200.2 Flashcards
B.3 Les différentes parties du corps
Sur le plan de coupe quelles sont les différentes parties du corps ?
le plan sagittal : il partage le corps ou un organe dans le sens de la longueur en 2 parties, l’une droite et l’autre
gauche ;
le plan frontal : il partage le corps ou un organe en partie antérieure et postérieure ;
le plan transversal : il partage le corps ou un organe en partie supérieure ou inférieure.
Le corps est divisé en plusieurs parties, elles-mêmes
subdivisées en régions :
- la tête :
- crâne ;
- face ;
- le cou ;
- le tronc :
- thorax ;
- abdomen ;
- bassin ;
- les membres supérieurs :
- bras ;
- coude ;
- avant-bras ;
- poignet ;
- main ;
- les membres inférieurs :
- cuisse ;
- genou ;
- jambe ;
- cheville ;
- pied.
On distingue communément 6 parties dans le squelette :
- la tête ;
- la colonne vertébrale ;
- la cage thoracique ;
- le bassin ;
- les membres supérieurs ;
- les membres inférieurs.
- la face est essentiellement composée par :
- la mandibule (ou maxillaire inférieur) ;
- le maxillaire supérieur ;
- les deux malaires qui forment les pommettes ;
- les os propres du nez, auxquels s’ajoute une partie de l’os frontal.
La colonne vertébrale, ou rachis, est un empilement de 33 ou 34 os articulés elle est traditionnellement divisé en cinq zones
- le rachis cervical : 7 vertèbres ;
- le rachis thoracique (dorsal) : 12 vertèbres ;
- le rachis lombaire: 5 vertèbres ;
- le rachis sacré (ou sacrum) : 5 vertèbres soudées ;
- le rachis coccygien (ou coccyx) : 4 ou 5 vertèbres
soudées.
La cage thoracique ou cavité thoracique
Elle est constituée par plusieurs os :
- le rachis dorsal en arrière et sur la ligne médiane ;
- le sternum en avant et sur la ligne médiane ;
- les côtes, au nombre de 24 (12 paires) en forme
d’arc relient le rachis et le sternum. Seules les 10
premières paires sont réunies en avant au sternum
par l’intermédiaire du cartilage costal. Les 2 dernières
paires, non reliées, sont dites flottantes. - les clavicules ;
- les omoplates.
Le bassin est constitué de plusieurs éléments :
- un élément central et postérieur : sacrum prolongé par
le coccyx ; - 2 os symétriques : les os iliaques (ou coxaux). Ils sont unis :
- au sacrum par les 2 articulations sacro-iliaques en arrière ;
- entre eux par le pubis en avant.
Les membres supérieurs ont chacun constitués de 3 segments :
- la partie supérieure s’appelle le bras ;
- la partie moyenne est l’avant-bras ;
- la partie inférieure est la main.
Analyse de la plainte
Pour chaque plainte exprimée, et particulièrement pour la
douleur, le sapeur-pompier doit demander à la victime de
préciser :
“PQRST”
- Provoqué par… : les circonstances de survenue et le ou
les facteurs déclenchants ; - Qualités : ses caractéristiques : brûlures, oppression… ;
- Région du corps atteinte : sa localisation précise ;
- Sévérité : son intensité, qui doit être évaluée au
moyen d’une échelle quand il s’agit d’une douleur, et
son évolution ; - Temps de la plainte (la durée et l’évolution dans le
temps) : depuis combien de temps dure la plainte, en précisant si possible l’heure du début de la plainte ou de la douleur et son évolution (disparition, atténuation), en précisant les facteurs aggravant ou calmant celle-ci.
Analyser une plainte revient dont à rechercher son « PQRST ».
Évaluation de l’intensité de la douleur.
On peut peut utiliser :
L’échelle numérique (EN)
de 0 à 10
L’échelle verbale simple (EVS)
Votre douleur est-elle : faible, moyenne, forte ou
insupportable ?
1, si la réponse est « faible » ;
2, si la réponse est « moyenne » ;
3, si la réponse est « forte » ;
4, si la réponse est « insupportable ».
Cette échelle permet d’évaluer plus facilement la douleur
que l’EN dans les cas suivants :
* la victime ne comprend pas le français ;
* la victime présente un trouble neurologique (Alzheimer,
AVC…) ;
* la victime est un petit enfant.
Recherche des antécédents
Elle s’effectue à l’aide du « MHTA »
Maladies ou malaises
Hospitalisation
Traitement médical
Allergies
Signes accompagnant les atteintes neurologiques
- La photophobie est une intolérance à la lumière.
- Les céphalées sont des maux de tête
- Les troubles de l’équilibre et les vertiges
- Les troubles de la vigilance ou du comportement
- l’amnésie
- l’obnubilation
- Les saignements de l’oreille (otorragie)
- Les convulsions
- Les vomissements en jets et répétés
Qu’est ce que la dyspnée
La dyspnée est une difficulté à respirer, allant d’une simple gêne, parfois simplement ressentie et non observable, à une
véritable détresse vitale.
Elle peut être inspiratoire, expiratoire ou aux 2 temps.
Les signes audibles:
En présence d’un trouble ou d’une détresse respiratoire, la victime ne peut pas compter jusqu’à 10 sans reprendre sa
respiration en lui demandant de compter lentement jusqu’à 10 sans reprendre sa respiration.
On considère que :
- il n’y pas de trouble, si elle peut compter jusqu’à 10 ou fait des phrases complètes ;
- il y a un trouble, si elle reprend une respiration entre 5 et 10 ;
- il y a une détresse si elle ne parvient pas jusqu’à 5
ou ne peut pas dire plus de cinq mots.
L’appréciation de la respiration est réalisée au cours du bilan primaire chez une victime inconsciente après la libération des voies aériennes, sur combien de temps?
10 secondes au maximum.
Les différents signes ventilatoires ressentis
La victime peut présenter:
- une difficulté respiratoire uniquement ressentie ;
- une sensation d’étouffement ;
- une douleur à la respiration.
Les différents signes ventilatoires audibles
La victime peut présenter les signes audibles suivants
Essoufflement et difficulté à parler ou compter
Les bruits anormaux
Les différents signes ventilatoires visibles
La victime peut présenter les signes visibles suivants
- des efforts pour respirer : les signes de lutte ;
- des conséquences de la détresse respiratoire visibles sur la peau et les muqueuses ;
- des conséquences dues à l’interaction des grandes fonctions : épuisement et troubles de la conscience.
Une victime, quel que soit son âge (sauf le nouveau-né à la naissance), est considérée en arrêt respiratoire si sa fréquence est inférieure ou égale ?
> 6 mouvements
par minute ou si elle présente des pauses respiratoires supérieures ou égales à 10 secondes.
Appréciation de la circulation
Cb de temps on recherche la circulation ?
L’appréciation de la circulation est réalisée au cours du bilan primaire chez une victime inconsciente qui ne respire
pas, sur 10 secondes au maximum
Une victime, sera considérée en arrêt cardiaque si :
- aucun battement n’est perçu sur une durée de 10
secondes lors d’une prise de pouls carotidien ; - le rythme est inférieur à 60 battements par minute
chez le nouveau-né à la naissance.
Qu’est ce que
La Bradycardie ?
La tachycardie ?
La bradycardie correspond à une fréquence cardiaque
inférieure à la normale.
La tachycardie est une fréquence cardiaque supérieure à la
normale.
Quelles sont les valeurs normales de la fréquence circulatoire ?
60 Adulte 100
70 Enfant 140
100 Nourrisson 140
120 Nouveau-né 160
Quelles sont les valeurs normales de la fréquence respiratoire ?
12 Adulte 20
20 Enfant 30
30 Nourrisson 40
40 Nouveau-né 60
Quest-ce que le temps de recoloration cutané (TRC)
c’ est le temps en secondes que mettent les capillaires vidés à se remplir après une compression de 5 secondes.
Il est ≤ 2 secondes chez l’Enfant et l’adulte jeune. Il est ≤ 3 secondes chez l’adulte âgé de plus de 65 ans.
Température
Un individu est en :
- hyperthermie lorsque sa température est supérieure à 37,5° C ;
- hypothermie lorsqu’elle est inférieure à 35° C.
Tableau des températures
Donnez les valeurs de :
Hypothermie sévère
Hypothermie modérée
Température moyenne
Hyperthermie modérée ou fièvre
Hyperthermie sévère
Hypothermie sévère < 32
Hypothermie modérée 32-35
Température moyenne 35 - 37.5
Hyperthermie modérée ou fièvre 37.5-41
Hyperthermie sévère> 41
Les troubles et détresses neurologiques sont une atteinte
du système nerveux central ou périphérique.
Les causes les plus fréquentes des pertes de connaissance
sont :
- Traumatiques :
- Non traumatiques :
Les causes les plus fréquentes des pertes de connaissance traumatiques sont
- Traumatisme crânien ;
- Traumatisme du rachis.
Les causes les plus fréquentes des pertes de connaissance non traumatiques sont
- par pathologie cérébrale :
▪ accident vasculaire cérébral (AVC) ;
▪ méningites ;
▪ épilepsie ;
▪ tumeurs du cerveau ;
▪ maladies dégénératives ; - dues à un dysfonctionnement du corps :
▪ hypoglycémie par exemple ; - par intoxication ;
- dues à l’interaction des grandes fonctions :
▪ cause respiratoire avec manque d’oxygène ;
▪ cause circulatoire :
▪ causes réflexes :
◦ syncopes vagales ;
◦ hypotension orthostatique (favorisée par la prise de médicaments, d’alcool…).
Le bilan d’une victime présentant un trouble ou une détresse neurologique doit comporter la recherche systématique de tous les signes neurologiques :
- perte de connaissance ;
- troubles de la conscience
- coma ;
- convulsions ;
- diminution ou perte de sensibilité ;
- diminution ou perte de motricité ;
- anomalie des réactions pupillaires ;
- altération de la parole ;
- troubles du comportement ;
- céphalées inhabituelles ;
- troubles de l’équilibre ;
- vertiges.
Les syncopes:
Recherché par l’interrogatoire de la victime ou de l’entourage.
Quels sont les signes spécifiques ?
1* les circonstances de survenue ;
2* le mode de survenue : progressif ou brutal ;
3* l’existence de signes d’alarme précurseurs (troubles de la vue, bourdonnements d’oreilles,…)
4* une chute éventuelle et ses conséquences ;
5* une amnésie ;
6* parfois des mouvements musculaires (cloniques) rappelant ceux de la crise d’épilepsie mais de courte durée (< 1 min).
Les syncopes:
On fait appel à des mesures physiques pour contrer la survenue de la PC :
- Allonger la victime, en surélevant ses jambes
éventuellement - Si cette position n’est pas possible, des manœuvres
physiques d’hyperpression musculaire.
Plusieurs manœuvres sont possibles : - Accroupissement en baissant la tête entre les genoux
- Croisement des membres inférieurs
Contraction des membres supérieurs par crochetage
des doigts
Les pertes de connaissance prolongées ou comas
les circonstances de survenue : traumatismes,
intoxications (alcool, médicaments)
Que faut-il rechercher ?
- les signes généraux d’un trouble ou d’une détresse
neurologique (glasgow, convulsions) - les signes des détresses circulatoire / circulatoire
- la réaction pupillaire ;
- des signes de traumatisme ;
- des sueurs abondantes et une grande pâleur ;
- une morsure de la langue ou une perte d’urine;
- une odeur anormale de l’haleine ;
- des vomissements
- des traces de piqûre récentes ;
- la température corporelle
- la glycémie capillaire ;
- les traitements suivis ;
- l’horaire de la perte de connaissance ;
- les modalités d’apparition du coma :brutal/progressif
- les antécédents
Les accidents vasculaires cérébraux
Conduite à tenir spécifique en cas de suspicion d’AVC
❶Allonger la victime en
position horizontale stricte
❷Administrer de l’O2, par inhalation si SpO2 < 95 %.
❸Contacter la coordination médicale sur le numéro
« urgent »
❹Brancarder en position horizontale.
Les accidents vasculaires cérébraux
Rechercher par l’interrogatoire de la victime ou de l’entourage:
- les antécédents
- le facteur déclenchant
- l’heure de survenue,
- la durée des troubles s’ils ont disparu ;
- le traitement en cours ;
- l’état de dépendance ou d’impotence antérieur de la victime (victime grabataire).
Les accidents vasculaires cérébraux
Rechercher
* Les signes spécifiques évocateurs d’un AVC, un seul étant suffisant ::
- un déficit de la motricité
- une anomalie de la parole ou une absence de
parole, - une asymétrie de l’expression faciale
- un déficit visuel
Signes spécifiques
HEPILEPSIE
Rechercher par l’interrogatoire de la victime ou de
l’entourage :
- l’existence d’une épilepsie connue ;
- les antécédents
- le(s) facteur(s) déclenchant(s)
- l’heure de début et la durée de la crise ;
- le nombre de crises et l’intervalle
Signes spécifiques
EPILEPSIE
Rechercher ou apprécier :
- les signes généraux d’un trouble ou d’une détresse
neurologique - une amnésie totale
- un retour progressif à la conscience ;
- la présence d’un traumatisme dû à une éventuelle chute
- une possible perte d’urine ou des matières fécales ;
- une morsure de la langue
- la température. En cas de fièvre, rechercher aussi un
purpura ; - la glycémie ;
- des signes de trouble ou détresse circulatoire ou
respiratoire
EPILEPSIE
Conduite à tenir spécifique
❶Mettre la victime en PLS, après vérification de la
respiration et de la circulation simultanément.
❷Administrer de l’O2 par inhalation
❸Demander une équipe médicale si l’on est en présence d’un état de mal épileptique.
❹Contacter la coordination médicale (sauf si l’on est dans le cas de non contact).
❺Transporter en milieu hospitalier, particulièrement si :
- il s’agit d’une première crise chez une victime non
épileptique ;
- la victime présente des crises fréquentes (inadaptation du traitement).
EPILEPSIE
CAT
Si la crise a lieu en présence des sapeurs-pompiers :
❶Amortir la chute.
❷Éloigner les objets qui pourraient blesser la victime au moment des convulsions.
❸Protéger la tête en interposant entre la tête et le sol des vêtements, une couverture ou, à défaut, les mains.
❹Mettre la victime en PLS, après avoir vérifié sa
respiration, dès fin des convulsions et jusqu’à
récupération de sa conscience
❺Administrer de l’O2, par inhalation.
❻Ne pas tenter de mettre quoi que ce soit dans la bouche de la victime.
❼Surveiller de façon continue la présence du pouls carotidien.
Les méningites
Signes spécifiques évocateur
Rechercher par l’interrogatoire de la victime ou de
l’entourage :
- un contact avec une personne atteinte de méningite ;
- les allergies connues