3. Communautés Flashcards
Quelles sont les différentes structures d’une communauté ?
réseaux trophiques
successions primaires (à partir de milieux vierges) et secondaires (après une perturbation)
structure physique (des structures horizontales (gradients, mosaïques, zonation) et une stratification verticale)
Qu’est-ce qui permet de définir la diversité d’une communauté ?
Le nombre d’espèces et leur abondance relative permettent de définir la diversité d’une communauté.
Comment classe-t-on les communautés en milieu terrestre et aquatique ?
On essaie de classer les communautés sur la base de leur composition végétale (et/ou animale) (milieux terrestres) ou sur la base de la structure de leur habitat abiotique (milieux aquatiques).
hypothèse individualiste vs hypothèse interactive
hypothèse individualiste
Certains voient dans les communautés la simple co-occurrence d’espèces individualistes rassemblées en raisons de la similitude de leurs exigences autoécologiques. ==> limites entre «communautés» mal définies
hypothèse interactive
D’autres voient dans les communautés des entités intégrées, “organismiques». ==> limites nettes entre communautés (mutualisme, coévolution)
neutralisme
absence de relation, indifférence
commensalisme
relation bénéfique pour l’un des partenaires (le commensal) et généralement indifférente pour l’autre (l’hôte).
protocoopération
les deux populations bénéficient de leur présence mutuelle, mais peuvent s’en passer.
symbiose
coopération mutuellement favorable et obligatoire
compétition
usage commun d’un ressource limitée, dont l’abondance ne peut suffire aux deux populations concernées.
amensalisme (allélopathie pour les végétaux)
élimination d’une espèce par une autre qui sécrète une substance toxique.
prédation et parasitisme
usage d’un des protagonistes (la proie) par l’autre (le prédateur) comme source d’énergie ou de ressources.
On peut distinguer:
les prédateurs vrais, qui tuent leur proie: loups, lions (mais certains étendent la définition aux espèces planctonophages).
les brouteurs: prélèvent une partie de la proie, avec des dommages variables pour cette dernière. La “proie” est généralement constituée de végétaux ou d’algues. Ex.: mammifères herbivores
les parasitoïdes: insectes (Diptères et Hyménoptères) pondant leurs oeufs dans d’autres insectes; les oeufs éclosent et se développent à l’intérieur de leur hôte, au détriment de ce dernier. À la fin de leur développement, ils finissent par le tuer;
les parasites: organismes de petite taille par rapport à celle de leurs hôtes, qu’ils utilisent à leurs fins pour leur développement, de préférence sans les tuer. Ex.: tique (ectoparasite), ver solitaire (endoparasite).
À quoi correspond le premier niveau trophique ?
les producteurs primaires (plantes)
comment évolue la biomasse et l’énergie à travers un réseau trophique ?
que la masse vivante de tous les organismes à chaque niveau trophique diminue vers le haut de la chaîne trophique
l’énergie disponible à chaque niveau trophique diminue en allant vers le haut de la chaîne trophique
Qu’est-ce qu’une niche écologique ?
L’ensemble des conditions nécessaires à la survie d’une population peut être vu comme un espace à n dimensions, chacune de ces dimensions représentant un facteur (p.ex. intervalle de température, quantité de nourriture, taille du domaine vital, etc.): ce concept s’appelle la niche écologique.
approche partielle vs approche synthétique
approche partielle: sélection de quelques facteurs considérés comme essentiels -> représentation graphique, analyse multidimensionnelle.
approche synthétique: regroupement des facteurs en trois classes: spatiale, trophique et temporelle.
exclusion compétitive
un point donné de l’espace à n dimensions représentant les conditions de vie dans un milieu donné ne peut être occupé indéfiniment par deux espèces simultanément.
toposéquence
La notion de succession est temporelle. Lorsque plusieurs stades d’une succession contrôlée par le drainage sont visibles dans un milieu donné sous la forme d’un gradient, on peut parler de toposéquence.
caractéristiques d’une succesion
Augmentation de l’hétérogénéité spatiale et de la stratification de la végétation.
Augmentation de la densité, de la biomasse et aussi de la diversité des organismes.
Complexification de l’organisation des communautés.
Développement de mécanismes de stabilisation dans les populations et les peuplements.
Que signifie les variables de cette équation ?
E = H’/ln(S)
E = régularité de la distribution des espèces
H’ = indice de diversité
S = nombre total d’espèces
Si E vaut 0 ?
Si E vaut 1 ?
0 veut dire aucune régularité
1 veut dire régularité complète = biomasse ou abondance répartie de façon égale entre les espèces
communautés pionnières vs communautés plus évoluées
communautés pionnières: généralement une ou deux espèces très dominantes et plusieurs très rares (basse régularité);
communautés plus évoluées: représentation plus équilibrée des différentes espèces, régularité élevée.
diversité d’un écosystème
richesse spécifique (nombre d’espèces)
combinaison de la richesse spécifique et de l’abondance des espèces (régularité)
diversité en habitats (hétérogénéité), dont dépend pour une large part la diversité en espèces.
la diversité biologique favoriserait la stabilité et la résilience de l’écosystème
stabilité d’un écosystème
la connectance
l’organisation hiérarchique du réseau d’interactions
l’historicité
Qu’est-ce que la connectance ?
La connectance est la proportion d’interactions réalisées par rapport au nombre théoriquement possible pour un nombre de populations donné. Certaines simulations sur ordinateur suggèrent qu’une connectance supérieure à 10% engendrerait des systèmes instables (les oscillations de l’effectif des populations s’amplifient).
Qu’est-ce que l’organisation hiérarchique du réseau d’interactions ?
L’organisation hiérarchique du réseau d’interactions est essentielle dans les écosystèmes. En général, ces derniers se composent d’un certain nombre de sous-systèmes dont les éléments interagissent fortement, et liés entre eux par des interactions moins étroites. Des groupes de sous-systèmes peuvent à leur tour être interconnectés à un niveau supérieur, et ainsi de suite.
Qu’est-ce que la résilience ?
La résilience, ou homéostasie, c’est la capacité d’un écosystème à retrouver son état d’équilibre après une perturbation.
redondance
coexistence dans un écosystème de plusieurs espèces susceptibles de remplir les mêmes fonctions écologiques