13- moyens de secours Flashcards
divers moyens de secours
fixes ou mobiles peuvent être installés. Ils peuvent comporter :
ªª Des moyens d’extinction (des extincteurs ;
● des Robinets d’Incendie Armés (RIA) ;
● des installations fixes d’extinction automatique ;
● des déversoirs ponctuels ;
● des moyens d’extinction divers : des couvertures, seaux pompe, réserves
de sable, etc…)
ªª Un système d’alarme
ªª Un Système de Sécurité Incendie (SSI)
ªª Un système d’alerte
ªª Un service de sécurité incendie
ªª Un poste de sécurité incendie
ªª Des dispositions visant à faciliter l’action des sapeurs-pompiers (● des Bouches et Poteaux d’Incendie (BI - PI) ;
● des points d’aspiration ;
● des colonnes sèches et/ou humides ;
● des plans ;
● des ascenseurs prioritaires ;
● des tours d’incendie ;
● des trémies d’attaque.)
ªª Des dispositifs de protection (● des éléments de construction irrigués ;
● des dispositifs d’obturation de la baie de scène)
Extincteur
Un extinctur est un appareil contenant
un agent extincteur qui peut être projeté
et dirigé sur un feu par l’action d’une
pression interne.
Cette pression peut être :
ªª permanente : fournie par une compression préalable ;
ªª auxiliaire : fournie par la libération d’un gaz.
Il existe des extincteurs portatifs (≤ 20 kg) et des extincteurs mobiles (> 20 kg,
généralement sur roues).
Un extincteur portatif se compose :
ªª d’un corps ;
ªª d’une poignée de portage ;
ªª d’une goupille de sécurité ;
ªª d’un tuyau (qui n’est pas systématique) ;
ªª d’une poignée de manoeuvre ;
ªª d’une lance ;
ªª d’une charge d’agent extincteur ;
ªª éventuellement d’une cartouche d’additif.
Les extincteurs à pression auxiliaire comportent en plus :
ªª une cartouche de CO² ;
ªª un percuteur.
Les différentes règlementations imposent des extincteurs adaptés au(x) risque(s) dans
toutes les typologies de construction à l’exception
à l’exception des bâtiments d’habitation. Dans ces
derniers, seuls les parcs de stationnement couverts et les chaufferies doivent en être pourvus
Un Robinet d’Incendie Armé (RIA) est
est un moyen de
lutte contre l’incendie utilisable sur un feu naissant, dans
l’attente des moyens hydrauliques des sapeurs-pompiers
Un RIA comprend :
+ diametre nominal
ªª un dévidoir à alimentation axiale ;
ªª un robinet d’arrêt d’alimentation en eau manuel ou automatique ;
ªª un tuyau semi-rigide de 30 m maximum ;
ªª un robinet diffuseur à 2 ou 3 positions : fermeture, jet diffusé et/ou jet droit ;
ªª un orienteur s’il y a lieu.
Ils sont désignés par leur diamètre nominal qui peut être :
ªª DN 19/6* (minimum 35 litres par minute) ;
ªª DN 25/8* (minimum 55 litres par minutes) ;
ªª DN 33/12* (minimum 130 litres par minute).
*correspondant au diamètre intérieur des tuyaux / diamètre de l’orifice du robinet
diffuseur.
La pression minimale de fonctionnement ne doit pas être
inférieure à
pas être
inférieure à 2,5 bars au RIA le plus défavorisé (4 bars en IGH).
SEAE
système d'Extinction Automatique à eau (SEAE) de type sprinkleur est un ensemble hydraulique permettant de : ªª déceler un incendie ; ªª donner une alarme ; ªª contenir ou eteindre un feu naissant.
Un SEAE de type sprinkleur est composé des organes suivants :
ªª sources d’eau
ªª poste de contrôle
ªª canalisations de distribution
ªª têtes de sprinkleur
Installation fixe de lutte contre l’incendie par brouillard d’eau
Une installation fixe de lutte contre l’incendie par brouillard d’eau est un dispositif dont
la commercialisation en France est récente. Son implantation se développe notamment
dans certaines chaînes hôtelières et en protection de locaux, d’installations techniques,
d’ouvrages souterrains et de stockage.
Sa composition et son fonctionnement sont comparables au SEAE de type sprinkleur
aux exceptions suivantes :
ªª possibilité de commande automatique ou manuelle ;
ªª quantité d’eau utilisée réduite ;
ªª dispositif d’alimentation permettant d’envoyer l’eau sous pression ;
ªª canalisations de faible diamètre ;
ªª têtes de diffusion spécifiques
Installation fixe de lutte contre l’incendie par brouillard d’eau
Principe de fonctionnement
L’installation peut être activée selon l’un des modes suivants :
ªª automatiquement :
● par des buses munies d’un élément sensible à la température (ampoule
ou fusible) ;
● par un système de détection incendie.
ªª manuellement depuis une commande locale ou située au poste de sécurité
incendie.
Le brouillard d’eau permet de limiter le développement et la propagation du sinistre.
installation fixe d’extinction à gaz
Elles sont composées de :
ªª réserves de gaz : sous forme de bouteilles de gaz comprimé (inhibiteur, inerte, CO², etc.) ; ªª un dispositif de déclenchement associé à une détection incendie (doublé par une commande manuelle) ; ªª des tuyauteries ; ªª des buses de diffusion ouvertes Afin d’obtenir une efficacité maximale, il est préférable de maintenir le confinement 10 min au moins.
Des déversoirs ponctuels sont installés dans le bloc-scène de certains théâtres.
Ils permettent une inondation instantanée des locaux défendus par l’intermédiaire
de têtes d’arrosoir ouvertes ou de diffuseurs d’eau pulvérisée. Les déversoirs sont
commandés par deux vannes ou robinets de mise en oeuvre situés :
ªª l’un à l’intérieur du bloc-scène, à proximité d’une issue ;
ªª l’autre à l’extérieur, en un endroit bien visible et facilement accessible.
Sous le terme générique alarme, il convient de faire une différence entre :
ªª Alarme générale :
diffusion d’un signal sonore (parfois complété d’un signal visuel) ayant pour but
de prévenir les occupants d’avoir à évacuer les lieux.
ªª Alarme restreinte :
diffusion d’un signal sonore et visuel, distinct du signal d’alarme générale, ayant
pour but d’avertir soit le poste de sécurité, soit la direction ou le gardien, soit le
personnel désigné à cet effet, de l’existence d’un sinistre et de sa localisation.
ªª Alarme générale sélective (AGS) :
diffusion d’un signal d’alarme limitée à l’information de certaines catégories de
personnel.Ce système d’alarme est essentiellement installé dans les ERP de type U et J.
Dans ces établissements, l’état de fragilité du public impose que l’alarme ne soit
perçue que par du personnel formé (généralement les personnels soignants qui
sont en charge du transfert horizontal des patients ou des résidents).
Les SSI peuvent assurer une surveillance permanente
de l’établissement et réaliser une ou plusieurs des fonctions
de mise en sécurité suivantes :
ªª l’évacuation des personnes :
● diffusion du signal sonore (et parfois visuel) d’évacuation (voir Thème :
Moyens de secours - Titre : Système d’alarme) ;
● déverrouillage des issues de secours ;
● gestion de l’éclairage de sécurité dans certains cas ;
ªª le compartimentage :
● fermeture des portes coupe-feu asservies ;
● fermeture des clapets coupe-feu ;
● mise à l’arrêt de certaines installations techniques (non-stop ascenseurs,
VMC, etc.).
ªª le désenfumage :
● ouverture des exutoires, ouvrants, volets de désenfumage ;
● mise en fonctionnement des moteurs de désenfumage ;
● mise à l’arrêt de certaines installations techniques (centrales de traitement
d’air, etc.).
ªª l’extinction automatique dans certains cas.
L’alarme générale, qui peut être sélective (voir Thème : Moyens de secours - Titre :
Système d’alarme), est le minimum que doit mettre en oeuvre tout SSI.
catégories de SSI
Il existe 5 catégories de SSI (A, B, C, D, E), classées par ordre décroissant de
technicité et de fonctionnalité. Seuls les SSI de catégorie A comprennent une détection
incendie.
rouge fixe :
le SSI est sollicité et la ou les fonctions de mise en sécurité concernées
sont correctement réalisées ;
rouge clignotant :
le SSI est sollicité et au moins un dispositif d’une fonction de
mise en sécurité n’est pas dans la bonne position de sécurité. Il peut s’agir d’un
défaut de la fonction évacuation, compartimentage ou désenfumage
jaune clignotant ou fixe :
défaut ou dysfonctionnement du système. En cas
de feu, il est nécessaire de se renseigner sur la nature de ce dysfonctionnement
qui peut avoir une incidence sur la mise en sécurité du bâtiment.
Des commandes d’arrêt des moteurs de désenfumage (arrêts pompiers) sont
exclusivement réservées
exclusivement réservées aux sapeurs-pompiers. Il est souhaitable qu’elles ne soient
actionnées que par l’officier de garde prévention ou à défaut par un cadre titulaire
du PRV 2
Afin de permettre l’alerte immédiate
des sapeurs-pompiers, les dispositions
suivantes doivent être prises :
ªª mise en place d’appareils signalés : téléphone urbain, ligne téléphonique reliée directement au Centre de Traitement des Appels (CTA) des services de secours, etc. ; ªª modalités d'appel des secours affichées de façon apparente, permanente et inaltérable près des appareils. Dans les IGH, des dispositifs phoniques (téléphones sans cadran, interphones, etc.) installés à tous les niveaux permettent de donner l’alerte au poste central de sécurité (alerte intérieure). Ces dispositifs peuvent être utilisés dans le concept tactique IGH.
Les services de sécurité incendie peuvent être constitués suivant les cas de :
ªª personnes désignées et entraînées à la manoeuvre des moyens de secours et
à l’évacuation (infirmières, enseignants, etc.) ;
ªª personnel qualifié service de sécurité incendie et d’assistance à personnes
(SSIAP) :
● obligatoire en IGH ;
● imposé dans certains ERP (en fonction du classement) ;
● exceptionnellement dans certains bâtiments du code du travail.
ªª sapeurs-pompiers privés (ADP, grands sites industriels, etc.) ;
ªª sapeurs-pompiers d’un service public de secours et de lutte contre l’incendie.
Un poste de sécurité est installé dans
dans les IGH, certains ERP et exceptionnellement
dans les bâtiments relevant du code du travail. Il doit être à l’usage exclusif
des personnels chargés de la sécurité incendie, aménagé au niveau et à proximité
de l’accès des secours. Il peut être dénommé « Poste de sécurité incendie » ou
« Poste central de sécurité »
Les hydrants, publics ou privés, doivent répondre aux caractéristiques suivantes :
ªª être alimentés par des conduites de 100 mm de diamètre intérieur minimum ;
ªª fournir un débit de 60 m³/h minimum ;
ªª fournir le débit ci-dessus sous une pression de 1 bar minimum en régime d’écoulement
;
ªª assurer ce débit pendant au moins 2 heures
Bouches et poteaux d’incendie
Il existe des :
ªª BI simples de type DN 100 ;
ªª BI jumelées de type DN 100 ;
ªª PI de type DN 100 (1 sortie de 100 mm et 2 sorties de 65 mm) ;
ªª PI de type DN 150 (2 sorties de 100 mm et 1 sortie de 65 mm).
Les hydrants sont dits à « gros débit » lorsqu’ils répondent aux caractéristiques
minimales suivantes :
Les hydrants sont dits à « gros débit » lorsqu’ils répondent aux caractéristiques
minimales suivantes :
Les bouches et les poteaux d’incendie sont généralement implantés entre
entre 100 et 150 m maximum des entrées des bâtiments, établissements ou immeubles à défendre. Si ces derniers disposent de colonne(s) sèche(s) cette distance est réduite à 60 m. La distance entre deux hydrants est de 200 m maximum. Ils doivent être : ªª facilement accessibles en permanence ; ªª situés au plus à 5 m du bord de la chaussée ou d’une aire de stationnement. Afin de faciliter leur repérage, les bouches d’incendie doivent être signalées
Points d’aspiration
Bien que les réseaux de distribution d’eau soient privilégiés pour le dimensionnement de
la DECI, les sapeurs-pompiers ont la possibilité d’alimenter leurs pompes en aspiration
dans des cours et plans d’eau, naturels ou artificiels : il s’agit de points d’aspiration.
a. Description
Un point d’aspiration doit respecter les caractéristiques minimales suivantes :
Les points d’aspiration sont repérés par un triangle bleu inversé :
ªª situé à 400 m maximum du risque à défendre ;
ªª capacité de 120 m³ utilisables en 2 heures en toute saison ;
ªª hauteur d’aspiration ≤ 6 m ;
ªª longueur d’aspiration ≤ 8 m ;
ªª profondeur d’aspiration suffisante.
Points d’aspiration
La plate-forme permettant la mise en oeuvre de l’engin doit :
ªª avoir une surface de 32 m² (4 m x 8 m) ;
ªª avoir une pente < 2 % ;
ªª avoir une force portante équivalente à celle des voies-engins ;
ªª être signalée ;
ªª être accessible en permanence.
Colonnes sèches
Elle est équipée :
ªª de raccord d’alimentation ;
ªª éventuellement d’une traînasse (conduite généralement horizontale reliant le
raccord d’alimentation à la colonne) ;
ªª la colonne proprement dite ;
ªª de prises d’incendie.
Cette installation est alimentée en eau par les sapeurs-pompiers.
● Le raccord d’alimentation muni de son
bouchon, doit être accessible de l’extérieur
du bâtiment, à une distance maximale de
3 m de l’entrée et en principe à moins de
60 m d’un hydrant. Il peut être encastré.
Le niveau d’accès de ce raccord doit être
le même que celui du niveau d’accès
des véhicules de sapeurs-pompiers, à
l’exception des cas particuliers (exemple :
immeuble sur dalle).
Les colonnes montantes et descendantes sont toujours indépendantes et ont des
raccords d’alimentation distincts.
● Les prises d’incendie sont disposées pour desservir chaque niveau. Munies
de bouchons et éventuellement de robinets, elles sont situées dans les escaliers
ou dans les accès aux escaliers.
ªª Diamètre et type
Les colonnes sèches ont un diamètre de 65 ou de 100 mm en fonction des bâtiments
dans lesquels elles sont installées. Leur alimentation est réalisée selon les cas à
partir de :
● 1 raccord d’alimentation de 65 ou de 100 mm ;
● 2 raccords d’alimentation de 65 mm.
Les prises d’incendie
sont de types et de
diamètres différents :
ªª simples de 40 ou de
65 mm ;
ªª doubles de 40 mm ;
ªª de 65 mm associées
à deux de 40 mm
Colonnes sèches
● Les bâtiments d’habitation de la 3e famille B, de la 4e famille ainsi que les logements-
foyers comportant plus de 7 étages sur rez-de-chaussée doivent comporter
une colonne sèche par escalier. Cette colonne doit être munie d’une prise de 40
mm par niveau ou d’une prise double de 40 mm dans le cas d’un niveau desservant
des logements en duplex.
Colonnes sèches
Les parcs de stationnement annexes des bâtiments d’habitation comportant plus
de 4 niveaux au-dessus du niveau de référence ou plus de 3 niveaux au-dessous,
doivent être dotés
doivent être dotés de colonnes sèches disposées dans les cages d’escaliers ou
dans les sas.
Colonnes sèches
En ERP
des colonnes sèches doivent être installées, dès lors que des locaux
à risques importants sont aménagés dans des étages dont le plancher bas est à
plus de 18 m du niveau de la voie accessible aux engins de sapeurs-pompiers.
Elles peuvent également être imposées dans certains cas particuliers.
Colonnes sèches
Les IGH d’une hauteur inférieure ou égale à 50 m doivent
doivent être équipés de
colonnes sèches. Il doit y avoir une colonne sèche par escalier dont les prises
d’incendie sont situées dans les dispositifs d’accès aux escaliers (sas).
En code du travail,
des colonnes sèches doivent être installées dans les escaliers
protégés des bâtiments dont le plancher bas le plus élevé est à plus de 18 m
du niveau de la voie accessible aux engins de sapeurs-pompiers.
Dans les parcs de stationnement couverts (ERP de type PS) comportant au
moins 3 niveaux immédiatement au-dessus ou au-dessous du niveau de référence
des colonnes sèches sont disposées dans les cages d’escaliers ou dans les sas
Cas particulier des immeubles sur dalles
Dans le cas des immeubles sur dalles inaccessibles aux engins, des poteaux
relais sont nécessaires afin de pouvoir alimenter les colonnes sèches. Ils doivent
répondre aux caractéristiques suivantes :
● distance maximale de 30 m entre le raccord d’alimentation et un hydrant ;
● présence d’une trainasse reliant le raccord d’alimentation au poteau relais ;
● distance maximale de 30 m entre le poteau relais et les raccords d’alimentation
des colonnes sèches des immeubles.
Une installation de protection incendie par colonnes humides comprend au minimum :
ªª une réserve d’eau potable qui
doit avoir une capacité minimale
de 120m3 exclusivement
réservée aux services
d’incendie. Dans le cas de
certains IGH, la capacité des
réserves peut être réduite à
60m3 à condition qu’une réalimentation
par les services de
secours soit prévue ;
ªª un dispositif d’alimentation (surpresseurs, pompes, etc.) assurant en permanence
un débit de 1 000L/min par colonne, sous une pression comprise entre 7 et 9 bars ;
ªª 2 colonnes en charge (une par escalier) comportant :
● des prises d’incendie munies de robinets et de bouchons ;
● 2 raccords d’alimentation de 65 mm par colonne, dotés de vannes et
bouchons. Ces raccords permettant d’alimenter la colonne au moyens des
engins-pompe doivent être situés au niveau d’accès des sapeurs-pompiers
et à moins de 60 m d’un hydrant ;
ªª éventuellement des RIA alimentés par la colonne.
Les prises d’incendie sont de types et de diamètres différents :
ªª simples de 40 ou de 65 mm ;
ªª doubles de 40 mm ;
ªª de 65 mm associées à deux de 40 mm
Des colonnes humides sont obligatoirement installées dans les IGH de hauteur
supérieure à
supérieure à 50 m. On peut également en trouver dans d’autres bâtiments.
Plans
Bâtiments d’habitation
Des plans de sous-sols et du rez-de-chaussée ainsi que des consignes à respecter
en cas d’incendie doivent être affichés dans les halls d’entrée, près des accès aux
escaliers et aux ascenseurs.
Plans
Établissements recevant du public
Pour faciliter l’intervention des sapeurs-pompiers, un plan schématique (plan
d’intervention) doit être affiché à chaque entrée d’un ERP (à l’exception des ERP de
5e catégorie à simple rez-de-chaussée). Il doit représenter au minimum le sous-sol,
le rez-de-chaussée, chaque étage ou l’étage courant de l’établissement.
Doivent y figurer, outre les dégagements, les cloisonnements principaux et les
éventuels EAS, l’emplacement :
ªª des divers locaux techniques et autres locaux à risques particuliers ;
ªª des dispositifs et commandes de sécurité ;
ªª des organes de coupure des fluides et des sources d’énergie ;
ªª des moyens d’extinction fixes et d’alarme.
Plans
Immeubles de grande hauteur
Les dispositifs d’intercommunication (sas) avec les escaliers et les compartiments
(voir Thème : Évacuation - Titre : IGH) comportent un plan du niveau (plan d’intervention)
qui indique notamment :
ªª le repérage du dispositif d’accès où le plan est affiché ;
ªª la distribution générale du niveau ;
ªª l’emplacement des ouvrants de désenfumage de secours et de leurs commandes
d’ouverture ainsi que des dispositifs d’évacuation d’eau ;
ªª l’emplacement des moyens de secours, des vannes d’arrêt et des dispositifs
d’alerte phoniques (alerte interne).
Au moment du sinistre le SSIAP doit pouvoir mettre des plans détaillés de l’immeuble
à la disposition des sapeurs-pompiers.
Plans
PSC
Des plans d’ensemble du parc (plan d’intervention) doivent être affichés :
● en partie haute des rampes d’accès des véhicules ;
● dans le hall d’immeuble si les issues pour piétons y aboutissent ;
● dans le débouché à l’air libre ;
● près de l’issue la plus proche de la voie publique.
Il convient de savoir différencier les ascenseurs dénommés ascenseurs prioritaires.
Seuls ceux répondant aux exigences minimales suivantes peuvent être utilisés en
toute sécurité par les sapeurs-pompiers en cas d’incendie :
ªª équipés de dispositifs d’appel et de commande prioritaires ;
ªª secourus électriquement ;
ªª protégés contre les flammes, les gaz chauds et les fumées ;
ªª installés dans des gaines désenfumées ;
ªª équipés d’un dispositif non-stop au niveau sinistré.
Dispositif d’appel et de commande prioritaires
Ce dispositif permet :
ªª de ramener prioritairement la cabine au niveau de commande en 60 secondes
maximum ;
ªª d’annuler les appels déjà enregistrés ;
ªª de commander la cabine à partir du panneau de commande intérieur uniquement.
Il doit se situer à proximité de la porte palière de l’ascenseur prioritaire, généralement
au niveau d’accès des secours. Différents systèmes peuvent être rencontrés :
ªª un carré de manoeuvre femelle manoeuvrable au moyen de la polycoise ;
ªª un bouton, un interrupteur, une clé, etc.
Ascenseurs prioritaires IGH
Ces ascenseurs, au nombre de 2 minimum, doivent :
ªª se situer à 50 m maximum de la voie de desserte ;
ªª être secourus électriquement (groupes électrogènes) ;
ªª être protégés contre les effets du feu (flammes, gaz chauds et fumées) dans
des gaines en matériaux M0, CF° 2 heures et désenfumées (à chaque étage la
restitution du CF° 2 heures est obtenue par des portes coupe-feu) ;
ªª être équipés du dispositif non-stop dans le ou les compartiments sinistrés ;
ªª être équipés d’interphones permettant des communications avec généralement
le poste central de sécurité ;
ªª être équipés de dispositif d’appel et de commande prioritaires.
Les tours d’incendie sont des escaliers protégés facilitant l’accès des sapeurspompiers
au bâtiment. Ils leurs sont exclusivement réservés et doivent présenter
les caractéristiques suivantes :
ªª être d’accès facile pour les secours venant de l’extérieur ;
ªª avoir une largeur d’au moins 0,70 m ;
ªª desservir tous les niveaux (sans dissociation entre les niveaux en infrastructure
et superstructure) ;
ªª comporter en partie haute un accès direct vers l’extérieur (désenfumage et accès
à la toiture) ;
ªª être munis de colonnes sèches ou en charge.
Il est possible d’en trouver dans certains ERP (théâtres, salles de spectacles, etc.)
et dans certains bâtiments relevant du code du travail (bureaux enclavés, ateliers
isolés, etc.) pour pallier un défaut d’accessibilité des services de secours.
Trémies d’attaque
Les trémies d’attaque sont des ouvertures pratiquées dans les planchers qui
permettent l’attaque d’un feu situé au niveau inférieur (généralement feu de sous-sol).
Eléments de construction irrigués
Les éléments de construction irrigués (parfois dénommés rideaux d’eau) consistent
à faire couler un débit d’eau déterminé sur certains éléments de construction par
l’intermédiaire de canalisations munies de diffuseurs ouverts.
Cela a pour effet de donner ou d’améliorer le degré de résistance au feu de l’élément
protégé (rideaux, portes, etc.).
La commande de ces systèmes peut être automatique et/ou manuelle.
Dispositifs d’obturation de la baie de scène
Dans les théâtres disposant d’un espace scénique isolable de la salle, la baie de
scène doit pouvoir être fermée par un dispositif d’obturation résistant au feu. Ce
dispositif, connu sous le nom de rideau de fer, vise à contenir un incendie dans la
cage de scène (potentiel calorifique important, décors, etc.).
Son déplacement, de la position d’ouverture à celle d’obturation, doit s’effectuer
en moins de 30 s et sous la seule action de la gravité.
L’obturation de la baie doit pouvoir être commandée indifféremment depuis le
plateau et à l’extérieur du bloc-scène.
Dans le cas où, accidentellement et exceptionnellement, le déclenchement
n’entraînerait pas la fermeture par simple gravité, l’obturation doit pouvoir s’effectuer,
de façon rapide, par une commande située au niveau du plateau.
Des niches de sécurité pour les usagers
destinées à recevoir divers équipements
sont prévues tous les
tous les 200 m environ à l'intérieur du tunnel, ainsi qu'à proximité de chaque extrémité. Les tunnels de longueur comprise entre 200 et 300 m doivent disposer de deux niches de sécurité, de préférence implantées à l'extérieur du tunnel.
Les équipements suivants sont prévus
dans chaque niche de sécurité :
ªª des postes d’appel d’urgence ;
ªª 2 extincteurs portatifs 6 Kg ;
ªª des prises électriques.
Lorsqu’ils existent, les dispositifs d’accès des secours (voir Thème : Accessibilité
– Titre : Tunnels des systèmes de transport public guidés) doivent être dotés des
moyens de secours suivants :
ªª d’un éclairage ;
ªª de moyens de liaison avec l’exploitant ;
ªª de moyens de liaison des services de secours ;
ªª d’une colonne sèche ;
ªª d’une commande locale de mise en surpression du sas
Les colonnes sèches ou en eau morte imposées pour l’alimentation en eau des
tunnels (voir Thème : DECI – Titre : Tunnels des systèmes de transport public
guidés) sont munies
sont munies de prises de 2 x 40 mm et 1 x 65 mm dans les sas, en tête de
gare, de station ou de tunnel et tous les 100 m en tunnel.