2.1 Sémiologie douleur Flashcards
Angine
Douleur aiguë associée à l’ischémie cardiaque. Peut survenir même en l’absence d’un problème myocardique (anémie, HTA, tachycardie, etc.)
Décrite comme un serrement, une oppression, une lourdeur, un brûlement
3 points cardinaux à respecter pour dlr angineuse
- Gradation de la dlr (max dès le début ou progressive?) Angine = progressif
- Localisation de la douleur (n’est pas pointée d’un seul doigt, utilisation du poing entier / main)
- Profondeur de la douleur (superficiel VS profond) Angine = profond
Types d’angine
Stable = niveau d’effort connu. Disparait au repos ou prise de nitro. Courte durée
Repos: Survient au repos en DD (redistribution liquidienne qui augmente travail cardiaque)
Instable: changement brusque dans l’intensité et fréquence du symptôme. Durée + longue. Abaissement du seuil ischémique
Nocturne: réveille le patient la nuit avec même sensation dlreuse
Atypique: Sx inhabituels (dent, oreille) reliés à activité physique ou stress.
Spastique (prinzmetal): Sx similaires à angine stable. Lié à spasme coronarien. Px favorable. Fréquent chez Femmes < 50 ans
Silencieuse: ischémie sans dlr. Changement à l’EMG observable. Fx Px défavorable
Patron d’irradiatoin de la dlr angineuse (homme et femme)
Homme: Distribution ulnaire + cou, mâchoire, trapèzes sup, haut du dos. Côté gauche ++
Femme: Par ilots. Sous-sternal, thoracique sup gauche, mandibule. Région interscap centrale
Douleur liée à une atteinte des artères pulmonaires
Dlr rétrosternale qui s’apparente à une dlr angineuse (absente au repos, augmente à l’effort) MAIS s’accompagne de dyspnée et n’est PAS soulagée par la prise de nitrates.
Douleur liée à une atteinte du péricarde
Dlr thoracique centrale.
Irradie vers épaules, trapèzes. Dlr est provoquée par: toux, respiration profonde, déglutition, mvt et DD.
Soulagée par position assise incliné vers l’avant et DLD
Dlr trachée et bronches souches
Dlr a/n du cou et face antérosupérieure de la cage thoracique. Dlr ressentie au même endroit que l’irritation.
À noter que les plus petites bronches et le parenchyme n’ont pas d’innervation sensitive à la douleur et qu’une atteinte de ses structures ne provoquera donc pas de dlr.
Dlr associée à une inflammation de la plèvre pariétale VS diaphragmatique
Pariétale: Dlr vive et localisée qui varie en fonction des mvts respiratoires. Elle apparait à la toux ou durant le rire. Soulagée par le DL ipsi à la lésion.
Diaphragmatique: Dlr référée à l’épaule ipsi à la lésion (si atteinte de la portion centrale de la plèvre) et si atteinte externe: dlr référée à région thoracique basse et abdominale haute.
Intensité dlr varie avec mvt du diaphragme
Dlr oesophage
Dlr rétro-sternale qui suit un spasme ou une colique oesophagienne.
Peut irradier aux MS ou dans le dos.
Dlr provoquée par: déglutition, dysphagie, régurgitation, stress
Dlr soulagée par: passage de DD à debout, antiacides et nitrates