300.18 Flashcards
Définition de prévention ?
La prévention, c’est prévenir un risque, l’empêcher d’exister, ou tout au moins, essayer par
tous les moyens possibles de parvenir à ce résultat. Les buts des mesures de prévention sont de
concevoir les bâtiments et les règles d’exploitation afin :
– d’éviter l’éclosion de l’incendie
– d’assurer la sécurité des personnes contre les risques d’incendie et de panique
– de permettre une éventuelle évacuation
– de limiter les pertes matérielles
Définition de prévision ?
La prévision, c’est prévoir un risque et en conséquence, prendre des mesures en vue de
combattre ses effets. Les buts des mesures de prévision sont :
– déceler l’incendie dès son éclosion (détection)
– avertir les occupants pour qu’ils évacuent les locaux (alarme)
– prévenir les services chargés de combattre le sinistre (alerte)
– dimensionner et permettre la mise en œuvre des moyens de secours du bâtiment
– permettre et faciliter l’engagement des secours
Quels sont les 2 principaux critères retenus pour déterminer le classement d’un bâtiment
d’habitation ?
La hauteur et les conditions d’accès des secours
Quels sont les différentes familles de bâtiments d’habitation ? 1ere famille
– 1ère famille :
- habitations individuelles
isolées ou jumelées à 1
étage sur rez-de-chaussée
au plus - habitations individuelles à
rez-de-chaussée groupées
en bande - habitations individuelles
à 1 étage sur rez-de-
chaussée, groupées
en bande, lorsque les
structures de chaque
habitation concourant à la
stabilité du bâtiment sont
indépendantes de celles
de l’habitation contiguë
2 ème famille
- habitations individuelles
isolées ou jumelées de
plus de 1 étage sur rez-
de-chaussée - habitations individuelles
à 1 étage sur rez-de-
chaussée seulement,
groupées en bande,
lorsque les structures
de chaque habitation
concourant à la stabilité
du bâtiment ne sont
pas indépendantes des
structures de l’habitation
contiguë - habitations individuelles
de plus de 1 étage sur
rez-de-chaussée groupées
en bande - habitations collectives*
comportant au plus
3 étages sur rez-de-
chaussée
3 e famille A
- Habitations dont le plancher bas du logement le plus haut est situé à 28 m au plus au-dessus du sol
utilement accessible aux engins de sapeurs-pompiers.
On distingue :
3 e famille A
* Habitations répondant
à l’ensemble des
prescriptions suivantes :
comporter au plus 7
étages sur rez-de-
chaussée
comporter des
circulations
horizontales telles
que la distance entre
la porte palière de
logement la plus
éloignée et l’accès à
l’escalier soit au plus
égale à 10 m
être implantées de telle
sorte qu’au rez-de-
chaussée les accès
aux escaliers soient
atteints par la voie
échelles
3 e famille B
Habitations ne
satisfaisant pas à
l’une des conditions
précédentes
4 ème famille
Habitations dont
le plancher bas du
logement le plus haut est
situé :
à plus de 28 m et
à 50 m au plus au-
dessus du niveau du
sol utilement accessible
aux engins des
services de secours
et de lutte contre
l’incendie
Définition d’ERP ?
Constituent des Établissements Recevant du Public (ERP), tous bâtiments, locaux et
enceintes dans lesquels des personnes sont admises, soit librement, soit moyennant une rétribution
ou une participation quelconque, ou dans lesquels sont tenues des réunions ouvertes à tout venant
ou sur invitation, payantes ou non.
Sont considérées comme faisant partie du public toutes les personnes admises dans l’établissement
à quelque titre que ce soit en plus du personnel.
Dans les ERP, quelles caractéristiques doivent avoir les baies accessibles aux SP ?
– Présenter des dimensions minimales permettant l’accessibilité d’un SP équipé (1,30m x
0,90m)
– Être toujours accessibles
– Être ouvrables par une manœuvre simple
Définition de compartiment ERP ?
Un compartiment ERP est un volume dont les exigences de résistance au feu :
– des parois périmétriques (façades exclues) sont renforcées
– des parois verticales intérieures ne sont pas imposées
Définition d’IGH ?
Constitue un Immeuble de Grande Hauteur (IGH) tout corps de bâtiment dont le plancher
bas du dernier niveau est situé, par rapport au niveau du sol le plus haut utilisable pour les engins
des services publics de secours et de lutte contre l’incendie, à plus de :
– 50 m pour les immeubles à usage d’habitation
– 28 m pour tous les autres immeubles
Sur quels grands principes repose la réglementation des IGH ?
Vaincre le feu avant qu’il n’ait atteint une dangereuse extension
– Assurer la mise en sécurité des occupants des compartiments atteints ou menacés
– Permettre, en cas d’incendie, la continuation de la vie normale dans le reste de l’IGH
Par quoi sont atteints ces principes ?
(Sur quels grands principes repose la réglementation des IGH ?)
– Des dispositions constructives et d’exploitation
– Des mesures destinées à favoriser l’évacuation des occupants
– L’organisation de la lutte contre l’incendie
– Des moyens mis à la disposition de sapeurs-pompiers
Dans les IGH, qu’est ce qui permet de vaincre le feu avant qu’il n’ait atteint une dangereuse
extension ?
– l’immeuble est divisé en compartiments, dont les parois ne doivent pas permettre le passage
du feu de l’un à l’autre en moins de 2 heures
– les matériaux combustibles se trouvant dans chaque compartiment sont limités
– les matériaux susceptibles de propager rapidement le feu sont interdits
Dans un IGH, qu’est il interdit ?
Dans un IGH, il est interdit d’entreposer ou de manipuler des substances explosives,
comburantes ou extrêmement inflammables
A quelle distance au plus les IGH doivent-ils se trouver par rapport à un centre de secours ?
3 Km
Quelle est la distance que ne doit pas excéder la sortie d’un IGH à une voie ouverte à la circulation
publique ?
30 mètres (cette voie doit permettre la circulation et le stationnement des engins)
Définition d’un parc de stationnement ?
Un parc de stationnement est un emplacement couvert qui permet le remisage, en dehors de
la voie publique, des véhicules automobiles et de leurs remorques, à l’exclusion de toute autre
activité.
Ils peuvent être :
– indépendant
– dans un bâtiment d’habitation, un ERP, un IGH ou un bâtiment relevant du code du travail
– en superstructure
– en infrastructure
– sous un immeuble bâti
Que doivent respecter les portes d’accès au parc de stationnement ?
– s’ouvrent dans le sens de la sortie
– peuvent être verrouillées en venant de l’extérieur
– doivent être ouvrables sans clé depuis l’intérieur (une seule manœuvre simple)
Que doivent permettre les circulations horizontales dans les bâtiments ?
Les circulations doivent permettre à tous les niveaux de rejoindre les escaliers et au rez-de-
chaussée, les sorties
Dans les bâtiments que doivent respecter les circulations horizontales de grande longueur ?
Les circulations horizontales de grande longueur encloisonnées doivent être recoupées tous
les 25 à 30 m, afin de limiter la propagation du feu et des fumées, par des parois et des portes pare-
flammes de degré ½ heure, munies d’un ferme-porte
A quoi sont destinées les dessertes ?
La desserte est destinée à faciliter le cheminement et le positionnement des engins et des
matériels de sapeurs-pompiers au plus près de la construction.
Différents aménagements publics ou privés permettent de satisfaire à ces exigences des :
– passages pompiers
– voies engins
– voies échelles
– espaces libres
Quelles sont les caractéristiques d’un passage pompiers ?
– Largeur de 1,80m avec un minimum stabilisé de 1,40m (passage des dévidoirs)
– Le plus rectiligne possible (passable des échelles à mains)
– Pente inférieure ou égale à 10% sans marche
Quelles sont les caractéristiques d’une voie engins ?
Largeur utilisable : 3m minimum, libre de stationnement
– Force portante : 16t
– Résistance au poinçonnement
– Rayon intérieur minimum
– Sur largeur dans les virages de faible rayon intérieur
– Hauteur libre : 3,50m
– Pente < à 15 %
Quelles sont les caractéristiques d’une voie échelles ?
– Longueur minimale : 10m
– Largeur utilisable : 4m minimum, libre de stationnement
– Si la section est une impasse, sa largeur minimale est portée à 7m
– Force portante : 16t
– Résistance au poinçonnement
– Rayon intérieur minimum
– Sur largeur dans les virages de faible rayon intérieur
– Hauteur libre : 3,50m
– Pente inférieure ou égale à 10%
Quelles sont les caractéristiques d’un espace libre ?
– La plus petite dimension mesurable au sol (largeur) est supérieure à 8m
– Pas d’obstacle à l’écoulement régulier du public
– Accès et mise en œuvre facile du matériel nécessaire pour opérer les sauvetages et combattre
le feu
– Issues de l’ERP à moins de 60m d’une voie engins
– Largeur minimum de l’accès à partir de la voie engins :
– largeur > 1,80m si h < 8m
– largeur > 3m si h > 8m (échelle aérienne)
Définition de l’espace libre ?
La réalisation de voies engins et/ou échelles est parfois impossible au regard de l’implantation des établissements (ERP enclavés, tissu urbain dense, etc.). Dès lors, des espaces dégagés de tout obstacle doivent permettre l’engagement des services de secours : les espaces
libres
Quels sont les 2 critères qui permettent d’apprécier le comportement au feu en cas d’incendie ?
- Réaction au feu des matériaux
– Résistance au feu des éléments de construction
Quelles sont les classifications de réaction au feu des matériaux ?
– M0 : Incombustible
– M1 : Ininflammable
– M2 : Difficilement inflammable
– M3 : Moyennement inflammable
– M4 : Facilement inflammable
En classification française, les notions de résistance regroupent ?
– La résistance mécanique : stabilité au feu (SF)
– L’étanchéité aux flammes et aux fumées : pare-flammes (PF)
– L’isolation thermique : coupe-feu (CF)
Qu’est ce qui est considéré comme accessible ?
Est considérée comme accessible, toute baie ouvrante de dimensions suffisantes permettant
aux sapeurs-pompiers de pénétrer à un niveau de la construction.
DAAF ?
Détecteur Avertisseur Autonome de Fumée
Depuis quelle date kes DAAF sont obligatoires
8 mars 2015
Où peut-on effectuer une mise à l’abri ?
– Dans un local aménagé (bureau, chambre…)
– Sur un palier surdimensionné d’une cage d’escalier protégée
– Dans une zone protégée (compartiment, secteur, concept de « transfert horizontal »…)
– Dans un espace à l’air libre
– Dans un local spécifiquement dédié
Lors d’un incendie en habitation, quel principe de sauvegarde des occupants est le plus efficace ?
– le feu est chez l’occupant ou celui-ci est directement menacé :
– évacuer le logement en prenant soin de fermer la porte derrière soi
– alerter les secours
– le feu n’est pas chez l’occupant mais il perçoit les signes d’un incendie dans le bâtiment :
– se confiner chez soi
– calfeutrer la porte d’entrée
– alerter les secours
– manifester sa présence aux sapeurs-pompiers
Comment doivent-être les escaliers ?
Les escaliers desservant les étages doivent être continus jusqu’au niveau permettant
l’évacuation sur l’extérieur.
Le volume d’encloisonnement des escaliers desservant les étages ne doit pas être en communication
directe avec le volume d’encloisonnement des escaliers desservant les sous-sols.
Quels bâtiments ou enceintes relèvent du code du travail ?
Ceux qui accueillent des travailleurs dans le cadre de leur activité professionnelle
Où sont obligatoires les équipements d’alarme ?
– tous les ERP
– les bâtiments ou locaux pouvant accueillir plus de 50 personnes ainsi que ceux où sont
manipulées et mises en œuvre certaines matières inflammables
Comment doivent-être les ensembles de celliers ou de caves ?
Le trajet à parcourir entre la porte du cellier ou de la cave la plus éloignée et la porte de
sortie de l’ensemble ne doit pas être supérieur à 20 m. Les portes de ces ensembles :
– doivent s’ouvrir dans le sens de la sortie en venant des celliers ou des caves
– doivent être ouvrables sans clé de l’intérieur
– ne doivent pas s’ouvrir directement sur les escaliers encloisonnés desservant les logements
des bâtiments collectifs
Définition de dégagement ?
Est considéré comme un dégagement, toute partie d’une construction permettant le
cheminement d’évacuation des occupants (circulation horizontale, escalier, etc.) jusqu’à une zone
où ils seront hors de danger
Quels sont les types de dégagements ?
Dégagement normal : Dégagement comptant dans le nombre minimal de dégagements
imposés par la réglementation.
– Dégagement accessoire : Dégagement imposé lorsqu’exceptionnellement les dégagements
normaux ne sont pas judicieusement répartis.
– Dégagements de secours : Pour des raisons d’exploitation, certains dégagements ne sont pas
utilisés en permanence par le public (souvent rencontrés dans les ERP de type M).
– Dégagements supplémentaires : Il peut aussi exister des dégagements en surnombre des
dégagements exigibles
– 40m s’ils ne se situent entre deux escaliers ou sorties opposés
25m dans les autres cas
Que permet l’éclairage de sécurité ?
L’évacuation sûre et facile des personnes et contribue aux opérations de secours.
Il comprend :
– un éclairage d’évacuation (placé en quinconce avec une inter-distance maximale de 30m)
– un éclairage de signalisation
Un fléchage est matérialisé tous les 100m pour indiquer les issues
Caractéristiques des locaux à risques ?
Dans les constructions, certains locaux peuvent présenter des risques accrus d’éclosion, de
développement et de propagation d’un incendie, notamment dus :
– à la présence d’installations techniques
– au potentiel calorifique
– au stockage ou à l’utilisation de matières inflammables ou explosives
Caractéristiques des locaux à risques particuliers ?
ils doivent être signalés sur les plans, éventuellement sur les portes d’accès et isolés des
locaux et dégagements accessibles au public
Quels risques peuvent présenter les installations électriques ?
– de court-circuit
– d’éclosion, de développement et de propagation d’un incendie
– d’électrisation ou d’électrocution pour les occupants et les intervenants
(La mise hors tension de ces installations se fait généralement au moyen d’organes de coupure
devant être repérés et d’accès facile pour les secours)
Les locaux de service électrique doivent ?
– être identifiés
– être faciles à atteindre par les services de secours
– être dotés de moyens d’extinction adaptés aux risques électriques
– disposer d’un éclairage de sécurité
De quoi sont généralement équipées les enseignes lumineuses ?
D’un dispositif de coupure d’urgence
A quoi sont essentiellement liés les risques que peut présenter un groupe électrogène ?
– au combustible utilisé
– au fonctionnement d’un moteur thermique (surchauffe…)
– à l’énergie électrique produite (surtension, électrisation…)
Lorsque le combustible utilisé d’un groupe électrogène est liquide, quelles dispositions doit
respecter l’aménagement du local et l’alimentation en combustible ?
– Sol imperméable formant une cuvette étanche
– Si le local est en sous-sol, disposer d’un conduit débouchant vers l’extérieur permettant la
ventilation par les SP, ou d’un raccord ZAG
– Un dispositif de coupure rapide de l’alimentation en combustible doit être placé à l’extérieur
du local (vanne police)
– Un dépôt de 100 litres de sable, une pelle et des extincteurs portatifs adaptés au risque
doivent être positionnés à proximité de la porte d’accès
Qu’est ce qu’un raccord ZAG ?
Un conduit débouchant à l’extérieur (d’un local en sous-sol) permettant la mise en œuvre du
matériel de ventilation. Il est muni d’un demi raccord de ventilation incendie DN300. Cet orifice
doit être fermé à l’aide d’un dispositif démontable sans outillage.
Lorsque le combustible est gazeux, l’organe de coupure de l’alimentation en gaz doit :
– Commander le barrage des installations du local uniquement
– Être facilement accessible et bien signalé
– Être protégé de toute manœuvre intempestive
– Être situé à proximité d’une issue du local
Par quels méthodes le désenfumage peut-il être réalisé ?
– Par balayage
– Par différence de pressions
– Par combinaison des 2 méthodes ci-dessus
Quels sont les moyens de secours à demeure dans les bâtiments ?
– Moyens d’extinction : extincteurs, robinets d’incendie armés (RIA), installations fixes
d’extinction automatique, déversoirs ponctuels, moyens d’extinction divers : (couvertures,
seaux pompe, réserves de sable…)
– Système d’alarme
– Système de Sécurité Incendie (SSI)
– Système d’alerte
– Service de sécurité incendie
– Poste de sécurité incendie
– Dispositions visant à faciliter l’action des sapeurs pompiers : Bouches et Poteaux d’Incendie
(BI – PI), points d’aspiration, colonnes sèches et/ou humides, plans, ascenseurs prioritaires,
tours d’incendie, trémies d’attaque
– Dispositifs de protection : éléments de construction irrigués, dispositifs d’obturation de la
baie de scène
Comment peuvent-être les systèmes d’extinction automatique ?
A eau de type sprinkleur
– A eau de type brouillard d’eau
– A gaz
Quelle doit être la surface minimale d’un exutoire ou d’un ouvrant que l’on retrouve dans une cage
d’escalier ?
1 mètre carré
Définition d’extincteur ?
Un extincteur est un appareil contenant un agent extincteur qui peut être projeté et dirigé sur
un feu par l’action d’une pression interne
Comment peut être la pression d’un extincteur ?
Permanente : fournie par une compression préalable
– Auxiliaire : fournie par la libération d’un gaz
Il existe des extincteurs portatifs (≤ 20 kg) et des extincteurs mobiles (> 20 kg, généralement sur
roues)
Que comportent en plus les extincteurs à pression auxiliaire ?
– Une cartouche de CO²
– Un percuteur
De quoi se compose un extincteur portatif ?
– D’un corps
– D’une poignée de portage
– D’une goupille de sécurité
– D’un tuyau (qui n’est pas systématique)
– D’une poignée de manœuvre
– D’une lance
– D’une charge d’agent extincteur
– Éventuellement d’une cartouche d’additif
Définition d’un RIA ?
Un Robinet d’Incendie Armé (RIA) est un moyen de lutte contre l’incendie utilisable sur un
feu naissant, dans l’attente des moyens hydrauliques des SP
Que comprend un RIA ?
– Dévidoir à alimentation axiale
– Robinet d’arrêt d’alimentation en eau manuel ou automatique
– Tuyau semi-rigide de 30 m maximum
– Robinet diffuseur à 2 ou 3 positions : fermeture, jet diffusé et/ou jet droit
– Orienteur s’il y a lieu
Quels peuvent être les diamètre nominaux des RIA ?
– DN 19/6 (minimum 35 l/min)
– DN 25/8 (minimum 55 l/min)
– DN 33/12 (minimum 130 l/min)
Par qui est-il préférable que ce matériel soit utilisé ?
– Du personnel formé
– Une personne qualifiée : Service de Sécurité Incendie et d’Assistance à Personnes (SSIAP)
– Des sapeurs-pompiers
Quelle est la pression minimale de fonctionnement d’un RIA ?
La pression minimale de fonctionnement ne doit pas être inférieure à 2,5 bars au RIA le plus
défavorisé (4 bars en IGH).
Où sont installés les RIA ?
Dans certains ERP
– Les IGH : 1 par étage et par cage d’escalier (pas obligatoire en IGH A)
– De nombreux sites industriels
Selon les cas, de qui peuvent-être constitués les services de sécurité incendie ?
Personnes désignées et entraînées à la manœuvre des moyens de secours et à l’évacuation
(infirmières, enseignants, etc.)
– Personnel qualifié service de sécurité incendie et d’assistance à personnes (SSIAP)
– Sapeurs-pompiers privés (ADP, grands sites industriels, etc.)
– Sapeurs-pompiers d’un service public de secours et de lutte contre l’incendie
Où retrouve-t-on du personnel qualifié SSIAP ?
– Obligatoire en IGH
– Imposé dans certains ERP (en fonction du classement)
– Exceptionnellement dans certains bâtiments du code du travail
A quelles caractéristiques doivent répondre les hydrants, publics ou privés ?
Être alimentés par des conduites de 100mm de diamètre intérieur minimum
– Fournir un débit de 60 m³/h minimum
– Fournir le débit ci-dessus sous une pression de 1 bar minimum en régime d’écoulement
– Assurer ce débit pendant au moins 2 heures
Où se trouvent les bouches et les poteaux d’incendie ?
Les bouches et les poteaux d’incendie sont généralement implantés entre 100 et 150m
maximum des entrées des bâtiments, établissements ou immeubles à défendre. Si ces derniers disposent de colonne(s) sèche(s) cette distance est réduite à 60m. La distance entre 2 hydrants est de 200 m maximum.
Ils doivent être facilement accessibles en permanence et situés au plus à 5m du bord de la chaussée
ou d’une aire de stationnement.
Confronté à l’indisponibilité d’une colonne humide, que doit immédiatement faire l’exploitant ?
– Transmettre un signalement au CSTC
– Identifier physiquement la colonne comme étant hors d’usage
Les plans doivent indiquer les dégagements et les voies permettant l’évacuation ainsi que ?
– Des cloisonnements principaux et cheminements des sous-sols
– Des raccordements à l’égout, du tampon hermétique et des soupiraux
– Des chaufferies et éventuellement des dépôts de liquides inflammables
– Des machineries de monte-charge et d’ascenseur
– Des transformateurs et cabines haute tension
– Des groupes de climatisation ou de ventilation
– Des réceptacles vide-ordures
– Des barrages d’alimentation en eau
– De la commande générale de gaz
Définition de colonne sèche ?
Tuyauterie rigide installée à demeure dans un bâtiment ou une structure, utilisée pour la lutte
contre l’incendie
De quoi est équipée une colonne sèche ?
de raccord d’alimentation (se trouve à 3m max de l’entrée et à moins de 60m d’un hydrant)
– éventuellement d’une traînasse (conduite généralement horizontale reliant le raccord
d’alimentation à la colonne)
– la colonne proprement dite
– de prises d’incendie (desservant chaque niveau, munies de bouchons et parfois de robinets)
Quels sont les diamètres des raccord d’alimentation des colonnes sèches ? Des prises d’incendie ?
– Raccord d’alimentation :
– 1 raccord d’alimentation de 65 ou de 100mm
– 2 raccord d’alimentation de 65mm
– Prises d’incendie :
– simples de 40mm ou de 65mm
– doubles de 40mm
– de 65mm associés à 2 de 40mm
Définition de colonne humide ?
Tuyauterie rigide alimentée en permanence en eau sous pression, installée à demeure dans
un bâtiment ou une structure et utilisée pour la lutte contre l’incendie.
(Les colonnes humides sont obligatoirement installées dans les IGH d’une hauteur >50m
Que comprend au minimum une installation de protection incendie par colonne humide ?
Une réserve d’eau potable d’une capacité minimale de 120m3 exclusivement réservée aux
services d’incendie. Dans le cas de certains IGH cette capacité peut être réduite à 60m3 à
condition qu’une réalimentation par les services de secours soit prévue.
– Un dispositif d’alimentation (surpresseur, pompe…) assurant en permanence un débit de
1000L/min par colonne, sous une pression comprise entre 7 et 9 bars.
– 2 colonnes en charge (une par escalier)
– Éventuellement des RIA alimentés par la colonne
Quelle longueur doit dépasser un tunnel routier pour être répertorié au niveau ETARE 3
300 M
Que doivent respecter les dispositifs d’accès des secours/puits d’accès (obligatoires pour les tunnels
de longueur supérieure à 800m) ?
– être stabilisés
– avoir une largeur minimale de 1,40 m
– avoir une hauteur minimale de 2,20 m
– avoir une pente ˂ 10 %
– ne pas comporter d’obstacle difficilement manœuvrable ou non sécable par les services de
secours
– être reliés au tunnel par un sas mis en surpression.
Que doivent disposer chacun d’eux ?
– d’un éclairage
– de moyens de liaison avec l’exploitant
– de moyens de liaison des services de secours
– d’une colonne sèche
– d’une commande locale de mise en surpression du sas
A quelles distances sont prévues les niches de sécurité dans les tunnels routiers ?
Tous les 200m environ à l’intérieur du tunnel ainsi qu’à proximité de chaque extrémité. Les
tunnels de longueur comprise entre 200 et 300m doivent disposer de 2 niches, de préférence à
implantées à l’extérieur du tunnel
Quels équipements sont prévus une niche de sécurité ?
– des postes d’appel d’urgence
– 2 extincteurs portatifs 6kg
– des prises électriques
En plus des dégagements et des voies permettant l’évacuation, quels emplacements doivent indiquer
les plans ?
des cloisonnements principaux et cheminements des sous-sols
– des raccordements à l’égout, du tampon hermétique et des soupiraux
– des chaufferies et éventuellement des dépôts de liquides inflammables
– des machineries de monte-charge et d’ascenseur
– des transformateurs et cabines haute tension
– des groupes de climatisation ou de ventilation
– des réceptacles vide-ordures
– des barrages d’alimentation en eau
– de la commande générale de gaz
A quelles exigences minimales doivent répondre les ascenseurs prioritaires pour être utilisés par les
SP ?
- équipés de dispositifs d’appel et de commande prioritaire
– secourus électriquement
– protégés contre les flammes, les gaz chauds et les fumées
– installés dans des gaines désenfumées
– équipés d’un dispositif non-stop au niveau sinistré