A

Livry-Gargan / Pouchet / Rungis

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14
Q

De quoi se compose l’appareil de protection respiratoire filtrant (APRF) ?

A

– Jupe
– Harnais
– Boucle de réglage
– Demi-masque intérieur avec soupapes
– Connecteur RD40 avec soupape d’inspiration et d’expiration
– Membrane phonique
– Visière oculaire

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15
Q

De taille unique, que protège-t-il ?

A

– Les voies respiratoires
– La peau du visage
– Les yeux

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16
Q

Chaque porteur doit vérifier ?

A

– La présence et l’état général de l’APRF
– L’emballage, la date de péremption et l’état général de la cartouche
– L’emballage et la date de péremption des gants butyle
– La présence et l’état général du gant poudreur

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17
Q

La cartouche filtrante à spectre large assure la protection des voies respiratoires en arrêtant quoi ?

A

Les poussières radioactives et les agents biologiques
– Les toxiques de guerre
– Certains produits chimiques industriels (acides, bases, solvants…)
– Les vapeurs d’hydrocarbures

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18
Q

Dans quels cas ne doit-on pas utiliser la cartouche filtrante ?

A

– En présence de :
– Monoxyde et dioxyde de carbone, donc sur feu
– Produit inconnu
– Mélange de produits
– Présence d’iode
– Si la cartouche présente des signes extérieures de détérioration
– Si la concentration en oxygène dans l’air est inférieure à 19%

19
Q

Quelles circonstances justifient la sortie immédiate des zones d’exclusion ou contrôlée ?

A

– Perception d’une odeur
– Difficultés pour respirer
– Apparition de symptômes (intoxication, irradiation des muqueuses)
– Sudation importante par la cartouche

20
Q

Quelle protection offrent les gants butyle contrairement aux gants d’attaque ou de déblai ?

A

Une résistance chimique par rapport aux liquides corrosifs

21
Q

Quelle est la durée de vie de la paire de gants butyle ?

A

5 ans

22
Q

Que comprend la tenue de protection risque biologique renforcée ?

A

– Charlotte
– Paire de lunettes de protection
– Masque FFP3
– Casaque blanche
– Paire de gants vinyle non stérile
– Paire de surchaussures à semelle antidérapante

23
Q

Que comprend la tenue de protection risque biologique exceptionnel ?

A

– Paire de lunettes de protection
– Masque FFP3
– Combinaison avec cagoule
– 2 paires de gants nitrile à manchette
– Paire de surchaussures

24
Q

Que comprend la tenue d’intervention NRBC (COMAT) ?

A

– Combinaison
– Paire de gants butyle
– Semelle antidérapante en PVC
– APRF ou ARI

25
Q

Que comprend la tenue d’intervention NRBC (TYCHEM) ?

A

– Combinaison avec capuche
– Paire de gants butyle
– Surbottes
– APRF ou ARI

26
Q

De quoi les tenues d’intervention NRBC permettent-elles de protéger le sapeur-pompier ?

A

– La contamination par agent chimique (de guerre) contaminant
– La contamination par poussières radioactives
– L’exposition à la plupart des toxiques (gaz) chimiques industriels

27
Q

Contre quoi est protégée la peau du porteur d’un EPI de 3e catégorie ?

A

– Liquides et aérosols
– Brouillards et vapeurs
– Particules chimiques solides
– Matières radioactives (liquides, solides et particules)

28
Q

Quelle est la durée de vie d’une tenue d’intervention NRBC opérationnelle de type COMAT ?

A

10 ans

29
Q

KDUR ?

A

Kit de Décontamination d’Urgence et de Rhabillage

30
Q

Kit de Décontamination d’Urgence et de Rhabillage

A

– 2 colliers d’identification
– 2 sacs plastiques
– 1 paire de gants SAV
– 1 tenue de rhabillage avec cagoule
– 1 masque FFP3
– 1 paire de gant poudreur
– 1 paire de gants nitrile
– 1 couverture de survie
– 1 paire de surchaussures

31
Q

Acronyme de P.D.F.1 ?

A

Papier de Détection modèle F1

32
Q

Que permet le P.D.F.1 ?

A

Il permet la détection colorimétrique des principaux toxiques de guerre présents sous forme liquide :
– vésicants : ypérite
– neurotoxiques de type G : sarin, soman, tabun
– neurotoxiques de type A (ou V) : A4 (ou VX)
- solution militaire de décontamination
- gasoil

33
Q

Quelle est la poudre contenue dans le gant poudreur et quel est son pouvoir d’absorption ?

A

La poudre contenue dans le gant est de la terre de foulon. Elle possède un pouvoir
d’absorption de 90% des corps gras

34
Q

Acronyme de M.C.B.2 ?

A

Multi-Contaminamètre Béta version 2

35
Q

Que permet le MCB2 ?

A

– La levée de doute initiale, sur la présence de radioactivité
– Le contrôle de la contamination radioactive surfacique

36
Q

radeye ? autonomie?

A

900 h

37
Q

allumer éteindre le radeye

A

allumer : 1 pression en bas
éteindre : 3 pression sur le bouton à gauche

38
Q

valeur normal radeye + alarme basse / alarme haute

A

valeur normale : entre 0.25 c/s et 1 c/s

alarme basse : 3c/s
alarme haute : 50 c/s

39
Q

Quelle est l’autonomie du MCB2 ?

A

130 heures en fonctionnement permanent

40
Q

Quelle est l’échelle de lecture du MCB2 ?

A

De 0 à 9999 c/s (coups par seconde)

41
Q

Acronyme de A.P.4.C. ?

A

Appareil Portatif de Contrôle de Contamination

42
Q

Que permet de détecter l’AP4C ?

A

Des toxiques industriels et des agents chimiques de guerre qui pourraient être utilisés dans
un cadre terroriste. D’un point de vue technique, il détecte la présence de soufre et de phosphore
Phophoré / Azoté Azoré / Souffré / hydrocarbure

43
Q

Que retrouve-t-on dans la mallette de l’AP2C ?

A

– Notice d’utilisation
– 2 pipes de prélèvement en mode liquide
– Sangle de portage
– AP2C
– Pince-buzzer
– 6 buses de détection en mode vapeur
– 2 S4PE
– 1 barette de 10 raclettes-test bleues
– 2 barettes de 10 raclettes de prélèvement vertes
– 2 stockeurs d’hydrogène
– 2 blocs-piles et 2 piles

44
Q

Acronyme de S.4.P.E. ?

A

Système Portatif de Prélèvement des Produits Persistants par Évaporation