2 - Europe : Mode de gouvernance et prise de décision dans l'UE Flashcards

1
Q

4 institutions politiques dans l’UE. Lesquels ?

A

Le Conseil européen
Le Conseil des ministres de l’UE
La Commission
Le Parlement européen

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2
Q

L’UE n’intervient que dans les domaines prévus par les traités, càd ceux où les Etats signataires ont accepté un transfert de compétences. Trois types de compétences dans l’UE :

A
  • Les compétences exclusives de la Communauté où les Etats ont perdu toute compétence au profit de l’UE (politique commerciale par exemple).
  • Les compétences partagées (politique sociale ou environnementale).
  • Les compétences réservées : seuls les Etats peuvent intervenir (fiscalité ou
    politique de sante).
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3
Q

La commission que gère t-elle ? objectifs ?

A

Elle incarne la dimension supranationale de l’UE, elle est à l’initiative des textes législatifs européens, elle gère également les Fonds structurels et le budget communautaire

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4
Q

Le mandat d’une Commission est de ?

A

5 ans

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5
Q

Elle est composée de commissaires nommés : avant …, elle était composée de … commissaires (… pour chacun des 5 grands Etats (All, RU, Esp, Fr, Ita), … pour chacun des 10 autres), actuellement elle est composée de … commissaires (… / Etat), à partir de … ce sera … commissaires (1 / Etat, avec rotation).

A

Elle est composée de commissaires nommés : avant 2004, elle était composée de 20 commissaires (2 pour chacun des 5 grands Etats (All, RU, Esp, Fr, Ita), 1 pour chacun des 10 autres), actuellement elle est composée de 27 commissaires (1 / Etat), à partir de 2014 ce sera 18 commissaires (1 / Etat, avec rotation).

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6
Q

Le conseil européen

A

Composé des chefs d’Etat et de gouvernement, du président de la Commission et des ministres des Affaire étrangères, il s’agit de l’institution suprême de décisionnelle de l’UE. Il peut aborder toutes les questions concernant l’UE, il définit les orientations de la politique général de l’UE.

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7
Q

Le conseil des ministres de l’UE

A

Le Conseil des ministres incarne le pouvoir législatif (partagé avec le Parlement). Ces Conseils sont président à tour de rôle par chaque état membre pour une durée de 6 mois (présidence tournante).

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8
Q

Le parlement européen

A

Composé de 751 députés élus pour 5 ans (seule institution européenne dont les membres sont élus), il a un rôle de co-législateur dans le fonctionnement européen ainsi qu’un pouvoir de contrôle politique vis-à-vis de la Commission.

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9
Q

Dans le triangle institutionnel, les rôles de chaque instance demeurent paradoxaux. Pourquoi ?

A

L’institution qui décide (le Conseil) est formée de gouvernements nationaux qui ne rendent pas de compte de leurs décisions européennes ; celle qui a l’initiative et qui exécute (la Commission) n’est pas élue mais nommée ; enfin celle est qui élue démocratiquement (le Parlement) a moins de pouvoirs que les deux autres.

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10
Q

4 catégories d’actes sont produits par l’UE. Lesquels ?

A

• Les règlements : ce sont de véritables « lois communautaires ».
• Les directives : ce sont des buts à atteindre, mais les Etats sont libres d’y
parvenir comme ils le souhaitent.
• La décision : contrairement au règlement, elle n’est pas général et ne
concerne que ses destinataires : Etats, entreprises ou particuliers.
• L’avis et la recommandation : aucune obligation, simple opinion de l’UE.

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11
Q

Importance du Benelux dans les institutions

A

Ce sont des membres fondateurs et ils jouent un rôle de gardiens des institutions et développent une vision tout autant juridique que politique de la construction communautaire :

  • Bruxelles : Commission et réunions des commissions du Parlement.
  • Bruxelles et Luxembourg siège du Conseil des ministres.
  • La Haye (Pays-Bas) est le siège du Tribunal pénal international et d’Europol.
  • Luxembourg siège de la Cour de Justice
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12
Q

La position de l’Italie et de l’Espagne dans l’UE

A

L’Italie et l’Espagne se situent en position intermédiaire dans les rapports de force entre les leaders de l’UE et les petits pays périphériques, ils font partie des pays intégrationnistes (+ Benelux, All ≠ RU, Danemark). Dans les débats budgétaires européens, ces 2 pays interviennent surtout en faveur de la défense des aides régionales et de la PAC.

La position espagnole au XXe a 2 périodes : pendant le franquisme, pour compenser l’isolement international du régime, soutien pro-arabe dans les conflits israélo-palestinien (en échange du soutien du Maghreb et du Golfe), de nos jours, l’Espagne tente de réaliser un équilibre entre « atlantisme » et « arabisme ».

Les deux pays sont particulièrement impliqués dans la construction méditerranéenne, cf. processus de Barcelone en 1995 : partenariat financier entre les 2 rives de la Méditerranée, et zone de libre échange (entre l’UE et les PSEM et entre les PSEM). Malheureusement, et ce malgré de nombreux partenariats mis en place par les pays méditerranéens, stagnation du processus.

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13
Q

La divergence des avis dans le couple franco-allemand avant l’UEM et aujourd’hui

A

Divergences lors de la mise en place de l’UEM (euro) dans leurs rapports à la monnaie nationale (culturellement opposés), mais aussi lors du sommet de Nice en 2000 (à propos du maintien de la parité des voix lors des votes à la majorité qualifiée). La PAC est aujourd’hui l’objet de compromis entre la France et l’All : désaccord concernant le poids de la PAC dans les dépenses européennes. De nos jours, les divergences concernent le rôle de la BCE, les solutions à adopter pour résoudre la crise de l’euro.

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14
Q

Influence du Comité économique et social européen et du Comité des régions

A

La consultation du Comité économique et social européen et du Comité des régions par le Conseil et la Commission est obligatoire dans certains domaines (transports, éducation, culture, politique sociale), d’où l’importance de leurs avis.

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15
Q

Les pères fondateurs, à l’image de la Haute Autorité de la CECA, avaient attribué un pouvoir important à la Commission, elle était dotée d’un droit exclusif d’initiative, ce système ne s’est pas réalisé, pour plusieurs raisons :

A
  • L’opposition de De Gaulleau poids de la Commission jusqu’en 1966 (politique de la chaise vide), date du compromis de Luxembourg.
  • La pratique fréquente du vote à l’unanimité de 1966 à 1985 (jusqu’à la mise au point de l’Acte unique), qui était bloqué lors des véto.
  • L’institutionnalisation du rôle du Conseil européen a réduit le poids de la Commission à partir de 1977.
  • Le rééquilibrage au profit du Parlement, avec la procédure de codécision (traité de Maastricht et d’Amsterdam) : la Commission à un rôle d’expertise technique plus qu’un rôle d’impulsion.
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16
Q

La montée en puissance du rôle du Parlement

A

Depuis son élection au suffrage universel direct en 1979, il a connu un accroissement de ses pouvoirs notamment dans le contrôle du budget et dans la procédure de codécision. Les textes communautaires, proposés par la Commission, doivent être adoptés dans les mêmes termes par le Conseil des ministres et par le Parlement. Rôle majeur dans les procédures de codécision. L’Allemagne soutient cet accroissement de pouvoir.
Cette montée en puissance du rôle du Parlement européen comble une partie du déficit démocratique dans le fonctionnement des institutions communautaires.

17
Q

A l’origine, dans l’Europe des 6, l’essentiel des décisions était pris selon un vote à l’unanimité. Mais le fait d’accorder un droit de véto a beaucoup paralysé ces institutions. Qu’en est t-il ajd ?

A

Aujourd’hui, le vote à l’unanimité n’est utilisé que pour les question qui ont des conséquences majeures sur le développement de l’UE (adhésion de nouveaux membres, fiscalité, etc.). C’est désormais la procédure à la majorité qualifiée qui est utilisée, avec une pondération du vote d’un pays proportionnellement à sa population (depuis l’Acte unique, 1986) : cela concerne par exemple la politique commerciale commune, l’organisation des marchés dans le cadre de la PAC, les procédures d’établissement et d’adoption du budget, etc.

Dans l’Europe des 15, la pondération des voix entre les pays était favorable aux petits pays, mais Nice eut pour objectif de restaurer l’influence des 4 grands (All, Fr, RU, Ita). 255 voix sur 345 sont nécessaires pour faire adopter un texte à la majorité qualifiée. A partir de 2014, le traité de Lisbonne prévoit que la majorité qualifiée sera de 55% des membres du conseil, au moins 15 Etats différents, représentant au moins 65% de la population de l’UE.

18
Q

Les rapports officiels préfigurent souvent l’évolution future de la construction européenne, parmi les plus importants :

A
  • Le rapport Vedel en 1972: accroitre les pouvoirs du Parlement et instauration d’une « codécision », le tout s’installa progressivement.
  • Le rapport Tindemans publié en 1976 : réformes pour une UE plus fédérale, élargir les pouvoirs de la Commission, mettre en place un UEM…
  • Le « Livre Blanc » de 1985 : volonté d’aboutir à un marché unique.
  • Le rapport Quermonne en 1999 : dénonciation des risques de paralysie en cas d’élargissement, volonté d’un « pacte constitutionnel refondateur » à la place des 700 articles des traités européens -> appliqué dans le Projet de
    traité constitutionnel de 2005.
19
Q

Le Conseil de l’Europe n’intervient pas directement, mais joue un rôle inspirateur, il élabore des conventions ratifiées par les Etats membres comme :

A
  • La Convention européenne des droits de l’homme et des libertés fondamentales en 1950, qui a inspiré la Charte des droits fondamentaux signée par les 15 en 2000 et incluse dans le projet de traité constitutionnel.
  • La Convention de Berne sur la conservation de la vie sauvage et du milieu naturel en 1979, qui a inspiré de nombreuses directives européennes.
  • La conférence européenne des pouvoirs locaux et régionaux en 1957 qui a inspiré le Comité des régions dans le cadre du traité de Maastricht.
20
Q

Les organismes non officiels mais influents

A

Il y aurait à Bruxelles près de 3000 groupes d’intérêts (ONG, organisations professionnelles, associations, syndicats) qui tentent d’influer sur les règlements et directives de la Commission. Exemple du COPA (Comité des organisations professionnelles agricoles européennes) qui fourni des rapports sur la compétitivité des entreprises européennes en précisant les orientations souhaitables pour l’UE.

21
Q

Exemple de lobby ancien

A

Exemple de l’UNICE (Union des industries et de la communauté européenne) créée en 1949, qui témoigne de la volonté des hommes d’affaires d’exercer leur influence sur les politiques économiques au niveau européen : marché unique, stabilité monétaire, concurrence, libéralisation du commerce mondial, réduction des coûts et contraintes des entreprises… Cela s’est traduit par des lettres, des réunions, des visites, et autres formes de pression exercées quotidiennement sur les hauts responsables

22
Q

Exemple de groupes représentant les collectivités locales

A

Exemple de la CRPM (Conférence des régions périphériques et maritimes d’Europe) : 150 régions à la périphérie du centre économique de l’UE (cf. Bretagne), milite pour la promotion de l’ « Europe de la mer », de la coopération interrégionale et de l’aménagement du territoire.

23
Q

La méthode de la coopération renforcée fut introduite par le traité d’ ? Elle consiste en quoi ?

A

traité d’Amsterdam (1997), c’est une directive ou un règlement qui ne s’applique pas à tous les Etats membres, mais uniquement à ceux d’entre eux qui le désirent. Depuis le traité de Nice (2000), le nombre minimal d’Etat nécessaire pour lancer une coopération renforcée est fixé à 8 (puis vote à la majorité qualifiée). La création de l’espace Schengen (1995) constitue l’exemple type de la coopération renforcée.

24
Q

L’opting out ? C’est quoi ? Exemple

A

C’est un choix de retrait : c’est demander une dérogation par rapport aux clauses d’un traité européen :

  • 1ère fois par le RU et le Danemark à l’occasion du traité de Maastricht.
  • En 2000, les électeurs danois ont de nouveau refusé d’adhérer à l’UEM.
  • Le traité de Lisbonne (2007): pour la Charte des droits fondamentaux incluse dans le traité, le RU et la Pologne bénéficient d’une dérogation
25
Q

Dans la formule à la carte, chacun des pays ne s’engage à respecter qu’un certain nombre de règles communes : quel risque ?

A

Risque de produire une Europe présentant très peu de cohésion -> négation du projet européen.

26
Q

Première fois qu’une “europe à la carte” est évoquée ? Qui, quand et avec quelle expression ?

A

Elle est évoquée pour la première fois en 1991 à la Haye par Margaret Thatcher, qui évoqua la formule d’une « Europe à plusieurs piste ».