200.2 Flashcards

1
Q

B.3 Les différentes parties du corps
Sur le plan de coupe quelles sont les différentes parties du corps ?

A

le plan sagittal : il partage le corps ou un organe dans le sens de la longueur en 2 parties, l’une droite et l’autre
gauche ;

le plan frontal : il partage le corps ou un organe en partie antérieure et postérieure ;

le plan transversal : il partage le corps ou un organe en partie supérieure ou inférieure.

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2
Q

Le corps est divisé en plusieurs parties, elles-mêmes
subdivisées en régions :

A
  • la tête :
  • crâne ;
  • face ;
  • le cou ;
  • le tronc :
  • thorax ;
  • abdomen ;
  • bassin ;
  • les membres supérieurs :
  • bras ;
  • coude ;
  • avant-bras ;
  • poignet ;
  • main ;
  • les membres inférieurs :
  • cuisse ;
  • genou ;
  • jambe ;
  • cheville ;
  • pied.
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3
Q

On distingue communément 6 parties dans le squelette :

A
  • la tête ;
  • la colonne vertébrale ;
  • la cage thoracique ;
  • le bassin ;
  • les membres supérieurs ;
  • les membres inférieurs.
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4
Q
  • la face est essentiellement composée par :
A
  • la mandibule (ou maxillaire inférieur) ;
  • le maxillaire supérieur ;
  • les deux malaires qui forment les pommettes ;
  • les os propres du nez, auxquels s’ajoute une partie de l’os frontal.
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5
Q

La colonne vertébrale, ou rachis, est un empilement de 33 ou 34 os articulés elle est traditionnellement divisé en cinq zones

A
  • le rachis cervical : 7 vertèbres ;
  • le rachis thoracique (dorsal) : 12 vertèbres ;
  • le rachis lombaire: 5 vertèbres ;
  • le rachis sacré (ou sacrum) : 5 vertèbres soudées ;
  • le rachis coccygien (ou coccyx) : 4 ou 5 vertèbres
    soudées.
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6
Q

La cage thoracique ou cavité thoracique
Elle est constituée par plusieurs os :

A
  • le rachis dorsal en arrière et sur la ligne médiane ;
  • le sternum en avant et sur la ligne médiane ;
  • les côtes, au nombre de 24 (12 paires) en forme
    d’arc relient le rachis et le sternum. Seules les 10
    premières paires sont réunies en avant au sternum
    par l’intermédiaire du cartilage costal. Les 2 dernières
    paires, non reliées, sont dites flottantes.
  • les clavicules ;
  • les omoplates.
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7
Q

Le bassin est constitué de plusieurs éléments :

A
  • un élément central et postérieur : sacrum prolongé par
    le coccyx ;
  • 2 os symétriques : les os iliaques (ou coxaux). Ils sont unis :
  • au sacrum par les 2 articulations sacro-iliaques en arrière ;
  • entre eux par le pubis en avant.
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8
Q

Les membres supérieurs ont chacun constitués de 3 segments :

A
  • la partie supérieure s’appelle le bras ;
  • la partie moyenne est l’avant-bras ;
  • la partie inférieure est la main.
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9
Q

Analyse de la plainte
Pour chaque plainte exprimée, et particulièrement pour la
douleur, le sapeur-pompier doit demander à la victime de
préciser :
“PQRST”

A
  • Provoqué par… : les circonstances de survenue et le ou
    les facteurs déclenchants ;
  • Qualités : ses caractéristiques : brûlures, oppression… ;
  • Région du corps atteinte : sa localisation précise ;
  • Sévérité : son intensité, qui doit être évaluée au
    moyen d’une échelle quand il s’agit d’une douleur, et
    son évolution ;
  • Temps de la plainte (la durée et l’évolution dans le
    temps) : depuis combien de temps dure la plainte, en précisant si possible l’heure du début de la plainte ou de la douleur et son évolution (disparition, atténuation), en précisant les facteurs aggravant ou calmant celle-ci.

Analyser une plainte revient dont à rechercher son « PQRST ».

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10
Q

Évaluation de l’intensité de la douleur.
On peut peut utiliser :

A

L’échelle numérique (EN)
de 0 à 10

L’échelle verbale simple (EVS)
Votre douleur est-elle : faible, moyenne, forte ou
insupportable ?
1, si la réponse est « faible » ;
2, si la réponse est « moyenne » ;
3, si la réponse est « forte » ;
4, si la réponse est « insupportable ».
Cette échelle permet d’évaluer plus facilement la douleur
que l’EN dans les cas suivants :
* la victime ne comprend pas le français ;
* la victime présente un trouble neurologique (Alzheimer,
AVC…) ;
* la victime est un petit enfant.

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11
Q

Recherche des antécédents
Elle s’effectue à l’aide du « MHTA »

A

Maladies ou malaises
Hospitalisation
Traitement médical
Allergies

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12
Q

Signes accompagnant les atteintes neurologiques

A
  • La photophobie est une intolérance à la lumière.
  • Les céphalées sont des maux de tête
  • Les troubles de l’équilibre et les vertiges
  • Les troubles de la vigilance ou du comportement
  • l’amnésie
  • l’obnubilation
  • Les saignements de l’oreille (otorragie)
  • Les convulsions
  • Les vomissements en jets et répétés
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13
Q

Qu’est ce que la dyspnée

A

La dyspnée est une difficulté à respirer, allant d’une simple gêne, parfois simplement ressentie et non observable, à une
véritable détresse vitale.
Elle peut être inspiratoire, expiratoire ou aux 2 temps.

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14
Q

Les signes audibles:
En présence d’un trouble ou d’une détresse respiratoire, la victime ne peut pas compter jusqu’à 10 sans reprendre sa
respiration en lui demandant de compter lentement jusqu’à 10 sans reprendre sa respiration.
On considère que :

A
  • il n’y pas de trouble, si elle peut compter jusqu’à 10 ou fait des phrases complètes ;
  • il y a un trouble, si elle reprend une respiration entre 5 et 10 ;
  • il y a une détresse si elle ne parvient pas jusqu’à 5
    ou ne peut pas dire plus de cinq mots.
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15
Q

L’appréciation de la respiration est réalisée au cours du bilan primaire chez une victime inconsciente après la libération des voies aériennes, sur combien de temps?

A

10 secondes au maximum.

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16
Q

Les différents signes ventilatoires ressentis
La victime peut présenter:

A
  • une difficulté respiratoire uniquement ressentie ;
  • une sensation d’étouffement ;
  • une douleur à la respiration.
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17
Q

Les différents signes ventilatoires audibles
La victime peut présenter les signes audibles suivants

A

Essoufflement et difficulté à parler ou compter

Les bruits anormaux

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18
Q

Les différents signes ventilatoires visibles
La victime peut présenter les signes visibles suivants

A
  • des efforts pour respirer : les signes de lutte ;
  • des conséquences de la détresse respiratoire visibles sur la peau et les muqueuses ;
  • des conséquences dues à l’interaction des grandes fonctions : épuisement et troubles de la conscience.
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19
Q

Une victime, quel que soit son âge (sauf le nouveau-né à la naissance), est considérée en arrêt respiratoire si sa fréquence est inférieure ou égale ?

A

> 6 mouvements
par minute ou si elle présente des pauses respiratoires supérieures ou égales à 10 secondes.

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20
Q

Appréciation de la circulation
Cb de temps on recherche la circulation ?

A

L’appréciation de la circulation est réalisée au cours du bilan primaire chez une victime inconsciente qui ne respire
pas, sur 10 secondes au maximum

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21
Q

Une victime, sera considérée en arrêt cardiaque si :

A
  • aucun battement n’est perçu sur une durée de 10
    secondes lors d’une prise de pouls carotidien ;
  • le rythme est inférieur à 60 battements par minute
    chez le nouveau-né à la naissance.
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22
Q

Qu’est ce que

La Bradycardie ?

La tachycardie ?

A

La bradycardie correspond à une fréquence cardiaque
inférieure à la normale.

La tachycardie est une fréquence cardiaque supérieure à la
normale.

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23
Q

Quelles sont les valeurs normales de la fréquence circulatoire ?

A

60 Adulte 100
70 Enfant 140
100 Nourrisson 140
120 Nouveau-né 160

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24
Q

Quelles sont les valeurs normales de la fréquence respiratoire ?

A

12 Adulte 20
20 Enfant 30
30 Nourrisson 40
40 Nouveau-né 60

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25
Q

Quest-ce que le temps de recoloration cutané (TRC)

A

c’ est le temps en secondes que mettent les capillaires vidés à se remplir après une compression de 5 secondes.
Il est ≤ 2 secondes chez l’Enfant et l’adulte jeune. Il est ≤ 3 secondes chez l’adulte âgé de plus de 65 ans.

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26
Q

Température
Un individu est en :

A
  • hyperthermie lorsque sa température est supérieure à 37,5° C ;
  • hypothermie lorsqu’elle est inférieure à 35° C.
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27
Q

Tableau des températures
Donnez les valeurs de :

Hypothermie sévère

Hypothermie modérée

Température moyenne

Hyperthermie modérée ou fièvre

Hyperthermie sévère

A

Hypothermie sévère < 32

Hypothermie modérée 32-35

Température moyenne 35 - 37.5

Hyperthermie modérée ou fièvre 37.5-41

Hyperthermie sévère> 41

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28
Q

Les troubles et détresses neurologiques sont une atteinte

A

du système nerveux central ou périphérique.

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29
Q

Les causes les plus fréquentes des pertes de connaissance
sont :

A
  • Traumatiques :
  • Non traumatiques :
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30
Q

Les causes les plus fréquentes des pertes de connaissance traumatiques sont

A
  • Traumatisme crânien ;
  • Traumatisme du rachis.
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31
Q

Les causes les plus fréquentes des pertes de connaissance non traumatiques sont

A
  • par pathologie cérébrale :
    ▪ accident vasculaire cérébral (AVC) ;
    ▪ méningites ;
    ▪ épilepsie ;
    ▪ tumeurs du cerveau ;
    ▪ maladies dégénératives ;
  • dues à un dysfonctionnement du corps :
    ▪ hypoglycémie par exemple ;
  • par intoxication ;
  • dues à l’interaction des grandes fonctions :
    ▪ cause respiratoire avec manque d’oxygène ;
    ▪ cause circulatoire :

▪ causes réflexes :
◦ syncopes vagales ;
◦ hypotension orthostatique (favorisée par la prise de médicaments, d’alcool…).

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32
Q

Le bilan d’une victime présentant un trouble ou une détresse neurologique doit comporter la recherche systématique de tous les signes neurologiques :

A
  • perte de connaissance ;
  • troubles de la conscience
  • coma ;
  • convulsions ;
  • diminution ou perte de sensibilité ;
  • diminution ou perte de motricité ;
  • anomalie des réactions pupillaires ;
  • altération de la parole ;
  • troubles du comportement ;
  • céphalées inhabituelles ;
  • troubles de l’équilibre ;
  • vertiges.
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33
Q

Les syncopes:

Recherché par l’interrogatoire de la victime ou de l’entourage.
Quels sont les signes spécifiques ?

A

1* les circonstances de survenue ;

2* le mode de survenue : progressif ou brutal ;

3* l’existence de signes d’alarme précurseurs (troubles de la vue, bourdonnements d’oreilles,…)

4* une chute éventuelle et ses conséquences ;

5* une amnésie ;

6* parfois des mouvements musculaires (cloniques) rappelant ceux de la crise d’épilepsie mais de courte durée (< 1 min).

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34
Q

Les syncopes:

On fait appel à des mesures physiques pour contrer la survenue de la PC :

A
  • Allonger la victime, en surélevant ses jambes
    éventuellement
  • Si cette position n’est pas possible, des manœuvres
    physiques d’hyperpression musculaire.
    Plusieurs manœuvres sont possibles :
  • Accroupissement en baissant la tête entre les genoux
  • Croisement des membres inférieurs

Contraction des membres supérieurs par crochetage
des doigts

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35
Q

Les pertes de connaissance prolongées ou comas
les circonstances de survenue : traumatismes,
intoxications (alcool, médicaments)
Que faut-il rechercher ?

A
  • les signes généraux d’un trouble ou d’une détresse
    neurologique (glasgow, convulsions)
  • les signes des détresses circulatoire / circulatoire
  • la réaction pupillaire ;
  • des signes de traumatisme ;
  • des sueurs abondantes et une grande pâleur ;
  • une morsure de la langue ou une perte d’urine;
  • une odeur anormale de l’haleine ;
  • des vomissements
  • des traces de piqûre récentes ;
  • la température corporelle
  • la glycémie capillaire ;
  • les traitements suivis ;
  • l’horaire de la perte de connaissance ;
  • les modalités d’apparition du coma :brutal/progressif
  • les antécédents
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36
Q

Les accidents vasculaires cérébraux

Conduite à tenir spécifique en cas de suspicion d’AVC

A

❶Allonger la victime en
position horizontale stricte

❷Administrer de l’O2, par inhalation si SpO2 < 95 %.

❸Contacter la coordination médicale sur le numéro
« urgent »

❹Brancarder en position horizontale.

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37
Q

Les accidents vasculaires cérébraux

Rechercher par l’interrogatoire de la victime ou de l’entourage:

A
  • les antécédents
  • le facteur déclenchant
  • l’heure de survenue,
  • la durée des troubles s’ils ont disparu ;
  • le traitement en cours ;
  • l’état de dépendance ou d’impotence antérieur de la victime (victime grabataire).
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38
Q

Les accidents vasculaires cérébraux

Rechercher
* Les signes spécifiques évocateurs d’un AVC, un seul étant suffisant ::

A
  • un déficit de la motricité
  • une anomalie de la parole ou une absence de
    parole,
  • une asymétrie de l’expression faciale
  • un déficit visuel
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39
Q

Signes spécifiques
HEPILEPSIE
Rechercher par l’interrogatoire de la victime ou de
l’entourage :

A
  • l’existence d’une épilepsie connue ;
  • les antécédents
  • le(s) facteur(s) déclenchant(s)
  • l’heure de début et la durée de la crise ;
  • le nombre de crises et l’intervalle
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40
Q

Signes spécifiques
EPILEPSIE
Rechercher ou apprécier :

A
  • les signes généraux d’un trouble ou d’une détresse
    neurologique
  • une amnésie totale
  • un retour progressif à la conscience ;
  • la présence d’un traumatisme dû à une éventuelle chute
  • une possible perte d’urine ou des matières fécales ;
  • une morsure de la langue
  • la température. En cas de fièvre, rechercher aussi un
    purpura ;
  • la glycémie ;
  • des signes de trouble ou détresse circulatoire ou
    respiratoire
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41
Q

EPILEPSIE
Conduite à tenir spécifique

A

❶Mettre la victime en PLS, après vérification de la
respiration et de la circulation simultanément.

❷Administrer de l’O2 par inhalation

❸Demander une équipe médicale si l’on est en présence d’un état de mal épileptique.

❹Contacter la coordination médicale (sauf si l’on est dans le cas de non contact).

❺Transporter en milieu hospitalier, particulièrement si :
- il s’agit d’une première crise chez une victime non
épileptique ;
- la victime présente des crises fréquentes (inadaptation du traitement).

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42
Q

EPILEPSIE
CAT
Si la crise a lieu en présence des sapeurs-pompiers :

A

❶Amortir la chute.
❷Éloigner les objets qui pourraient blesser la victime au moment des convulsions.
❸Protéger la tête en interposant entre la tête et le sol des vêtements, une couverture ou, à défaut, les mains.
❹Mettre la victime en PLS, après avoir vérifié sa
respiration, dès fin des convulsions et jusqu’à
récupération de sa conscience
❺Administrer de l’O2, par inhalation.
❻Ne pas tenter de mettre quoi que ce soit dans la bouche de la victime.
❼Surveiller de façon continue la présence du pouls carotidien.

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43
Q

Les méningites
Signes spécifiques évocateur
Rechercher par l’interrogatoire de la victime ou de
l’entourage :

A
  • un contact avec une personne atteinte de méningite ;
  • les allergies connues
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44
Q

Les méningites
Rechercher ou apprécier :

A
  • Les signes généraux d’un trouble ou d’une détresse
    neurologique :
  • des signes neurologiques particuliers :
  • une raideur de la nuque ou flexion impossible ;
  • des céphalées violentes ;
  • des nausées et, souvent, des vomissements,
  • une photophobie ;
  • une position en chien de fusil ;
  • des signes infectieux :
  • une fièvre ;
  • un purpura (taches rouges ne disparaissant pas à la pression) ;
  • des signes de détresse circulatoire ou respiratoire.
45
Q

Les méningites
Conduite à tenir spécifique

A
  • Se protéger par :
  • des lunettes ;
  • un masque FFP2 ou FFP3.
46
Q

Les méningites
CAT
En l’absence d’une détresse vitale immédiate :

A

❶Administrer de l’O2, par inhalation si nécessaire ou l
❷Déshabiller complètement la victime pour rechercher
les signes de purpura.
❸Contacter la coordination médicale.
❹Mesurer la pression artérielle à intervalles réguliers.

❺En présence de purpura :
* Compter le nombre de lésions apparues depuis
l’arrivée, en cas de présence d’un purpura.
* Cercler les lésions à l’aide d’un stylo afin de faciliter le dénombrement et de surveiller leur extension.
* Conseiller aux proches et à l’entourage de consulter un médecin et de porter un masque chirurgical.

47
Q

Signes généraux des troubles et des
détresses respiratoires

  • Signes respiratoires :
A
  • essoufflement au repos ou au moindre effort ;
  • sensation de manquer d’air, d’étouffer,
  • impossibilité ou difficulté à parler qui peut être évaluée en comptant les syllabes ou mots courts qui sont dits en un souffle ou bien en demandant à la victime de compter jusqu’à 10 lentement sans reprendre sa respiration (très grave si inférieur à 5)
  • polypnée, respiration rapide et superficielle ;
  • bradypnée (respiration lente qui peut précéder l’arrêt respiratoire) ;
  • efforts visibles pour respirer (signes de lutte) :
    ▪ tirage des muscles du cou, des muscles intercostaux ;
    ▪ balancement thoraco-abdominal ;
    ▪ battement des ailes du nez (surtout en pédiatrie) ;
  • bruits respiratoires anormaux, témoins de
    l’encombrement ou l’obstruction des voies aériennes ;
  • baisse de la saturation en O2, reflet de l’importance de la détresse.
48
Q

Signes généraux des troubles et des
détresses respiratoires

  • Aspect de la peau :
A
  • cyanose ;
  • sueurs ;
  • moiteur.
49
Q

L’obstruction totale des voies aériennes par un corps étranger
Signes spécifiques

A

La victime :
* ne peut plus parler ou fait un signe « oui » de la tête lorsqu’on lui demande si elle s’étouffe ;

  • ne peut pas crier ou pleurer s’il s’agit d’un enfant ;
  • aucun son n’est audible hormis, parfois, le bruit de
    l’effort respiratoire ;
  • garde la bouche ouverte ;
  • ne peut pas tousser ;
  • ne peut pas respirer
50
Q

L’obstruction totale des voies aériennes par un corps étranger

CAT

A

❶Laisser la victime dans la position où elle se trouve,
en général debout ou assise.
❷Donner de 1 à 5 « claques » vigoureuses dans le dos
❸Réaliser 1 à 5 compressions abdominales
❹Vérifier l’efficacité des manœuvres de désobstruction

51
Q

L’obstruction partielle des voies aériennes par un corps étranger
Signes spécifiques
Rechercher par l’interrogatoire de la victime ou de son
entourage :

A
  • les circonstances ;
  • la taille et la nature du corps étranger.
52
Q

L’obstruction partielle des voies aériennes par un corps étranger
Signes spécifiques
La victime :

A
  • parle ou crie s’il s’agit d’un enfant ;
  • tousse vigoureusement ;
  • respire difficilement et bruyamment, avec le plus
    souvent un sifflement inspiratoire ;
  • reste parfaitement consciente.
53
Q

L’obstruction partielle des voies aériennes par un corps étranger
CAT

A

❶Installer immédiatement la victime au repos dans la
position où elle se sent le mieux (souvent assise).

❷Encourager la victime à tousser pour expulser le corps étranger tout en la rassurant.

❸Administrer de l’O2 par inhalation si nécessaire

❹Réaliser un bilan secondaire.

❺Contacter la coordination médicale avant tout
déplacement de la victime.

❻Surveiller la respiration de la victime en permanence.

❼Préparer la médicalisation de la victime si nécessaire.

❽Transporter la victime en milieu hospitalier
systématiquement.

54
Q

L’arrêt respiratoire
Signes spécifiques

A
  • l’inconscience de la victime, parfois précédée de convulsions ;
  • l’arrêt de la respiration ;
  • la présence d’un pouls carotidien encore perceptible.
55
Q

L’arrêt respiratoire
Conduite à tenir

A

❶Sauvegarde immédiate.
❷Conscience : la victime est inconsciente.
❸Respiration : la victime ne respire pas.
❹Pratiquer 5 insufflations s’il s’agit d’un nouveau-né,
d’un nourrisson, d’un enfant ou d’un noyé, en étant particulièrement attentif aux réactions éventuelles de la victime (mouvements, toux, reprise de la respiration).
❺Circulation : la victime présente un pouls.
❻Adapter la CAT à la situation :
Overdose
Réaliser des cycles de 10 insufflations
Non overdose
MCE

56
Q

Les principales pathologies respiratoires

A
  • L’asthme
  • OAP
  • La décompensation d’une
    insuffisance respiratoire chronique
  • L’œdème des voies aériennes supérieures
  • Les autres pathologies respiratoires
  • Le pneumothorax, l’hémothorax
  • La dépression des centres nerveux respiratoires
    *L’inhalation du contenu de l’estomac
57
Q

Les principales pathologies respiratoires
Signes spécifiques de l’asthme
Rechercher par l’interrogatoire de la victime ou de
l’entourage :

A
  • les antécédents : date d’apparition de la première crise,
    AAG (Asthme Aigue Grave)
  • les hospitalisations antérieures
  • l’heure de début de la crise et éventuellement son caractère inhabituel en durée ou intensité ;
  • la fréquence des crises pendant l’année
58
Q

Les principales pathologies respiratoires
Signes spécifiques de l’asthme
Rechercher ou apprécier :

A
  • un sifflement et un effort à l’expiration ;
  • des pauses respiratoires, avec disparition du sifflement lorsque l’effort expiratoire et l’épuisement deviennent très importants. L’arrêt respiratoire peut alors survenir à tout instant
59
Q

Un AAG asthme aigu grave peut engager rapidement le pronostic
vital.
Les facteurs de gravité de la crise d’asthme sont :

A
  • la sévérité des signes de détresse respiratoire ;
  • les antécédents de réanimation et d’intubation ;
  • la résistance au traitement entrepris ;
  • la survenue très rapide de la crise suite au contact avec une substance allergique ;
  • l’âge
60
Q

Les principales pathologies respiratoires
Bilan et conduite à tenir devant un trouble ou une détresse respiratoire
Lors de la prise en charge d’une victime consciente
présentant un trouble ou une détresse respiratoire, le chef d’agrès doit :

A

❶Reconnaitre le trouble ou la détresse respiratoire.

❷Effectuer les mesures de sauvegarde (désobstruction, position attente,…)

❸Évaluer la gravité en fonction des signes de détresse
respiratoire

❹En cas de véritable détresse, demander de façon argumentée par la description des signes, une
équipe médicale

❺En cas de trouble sans détresse vitale imminente,
réaliser un bilan complet avant de contacter la
coordination médicale.

❻Laisser la victime au repos strict et interdire tout effort.

61
Q

Les principales pathologies respiratoires
Signes spécifiques de OAP
Rechercher par l’interrogatoire de la victime ou de
l’entourage :

A
  • les antécédents
  • les hospitalisations et éventuels séjours en réanimation ;
  • le(s) facteur(s) déclenchant(s) :
  • une douleur thoracique dont on précise l’heure
    d’apparition (cause ou conséquence de l’OAP).
62
Q

Les principales pathologies respiratoires
Signes spécifiques de OAP
Rechercher ou apprécier :

A
  • une toux ;
  • des crépitants ou ronflements
  • la présence de mousse aux lèvres avec écume
    blanchâtre ou rosée, signe majeur de gravité
  • une hypertension artérielle ou, en cas de gravité
    extrême une hypotension ;
  • la régularité du rythme cardiaque par la prise du pouls.
63
Q

Les principales pathologies respiratoires
Signes spécifiques de OAP
CAT

A

❶Mettre impérativement en position assise, jambes
pendantes
❷Aider à la prise du traitement

64
Q

Signes généraux des troubles et des détresses circulatoires
* signes circulatoires (exprimant la défaillance de l’appareil circulatoire) :

A
  • tachycardie, bradycardie, arythmie ;
  • pouls mal frappé, voire imperceptible, d’abord au
    niveau radial puis au niveau carotidien
  • pression artérielle basse ;
  • temps de recoloration cutanée (TRC) allongé ;
  • sensation de soif.
65
Q

Signes généraux des troubles et des détresses circulatoires
Aspect de la peau ?

A
  • pâleur cutanée,
  • conjonctives décolorées ;
  • froideur cutanée en particulier des extrémités ;
  • impossibilité de mesurer la SPO2 ;
  • marbrures ;
  • sueurs,
66
Q

L’arrêt cardiaque
Quels sont les signes quand la circulation s’arrête :

A
  • la perte de connaissance est quasiment instantanée,
    parfois précédée de convulsions dues à l’anoxie
    cérébrale ; elle s’accompagne d’une perte de tonus musculaire et d’un effondrement qui peut entrainer
    des traumatismes ;
  • le coeur peut fibriller plusieurs minutes ;
  • la respiration peut encore paraître normale quelques dizaines de secondes avant que n’apparaissent les gasps.
67
Q

Comme indiqué dans le bilan primaire, l’ACR est
caractérisé par :

A
  • l’inconscience de la victime, parfois précédée de convulsions ;
  • et :
    l’arrêt de la respiration (ou la présence de gasps)
    ou l’absence de pouls carotidien perceptible.
68
Q

L’arrêt cardiaque
CAT

A

❶Sauvegarde immédiate.
❷Conscience : la victime est inconsciente.
❸Respiration et circulation : la victime ne respire
pas (sauf overdose) ou ne présente pas de pouls
carotidien.
❹Pratiquer 5 insufflations s’il s’agit d’un nouveau-né,
d’un nourrisson, d’un enfant ou d’un noyé
❺Placer la victime sur une surface rigide
❻Débuter les manœuvres de RCP
* 30 compressions thoraciques et 2 insufflations chez
l’adulte ;
* 15 compressions thoraciques et 2 insufflations chez
l’enfant, le nourrisson et le nouveau-né.
❼Simultanément :
* dénuder le thorax de la victime ;
* mettre en œuvre la cardio-pompe chez l’adulte ou les compressions thoracique manuelles
* mettre en place systématiquement la canule
oropharyngée

❽Mettre en oeuvre le DSA.

❾Demander un renfort médicalisé.

❿Demander un engin de prompt secours.

⓫Continuer la RCP jusqu’à l’arrivée de l’équipe médicale sans rechercher le pouls.

⓬En cas de réveil de la victime, la placer dans une position
d’attente adaptée à son état.
⓭Remplir le cahier ACRR ou la partie ACR de eFiBi et
envoyer le message DSA au retour d’intervention.

69
Q

La réanimation cardio-pulmonaire sans matériel
(sapeur-pompier isolé)
CAT

A

❶Sauvegarde.

❷Conscience : la victime est inconsciente.

❸Respiration et circulation : la victime ne respire pas ou
ne présente pas de pouls carotidien.

❹Pratiquer 5 insufflations s’il s’agit d’un nouveau-né,
d’un nourrisson, d’un enfant ou d’un noyé

❺Placer la victime sur une surface rigide et dans un

❻Faire alerter ou alerter le CO par téléphone ou le CSO par radio. Dans le cas où aucun témoin ne peut donner l’alerte et s’il s’agit d’un nouveau-né, d’un nourrisson, d’un enfant ou d’un noyé, pratiquer 10 cycles de RCP 15/2 ou 5 cycles de RCP 30/2 avant d’alerter.

❼Demander ou récupérer un DAE, s’il est disponible à
proximité.

❽Débuter les manœuvres de RCP immédiatement en
commençant par le massage cardiaque et en réalisant,
sur un torse dénudé si possible, des cycles de :
* 30 compressions thoraciques et 2 insufflations chez
l’adulte ;
* 15 compressions thoraciques et 2 insufflations chez
l’enfant, le nourrisson et le nouveau-né.

❾Mettre en œuvre le DAE dès qu’il est à disposition :
poser les patchs, les connecter si besoin, puis allumer le
DAE et suivre ses indications

❿Surveiller et/ou poursuivre la RCP jusqu’à l’arrivée des
secours.

70
Q

Les hémorragies externes

Signes spécifiques
Rechercher par l’interrogatoire de la victime ou de
l’entourage :

A
  • le mécanisme déclenchant ;
  • une estimation de la quantité de sang perdue ;
  • les antécédents particuliers : hémophilie, infarctus myocardique, coronaropathie ;
  • les traitements particuliers : anticoagulant,
    antiagrégants (aspirine).
71
Q

Les hémorragies externes
Rechercher ou apprécier :

A
  • les signes généraux d’une détresse ou d’un trouble circulatoire ;
  • les caractéristiques et la gravité de la plaie ;
  • la technique employée pour stopper l’hémorragie ;
  • d’autres traumatismes associés en fonction du facteur
    déclenchant (plaie…) ;
  • les signes généraux d’une détresse ou d’un trouble
    neurologique ou respiratoire.
72
Q

Les hémorragies internes extériorisées
CAT
Hémorragie extériorisée par le nez (épistaxis)

A

❶Asseoir la victime, tête penchée en avant.
❷Demander à la victime de se moucher pour évacuer les
caillots puis lui demander d’effectuer une compression
des deux narines, pendant 10 minutes.
❸Contacter la coordination médicale en cas de
persistance du saignement.

73
Q

Les hémorragies internes extériorisées
CAT
Hémorragie extériorisée par la bouche, vomissements ou
crachats (hématémèse ou hémoptysie)

A

Face à une hématémèse :
❶Allonger la victime sur le côté.
Face à une hémoptysie :
❶Installer la victime en position assise ou l’allonger sur
le côté, si elle présente un collapsus.

74
Q

Les hémorragies internes extériorisées
CAT
Hémorragie extériorisée par le vagin (métrorragie ou ménorragie)

A

❶Estimer la quantité de sang perdue en demandant le
nombre de garnitures changées, la présence ou non de
caillots (cf. chapitre 14 - partie 01).
❷Proposer de placer des serviettes ou des pansements
entre les cuisses de la victime.

75
Q

Les hémorragies internes extériorisées
CAT
Hémorragie extériorisée par le rectum
(rectorragie ou méléna)

A

❶Observer la couleur du sang : rouge (rectorragie) ou noir (méléna).
❷Conserver le sang en attendant l’arrivée éventuelle du médecin (dans les toilettes, ne pas tirer la chasse d’eau).
❸Proposer de placer des serviettes ou des pansements absorbants entre les fesses de la victime.

76
Q

Les malaises
Rechercher par l’interrogatoire de la victime ou de son
entourage :

A
  • les circonstances de survenue ;
  • l’absence de perte de connaissance ;
  • la perception d’une « sensation de malaise »,
    difficile à exprimer avec précision par la victime ;
  • des signes de malaise :
  • sensation de vertige ;
  • grande fatigue ;
  • flou visuel ;
  • nausées ;
  • chaleur anormale ;
  • froid.
  • l’apparition d’une douleur
  • l’apparition d’un sentiment d’angoisse ;
  • la survenue récente d’un trouble ou d’un signe
    anormal ;
  • le traitement suivi dans le cas de malaises récurrents
    ou le déséquilibre d’un traitement ;
  • une ou des hospitalisations éventuelles.
77
Q

Les malaises
CAT

A

❶Mettre immédiatement la victime au repos, dans
la position où elle se sent le mieux, généralement
allongée.
En cas de gêne respiratoire, mise en position assise sauf
si elle adopte spontanément une autre position.
❷Protéger la victime contre le froid, la chaleur ou les intempéries.
❸Administrer de l’oxygène par inhalation si nécessaire
.
❹Calmer et rassurer la victime.

78
Q

La spasmophilie et la tétanie
Rechercher ou apprécier :

A
  • la présence d’engourdissements ;
  • des fourmillements symétriques à l’extrémité des membres ou sur tout le corps ;
  • des picotements dans tout le thorax ;
  • une sensation d’oppression thoracique ;
  • des difficultés à déglutir ;
  • des mains en position « d’accoucheur » ;
  • une fréquence respiratoire élevée ;
  • une absence de perte de connaissance, de mouvements saccadés, de perte d’urine, de morsure de langue, de révulsion des yeux, de cyanose, de sueurs.
79
Q

La spasmophilie et la tétanie

A

❶Isoler la victime.
❷Calmer et rassurer la victime.
❸Indiquer de respirer doucement à la victime.
En cas de crise de tétanie :
❶Mettre en place un dispositif d’inhalation non occlusif,
englobant la bouche et le nez de la victime sans apport
complémentaire d’O2.

80
Q

Le diabète et l’hypoglycémie
* les signes spécifiques de l’hypoglycémie ;

A
  • liés au manque de glucose au niveau cérébral :
    ▪ fatigue ;
    ▪ troubles de la vue ;
    ▪ idées lentes, parole lente et confuse ;
    ▪ troubles psychiatriques ;
    ▪ agitation, agressivité ;
    ▪ état ébrieux sans prise d’alcool ;
    ▪ convulsions ou coma.
  • liés à des réponses réflexes du corps (par sécrétion
    d’adrénaline) :
    ▪ pâleur ;
    ▪ sueurs ;
    ▪ faim ;
    ▪ tremblements ;
    ▪ tachycardie.
81
Q

Le diabète et l’hypoglycémie
* les signes spécifiques de l’hypoglycémie ;
CAT

A

❶Effectuer un apport de sucre par la bouche si, et
seulement si, la victime est capable de déglutir, avec :
* des boissons sucrées (non light) ;
* du sucre (environ une dizaine de morceaux dissous
dans de l’eau) ;
* du miel, de la confiture… ;
* du glucose.
❷Compléter l’apport en sucre par l’absorption de sucres
lents (pain, pâtes, riz…).

82
Q

Les pathologies digestives
L’appendicite
signes

A
  • des douleurs de la fosse iliaque droite, augmentées à
    la palpation ;
  • une fièvre ;
  • des vomissements ou des diarrhées.
83
Q

Les pathologies digestive
La péritonite
Signes

A
  • des douleurs abdominales diffuses ;
  • une contracture abdominale « ventre de bois » ;
  • une fièvre.
84
Q

Les pathologies digestives
Les hépatites
Elles peuvent être d’origine :

A
  • toxique
  • virale
85
Q

Les pathologies digestives
La cirrhose
Elle peut se manifester par :

A
  • un ictère dû à l’insuffisance hépatique ;
  • un gonflement de l’abdomen (ascite) ;
  • une hématémèse, parfois importante par rupture de
    varices œsophagiennes ;
  • un état de choc hémorragique.
86
Q

La drépanocytose
Signes

A
  • des douleurs musculaires, thoraciques, abdominales
    ou osseuses, parfois intolérables ;
  • les signes d’un AVC ;
  • de la fièvre ;
  • une pâleur ou un ictère ;
  • une tachycardie ;
  • un essoufflement ;
  • un priapisme (érection prolongée et douloureuse).
87
Q

La drépanocytose
CAT

A

❶Administrer de l’oxygène, par inhalation,
❷Déshabiller la victime, en présence de fièvre.
❸Réchauffer la victime, si elle a froid.
❹Aider à la prise de médicaments contre la fièvre, après
contact avec la coordination médicale.

88
Q

Les intoxications
Signes généraux des intoxications

A

Dans la majorité des cas, il n’existe pas de signes spécifiques
des intoxications. Elles peuvent se manifester par :
* des signes neurologiques : troubles de la conscience,
convulsions, coma ;
* des signes respiratoires : augmentation ou diminution de la fréquence respiratoire, pauses respiratoires, arrêt
respiratoire, œdème du poumon ;
* des signes circulatoires : tachycardie ou bradycardie arythmie, hypo ou hypertension artérielle, état de
choc, arrêt cardiaque ;
* des signes digestifs : nausées, vomissements (parfois sanglants), douleurs abdominales ;
* une hypothermie,
* une hyperthermie

89
Q

Les intoxications médicamenteuse CAT

A

❶Surveiller en permanence la victime.
❷Interdire tout geste autodestructeur.
❸Transporter obligatoirement la victime à l’hôpital même contre son gré.
❹Ne jamais lui dire que les médicaments pris ne sont
pas dangereux.
❺Ne pas la faire vomir.
❻Ne jamais la laisser seule.

90
Q

Les intoxications par produits domestiques
Conduite à tenir

A

❶Mettre la victime dans la position adaptée à son état :
* victime consciente sans signe d’état de choc : assise
pour ne pas favoriser les vomissements ;
* victime consciente avec signes d’état de choc :
- allongée sur le côté en raison de l’état de choc et du
risque de vomissements ;
* victime inconsciente : PLS.
❷Administrer de d’oxygène, par inhalation si nécessaire
❸Ôter les vêtements contaminés.
❹Ne pas faire boire, ni faire vomir, ni rincer la bouche.
❺Surveiller attentivement la victime.

91
Q

Intoxications par produits stupéfiants
Signes

A
  • des signes de détresse ou de trouble neurologique,
  • les signes généraux des intoxications ;
  • des traces d’injection antérieures
  • la température corporelle.
  • les signes de sevrage qui ne sont pas spécifiques :
92
Q

L’intoxication au monoxyde de carbone
Signes

A
  • des signes généraux de détresse ou de trouble
    neurologique, respiratoire ou circulatoire notamment
    un trouble de la conscience pouvant aller jusqu’au
    coma ;
  • des céphalées ;
  • des nausées ou des vomissements ;
  • des vertiges ;
  • une sensation de faiblesse ou de fatigue ;
  • des convulsions ;
  • des douleurs musculaires
  • une incapacité à se déplacer.
93
Q

L’hypothermie
On considère qu’une victime est en hypothermie lorsque la
température du corps, devient inférieure .

A

35 degrés

94
Q

L’hypothermie
Signes

A
  • la température corporelle ;
  • des frissons ;
  • une peau pâle, livide, froide ou sèche ;
  • des troubles de la conscience : confusion, inconscience…
    (Score de Glasgow) ;
  • une raideur musculaire pouvant être confondue avec
    une raideur cadavérique.
  • une bradypnée ;
  • une bradycardie avec un pouls qui devient très difficile à percevoir et qui peut être pris pour un arrêt cardiaque ;
  • un arrêt cardiaque.
95
Q

L’hypothermie
CAT

A

❶Effectuer toute mobilisation avec prudence, en raison
du risque de fibrillation ventriculaire.
❷Isoler du froid et mettre dans un endroit chaud si
possible (habitation, véhicule, ambulance…).
❸Ôter les vêtements avec précaution, surtout s’ils sont
mouillés, ou humides, ou froids (cas du sans-abri).
❹Ne jamais frictionner.
❺Envelopper dans une couverture de survie puis,
si possible, dans des couvertures.

96
Q

L’hypothermie
Signes

A
  • la température corporelle ;
  • la douleur ressentie par la victime ;
  • l’engourdissement ou l’anesthésie des zones atteintes ;
  • la dureté des zones atteintes ;
  • la douleur provoquée par une palpation douce ;
  • la décoloration de la peau.
97
Q

L’hypothermie
CAT

A

❶Soustraire la victime du froid et la placer dans une zone
chauffée.
❷Enlever les gants, bijoux et chaussures avec délicatesse.
❸Prendre la température corporelle pour rechercher
une hypothermie associée.

En cas de gelures superficielles, réchauffer les zones
lésées :
❶Placer la victime près d’une source de chaleur ne
dépassant pas la température corporelle.
❷Placer les zones lésées au contact de la peau de la
victime (mains sous les aisselles…).
❸Séparer les doigts avec des compresses afin de diminuer
l’irritation cutanée et éviter toute adhérence entre eux.

En cas de gelures profondes
❶Ne pas tenter de réchauffer les zones atteintes en les
frottant ou en les massant.
❷Emballer les zones lésées.

98
Q

Les pathologies liées à la chaleur

Température

Insolation

Épuisement
hyperthermique

Coup de chaleur

A

Insolation < 40°C
Céphalées,
vertiges
Rouge

Épuisement
hyperthermique < 40°C
Céphalées, vertiges
Rouge Sueurs

Coup de chaleur
Souvent ≥ 40°C
Confusion
importante,
coma,
convulsions
Vomissements

99
Q

Les pathologies liées à la chaleur
Rechercher

A
  • la température corporelle
  • la couleur et la chaleur de la peau
  • l’humidité de la peau
  • des troubles neurologiques
  • des signes de détresse circulatoire
  • des signes digestifs
  • des signes respiratoires
100
Q

Les pathologies liées à la chaleur
CAT

A

❶ Arrêter tout effort.
❷ Déshabiller (en sous-vêtements) la victime et l’installer
dans un endroit frais et ventilé.
❸ Refroidir et réhydrater en s’adaptant au niveau de
gravité :
Insolation ou épuisement hyperthermique
* Refroidir au moyen des matériels de la trousse
hyperthermie à demeure dans les engins de prompt
secours
* Donner à boire de l’eau (victime consciente, sans
vomissements)
Coup de chaleur
* Refroidir immédiatement car le pronostic vital dépend
de la rapidité avec laquelle la T ° redescend, avec un
objectif de T ° de 38°5 C. Le refroidissement est au coup de chaleur ce que le massage est à l’arrêt cardiaque :
immédiat, agressif, jusqu’à efficacité.
Refroidir en immergeant la victime dans de l’eau froide contenant des glaçons.

101
Q

Classification des plaies

A

Les plaies simples

Une plaie est considérée comme simple lorsqu’il s’agit d’une écorchure, d’une éraflure ou d’une coupure unique, peu
profonde, non hémorragique.

Les plaies sérieuses

  • qu’elle présente un saignement abondant mais contrôlable par une compression manuelle et un pansement compressif
  • qu’elle est pénétrante au niveau :
  • de la face ;
  • de la main ;
  • du pied ;
  • d’une articulation ;
  • de l’oeil ;
  • d’un orifice naturel.
  • qu’il existe un corps étranger dans la plaie ou qu’elle est
    en regard d’un foyer de fracture.

Les plaies graves
* qu’elle est pénétrante au niveau :
- du cou ;
- du thorax ;
- de l’abdomen.
* qu’elle est associée à un délabrement des masses
musculaires ;
* qu’elle s’accompagne d’une hémorragie artérielle.

102
Q

Les plaies
CAT

A

En règle générale En PLS
côté traumatisé vers le sol

Thorax et œil
coté blessé vers le sol

Toutefois

Abdomen
> En PLS côté sain vers le sol

103
Q

Les brûlures

Les critères qui permettent d’établir la gravité d’une
brûlure sont :

A
  • la cause ;
  • la profondeur ;
  • l’étendue ;
  • la localisation ;
  • l’âge et les antécédents.
104
Q

L’étendue des brûlures
Seules sont comptabilisées les brûlures du 2e et du 3e degré.
Donnez la règle
des 9 de Wallace :

A
  • chaque membre supérieur représente 9 % ;
  • chaque membre inférieur représente 18 % ;
  • le tronc (thorax et l’abdomen) représente 18 % par face
    soit 36 % ;
  • la tête représente 9 % ;
  • les parties génitales représentent 1 %.
105
Q

Classification des brûlures
Les brûlures simples

A
  • une brûlure du premier degré d’origine thermique ou par rayonnement solaire, sauf si elle est très étendue particulièrement chez l’enfant et le nourrisson ;
  • une brûlure du deuxième degré d’origine thermique
    dont la surface totale représente moins de la moitié de la face palmaire de la main de la victime (0,5 %)
106
Q

Classification des brûlures
Les brûlures sérieuses

A
  • une brûlure du premier degré d’origine thermique ou par rayonnement solaire très étendue particulièrement
    chez l’enfant et le nourrisson ;
  • une brûlure du 2e degré d’origine thermique dont la surface totale est supérieure à 0,5 % et inférieure à :
  • 5 % chez le nourrisson ;
  • 10 % chez l’enfant ou l’adulte de plus de 60 ans ;
  • 15 % chez l’adulte.

Une brûlure thermique du second degré qui se situe :
- au visage ;
- au cou ;
- à l’oeil ;
- aux mains ;
- aux plis de flexion ;
- à proximité d’un orifice naturel.

107
Q

Classification des brûlures
Les brûlures graves

A

une brûlure du 2e degré :
- dont la surface totale est supérieure à :
▪ 5 % chez le nourrisson ;
▪ 10 % chez l’enfant ou l’adulte de plus de 60 ans ;
▪ 15 % chez l’adulte.

ou qui présente les critères de gravité suivants:
▪ brûlure circulaire ;
▪ brûlure localisée au niveau des voies aériennes
supérieures ;
* une brûlure du 3e degré quelle que soit sa surface ou
sa localisation.

108
Q

Brulures
CAT
Refroidir si la surface corporelle brûlée
au 2e et 3e degré est :

A

Nourrisson ≤ 5 %
5 min de refroidissement

Enfant et adulte > 60 ans
≤ 10 %
5 min chez l’enfant 10 min > 60 ans 10 min de refroidissement

Adulte
≤ 15 %
10 min de refroidissement

109
Q
A