(2018) TITRE 3 - L’ATTITUDE ET LE COMPORTEMENT DU SAPEUR-POMPIER DE PARIS Flashcards
De qui et à quelle date est issue l’éthique du SPP?
Du général CASSO, premier commandant de la brigade de sapeurs-pompiers de Paris (1963-1970).
Qu’indique l’éthique au sapeur-pompier?
Elle indique au sapeur-pompier comment il doit se comporter, agir et être envers ceux qui l’entourent.
Pour quels cas le secret professionnel n’est pas absolu?
- obligation pour les sapeurs-pompiers de Paris de dénoncer les crimes et délits dont ils ont connaissance à l’occasion de l’exercice de leur activité ;
- lorsque le sapeur-pompier de Paris doit révéler une information à caractère confidentiel pour prouver son innocence dans une affaire pour laquelle il est mis en cause.
Quels sont les trois règles du comportement général en opération?
- Politesse
- Respect
- Discipline
Quelle est la conduite à tenir lors de la découverte d’une arme sur intervention?
Lorsqu’une arme est utilisée comme telle, qu’elle soit une arme d’origine ou par destination, les secours devront sans délai demander l’intervention des forces de l’ordre pour maîtriser le ou les individus. A contrario, en l’absence de notion de violence, seul le port ou le transport d’une arme de la 1re (armes de guerre et leurs munitions), de la 4e (armes à feu de défense et leurs munitions soumises à autorisation) ou de la 6e (armes blanches) catégorie constitue un délit pénal que le sapeur-pompier dans l’exercice de ses fonctions doit dénoncer.
- En cas de doute, l’officier de garde compagnie est sollicité et la coordination médicale est contactée, les médecins disposant d’une dérogation au secret professionnel concernant la détention d’arme.
- En aucun cas, une victime armée ne doit entrer dans une structure des urgences.
Quelle est la conduite à tenir lors de la découverte de stupéfiants sur intervention?
En cas de découverte de stupéfiants en intervention et même s’il s’agit d’un délit pénal, les secours doivent, avant toute décision d’information des forces de l’ordre, faire coïncider la notion de dénonciation avec celle de secret professionnel. Il faut faire la différence entre un simple consommateur, détenteur d’une faible quantité de drogue pour son usage personnel, et un passeur ou un trafiquant détenteur d’une quantité importante.
Dans le 1er cas, s’il y a un lien avec une victime, les secours doivent informer le médecin coordinateur de la suspicion de consommation. Dans le second, l’appel des forces de l’ordre doit être réalisé discrètement mais sans délai, afin qu’elles réalisent la saisie de la drogue.
Dans tous les cas, la confiscation des produits par les secours est interdite.